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    Youth
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    325 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 août 2017
    Un film beau, émouvant et envoutant. Il est riche par ses magnifiques images, sa bande son, des dialogues dotés d’humour. Sorrentino dédramatise, d’une certaine façon avec cette mise en scène, le fait de vieillir. Ce film est un hymne à la beauté, à l’amour, et à la vie.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    364 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    Moi qui d’habitude me pose comme défenseur du cinéma de Paolo Sorrentino je vais bien être obligé pour cette fois de m’abstenir de cette tâche, ça me fait presque de la peine car je m’attendais tellement à aimer ce film, j’en avais même fait un de mes favoris pour tenter de sauver cette bien terne année 2015, en vain. Après La Grande Bellezza le réalisateur italien explore encore une fois la vieillesse, ce temps qui passe et où la vie perd sa substance en ne laissant que regrets et réminiscences, toujours ce regard pessimiste sur le monde qui l’entoure, un air de déjà vu ?

    Car oui, Youth m’a semblé être une sorte de remake camouflé de l’excellent Grande Bellezza, mais ce coup ci avec des stars américaines en guise de vitrine, c’est la seule chose que je craignais à vrai dire, cette volonté d’appuyer avec insistance et redondance là où le public veut être touché et amusé, avec la maladresse inhérente à ce genre de transposition hollywoodienne, et c’est exactement ça. Sorrentino s’est sans doute mis dans l’idée de revenir à Cannes deux ans après s’être fait coiffé au poteau par Kechiche et sa Vie d’Adèle pour décrocher la très prisée Palme d’Or, et résultat il est encore reparti bredouille, quand ça veut pas vous me direz … Seulement à force de tirer sur la corde ça fini par péter, et pour le coup Paolo ne fait pas illusion de par cette volonté affichée de plaire par tous les moyens sans prendre soin au préalable de retirer ses gros sabots. C’est triste. De même intrinsèquement son dernier long métrage ne manque malheureusement pas de défauts.

    Les parallèles à son œuvre précédente font qu’en ce maestro campé par Michael Caine on retrouve tout à fait le cynisme du personnage de Jep Gambardella, le masque du deuil, ce détachement irrévérencieux, jusque dans l’allure classieuse, tentant de renouer des liens avec Lena (Rachel Weisz), sa fille à l’éducation bafouée, dans cet hôtel luxueux perdu dans les montagnes suisses. On a d’ailleurs droit au passage à une belle palette de personnages : le réalisateur et beau frère de Ballinger (le monde est petit) Mick Boyle (Harvey Keitel) ayant pour ambition de pondre son testament filmique en se retranchant avec son équipe de scénaristes; l’acteur dépressif Jimmy Tree (Paul Dano) peinant à s’extraire de son image de one-shot-hero; une bedonnante ex-star mondiale du football en cure de remise en forme (♫ olééé olé olé olééé Diegooo Diegooo ! ♫), la sculpturale et plantureuse Miss Univers, un gosse bossant son violon jusqu’à hérisser les petits poils des oreilles de notre maestro, un type barbu et farouche trainant autour de Lena, etc.

    Ce qui fonctionne dans ce film c’est la complicité entre Caine et Keitel, ils font un boulot formidable, leurs scènes de colloque enchaînant les arrières plans somptueux et intimistes donnent un ton juste en terme d’interprétation, et cela malgré une certaine pauvreté d’écriture, ou du moins d’un script dépourvu de bonnes idées et manquant cruellement de sensibilité et surtout de subtilité. Car pour un film traitant la vieillesse il ne nous met à aucun moment en émoi, et là c’est extrêmement dommageable parce qu’à mon sens tout se devait de tourner autour de ce côté touchant et cruel de la fin de vie, des regrets douloureux, de la dernière ligne droite, pour transparaitre de tous pores avec une grande sincérité. Il n’y a qu’un passage véritablement intéressant dépeignant cette représentation, et d’ailleurs très beau, où les jeunes mains d’une masseuse viennent pétrir la peau froissée de Ballinger, l’unique moment de grâce du film (avec peut être l'entrée vaporeuse et lumineuse de Miss Univers dans la piscine face aux yeux médusés des deux vieux briscards), car pour le reste c’est un peu de l’esbrouffe il faut bien le dire, le lyrisme de certains personnages, celui de Dano en tête, sonnent complètement faux et donne l’impression que chacun a son petit mot brillant à placer sur sa condition malade, au final c’est ce manque de pluralité des caractères du panel de cet hôtel qui est étrange.

    Après j’ai bien compris que le réalisateur voulait aussi jouer la loufoquerie, c’est un parti pris qui peut évidemment se défendre mais personnellement je ne vois pas en quoi ça sert le film et son sujet, le rendu s’en retrouve même parfois involontairement ridicule alors qu'il ne devait, je pense, absolument pas l'être, comme lorsque le perso de Caine orchestre les cloches des vaches, on se croirait presque dans une pub pour du chocolat suisse, c’est vraiment ça le projet ? Ou Maradona et sa séance de jongles improbable, il aurait juste fallut se contenter de ce regard envers cette balle perdue sur le court de tennis et lui suffoquant, ça c’était pas mal du tout, mais à l’arrivé le ressenti est à la limite de la bêtise purement inutile. C’est assez terrible de constater à quel point l’émotion ne marche quasiment jamais, qu’elle soit mélancolique ou truculente, Sorrentino veut nous mixer une sorte de cocktail mais le mélange s’écoule sans véritable saveur, c’est le principal problème. Malgré tout le cadre reste toujours impeccable, là il n’y a rien à dire, la photographie est de très bonne facture, Sorrentino brille par son sens du formalisme épuré, de plus la bande son est assez variée et plaisante pour donner un minimum de personnalité au dossier, mais ça ne suffit pas.

    Ce fameux background haut perché peine à distiller sa beauté cachée, ses ambivalences, cette passerelle entre la vieillesse et la jeunesse se montre même trop évidente, tout est dit et affiché alors que tout se devait justement d’être plus évasif et mutique pour laisser au public son propre ressentiment, ses sensations, et non par un matraquage symbolique exacerbé si ce n’est caricatural. Cet hôtel devait à mon sens être un purgatoire féroce pour absoudre les âmes égarées, en nous bombardant de longs moments de silence, se laisser aller à la contemplation, à la sacralisation, proposer quelque chose d'un peu plus austère pour la contrebalancer vers une fraicheur (re)naissante. Et pourtant il y a des éléments qui vont en ce sens dans le film, le manque d’oxygène, l’espace majestueusement clôt, l’élévation, l'aveu, la chute, mais tout est maladroitement exploité par cet abus de palabres sans fond et beaucoup trop écrites pour être foncièrement sincère par rapport à son propos.

    Youth est ma première vraie déception chez Sorrentino, à la hauteur de l'attente, une tentative vaine et poussive de percer à Hollywood avec tous les codes identifiables du m’as-tu-vu classique, dépourvu de réelle sensibilité, l’excès de balourdise fini par se retourner contre lui, tellement que le message de son film ne provoque qu’une indifférence édifiante. Le père Paolo devrait plutôt s’en retourner dans sa grande Botte pour se remettre au boulot afin de redorer son blason et retrouver la grâce, la vraie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 novembre 2015
    Film intelligent dans la mesure où le spectateur développe de l'hampatie pour les differents protaginistes du film. Mieux vaut ne pas être depressif pour vour le film.
    Shaigan
    Shaigan

    62 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 novembre 2015
    Un film ennuyeux et prétentieux. Enfin...surtout très ennuyeux. Les personnages passent leur temps à débiter banalités sur banalités concernant la vie, tout en se donnant l'air de dire des choses profondes. Quant à la réalisation, elle semble rassembler tous les clichés du film d'auteur. Cette approche du cinéma a déjà été vue, re-vue, et encore re-re-vue des centaines de fois. Il serait peut-être temps de passer à autre chose, non ? Tous ces "auteurs" se gargarisent de ne pas faire du cinéma formaté comme dans le cinéma hollywoodien qu'ils méprisent, mais en fait leur cinéma est tout aussi formaté, même s'il s'agit d'un autre format. A quand un peu de créativité ?
    FaRem
    FaRem

    7 444 abonnés 8 831 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2015
    Des acteurs qui jouent juste, une mise en scène très soignée, on voit bien que le réalisateur apporte de l'importance à chaque plan, un cadre vraiment superbe et quelques moments de grâce, mais le récit ne m'a jamais emballé plus que ça. J'étais par moment à l'écoute et intéressé par ce qui se disait vu la performance des acteurs puis le moment d'après je m'ennuyais profondément, je n'ai pas compris où voulait me mener le réalisateur, c'est peut-être pour ça que le fond ne m'a pas autant marqué que la forme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 novembre 2015
    Youth de Paolo Sorrentino

    Ce film racontant l'histoire de deux amis septuagénaires, l'un ancien chef d'orchestre et compositeur (Michael Caine) et l'autre réalisateur et scénariste (Harvey Keitel) ; tout deux savent qu'ils ne sont pas loin de la fin ainsi ils décident d'y faire face ensemble. Sorrentino nous plonge donc dans une amitié vieillissante qui fait face à la vie, a ses aléas et leurs passés. Ce casting sublime avec un Paul Dano faisant face à son dernier rôle (celui d'un robot) ou encore Rachel Weisz qui interprète la fille de Fred (Michael Caine, ndlr) qui vient de perdre son petite ami qui est par ailleurs le fils de Mick (Harvey Keitel, ndlr) l'ami de Fred. Ses liens nous font vivre en tant que spectateur et réfléchir sur notre propre avenir, tout cela avec sur fond de paysages magnifiques avec cet hôtel au pied des Alpes. Esthétique, splendide, naturel voilà ce qu'est Youth : un chef d'œuvre sans aucun doute de cette année 2015.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 novembre 2015
    Image director fantastique Quelles images ! Des plans de toute beauté sur un thème un peu ça garder :la fin de vie
    Benoit S.
    Benoit S.

    6 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2015
    ma palme 2015!!!! de savoureux dialogues, interprété magistralement par deux monstres sacrés du Cinéma!
    Matching P.
    Matching P.

    11 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2015
    Paolo Sorrentino, le cinéaste-qui-agace, écharpé par la plupart des critiques français lors de la présentation du film au festival de Cannes, se complait une fois de plus dans ses thèmes de prédilection : le temps qui passe, le doute, les remords, les frustrations, la nostalgie... "Même dans les choses horribles, terribles, mais qui sont vraies, se cache toujours de la beauté...» dit-il. Nous retrouvons une certaine lenteur, l'esthétisme surréaliste de "La grande bellezza", les cadrages et mouvements de caméra virtuoses. Des personnages, décors et situations insolites, l'ombre du maestro Fellini plane mais les dialogues savoureux échangés par deux monstres du cinéma Michaël Caine et Harvey Keitel ajoutent la touche d'humour qui soutient l'attention et fait souvent sourire.
    Une belle interprétation avec deux numéros de deux grands acteurs qui jubilent, un vrai film de cinéma, il serait injuste de faire les difficiles !
    JEANRENE43
    JEANRENE43

    10 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    Youth n'est pas le récit d'une histoire mais le croisement d'histoires ou de situations individuelles multiples et croisées au sens de points de rencontres. Bien que la traduction du titre soit "jeunesse", les personnages sont pour la plupart des personnes âgées qui se retournent sur leur vie et notamment sur leur jeunesse. Ce film est tourné dans les Alpes en Suisse, dans un centre de thalasso de remise en forme, dans un environnement de toute beauté. Ce film pour une bonne partie est un voyage et nous offre des images merveilleuses de la montagne. Le scénario procède surtout par métaphores et en ce sens c'est un film avec une dimension philosophique, dont l'une concernant la vision dans une longue vue. Dans le sens du zoom, du rapprochement ce serait l'avenir de la jeunesse, tout semble proche, possible, accessible. Si on retourne la lunette longue vue et que l'on regarde par la lentille opposée, tout s'éloigne, le personnage expliquant au jeune que c'est la vision de la personne âgée sur la vie, son passé et son futur : tout semble très loin, inaccessible et il faut admettre le renoncement à tout ce qui est accessible aux jeunes gens. La photo de l'affiche, tirée du film est l'une des métaphores : pour ces deux vieux messieurs, cette jeune femme qui rentre dans le bain est regardée comme le summum de la beauté dont elle n'a même pas conscience... C'est un film à voir, et pour ma part je ne sais quoi privilégier, tant il est riche : les messages sur la vie, la beauté des images, la musique, le jeu des interprètes. Le final ne peut pas laisser insensible, pour ma part, j'ai éprouvé une intense émotion. Il justifie la note maximale, celle d'un chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 février 2016
    Youth est l'un des films auquels je tiens le plus a m'exprimer.
    Dernier né de Paolo Sorrentino il a été quelque peut assomé par la mauvaise critique, et ses non-récompansses a Cannes.
    Tout d'abord pour moi, je tiens a dire que j'ai vu deux fois le fim. La première ne m'avait pas conquis (a cause de l'absance de sous -titres pour une VO ?), mais un autre jour je me suis dis de revoir ce film pour me faire un avis plus pertinant. Et cette seconde fois, Youth m'a réelement conquis, ému, emporté dans son univer a la fois comique et dramatique. Cette seconde fois je l'ai vraimant aprécié, et elle m'a montré a quelle point Youth est une perle du 7eme art sans equivalant.
    Epuré au maximum, la mise en scene est sublime, la musique majéstueuse, les acteurs au sommet de leur art (et notement pour M. Caine), et l'histoire est histoire prenante et attachante.
    Paolo Sorrentino arrive aussi bien a nous faire rire, qu'a nous émouvoir profondément ( spoiler: je pense notement a la scene ou les personnages sont allongé et pensent a la fin de leur film
    ).

    Fin, dosé, sans être tire-larmes et restant dans l'humour, Youth est une pure pépite qui reforge une nouvelle fois le statut de Paolo Sorrentino, et nous montre l'etandue de son genie dans le fait de pouvoir traiter plusieurs sujets (la vie, la mort, la vieillesse, l'amour, l'amitié, la confience, l'après-gloire...), et ce, sans rentrer dans le barbant.
    Alors si j'ai un point négatif a reprocher a ce Youth, ce ne serrait pas tant pour l'oeuvre en soit, mais plus pour la distribution, et notement la bande-anonce. Je ne saurais pas dire pourquoi, mais la bande détruit certains moments du film, mais cela reste un avis personnel.
    nwp
    nwp

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Je n'avais pas vu "La Grande Bellezza" avant ce film, donc je ne connaissais pas son univers. C'est le concept "Youth" associé avec les vieux Caine et Keitel et aussi la belle demies fesses qui m'ont donné envie de voir ce film. L'idée n'est pas originale, mais l'univers de cet hotel, ce microcosme de personnages est absolumment succulent. Bien sûr il y a qq leçon philosophique sur la Vie mais peu importe, j'étais pris par le film et ses personnages, son histoire et quelle direction photographique!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 28 octobre 2015
    Youth n'est fait que de plans de coupe, dont la moitié est prétentieuse, et l'autre inutile. Au milieu, on aurait pu espérer qu'il reste quelques scènes où il se passe quelque chose entre Caine et Keitel ; ça n'est malheureusement pas le cas. Incontestablement, Youth est aussi contrefait que la poitrine de la Miss Univers que Sorrentino s'est choisie.
    martine R.
    martine R.

    2 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2015
    Film très très spécial dont j'ai des difficultés à écrire la critique : bien joué, de beaux paysages, mais un peu décousu et pas beaucoup d'histoire... Je ne comprends pas l'Oscar !!!
    velocio
    velocio

    1 175 abonnés 3 036 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2015
    Navrant ? Scandaleux ? Ahurissant ? On ne sait pas quel terme utiliser pour accompagner le fait que ce film n'ait pas obtenu la moindre breloque lors du dernier Festival de Cannes. "Youth" est un film magnifique sur le temps qui passe, sur la vieillesse qui est là, sur la mort qui se rapproche. Beaucoup de profondeur, des acteurs fabuleux (Michael Caine, en particulier). Et en plus, on a droit à un mini concert de Mark Kozelek, le fabuleux chanteur des Red House Painters et de Sun Kil Moon, de plus en plus proche de Nick Drake. "Sils Maria" l'année dernière, "Youth" cette année : comment se fait-il que les films tournés dans les Alpes suisses, aussi excellents soient-ils, sont rejetés par les jurys de Cannes ?
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