
Un chapitre se referme sur France Télévisions. Après plus de trente ans de présence à l’antenne, Olivier Minne a confirmé son départ du groupe audiovisuel public pour rejoindre M6 dès la rentrée prochaine. L’annonce a surpris tant le public que les professionnels du milieu. Visage emblématique de Fort Boyard depuis 2003 et co-animateur du jeu quotidien Tout le monde a son mot à dire depuis 2017, il laisse derrière lui un héritage fort. Même s’il assurera encore la présentation de la prochaine saison estivale du célèbre jeu d’aventure, l’animateur de 58 ans a laissé transparaître une certaine émotion face à ce tournant de carrière : "Heureusement que j’ai des absences… sinon je pleurerais tous les jours", a-t-il glissé avec humour et pudeur lors d’un échange à l’écran, révélant ainsi l’attachement profond qu’il conserve pour cette maison qu’il quitte.
Un remplaçant tout trouvé ?
C’est Clément Garin, journaliste bien informé sur les coulisses de la télévision, qui a levé le voile sur le nom de celui qui pourrait être son successeur. Dans un tweet posté peu après l’annonce du départ d’Olivier Minne, il écrit : "Exclu : Bruno Guillon remplacera Olivier Minne à la rentrée sur France 2. C’est déjà fait. Nagui, producteur de #TLMASMAD, et la direction des jeux de FRTV se sont arrêtés sur le nom de Bruno Guillon pour succéder à @olivierminne la saison prochaine. Un choix logique puisque @BrunoGUILLONOff est le meilleur ami de Nagui, et est sociétaire du jeu depuis plusieurs années. À la rentrée, il sera à la tête de trois quotidiennes, une hebdomadaire et plusieurs primes. L’homme fort !" Une désignation qui semble à la fois stratégique et affective, confortant Bruno Guillon dans son statut de pilier des programmes de flux de France 2.
Olivier Minne sort discrètement du silence
De son côté, Olivier Minne a réagi avec une sobriété qui lui ressemble. Sans message solennel ni long communiqué, il s’est contenté de partager sur ses réseaux sociaux les bandes-annonces des prochaines émissions de Tout le monde a son mot à dire, comme pour rappeler que l’histoire n’était pas encore totalement terminée...