Mon compte
    25 planètes cultes de cinéma
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Certains noms de planètes suffisent à émerveiller les fans de cinéma : Pandora, Tatooine, Krypton, la planète Arrakis dans "Dune", LV-426 dans "Alien"... Petit tour d'horizon de ces planètes pas toujours hospitalières. Loin de là.

    Arrakis dans "Dune"

    Arrakis est la planète mythique et désertique de Dune, entièrement recouverte de roche et de sable, parcourue par les vers de sable géants. Sa température en surface peut atteindre 77°C. Malgré cela, elle reste d'une importance capitale dans l'économie galactique, puisqu'elle constitue l'unique source d'Epice. Quelques villes ont été fondées à sa surface, dont la capitale Arrakeen, mais la majeure partie de sa population est constituée des Fremen, nomades qui parcourent le désert.

    Altaïr IV dans "Planète interdite"

    Dans le film culte de SF Planète interdite, les Hommes envoient au XXIIIe siècle un croiseur spatial sur la planète Altaïr IV, pour enquêter sur la disparition 19 ans plus tôt d'un vaisseau parti en mission et jamais revenu. C'est là qu'ils sont accueillis par une création entrée dans la légende de la SF : Robby le robot. Altaïr IV est le lieu d'habitation des Krells, une ancienne civilisation mystérieusement disparue il y a 200.000 ans, et pourtant très avancée techniquement...

    Thra dans "Dark Crystal"

    Thra est le monde de Dark Crystal, la terre natale des Gelflings et des Podlings. Une planète autour de laquelle tournent en orbite pas moins de trois soleils, dont la lumière est concentrée puis restituée par un immense cristal, source de vie pour la planète. Son environnement peut être relativement inhospitalier et peuplé de féroces créatures, entre marécages et zones désertiques, même si on ne relève pas de région glaciaire. La photo montre le château du film, après la guérison du cristal.

    Crematoria dans "Les Chroniques de Riddick"

    Qu'on se le dise : l'univers de Riddick est constellé de planètes toutes plus inhospitalières les unes que les autres. Parmi celles vues dans la trilogie mettant en scène notre anti-héros nyctalope, on décernera ainsi une mention spéciale à la bien nommée Crematoria, vue dans Les Chroniques de Riddick. Les caractéristiques de cette planète sont terrifiantes : des journées qui durent 52 h, une surface inhabitable tellement les conditions climatiques sont extrêmes. Le jour, il y fait 372°C, et la nuit -182°C. Comme si ca ne suffisait pas, elle possède une prison de sécurité maximum en son sein, d'où il est quasi impossible de s'échapper. Une bonne définition de l'Enfer en somme.

    Cybertron dans la saga "Transformers"

    Aperçue notamment dans la saga des films Transformers de Michael Bay, en particulier dans Transformers 3 - la face cachée de la Lune, Cybertron est la planète d'où sont originaires les Autobots et Decepticons. Une planète entièrement mécanique en fait, couverte de structures métalliques et de processeurs. La guerre civile entre Decepticons et Autobots a ravagé la planète.

    Le projet Genesis dans "Star Trek II et III"

    Conçu à la base comme une solution possible pour faire face à la surpopulation de la galaxie, le projet Genesis est en fait une technologie capable de terraformer une planète. Malheureusement, elle tombe entre les mains de Khan Noonien Singh, qui cherche à se venger de l'amiral Kirk.

    Coruscant dans Star Wars : Episodes I, II, III et VI

    Difficile d'être exhaustif concernant les planètes de l'univers Star Wars, qui justifieraient à elles seules un diaporama complet. Quoi qu'il en soit, voici la fascinante planète Coruscant. Dotée d'un diamètre de 12240 km, sa biosphère est unique en son genre puisqu'elle est totalement urbaine. Et qui plus est, monstrueusement peuplée : 1 trillion d'habitants.

    La planète Krull dans "Krull"

    Si Krull est avant tout le titre d'un film de SF Fantasy culte signé Peter Yates et sorti en 1983, c'est aussi le nom même de la planète au coeur du film, envahie par une entité répondant au nom de "La Bête", accompagnée de ses sbires, des cavaliers démoniaques.

    La planète Edmunds dans "Interstellar"

    Dans Interstellar, Edmunds -qui porte le nom de son découvreur, le Dr Wolf Edmunds- est un monde désertique mais habitable, faisant partie d'un système solaire regroupant également les planètes baptisées Mann et Miller. Elle possède un air respirable, et un sol sans doute fertile pour y accueillir une forme d'agriculture. Les nuages dans le ciel laisse penser que l'eau est présente sur cette planète qui reste désertique.

    Tatooine dans "Star Wars : Episodes I, II, III, IV, VI

    Qui ne connait pas la mythique planète Tatooine ? Planète désertique, elle possède un diamètre de 10465 km. Du fait de la nature de sa biosphère désertique, donc hostile, les conditions de vie y sont difficiles. On ne recense ainsi que 80.000 habitants. Le peuple natif de Tatooine sont les Tuskens, de redoutables nomades se fondant dans le paysage pour rester invisibles, protégés des soleils jumeaux de leur planète par un épais manteau et des bandages couvrant leur tête et leurs pieds. Les Tuskens utilisent les Banthas (grands animaux à corne) comme monture et bêtes de somme.

    Pandora dans "Avatar"

    Authentique Eden bis, Pandora du film Avatar est une planète composée d'une forêt primaire gigantesque recouvrant sa surface, placée en orbite autour d'une planète gazeuse du nom de Polyphemus dans le système solaire Alpha Centauri. L'écosystème de Pandora est particulièrement riche, y compris son sous-sol, ce qui attire la convoitise de compagnies minières cherchant à exploiter un minerai rarissime afin de résoudre la crise énergétique sur Terre. Peuple pacifique et vivant en harmonie totale avec la nature, les Na'Vi sont les -attachants mais menacés- autochtones de cette planète.

    La planète Mars dans "Seul sur Mars"

    Nombreux sont les films de SF à s'être intéressé à la mythique planète Mars. Mais aucun n'était sans doute aussi proche de la réalité que dans Seul sur Mars, qui a en outre bénéficié du soutien logistique de la NASA. Elle fut survolée pour la première fois par la sonde Mariner 4 en 1965. Depuis, elle n'a jamais cessée d'alimenter l'imaginaire des programmes spatiaux, à commencer par la NASA, qui y a envoyé le Rover Curiosity qui a pu se poser sur la planète. Il nous a offert d'extraordinaires images de l'environnement désertique de Mars la rouge. Un désert glacé d'ailleurs : les températures varient de -3°C à -133°C.

    Dagobah dans "Star Wars : Episodes V et VI"

    Autre planète de type tellurique de la galaxie Star Wars : Dagobah. Constituée d'une atmosphère humide et respirable, elle est recouverte d'une épaisse jungle et de marais. Immergée à 92%, elle est peuplée de quantités d'espèces végétales et animales, comme la limace des marais ou le serpent-dragon. Mais dans la saga de George Lucas, on ne lui connait pourtant qu'un seul habitant. Un certain Yoda, réfugié ici après la Chute de l'ordre Jedi...

    Klendathu dans "Starship Troopers"

    Dans Starship Troopers, Klendathu est la planète mère des Arachnides, située en orbite de deux étoiles jumelles. Constituée de roches et de sable, elle abrite dans son sous-sol les innombrables galeries peuplées de créatures insectoïdes que sont les arachnides, guidés par une reine mère. Lorsque la Terran Federation Army décide d'envahir la planète, ce sera un bain de sang pour les hommes, faisant 300.000 morts.

    La planète Krypton dans "Superman"

    Dans le Superman de Richard Donner et celui mis en scène par Zack Snyder, Krypton est montrée comme une planète froide et glacée (comme son architecture, dans le film de 1978) et technologiquement avancée. Dans un cas comme dans l'autre, la planète natale de Superman est de toute façon vouée à la destruction. Pour l'anecdote, un scientifique du nom de Neil deGrasse Tyson, directeur du Planétarium de l'American Museum of Natural History de New York, a trouvé une planète équivalente à celle de Superman. Selon lui, la terre de naissance de l'homme d'acier se trouverait à 27,1 années-lumière de nous dans la constellation du Corbeau. Elle orbiterait autour d'une planète naine rouge connue sous le nom de LHS 2520, une étoile moins chaude et plus petite que le Soleil.

    La planète Melancholia dans "Melancholia"

    Chez Lars Von Trier, une planète du nom de Melancholia se rapproche de plus en plus de la Terre. Un phénomène cosmique et cataclysmique qui n'est pas sans conséquence ni influence sur le comportement de certaines personnes...

    LV-426 dans la saga "Alien"

    LV-426, un nom qui sonne comme un matricule pour une planète particulièrement inhospitalière, ravagée par des orages et des rafales de vents dégénérant souvent en tempêtes. C'est sur cette planète que l'équipage du Nostromo atterrit suite à la réception d'un signal de détresse... On connait la suite et la naissance de la créature xenomorphe la plus célèbre du cinéma...

    Mustafar dans "Star Wars : Episode III"

    Véritable fournaise à ciel ouvert d'un diamètre de 4200 Km, la planète Mustafar, vue dans Star Wars : Episode III, est un Enfer absolu. Peuplée de 20.000 habitants (on se demande bien comment ils vivent d'ailleurs...), sa biosphère est uniquement composée de lave en fusion et de volcans. Et c'est bien entendu le lieu où Anakin Skywalker scelle son malheureux destin...

    La planète Mann dans "Interstellar"

    Planète glacée et très inhospitalière située en orbite du gigantesque trou noir bien nommé Gargantua, Mann est nommée ainsi en raison du premier homme à l'avoir découverte; le Dr. Mann, dix ans avant le lancement du vaisseau Endurance construit par la NASA et coeur du projet Lazarus. Après des années de recherches à base de sondes, le Dr. Mann a fait choux blanc sur la possibilité de trouver une zone habitable pour les humains. La planète possède des cycles de journées de 67h en alternance avec 67h de nuits. Sa température, pas assez froide pour tuer quelqu'un en journée, est capable de descendre la nuit jusqu'à -77,8°C.

    Solaris dans "Solaris" (1972) et "Solaris" (2002)

    Dans le chef-d'oeuvre de SF signé Andreï Tarkovski et son remake pas déshonorant mais de moindre envergure de Steven Soderbergh, Solaris est une planète océan intelligente et éthérée, changeant de couleur, capable de lire dans l'esprit des êtres humains et de créer des manifestations physiques que la Science ne peut expliquer.

    Hoth dans "Star Wars : Episode V"

    Vous ne la reconnaissez peut-être pas ainsi, mais c'est bien la planète Hoth vue dans l'Empire contre-attaque. Une planète qui est à l'opposé de ce que son nom, par jeu de mots, laisse supposer. D'un diamètre de 7200 Km, c'est une planète recouverte de glace et battue par des vents glaciaux. Sa faune aussi est plutôt réduite : on ne lui connait que les Tauntaun, que chevauche l'Alliance et qui permettent de se déplacer rapidement dans l'épaisse couche de neige; et des créatures du nom de Wampa. La planète abrite aussi la base rebelle Echo, que traque les sondes de l'Empire...

    Rylos dans "The Last Starfighter"

    Vue dans The Last Starfighter de Nick Castle, la planète Rylos est composée de deux continents; l'un au Nord et l'autre au Sud, divisés par un océan équatorial. Si les continents semblent arides et rocailleux, les régions côtières sont en revanche plus vertes et nuageuses.

    La planète Vulcain dans la saga "Star Trek"

    Planète mythique, Vulcain a une très forte gravité, et une atmosphère plus fine que la Terre, dont elle est distante de 16 années-lumière. Sa biosphère comporte un climat rude, avec à sa surface de nombreux déserts et chaînes de montagnes Les zones désertiques ont tendance à s'agrandir et subissent des tempêtes de sable brûlant et électriques, accompagnées de fortes lumières.

    La Lune, dans "For All Mankind"

    Cité à l'Oscar du meilleur documentaire en 1990, For All Mankind est le fruit d'un phénoménal travail de sélection au sein des archives de la NASA réalisé par Al Reinert, considéré à juste titre comme un des meilleurs spécialistes sur le sujet. Dégraissé jusqu'à l'os (il dure à peine 1h19), porté par une musique élégiaque et hypnothique spécialement composée par Brian Eno qui a depuis fait le tour du monde (et réutilisée à maintes reprises), For All Mankind se paye même le luxe de proposer des séquences pas loin d'être bouleversantes, tout en offrant des plans sidérants de beauté, comme cette image extraite du film.

    L'univers du jeu "No Man's Sky"

    Utilisant ce que l'on appelle la génération procédurale, le jeu No Man's Sky permet d'explorer un monde en vue subjective et en multijoueurs. Se déroulant dans un univers de science-fiction, les joueurs partent à la découverte d'une infinité de planètes et d'écosystèmes différents. Enfin... Infini, pas tout à fait. Le jeu comportera très exactement 18.446.744.073.709.551.616 planètes explorables. Ceci porterait donc techniquement la durée de vie du jeu à 5 milliards d'années, pour visiter toutes ces belles terres inexplorées. Hallucinant.

    No Man's Sky : la bande-annonce "exploration"

    Faunes étranges, hostiles et / ou pacifiques; biosphères totalement inhospitalières ou au contraire luxuriantes et pleines de vies... La galaxie de No Man's Sky, de sortie sur PC et PS4 le 10 août prochaincompte plusieurs milliards de planètes qui attendent d'être découvertes. Oui oui, plusieurs milliards ! Au point d'ailleurs que les créateurs du jeu ont de la peine. Selon eux, avec un tel chiffre, 99,9% des planètes ne seront pas explorées !

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top