Derniers Avis : The Place Beyond the Pines - Page 10

Surprenant, haletant jusqu'à la dernière seconde.L'adrénaline ne fait que monter au fur à mesure des scènes, à l'image de Ryan Gosling ,dont le personnage ne s arrête jamais.Ce film est une oeuvre d'art avec un jeu parfaitement maîtrisé par tous les acteurs.Une perle de cinéma.

Avec son casting de haute volée, réunissant deux des acteurs les plus en vue du moment, et un scénario prometteur faisant la part belle aux conséquences des choix des pères sur leurs enfants, "The place beyond the pines" avait su susciter mon intérêt, et ce d‘autant plus que les critiques ne tarissait pas d’éloge sur le film. Malheureusement, j’attendais sans doute beaucoup trop et c’est peu dire que je suis resté sur ma faim ! Tout commençait plutôt bien pourtant avec une belle amorce scénaristique sous forme de catastrophe annoncée. On se prend, ainsi, à s’intéresser à la vie de ce cascadeur sombrant dans la délinquance (Ryan Gosling, très bien dans un rôle cependant trop proche de celui de "Drive") et à ses velléités de vie normale lorsqu’il apprend qu’il est père d’un petit garçon. La naissance de ce sentiment de paternité et les tentatives sincères du personnage de tenir son nouveau rôle sont touchantes, voire bouleversantes puisqu’elles sont mises à néant par ses propres démons. Les vieux réflexes de ce nouveau père, spoiler: qui ne voit pas d’autres solutions que les braquages pour assurer un avenir à son fils ou la violence pour régler un conflit
, sont plutôt bien exploitées et laissent présager un grand film sur la fatalité et l’influence du milieu social sur sa destinée. Malheureusement, l’arrivée du personnage du flic (joué par l’impeccable Bradley Cooper) vient bouleverser le film… et pas dans le bon sens. En effet, on se rend, alors compte, que "The place beyond the pines" sera un drame en trois actes (assez grossièrement divisés d’ailleurs) et qu’on vient d’assister au meilleur. Car, dès le deuxième acte, spoiler: avec son intrigue de flics ripoux dénoncés par leur collègue plus arriviste qu’incorruptible
, le film perd de son intensité et tente, de façon un peu artificiel, de maintenir un semblant de cohérence par le biais de la propre paternité de ce policier. Le réalisateur veut, ainsi, imposer un parallèle évident entre ces deux enfants… qui aurait pu être intéressant spoiler: (surtout au vu des liens qu’entretient le flic avec chacun de ces deux enfants dans cet acte)
s’il n’était pas aussi dilué dans l’intrigue principale de cet acte. Le sujet du film semble, alors, bien éloigné et on peine à trouver une quelconque cohérence dans tout ça. On se dit alors que l’explosion va avoir lieu dans le troisième est dernier acte où les deux enfants, devenus adolescents, se retrouvent dans la même école. Ce dernier tiers vient, pourtant, achever les derniers espoirs du spectateur puisqu’il confère aux deux jeunes des caractères inattendus mais, au final, décevants. Si le fils du cascadeur (joué par l’excellent Dane DeHaan, qui est terriblement sous-exploité ici) peut encore avoir un léger intérêt dans sa quête d’identité spoiler: (à commencer par celle de son père)
, il n’en est pas de même face à l'insupportable fils du flic, devenu entre-temps politicien (joué par le bourrin Emory Cohen) qui souffre d’un manque de subtilité invraisemblable. J’aurai préféré une alchimie plus forte entre ces deux personnages, spoiler: ce qui aurait rendu leur ultime confrontation plus dramatique
. C’est d’ailleurs un problème récurrent du film : il refuse de s’intéresser en profondeur à ses personnages (à part celui du cascadeur peut-être) au point qu’on a bien du mal à comprendre leurs motivations ou l’explication de leur actes. Mais, surtout, je crains que, au final, le problème principal du film ne soit pas tant son scénario (et ses parti-pris) que sa mise en scène. En effet, je pense que j’aurais pu adhérer à ce fatalisme ambiant et au message du film (les choix des parents façonnent leurs enfants) si le réalisateur Derek Cianfrance n’avait pas sombré dans une austérité pesante, à coups de longueurs invraisemblable (le film dure près de 2h30 et les lenteurs sont innombrables), d’images sombres, de couleurs délavées et de BO lancinante qui s’impose tout au long du film. II manque à ce "The place beyond the pines" une densité dramatique plus exacerbée… ce qui parait hallucinant au vu du sujet, qui y était particulièrement propice. On retiendra, tout de même, ce premier acte réussi et quelques seconds rôles intéressants (Eva Mendes en mère paumée, Rose Byrne en épouse délaissée, Ray Liotta en flic ripoux, Harris Yulin en père politicien, Bruce Greenwood en supérieur mais surtout l’excellent Ben Mendelshon en complice). Mais c’est bien trop peu pour sauver ce film de l’oubli auquel il semble promis… Dommage, vraiment dommage !

Derek Cianfrance, nous offre pour son troisième long-métrage, un triptyque plein de rebondissements et d’émotions. Pendant 2h20, le réalisateur tient son spectateur droit sur son siège à travers l’histoire de Luke le magnifique, un motard qui n’a pas l’air d’avoir peur de la mort. Mais celui-ci croise la route d’un policier qui va chambouler tout le scénario et les attentes du spectateur. Enfin, le troisième acte, quoi que moins surprenant, bouleverse tout autant. Les acteurs ont été choisis avec justesse. Eva, Bradley et Dane sont étonnants. Mais c’est surtout Ryan qui incarne son rôle avec intensité. Et pourtant même avec son absence dans les deux tiers du film, son ombre rôde sans cesse. The Place Beyond the Pines est une fresque sublime sur l’héritage au ton particulier, prenant et poignant.
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Excellente chronique d'une Amérique à la dérive, entre voyous paumés, immigrés ne trouvant pas leur place dans une société aussi ingrate qu'injuste, flics pourris, familles décomposées... Le tout demeure profondément humains et sincère, et le scénario, plutôt intelligent, est servis par d'excellents acteurs, tout particulièrement Bradley Cooper qui impressionne un peu plus dans chacun de ses rôles... Et mention personnelle à Eva Mendes, irrésistible (attention, je ne suis pas objectif ;-) 4/5

Film assez curieux et plutôt réussi, bien qu'il engendre quelques frustrations, comme si le diamant n'avait pas été suffisamment taillé. L'ambiance, le ton, les couleurs rappellent beaucoup les meilleurs films d'Eastwood. La construction, fondée sur les ellipses et les déviations scénaristiques, est incontestablement un atout d'"Au-delà des Pins", de même que sa distribution : impeccables Ryan Gosling et Bradley Cooper, tandis que Ray Liotta est toujours aussi flippant et Ben Mendelsohn toujours aussi glauque. Enfin le propos janséniste et l'âpreté de l'ensemble font de ce film un lointain cousin d'outre-atlantique des oeuvres de Robert Bresson. Pas un chef-d'oeuvre, mais une curiosité salutaire.

Excellente première partie avec une forte personnalité interprété par R. Gosling ! Encore un succès. spoiler: Mais après sa mort au milieu du film
, tout retombe et B. Cooper qui est un bon acteur ne réussit pas à faire ressortir l'atmosphère mi-motard mi-libertine du départ.

Un thème commun mais mis en scène de manière originale. Les personnages sont complexes et les situations aussi : le sectateur est perdu, ne sachant dans quel personnage s'identifier; Un film unique et moderne.

The place beyond the pines est en réalité une fresque. Cianfrance retrouve à nouveau Ryan Gosling après Blue Valentine. Le film traite, à travers la génération de Gosling et Cooper puis de leur enfants devenus adolescents, le cercle vicieux de la violence, le poids de l'héritage des fautes de leurs pères. C'est raconté sans prétention, cela pourrait concerner n'importe qui, n'importe où. Un monde qui n'est ni pas bipolaire, les gentils d'un coté, les méchants de l'autre. Rien n'est aussi simple; la preuve, le spectateur aura bien du mal, entre le flic et le voyou, de déterminer lequel mérite sa préférence. Peut-être les deux. Peut-être aucun.

Un chef-d'oeuvre ! Jeu d'acteur très juste, scénario bien mené. Le film est en 3 parties toutes aussi bonnes les unes que les autres, vraiment excellent.

Dans le triptyque de Cianfrance, la première partie, celle consacrée au personnage de Ryan Gosling écrase les deux autres et les rend (habilement ?) empreinte d'une certaine nostalgie du héros charismatique joué par Gosling et face auquel Bradley Cooper et les autres acteurs font bien pâle figure.

The Place Beyond The Pines explore avec gravité mais sobriété les conséquences insidieuses que peut avoir un événement tragique sur la vie de plusieurs personnes. Ryan Gosling, dans un rôle rappelant étrangement le cascadeur énigmatique dans l'excellent Drive, affiche une fois de plus l'intensité et la vulnérabilité nécessaire au rôle. Là où le bât blesse un peu, c'est au niveau du rythme et de la crédibilité. La dernière portion de l'histoire, qui se déroule 15 ans après la seconde, est moins prenante, moins percutante et honnêtement assez peu crédible comparativement aux événements antérieurs.

Je ne m'attendais pas à un film aussi émouvant et aussi bien réalisé, car oui, la réalisation n'est pas laissée au hasard et les plans sont soignés. Même si Rayan Gosling n'est pas présent dans tout le film, son jeu reste très bon et les autres acteurs aussi, hormis Bradley Cooper qui n'est pas très convaicant.

Très bon film. Un bon scénario et une mise en scène intelligente avec des moments d’action et des moments émouvants. Le film est bien évidemment porté par deux très belles interprétations : Ryan Gosling et Bradley Cooper. La bande son est très sympa également.

Que ce film est bon dans le paysage cinématographie actuel ! The Place Beyond the Pines est une véritable surprise, de par sa narration, le traitement de ses personnages et la focalisation de l'espace qui est faite. Le véritable héros de ce film, c'est Schenectady. Ou devrais-je dire héroïne, puisque c'est la bourgade dans laquelle évoluent les personnages principaux tout au long du film et qui instaurera le lien qui les uni. L'ambiance qui ressort de ce film est unique, dû à l'excellent travail de composition de Mike Patton, l'une des plus belles réussites du film étant sa BO, mais les acteurs ne sont pas en reste et propulsent le film sur l'estrade des oeuvre majeures de 2013, aidés par la mise en scène sobre et efficace de Derek Cianfrance et l'excellente photographie de Sean Bobbit.

Un film qui fait plaisir, qui surprend, et qui nous emporte, durant les deux heures vingts qui le composent.
Petit bémol cependant, quelques longueurs se font ressentir en milieu de film, mais celles ci sont vites éclipsés par les qualités inhérentes à cette oeuvre. A voir sans hésiter !

Un bon film, une jolie histoire mais trop de longueurs donc difficile de ne pas décrocher.
Et je n'ose pas imaginer le budget cigarettes avec tout ce que fume Ryan (d'ailleurs sur certains plans qui se suivent la cigarette n'est pas raccord mais là il faut que j'arrête de regarder l'émission je pense)