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    The Artist
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    4,0
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    2 394 critiques spectateurs

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    Vinz A
    Vinz A

    19 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2014
    Un bon film qui a la particularité d'être muet. Un peu difficile d'accrocher dans un premier temps puis on se laisse vite porter. Bande sonore géniale
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    L'évocation du Noir et Blanc et muet d'antan avait déjà été tentée par Mel Brooks dans une de ses fantaisies satiriques (et jubilatoires) : "silent movie"... La tentative n'est pas neuve. Ce qui est caractéristique, ici, est le "happy ending" bien de notre époque et de celle qui est narrée ici. Effets de miroir...
    On peut aussi regretter que le dernier quart du film soit bercé par la musique de Bernard Hermann illustrant le Vertigo d'Hitchcock, sans que cela apparaisse de manière explicite dans le générique de fin au titre des musiques additionnelles... (je tenais à l'exprimer).
    Pour le reste, tout a été dit. Et par la critique, et par nos amis cinéphiles, ici présents.
    Un beau (et nostalgique) spectacle filmé en "véritables caméras" (Arriflex argentiques, ça change !) dont le message profond est moins qu'offrir une vision originale et surprenante du point de vue du scénario qu'un superbe film qui sera la récompense du spectateur sensible.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 décembre 2014
    Un hommage propre et sympathique envers les films muets des années 1920... Certes l'intrigue ne casse pas des briques, et les longueurs sont très récurrentes, mais les deux acteurs français sont bien dirigés (Dujardin est parfait dans son rôle avec ses mimiques qui font mouche, et Bérénice Béjo est très élégante), même si au final le meilleur acteur du film est ... le chien, qui nous tient en haleine et nous amuse. La musique, elle, nous fait tenir le rythme. La réalisation est maîtrisée, et l'image (en noir et blanc) est soignée... Un coup de coeur non, mais une réussite oui.
    Shephard69
    Shephard69

    285 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 novembre 2014
    Une énorme déception que ce film qui me semblait, au départ, ambitieux et un vibrant hommage au cinéma muet des années 20 et à des acteurs comme Buster Keaton mais à l'arrivée on a là une œuvre que j'ai trouvée arrogante, pleine de cabotinage, sans saveur et ne dégageant aucune émotion. Un raté dans lequel je ne suis jamais entré.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 février 2015
    Le film m’a beaucoup plu, dans son ensemble, et le thème principal du film qui est l’hommage est réussi.
    Globalement, la réalisation est maîtrisée par Michel Hazanavicius. On a beaucoup de plans fixes et certains sont très localisées, sauf à la fin, les travellings sont légers, exactement comme cela se faisant dans les années 1920. L’histoire est prenante et Jean Dujardin interprète son rôle avec brio, je le trouve au top dans The Artist. Il est très vivant, bon danseur (notamment lors de son numéro de claquettes), et ces désormais célèbres expressions faciales ne sont que positives, surtout dans ce film si particulier qui met en avant la nécessité pour les acteurs d’exagérer les expressions du visage et du corps. Le développement de son personnage est un reflet des années 1920, car beaucoup d’acteurs voyaient d’un mauvais œil l’arrivée du cinéma parlant, étant donné qu’ils avaient basés leur reconnaissance et leur réputation sur les gestes et la façon de jouer les émotions. Si j’ai cité Charlie Chaplin, on peut penser aussi à Rudolph Valentino, immense star des années 20, et ce n’est pas un hasard si le personnage Valentin se nomme ainsi. George va sombrer dans l’alcoolisme, fera une dépression et pêtera littéralement un plomb avec la scène des bobines. Ce qui est vrai pour Dujardin est aussi vrai pour Béjo, elle est pétillante et joviale, et on remarque très facilement le parallèle entre le parcours de l’un et le parcours de l’autre. George sera borné pour continuer à faire des long-métrages muets, tandis que Peppy va voire sa carrière monter en flèche. Pour preuve, on a une succession de génériques de début de films dans lesquelles elle joue. Plus les génériques se suivent, plus son nom va monter dans la hiérarchie des rôles. C’est simple mais efficace, pas besoin de faire des trucs ultra compliqués pour nous le faire comprendre. Pour en revenir à Chantons sous la pluie, on peut constater une similitude entre ce film et The Artist par rapport à l’appréhension de passer du silence au sonore, sauf qu’une différence est nette entre les deux puisque Chantons sous la pluie a une atmosphère davantage gaie alors que le film d’Hazanavicius est davantage triste et désagréable. Le film met en avant la culpabilité des patrons du cinéma dans les années 1920 et 1930 (et cette culpabilité pourrait presque nous rappeler celle des producteurs aujourd’hui qui cherchent de moins en moins la qualité artistique (Michael Bay par exemple)). George Valentin symbolise la difficulté pour les acteurs du muet de s’adapter au parlant. La musique est entraînante, elle est à la fois contemporaine aux années 30 et moderne, avec son rythme rapide et se rapprochant des comédies musicales actuelles. Je ne sais pas vous, mais le moment ou le son surgit est presque gênant, pour George Valentin bien sûr, mais aussi pour le spectateur : on ne s’attend pas à cette apparition sonore soudaine et nauséabonde. La mise en scène est certes classique, mais parfaitement réussie et l’intention d’Hazanavicius de vouloir calquer la façon de filmer dans les années 1920 est quasiment respectée, et il ajoute des plans peu conventionnels des années 1920, avec ce qui reste pour moi la scène la plus marquante de l’œuvre, celle de la plume qui tombe et qui émet un son tonitruant, et par la suite on voit George poser ses mains sur ses oreilles, la caméra effectuant un zoom rapide sur son désarroi. Cette belle séquence montre sa non-volonté de jouer dans le sonore.
    C’est à coup sûr le meilleur film de Michel Hazanavicius et la meilleure performance de Jean Dujardin. Ce projet fut à la base une sorte de pari, et le challenge fut relevé dignement ! On s’attache au charme des personnages et ce long-métrage ne manque pas de poésie. Le film n’a pas défaut alors ? En fait, le problème de la parodie ou de l’hommage, ça revoit forcément quelque chose qui a déjà existé, c’est aussi comme si une équipe de football gagnait sur le score minimum de 1 à 0. Ca suffit pour gagner, mais il n’y a pas eu de prises de risques. Donc oui, The Artist est bien, mais ça ne crie pas l’excellentissime.
    Je recommande fortement ce film car il s’agit d’une curiosité, un modèle de réalisation qu’on pourrait presque qualifié de basique parfois mais qui pose les bases pour quelqu’un qui chercherait à diriger des scènes dans une pièce et un endroit disons « fermé ». La direction artistique est maitrisée, et l’exemple le plus parlant est la scène finale, celle ou on voit Dujardin et Béjo danser. On n’oubliera pas non plus une autre scène, celle ou le chien effectue les mêmes mouvements de tête que Dujardin. C’est fou de voire que ce chien joue mieux que Dany Boon. On remarque l’évolution qu’a apportée le son dans le cinéma, dans le positif et le négatif, Michel Hazanavicius a réussi à mettre en place cette idée d’hommage et de nostalgie, et c’est une preuve de son talent de cinéaste. Et pour cette raison, il faut regarder The Artist.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 octobre 2014
    J'hésite bien entre 3 ou 3,5 il est vrai que ce film est sans fond. Je ne vois pas ce qui a susciter autant d'intérêt dans ce film a part la beauté de Bérénice Bejot mais voilà tout. Je me suis ennuyer voilà la raison de mon 3/5.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 octobre 2014
    Un film tourné avec les moyens technique de notre époque mais dérivé vers le cinéma muet.
    "The artist" est film culte qui doit surtout son mérite grâce à la prestation hallucinante de Jean Dujardin et de Bérénice Bejo. C'est dans ce film que nous découvrons comment les acteurs se faisait comprendre sans qu'on entende le son de leurs bouches. Film unique dans l'histoire du cinéma
    Gillesr1
    Gillesr1

    10 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    J'étais curieux de voir ce qu'allait donner ce film qui avait eu autant de prix et de succès.... au final, je l'ai trouvé bien, mais pas aussi fabuleux que ce qu'on l'avait dit dans les médias.
    L'originalité tient surtout dans le fait d'avoir refait un film à l'ancienne avec quelques éléments intéressants faisant allusion à l'évolution du cinéma spoiler: lorsque le son fait son apparition parfois
    ....au passage aussi quelques jolis symboles spoiler: (comme quand Jean Dujardin est enseveli dans les sables mouvants lorsque sa carrière est en train de sombrer)
    .
    Cela reste globalement un film pas désagréable, quoi qu'un peu mou, mais pas aussi inratable que ça !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 août 2014
    Un beau film qui s'amuse à détourner les thèmes classiques du cinéma et ses plans symboliques. Parfait dans la technique, la réalisation, le scénario et le jeu des acteurs, The Artist manque sans doute d'un zeste de transgression pour pouvoir figurer au Panthéon des plus grands chefs d'oeuvres de l'histoire du cinéma. A voir sans hésitation.
    Game-Of-Television
    Game-Of-Television

    30 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2015
    Bah, il y a certaines conditions à prendre en compte avant de visionner ce film. Déjà ce film est un hommage au cinéma muet depuis longtemps sous entrave et assez refoulé de nos jours, normal qu'il revienne aux ingrédients de ce qui faisaient le succès des seniors, déjà-vu mais réutilisé ensuite, donnant envie de revoir d'anciens chefs d’œuvre en noir et blanc. Ce film est fabuleux, un hommage magnifique avec des acteurs exceptionnels (Jean Dujardin m'a grandement étonné), une bande originale magnifique et une histoire touchante et juste d'humanisme. Assez classique dans le fond c'est vrai mais c'est voulu, il faut simplement profiter du spectacle et ne pas chercher trop loin. Pour moi, un film magnifique, l'occasion idéale grâce à cette œuvre de se refaire les bons vieux grands classiques muets, c'était vraiment risqué car sortir un film muet sans couleur en y intégrant les ingrédients majeurs de ce qui faisait le charme d'antan ... il fallait avoir du courage et une bonne paire de c....... Merci Hazanavicius pour cette pépite qui rappelle que le cinéma n'est pas limité à des effets spéciaux massifs.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    48 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2015
    Comme tout le monde l'a souligné, il fallait une sacrée audace pour signer en 2011 un film muet en noir et blanc, hommage au cinéma hollywoodien des années 20 et déclaration d'amour au septième art...
    Michel Hazanavicius a réussi son pari, au-delà de toutes les attentes (5 Oscars, 6 Cesars!), même si "The artist" a bénéficié d'une promo tapageuse (cf lobbying effréné des frères Weinstein) et d'un effet de mode consécutif. Du coup, on a un peu l'impression que tout le monde a adoré, mais qui se plongera pour autant dans un autre film muet de cet "âge d'or" vanté partout?
    Peu importe, "The artist" est vraiment une pépite du savoir-faire français, avec une réalisation truffée de références et de trouvailles de mise en scène, et une interprétation formidable : Jean Dujardin est l'incarnation idéale de George Valentin, cabotin et grimaçant, tandis que Bérénice Bejo interprète divinement Peppy Miller, espiègle et touchante. Le look et la gestuelle "années folles" lui vont à ravir, elle irradie complètement et, à l'instar de son personnage, elle crève littéralement l'écran.
    Les seconds rôles, américains (James Cromwell, John Goodman), sont au diapason et crédibilisent la dimension hollywoodienne du métrage.
    Au final, "The artist" est un hommage magnifique, qui mêle habilement mélodrame, romance et comédie, l'humour n'étant pas oublié (à l'image du personnage du chien).
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 juillet 2014
    Chaplin et Keaton se retournent dans leurs tombes...
    Roub E.
    Roub E.

    747 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2015
    Un film magique et incroyablement audacieux. Il fallait être gonflé à l époque du tout numérique et de la 3D pour faire un film muet et en noir et blanc (ce dernier est magnifique). The Artist est un hommage superbe au cinéma muet et aux acteurs de la première période du cinéma qui ont disparu suite au passage au parlant. La mise en scène d Hazanavicius est absolument sensationnelle,avec de nombreuses scènes jouant sur l émotion parfaitement maîtrisées comme la scène ou Berenice Bejo enfile la veste de l acteur qu elle admire, ou quand ils se croisent dans l escalier du studio. Tout le casting est absolument remarquable mais Jean Dujardin en sur jouant son personnage est absolument génial pour le muet, Berenice Bejo lui donne parfaitement le change et joue très bien le côté acte manqué de la relation entre les deux protagonistes. Bref c est beau.
    ptitarya
    ptitarya

    40 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 juin 2014
    Je me suis ennuyé à de nombreuses reprises et j'ai eu beaucoup de mal à finir le film. Vous me demanderez alors pourquoi j'ai mis une note si élevé ? tout simplement parce que ce film est de grande qualité et que je dois être un minimum objectif. Tout d'abord un grand bravo à Jean Dujardin et Bérénice Béjo (je n'oublie pas non plus John Goodman et d'autres seconds rôles) qui nous livrent une prestation bluffante, Dujardin qui est pourtant loin d'être l'acteur que je préfère porte littéralement le film sur ses épaules, le "sur-jeu" que je pouvais lui trouver dans d'autres films correspond parfaitement à ce film où il est parfait. De nombreux plans sont vraiment intéressants, je pense à ceux où en théorie le personnage joué par Bérénice Béjo joue dans le nouveau cinéma qui n'est plus muet et pourtant nous le voyons muet, c'est une peu gênant. Néanmoins je reproche à Michel Hazanivicius, qui est le réalisateur, d'avoir des fois mis des dialogues futiles, on n'en avait pas besoin on comprenait très bien ce qu'ils disaient. De plus dans l'une des dernières scènes spoiler: où Dujardin allait se suicider
    , on a un grand moment (ou du moins c'est mon ressenti) où on a aucun son et c'est très bizarre, je pense qu'ils auraient du le faire autrement. En dehors de ça le scénario est plutôt pas mal, même si le but était pas là. Au final grosse performance mais de mon côté ça ne passe pas, décidément je sais que le muet n'est pas fait pour moi.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    75 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2014
    Un film muet en noir et blanc avec l’équipe d’OSS 177 : Le Caire, nid d’espions à la barre ? À savoir le réalisateur Michel Hazanavicius et le couple Jean Dujardin / Bérénice Bejo en tête d’affiche ? Autant le dire de suite : dès l’annonce du projet, on s’attendait tous à voir une parodie des vieux long-métrages des années 20. Voire un pastiche, reprenant les plus gros succès de l’époque qu’étaient les films de Charlie Chaplin, Mel Brooks et consorts. Jusqu’à ce qu’arrivent ses diverses consécrations. À Cannes et aux Oscars, notamment. Dès lors, le doute n’était permis : The Artist fait partie de ces films qui doivent être vus au moins une fois dans sa vie. Ce dernier se présentant alors sur le papier comme un chef-d’œuvre du 7ème art. Verdict !

    Hollywood, 1927. George Valentin (Jean Dujardin) est la vedette du moment. Celle à qui tout sourit, le cinéma muet faisant l’intégralité de son succès. Mais l’arrivée du cinéma parlant, ainsi que la montée en flèche de la jeune comédienne Peppy Miller (Bérénice Bejo), va bouleverser la carrière et la vie de l’acteur. Au point que celui-ci va sombrer dans la déchéance la plus totale, voulant à tout prix, par orgueil et vanité, retrouver sa célébrité d’antan. Même si cela doit nuire à l’histoire d’amour naissante qu’il entretient avec Miller.

    Ne perdons pas de temps à passer par quatre chemins : The Artist est loin d’être la parodie à laquelle nous pouvions nous attendre. Il n’est pas non plus un énième film qui abuse de références à outrance comme il aurait pu le faire. Non, le long-métrage de Michel Hazanavicius est un bijou à part entière, qui puise son charme dans son statut d’hommage au cinéma muet. Qui use de l’Histoire du cinéma pour bâtir tout son scénario (celle du passage du muet au parlant). Et qui veut montrer que le cinéma est universel (que nous n’avons pas besoin de mots pour être compris, que tout se joue avec l’image). Tout en mettant en avant des personnages écrits à la perfection (sans qu’ils aient besoin de répliques à balancer).

    Mieux que ça, The Artist n’est pas un long-métrage nostalgique de ces années 20. Mais un film tout droit sorti de cette époque ! Car tous les codes des films muets ont été repris : aucun son hormis une bande originale surexpressive (qui pousse souvent le bouchon pour faire exprimer un sentiment, une émotion), des tableaux qui s’incrustent à l’image en tant que répliques des personnages (quand la compréhension de l’image ne suffit pas), un noir et blanc somptueux qui offre énormément de charme (voire de poésie) à la photographie… Sans compter le jeu des acteurs, qui balance aisément entre surjeu et dramatisme, offrant un charisme monstre aux comédiens (Dujardin et Bejo en tête), qui dévoilent un talent insoupçonnable (notamment Dujardin, habitué de la comédie ou de films sombres qui passent inaperçus en salles).

    Plus qu’un « film muet de plus », The Artist est une véritable œuvre artistique (ne voyez pas là un jeu de mot avec le titre). Outre sa photographie et sa bande originale d’une poésie intense, le film se permet quelques moments de pure expérimentation sensorielle, en adéquation avec le style du long-métrage. À savoir une séquence finale où tous les personnages se mettent soudainement à parler, comme si le film en lui-même n’était qu’un spectacle en pleine répétition. Ou qui tout simplement marque le passage du muet au parlant. Ou encore une scène de rêve (ou plutôt de cauchemar, vu les circonstances) durant laquelle le personnage principal, toujours muet, fait face à un monde où le son se fait entendre (les bruitages de gouttes d’eau, d’objet posé et autres). Preuves que The Artist est une œuvre grandement travaillée.

    Après, évidemment, il est rare de tomber sur un film parfait. Et dans le cas de The Artist, son défaut provient de son atout. Si le film de Michel Hazanavicius est une véritable prouesse en tout point, il faut bien avouer que ce dernier se montre longuet par moment (alors que le film ne fait qu’1h40, c’est pour dire !). Comme la séquence du début où le personnage de Dujardin fait son show sur scène, qui doit durer cinq bonnes minutes alors que deux auraient suffit. Et ce genre de passages qui s’étirent inutilement, le film en regorge. Et du coup, avec ce manque de sons et de paroles, l’ennui pointe le bout de son nez un peu trop souvent, gâchant un peu le charme de l’ensemble et laissant un léger goût amer au rendu final. Car, honnêtement, la note maximale n’était vraiment pas loin !

    Il n’en reste pas moins que The Artist est un bijou du cinéma, ni plus ni moins ! Véritable déclaration d’amour au 7ème art de la part de Michel Hazanavicius qui s’est grandement battu pour lui donner naissance (je vous renvois à la genèse et à la production de The Artist). Et grâce à lui, le monde entier porte un regard différent sur la France, montrant que nous sommes bien capables de livrer de véritable film à part entière.
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