Avis sur La Dernière reine

Pour moi c'est un chefs d'œuvre belle surprise Paysages magnifiques, beaux costumes très belle histoire historique c'est un côté de l'Algérie que je connaissais pas magnifiquement raconté quel prestation de l'actrice principale et des acteurs je vous conseille fortement ce film allez y.

Le film débute de façon judicieuse marquant le paradoxe d'une époque entre le sang de la guerre et le luxe calme et volupté du sérail. Aussitôt on est plutôt impressionné par le visuel et les moyens d'une telle production inédite issue d'un pays comme l'Algérie. Même si on se doute que le budget n'est ni celui d'un blockbuster hollywoodien ou même d'une superproduction hexagonale. On est d'autant plus bluffé par les qualités de la reconstitution historique. Le scénario est passionnant, et si Zaphira n'a pas existé le contexte géo-politique autour est véridique (jusqu'au bras en métal de Barberousse) et il ne demeure pas moins que les coulisses d'Alger en cette année 1516 étaient assurément tout aussi nébuleuses et complexes. Cette histoire permet un joli et puissant portrait de femmes à une époque et dans une société où elles n'avaient pas grand mot à dire. On pense beaucoup à Céopâtre, qui serait perdue dans les méandres shakespearienne du Maghreb. On est moins séduit par les scènes de batailles, trop elliptiques et trop découpées il y manque autant de fluidité que d'ampleur. Les deux réalisateurs-scénaristes ont réussi un pari audacieux, se réappropriant avec talent un pan d'Histoire méconnu ce qui est prometteur pour leur prochain film.
Site : Selenie.fr

En 1516 à Alger, le roi Salim Toumi s'allie au pirate Aroudj Barberousse pour se débarrasser des Espagnols qui bloquent le port de la ville depuis des années. Malheureusement, en invitant le pirate dans son cercle proche, le roi s'expose à ses ambitions. La reine Zaphira tente de protéger son statut et son fils dans ce contexte instable. En salle le 19 avril.

spoiler: La Dernière Reine est une belle fiction historique qui s'appuie sur l'existence contestée de la reine Zaphira. J'ai trouvé l'intrigue politique de ce film passionnante en pleine Algérie du 16e siècle. Les acteurs rayonnent dans leurs costumes d'époque magnifiques et parviennent à amener une subtilité dans les relations de leurs personnages. J'ai beaucoup apprécié ce film qui mêle des scènes de violence, de douceur ou de complots. La personnalité forte de cette femme qui tente de se maintenir dans un monde masculiniste est passionnante.

Je viens tout juste de voir le film "La Dernière Reine", et je dois dire que je suis absolument enchanté par cette oeuvre cinématographique remarquable. C'est le premier film réussi d'un jeune réalisateur, et je suis étonné de voir à quel point il a réussi à capturer l'esprit de l'époque algérienne tout en proposant une vision unique et personnelle.

Le film est une véritable réussite du début à la fin, avec une histoire captivante qui vous tient en haleine jusqu'à la dernière minute. Les acteurs sont tous excellents, avec des performances remarquables qui vous transportent directement dans l'histoire. La direction artistique est également remarquable, avec une attention portée aux moindres détails qui ajoute à l'authenticité de l'histoire.

Mais ce qui m'a le plus impressionné, c'est la passion et la détermination qui transparaissent dans chaque plan. On ressent clairement la bonne volonté du réalisateur à raconter cette histoire, ainsi que son désir de réussir son premier film d'époque algérien. Tout cela se traduit à l'écran par un film touchant et émouvant qui vous donne envie de vous lever et d'applaudir à la fin.

En résumé, je ne peux que recommander chaudement "La Dernière Reine". C'est un film qui vous transportera dans une autre époque, tout en vous faisant vivre des émotions fortes. C'est un premier film remarquable, plein de bonnes intentions et de réussite. Bravo !La magie opère dès le debut. Une perle rare. Merci à l'équipe pour ce cadeau!

Superbe projection, un jeu d’acteurs, une très belle intrigue avec rebondissement, beaux décors et costumes. Une histoire qui nous place dans un lointain méconnu.
Merci à toute l’équipe qui a œuvré pour ce fabuleux film.

La reine Zaphira est sans commune mesure avec les grandes figures historiques habituellement célébrées lorsque les hommes écrivent l'Histoire. Elle tient tête au pirate Aroudj Barberousse qui apporte son aide pour libérer Alger de la tyrannie des Espagnols en 1516 mais s'empare ensuite du pouvoir et veut la prendre pour femme. La mise en scène et le montage alertes dans les batailles et les actions cherchent à équilibrer le poids des dialogues et de la complexité des personnages et des intrigues où se mêlent l'intime et l'Histoire. Zaphira s'oppose par tous les moyens à la place qu'on lui impose, avec pour seul but de sauver son fils qui se trouve être le seul héritier du trône. Elle dit le faire "pour Alger". Le film met ainsi en parallèle et en interaction les deux thèmes : l’instinct maternel et la nécessité politique, à travers cette figure féminine qui brille par sa détermination tout en ayant la vulnérabilité d'une femme délaissée par le roi avant d'être adulée pour son nationalisme, rebelle envers sa famille, politiquement intransigeante malgré elle et finalement au centre d'un projet suicidaire. Les costumes et les décors, somptueux, contribuent à faire de son destin une épopée tragique.
Restaurer la rupture opérée par de telles figures féminines n'est pas inutile dans un pays qui a toujours minimisé l'apport des femmes dans la lutte de libération pour ne pas leur accorder l'égalité. D'abord enfermée dans un harem, la deuxième reine Zaphira est tout sauf consensuelle. Adila Bendimerad l'incarne elle-même avec tension et sensualité. C'est cette corporéité qui importe pour que nous saisissions la contemporanéité de cet épisode historique théâtralisé en cinq actes, laquelle tient dans la fragilité de Zaphira, qui va évoluer dans sa conscience politique, surprenante anti-héroïne qui doit faire face avec ce qu'elle a. Avec la première reine Chegga, qui dirige la rébellion contre le pirate sanguinaire, et Astrid la Scandinave, qui est supposée le servir, elles partagent cependant le même courage.

C’est un film plein de bruit et de fureur qui nous donne l’occasion de découvrir un pan de l’histoire de l’Algérie au 16ème siècle sous domination espagnole et méconnue du public. On y suit le destin de la reine ZAPHIRA et du pirate BARBEROUSSE. La mise en scène et le scénario de ce film soignés reconstituent bien la réalité de l’époque et tout cela donne une belle fresque historique de bonne qualité intéressante à découvrir.

Bernard CORIC

Un très beau film, porté par l'interprétation magistrale d'Adila Bendimerad et Dali Benssalah. Alger, comme on ne l'a jamais vue, la lumière magnifique de Tipasa, des costumes somptueux...du grand cinéma!

Je ne connais rien de l'Algérie, de sa culture ou de son histoire avant le colonialisme. J'ai accompagné des amies à l'avant-première, presque par hasard! Et depuis ce film m'habite. J'ai été subjuguée. La beauté des images (semblables à des tableaux de la renaissance), la puissance du récit, la virtuosité des acteurs et actrices. C'est une sublime tragédie, un film d'aventures sur lequel souffle un vent épique, l'histoire intime et bouleversante d'une femme devenue sultane et bravant tous les hommes sur son chemin. J'ai adoré !!!!!!

Non mais ça alors ! Quelle surprise ! Merci à mon cinema de quartier de m’avoir fait découvrir cette curiosité. Absolument rien ne m’avait predit que j’allais passer 2 heures absolument somptueuses, perdu dans de nombreuses intrigues de couloirs super bien ficelés (vraiment merci GoT), des images merveilleuses sans tomber dans l’ostentatoire , tout tient sur un équilibre parfait dans la mise en scène ce qui aboutit à une élégance orientale et poétique, entre le film historique et le conte. Certaines scènes ou « tableaux » restent gravés dans la mémoires. Les acteurs nous surprennent également , la reine étant une révélation et Dali Benssala , méconnaissable , prend son ticket pour devenir favori au rôle principal d’une adaptation de God of War.
C’est la surprise de l’année et c’est à voir absolument au cinéma.

La dernière reine évoque la ville d'Alger en 1516 lorsqu'elle combat la domination espagnole. C'est donc une histoire inédite et méconnue qui nous est contée, autour du personnage de la reine Zephira dont on ne sait encore aujourd'hui si elle a réellement existé.
Le film est porté par un souffle romanesque soutenu, des décors et des costumes somptueux et de grands jeux d'acteur·trices, à commencer par Dali Benssalah qui endosse superbement le costume -et le bras !- de Barberousse.
Du très beau spectacle !

une belle réalisation, les costumes, les acteurs et actrices, film vu trois en avant première , je m'en lasse pas.je le conseille fortement, une belle histoire. j'ai adoré l'interprétation de l'actrice Adila Bendimerad la femme forte qui n'a peur de rien qui sait ce qu'elle veut et ce passage magnifique . je vous invite à aller le voir en salle prochainement.

Disposant d'un budget cossu, les coréalisateurs ont signé une production dispendieuse, inédite pour le cinéma algérien. Le travail artistique est soigné et la technique impeccable. Mais il manque un supplément d'âme à ce spectacle historique en costumes assez roublard et surfant sur la vague néoféministe. Les interprètes sont quant à eux excellents.

Ce film est absolument magnifique à tout point de vue. Des scènes très belles, et un jeu d'acteur captivant. Allez le voir!

Tout simplement magistral pour ces étoiles montantes du cinéma Algérien et Français, un film qui saura vous tenir en haleine tout du long, jouant admirablement de rebondissements inattendus et avec des acteurs qui vous forceront à retenir votre souffle devant leur performance.

J'ai eu la chance de pouvoir venir à une Avant-première en présence de l'équipe, bien que le film suffise à prouver que nous sommes devant une œuvre tant passionnante que passionée