Derniers Avis : Tomboy - Page 20

A la fois sympathique et charmant, une histoire originale et une réalisation qui colle à la peau des comédiens.

Le film commence plutôt bien, assez intrigant ; mais plus les minutes avancent, plus on se rend compte que rien ne vient toubler l'ennui et la répétition qui se mettent en place ; nile personnages, qui restent malheureusement artificiels (surtout les parents, dont les personnages ne sont jamais creusés). Quant aux acteurs, ils sont vraiment mauvais, sauf peut-être la petite soeur de Laure, très naturelle. Ce film me fait penser (comme à beaucoup d'autres gens apparemment) à un documentaire petit budget, bon pour la télé, mais qui fait un peu tache au cinéma.

Une heure de rien (jeux d'enfants répétitifs et bruyants de fin de vacances d'été pour l'essentiel - et Zoé Héran mise à part qui fait preuve d'un réel talent, des jeunes interprètes vraiment mauvais, en particulier Malonn Lévana horripilante en Jeanne, la petite soeur, ânonnant son texte), puis vingt minutes d'un peu plus - mais pourquoi donc Laure est-elle un "Tomboy" (plus chic que "garçon manqué") ??? Problème identitaire, fantaisie de pré-ado facétieuse ? Aucune réponse claire, ni même d'éléments pertinents de réponse : psychologie de l'héroïne/héros hermétique, parents aux abonnés absents en silhouettes fantomatiques. Peut-être est-ce au spectateur de faire le travail, de se faire son idée, de construire une cohérence. Je n'ai pour ma part pas été tentée de le faire, incapable de m'intéresser à un scénario embryonnaire et à une mise en scène qui se veut épurée, mais que je qualifierai plutôt d'étique (décharnée). Je n'adhère pas plus avec ce deuxième film de Céline Sciamma qu'avec le malsain "Naissance des Pieuvres", déjà encensé avec un touchant ensemble par la critique intello-bobo, toujours gourmande par principe de l'ambiguïté et de l'abscons, élevés au rang du génie. 0 étoile.

Un drame, soit! Mais de lá passer deux heures à s'ennuyer ferme à regarder des enfants jouer dans les bois. fuyez ! Seul avantage ce n est pas un film a pop corn

On m'avait parlé de ça comme le film de l'année, donc j'ai forcément été un peu déçue... film sympathique, drôle, agréable, mais ça n'a tout de même rien d'un chef-d'oeuvre!

Magnifique film sur la tolérance qui donne à réfléchir. A voir Absolument!!!... On en vient même à se dire que 1h20 de film, c'est trop court... On en veux encore...

Un peu, déçu malgré quelques bonnes scènes. trop esthétique.

Après un premier film touchant sur la naissance du désir et de la sexualité chez les adolescentes, Naissance des pieuvres, qui avait été présenté au Festival de Cannes 2007 dans la section Un Certain Regard, Céline Sciamma dresse aujourd’hui un portrait de l’enfance à travers l’histoire d’une petite fille qui se fait passer pour un garçon.

L’idéal serait d’ailleurs de ne rien savoir du film avant d’aller le voir (et surtout pas de regarder la bande annonce qui dévoile une grosse partie du film), car même si le titre donne une indication, nous ne sommes censé découvrir le genre biologique de Laure qu’au bout de 10/15 minutes de film.

Suite de la review sur http://www.mauvais-genres.net/2011/04/28/tomboy/

une petite histoire mignonne, sans surprise, mais le film n'est pas vraiment fait pour ça

Vu hier 11 mai. Très sensible. Très bien joué par les enfants. A ne pas rater. Seul point noir : le sujet est défloré par la bande annonce, les critiques... et c'est dommage. Courez y.

Difficile de comprendre un tel engouement critique. Tomboy est certes un film délicat et sensible, avec une réalisation proche des acteurs et quelques dialogue savoureux. Mais l'ensemble manque de tension dramatique, de perspective... J'ai vu ce film avec ma fille de 11 ans, son premier commentaire est éloquent "c'est bien mais un peu simple, non ?". La famille de Laure/Michael n'est ni assez fouillée et ni très crédible. Peut clairement attendre d'être vu en DVD !

Film très frais et sans prétention... On se retrouve dans un jeu plein d'innocence loin de la réalité. Et les jeux de "Laure/Michael" et "Jeanne" sont juste magnifique et envoûtant nous ramenant ainsi dans le monde de l'enfance...
Dommage que la fin soit aussi brusque...

Voici comment tout commence? Un jeu un quiproquo et l'on prend conscience de sa différence. Tomboy nous conduit à l'un des tournants d'une vie. Celle de Laure Mickael(le) qui se fait passer pour un garçon. Aucune explication, aucune piste de raisonnement. Le fait est là.

Autant le film peut paraître contemplatif sans but qu'il devient puissant juste et riche lorsque la supercherie est perçue. Une scène très dur émotionnellement percutante et un peu dérangeante.

Beau film

HELLO GIRLS, BOYS, TOMBOYS etc !
TOMBOY parle ENFIN des filles qui sont déjà ou aussi... des garçons ; à partir d'un malentendu qui... chut! ...nous fait nous retrouver à ces moments et dans ces états que, la plupart nous dissimulons.
DANS NOTRE MONDE passé et présent , nous frôlons des enfants , des feuilles d'arbres et aussi des sentiments drôles, durs et doux...en suivant leurs jeux et des règles transgressées.
J'ai rencontré la réalisatrice qui, comme son film, est directe , intelligente et sensible; " UN FILM D'ACTION" comme elle se plait à le dire... QUI DONNE aux "elles" des "ils" , ou UN ENTRETIEN INTIME AVEC NOUS , c'est à dire ceux que nous sommes à l'intérieur , féminin, masculin et... entre! VA LE VOIR !

Second film d'une jeune réalisatrice, ce Tomboy traite d'un sujet simple: celui d'une petite fille qui préfère se prendre pour un garçon. Céline Sciamma s'intéresse donc à l'enfance après l'adolescence de Naissance des Pieuvres, elle met en place un cadre restreint pour son film, celui d'un cocon familial et d'un quartier pour une histoire elle aussi sommaire. La pari réussi de la jeune cinéaste est de porter un vrai regard sur l'enfance et de réussir à faire jouer ces jeunes acteurs dans la plus pure simplicité. Le travail de répétition semble ici important au regard des relations parents-enfants incroyablement proches.
Le film suit donc la jeune Laure qui préfère qu'on l'appelle Michaël parce qu'elle veut jouer au foot avec des garçons et se battre aussi bien qu'eux. L'innocence de l'enfance trouve son plus bel éclat devant la caméra de Sciamma. Elle réussit par un montage aéré et des beaux plans de cinéma, à nous insérer aux us et coutumes de notre enfance oubliée. La réalisatrice a su se mettre aisément à leur hauteur sans toutefois couper la place de l'adulte. On repense ici au très réussi Les Mains en l'air de Romain Goupil qui avait su capter aussi bien cette candeur de l'enfance.
Dans Tomboy rien n'est sur joué et c'est en cela un exploit. On rit bien volontiers aux bêtises de ces enfants, on participe à leurs jeux mais sans nostalgie. Sciamma ne veut pas nous renvoyer à notre propre enfance, elle parle de celle d'aujourd'hui, des parents d'aujourd'hui également. C'est avec justesse et une grande profondeur d'esprit qu'elle le fait, un très beau film de cinéma en somme.