Derniers Avis sur Hostel - Chapitre II

"Hostel 2" s'inscrit dans la lignée des films d'horreur où l'horreur prend une forme humaine dérangeante. Le scénario, bien que peu original et plutôt simpliste, suit le schéma classique. Le quatuor féminin s'inscrit dans une galerie de clichés bien établis : une récente arrivante au passé mystérieux, une blonde séduisante aux liaisons légères, une jeune femme timide, plongée dans ses livres, qui succombe au charme du premier dragueur venu, et enfin, une belle brune dotée d'une intelligence aiguë, présumée être la seule survivante de cette macabre aventure, incarnée par l'actrice Lauren German de la série Lucifer. Les archétypes de personnages, bien que prévisibles, ajoutent une couche de familiarité au scénario simpliste du film.

L'intrigue tourne autour d'enchères morbides où ces jeunes filles deviennent les proies de tortionnaires sans scrupules, tout en restant dans l'ignorance de leur destin funeste. Le film, malgré son manque d'originalité narrative, se distingue par des scènes de torture détaillées et bien caractérisées, apportant une dose d'horreur crue et viscérale à l'ensemble. Une scène en particulier se démarque par son caractère particulièrement éprouvant, ajoutant une dimension de terreur intense.

Porté par la talentueuse Lauren German, l'actrice de la série Lucifer, le casting offre des performances crédibles dans des rôles archétypaux. Bien que le film ne s'élève pas au-dessus du statut de film d'horreur classique, il remplit efficacement son cahier des charges en offrant des moments dérangeants et une tension palpable.

En somme, "Hostel 2" peut être perçu comme un film d'horreur conventionnel et prévisible, mais il réussit à captiver grâce à ses scènes de torture bien exécutées.

C’est atroce mais quelque part la terreur suscitée par cette histoire semble très proche d’une réalité que l’on voudrait croire inexistante.

Du mal à comprendre toutes les critiques négatives à son égard... Très bon thriller haletant avec un scenario digne des grand et de très bon acteurs.

Eli Roth reprend les commandes pour ce nouveau chapitre. Il signe un retour inférieur, moins gore mais divertissant. 2,75/5.

La curiosité me pousse à me diriger vers des univers dont l'attrait n'est pas premier dans mes choix cinématographiques, alors, je me dis puisque des suites se font, c'est que le film a rencontré son public, peut-être que je serais agréablement surpris. D'autant que le genre horreur ne me rebute pas.
Mais là, pour résumer et faire court, car le film ne mérite pas que l'on s'y attarde, là il n'y a rien à sauver, l'image est crade comme le film, on baigne dans le sang, le voyeurisme, la nudité crasse, un petit pervers s'amuse derrière la caméra, sans sens, sans but, sans histoire, juste de la chair et du sang. Cela convient certainement à certains, je n'en fais pas parti.

Hostel Chapitre II est, à bien des niveaux, plus abouti que le premier volet de cette saga basée sur des interactions peu recommandables entre êtres humains. Eli Roth s'amuse, comme toujours, à mélanger cynisme et gore, ce qui donne quelques scènes vraiment réussies ( spoiler: la découpe "et dégustation gastronomique" sur place, l'émasculation juste au moment où Monsieur "allait commencer à être un homme en dominant une femme..." - oh, pauvre chéri -, et surtout cette partie de foot macabre qui conclut le film dans un dernier éclat de rire incrédule
). L'indice sonore pour savoir si l'on a le droit de se marrer : la petite musique classique qui est en décalage complet avec la boucherie qui se joue sous nos yeux. Boucherie qui, d'ailleurs, est vraiment mieux faite que le plastoc grossier du premier film, ce qui soulage nos rétines (encore marquées par l'énucléation qui ressemblait surtout à une grosse saucisse en plastique... Ici, le gore se tient très bien). On remarque que le nombre de "découpes" est en baisse, mais s'en plaint-on vraiment ? Non, car Eli Roth a l'intelligence de nous intéresser à tout autre chose : le point de vue des bourreaux, ce qui change tout à la dégaine de ce film. On passe de l'idée d'une suite bourrine et sans intérêt à une suite indispensable et plus cynique, en découvrant les visages des pères de familles souriant en faisant leurs offres d'achats sur une vie humaine, les soldes qui s'appliquent si le "produit" est d'occasion (on a trouvé l'idée génialement immorale), les règles strictes qui obligent un bourreau à ne pas laisser le travail à moitié fait (sinon on lâche Zeus et Apollon...). On s'offusque, on s'étonne, on rit avec un soupçon de dégoût, vraiment ce Hostel II est un solide film, une suite qui pousse le concept plus loin sans tomber dans le piège de la surenchère de chair fraîche (une finesse qu'on apprécie fortement). Mention à la mise en scène de Roth, vraiment celle d'un connaisseur de l'image : l'ouverture du "petit-déjeuner morbide" (où le son des gouttes laisse entrevoir ce qu'on va trouver...et on est quand même surpris), la scène du compartiment du train dérangeante ( spoiler: le floutage du vieux moustachu, la lumière qui coupe, hop il est dedans derrière la femme qui ne l'entend pas...
Aussi simple que ça, on frissonne), [spoiler]les gamins qui désignent un copain à dégommer[/spoiler ](on a beau ne pas voir l'acte final sur l'enfant, notre cœur est brisé), et évidemment ce petit clin d’œil entre potes (pour finir sur une note plus joyeuse) quand on voit que le film diffusé à la télévision est Pulp Fiction (sachant que Tarantino a fait la promo de Eli Roth sur plusieurs films, c'est un coup de coude sympa en retour). Ainsi, Lauren German (oui, Chloe Decker dans la série Lucifer) va vraiment bien au teint de ce film à l'humour (très) grinçant, à la tacle évidente sur le pouvoir, à l'inclusion de femmes dangereuses parmi les bourreaux, aux effets "cracra" bien plus réussi, aux scènes mémorables, et à l'envie d'aller plus loin que le premier film sans faire "bêtement plus gore", ce qui est une leçon pour bon nombre de suites horrifiques qui se reposent sur ce simple concept pour faire le travail à moitié. Zeus, Apollon, attaquez.

Je dois dire que je n'étais pas vraiment confiant envers cette suite de "Hostel", une nouvelle fois réalisée par Eli Roth et sortie en 2007, car je n'avais pas vraiment accroché au premier, tout simplement. Je dois même d'ailleurs avouer que je n'en garde que très peu de souvenirs, pour ne pas dire plus du tout. Et si cette suite débute de la même manière, elle s'en démarque finalement assez vite pour nous livrer quelque-chose de plus original ! En effet, si le premier ne se limitait, il me semble, qu'au côté torture porn (et on ne pouvait pas trop lui en vouloir non plus car il s'adressait à un public amateur du genre) avec un scénario très léger, celui-ci va beaucoup plus creuser ses personnages, à la fois du côté des victimes mais également du côté des bourreaux, et notamment des riches qui achètent les personnes qu'ils veulent tuer. On se retrouve ainsi devant un film plutôt original qui place le spectateur des deux côtés de la barrières (ce qui est plutôt rare dans un film d'horreur, qui privilégie en général le point de vue de la victime ou des enquêteurs) mais surtout qui s'amuse constamment à jouer avec nos attentes ! En effet, le film prend assez souvent le spectateur au dépourvu, enfin surtout sur la fin qui redonne de l'intérêt au film ! Car oui, ce dernier possède tout de même un certain ventre mou ; si la première partie dans le train est très sympa, le reste est un peu plan-plan avec des personnages de nouveau stéréotypés aux réactions débiles. La mise en scène est quant à elle plutôt bonne et puis surtout, on se rend compte que ce second opus abandonne peu à peu le côté gore qui est beaucoup moins présent que dans le premier film ! "Hostel : Chapitre II" est donc une suite, dans l'ensemble réussie, qui arrive à renouveler le concept du premier tout en surpassant ce dernier !

Les meurtres sanglants sont de retour dans cette suite d’Hostel. Toujours affreux et dérangeant, avec des effusions de sang et des hauts le cœur, avec un curseur de l’horreur à son apogée, Hostel 2 ne va plus loin que le premier volet mais développe son univers. Les femmes aussi sont soumises à ces violences mais surtout on suit le chemin des tueurs, ces riches hommes en quête de sensations fortes ainsi que de l’entreprise qui gère cette boucherie. Bien qu’il faut être dérangé pour aimer ce genre de films, on a envie de voir un ultime volet de sacrifices pour conclure ces films.

Hostel est comme son premier !! Gore à souhait !! Les gens qui s'attendent au scénario de l'année , non sûrement pas vu le premier sinon je comprend pas certaine critique. Personnellement je le trouve légèrement au dessus du 2, le 3 lui est complètement différent...

14 ans plus tard ce film est toujours aussi badass et gore à souhait , un très bon film d'horreur qui n'a pas pris une ride ! On retrouve chloé tacker de Lucifer je viens juste de me rendre compte que c'était elle , qui joue son rôle à la perfection. Top .

Hostel chapitre 2 est similaire dans son déroulement au premier, on remplace juste les hommes par des femmes. Le début est donc assez long le temps que l'exposition dure , néanmoins on suit également un duo de tortionnaire, ce qui enrichit le lore de la saga : ainsi on a des informations sur le fonctionnement de cette "entreprise" qui permet aux clients d'assouvir leurs désirs les plus abjects. Les scènes gores comme pour son prédécesseur ne sont pas légions en fin de compte, et Eli Roth mise pas mal sur la suggestion , mais une scène esthétiquement graphique sort du lot. Pour le reste même si les quelques rebondissements se voient venir , à mon sens Hostel 1 & 2 sont des films honnêtes et divertissants, d'une durée raisonnable pour ne pas être ennuyeux et bien loin de l'image excessivement violents qu'on leur prête à tort.

Egale au précédent, ce second volet se serait voulu plus trash, plus direct et plus boucher... Il n'en à rien réellement été puisqu'il démarra à la même vitesse, même procéder et même décors. spoiler: A un détail près puisque nous vivons 2 récits dans l'un, du côté des étudiantes venues en vacances, puis du côté des participants au massacres (très bonne idée afin de développer le récit). A noter ma bonne surprise de revoir Richard Burgi ("Desperate Housewives", "Vendredi 13") dont le jeu aura été géniale et également machiavélique, un rôle dure dont il aura parfaitement sût cerner la folie destructrice. Quant à Roger Bart, seconde star de la même série culte, son rôle fut très inattendu étant donner son refus total de participation à la boucherie. Un personnage ne se reconnaissant pas dans cette folie psychologique qu'il refuse jusqu'au basculement dont sa victime de première vu, devenu son "ami" à sauver puis redevenu victime...
2 acteurs parfaits dans ces rôles bien particuliers, quant à Lauren German ("Lucifer"), sa prestation fut dantesque, un plaisir fou de là retrouver bien avant de devenir l'icône d'une série Netflix. Ses camarades rassemble tous les bons clichés d'un casting féminin d'horreur : la rebelle se foutant de tous et ne se laissant jamais faire ou forcer, puis l'étourdie, la naïve et très rêveuse. Un trio dont il est beaucoup trop prévisible de deviner laquelle sera morte en premier. spoiler: Quant à l'horreur enfin, même dérouler ou le -12 prend le dessus et le psychologique est à nouveau majeur, le -16 n'étant à mon goût, pas suffisant pour l'unique scène morbide. Différence notable, les salles de tortures sont cette fois bien mieux exploitées comme personnage à part, une ambiance glauque et parfaitement bien exploitée. Un final très bien penser ou notre héroïne clôt le chapitre de la même manière que son prédécesseur.
Au bout de 2 volets, je peux clairement dire que je me serais attendu à pire même si je n'ai pas fais le fière aux premiers instants, mais en reculant, je me rend réellement compte de la "retenue" des scènes. La direction d'Eli Roth étant réellement gérer pour l'horreur moral, il est maintenant à décider du final s'il sera ou non, digne d'un réel -16.

Une suite dans la même veine que le premier film. Ni bon ni mauvais, c'est toujours (si ce n'est plus) divertissant. En effet, bien que ce volet soit identique sur bien des points à son prédécesseur, il y a quelque chose de moins dérangeant qui le rend plus agréable à regarder. Le premier Hostel reste malgré tout assez sombre, celui-ci l'est moins. Deux choses jouent. D'une part, le fait qu'on connaisse d'avance l'intrigue, et qu'on sait à quoi s'attendre ; d'autre part le fait que le casting soit féminin. Le film prend d'ailleurs le parti de se concentrer sur deux antagonistes, qui font assez bien le taf, spoiler: (même si j'ai trouvé le changement d'humeur de Stuart pas crédible pour un sou)
, ce qui rend le tout plus "humain" (c'est un bien grand mot). De plus, le budget ayant logiquement augmenté, il est mieux fait.
Du côté de l'intrigue, c'est relativement pareil que le premier film, si ce n'est que les personnages sont des femmes, (bien moins attachantes soit dit en passant) et qu'on a plus de détails sur l'organisation. Concrètement, spoiler: on nous présente une bande d'amies cliché, elles planifient un voyage mais finissent à cause d'une tierce personne en Slovaquie, elles disparaissent et meurent une à une mais l'une d'elles s'échappe
. Bref, c'est quasiment le même film, et là encore le long-métrage met du temps à vraiment démarrer, vers les 50 minutes environ. Un point qui m'a frustré, comme quasiment tout le monde, c'est spoiler: la mort de Paxton. Je trouve qu'il y avait mieux à faire avec ce personnage, le tuer fait tout redémarrer à zéro, et on se demande bien l'intérêt de faire une trilogie sans fil conducteur
.
Au niveau du gore, c'est à peu près équivalent, à y réfléchir je ne saurais pas dire quel film en contient le plus. Les scènes sont ici un peu plus léchées et le second degré (oui oui) est bien plus présent. C'est flagrant dans certains passages, notamment spoiler: la scène du pénis ou encore la scène avec l'Italien
.
Hostel chapitre 2 est donc un divertissement moins lourd et plus digeste que son prédécesseur. Peu original et moins marquant, il se distingue tout de même par son esthétique et sa réalisation mieux réussies. A découvrir.

Merci sergent Donny Donowitz pour ce festival grinçant à base d'humour noir et de sang. Une franche réussite !

C'est tout se qu'on attend de ce genre de film. Du gore, de la torture, des fous psychopathes. Le film fait le boulot.