Derniers Avis : La vie est un long fleuve tranquille - Page 10

Le côté ultra caricatural du film m'a empêché de prendre du plaisir malgré de bons acteurs.
Je ne suis pas rentré dans cette histoire et je n'ai jamais esquissé un sourire.
Le succès de ce film reste une énigme pour moi.

L'opposition ne se joue pas vraiment entre la richesse et la pauvreté. Nous avons plutôt une famille aisée et croyante (les Le Quesnoy), attachée à l'organisation méticuleuse où rien ne semble spontané et une autre famille modeste (les Groseille) qui vit au jour le jour, dans la paresse et sans grands principes moraux. C'est sur cette base que se déroule un des films mémorables des années 80, période où la comédie française savait être à la fois légère et drôle...

La Vie est un long fleuve tranquille est un film signé Etienne Chatiliez absolument épouvantable . En effet , d'où vient la raison , la justification du succès de ce long-métrage ? Serait-ce dans les deux , trois dialogues qualifiés de culte ( on se demande bien pourquoi ) du style "C'est lundi , c'est ravioli" ou "Ne jurez pas Marie-Thérèse !" . Qu'ont-ils bien d'exceptionnels ? Ont-ils une profondeur , sont-ils drôles ? Non , ils ne le sont pas pour un sou ! Ce n'est pas du vrai dialogue et cela n'a vraiment rien d'extraordinaire . Ensuite , en terme de mise en scène , inutile de faire long : il n'y en a aucune , absolument aucune alors que c'est le premier élément qui est requis dans un film , dans le cinéma . Le réalisateur se contente effectivement d'aligner les images sans aucune originalité , ce qui fait qu'il y a un manque de personnalité mais aussi de sensibilité artistique . De plus , en volant livrer une comédie sociale , Etienne Chatiliez rate complètement son coup par les caricatures et les stéréotypes des riches , des pauvres , des personnes arabes etc ... Et le tout est surjoué par l'intégralité des interprètes qui ne font qu'enchaîner des simagrées , des grimaces et des mimiques bien trop théâtrales . Un ratage complet .

"La Vie est un long fleuve tranquille" nous montre les fortes différences sociales des années 80, qui n'ont d'ailleurs pas beaucoup évoluées. Le film joue bien avec ses différences et il les caricature, tout l'aspect comique du film est justement lié à ces stéréotypes. Les acteurs, bien que souvent peu connus, sont bons dans cette comédie. La fin avec le docteur sur la plage est assez amusante et nous explique le choix du titre : "La Vie est un long fleuve tranquille" pour le film. Après on ne rit pas non plus pendant tout le film, mais cette comédie française est vraiment un agréable divertissement.

"La vie est un long fleuve tranquille" est une comédie de la fin des années 80. Bien que moins rediffusé que "Les Bronzés" ou encore "Le Père Noël est une ordure", ce film reste considéré comme "culte" par bon nombre de spectateurs. On peut noter quelques bonnes répliques ("Oh la salope...") mais l'ensemble reste plutôt faible... Le scénario, notamment, m'a semblé peu crédible.

Très déçu par ce film... Après en avoir entendu beaucoup parlé, je vois enfin ce film grâce à un vidéo-club ; m'attendant au moins à un sourire (j'ai assez aimé Tanguy du même réalisateur) il m'aurait plutôt fait pleurer que rire spoiler: devant la caricature sociale corrosive désespérante, aussi bien celle des "pauvres", des "riches" et de la religion, et devant le désastre psychologique des enfants échangés à la naissance... traitée avec finesse, l'idée de départ aurait pu déboucher avec un sourire dans une vision sociale réconciliant les oppositions de classes... Mais le film s'égare finalement dans la laideur et la vulgarité... à déconseiller à tous... Les acteurs font ce qu'ils peuvent mais le réalisateur manque d'inspiration... en 1989 ou bien le jury des Césars manquait de jugement, ou bien la production cinématographique était particulièrement basse... Parmi les plus mauvais films que j'ai vu depuis cinquante ans de passion pour le cinéma...

Une bien belle comédie française ! Certains aspects sont peut-être un peu trop théâtraux, mais globalement l'ensemble est savoureux. De la chanson "Jésus revient" à certaines scènes cultes, ce film au scénario travaillé explore avec délice la rencontre entre les Groseille, très beauf (voire limite Lumpen), et les Le Quesnoy, cathos avec doigt sur la couture du pantalon... Une référence, à voir et revoir !

Classique du cinéma français, La Vie est un long Fleuve tranquille raconte l'histoire de deux familles que tout oppose. D'un côté, les Groseille sont une famille pauvre vivant dans un HLM, de l'aide des services sociaux. D'un autre, les Le Quesnoy vivent en toute prospérité dans leur maison, mangeant à leur fin. Mais, douze auparavant, une infirmière a volontairement échangé les bébés des deux familles, ce qui changea le destin de ces deux enfants. Et quand la vérité éclate au grand jour, les ennuis commencent. L'histoire semble donc simple, et le film l'est également. Mais c'est dans sa simplicité qu'il fonctionne : c'est un spectacle relativement drôle qui fait passer un bon moment.

Une satire sociale qui aurait pu être intéressante mais qui se perd dans la caricature.

Très drole, la satire est fine, on ne s'ennuie pas une seconde. Très bon film d'Etienne Chatillez.

Ce film est drole mais le tout a beaucoup vieillit et a perdue de sa satire

Sans queue ni tête. Faudra qu'on m'explique l'histoire s'il y en a une et les blagues.
Dire que je croyais voir un "classique".

Une excellente idée, mais Chatillez n'en fait rien.... Ce n'est pas tant les stéréotypes - voulus - d'une famille bourgeoise et prolétaires qui sont en cause, mais bien l'absence de propos. A la réalisation désastreuse et d'une lenteur surprenante, Chatillez n'a plus d'idée une fois le décors posé. Alors certes, il y a quelques scènes intéressantes, celles qui sont pathétiques et non comiques (côté bourgeoisie) mais le tout vire à l'incontrôlé une fois que les enfants de la bourgeoisie s'encoquinent. La fin illustre parfaitement le manque d'idée et de propos de cette comédie... Ni ouverture, ni conclusion, plutôt un foutage de gueule Made In Chatillez !

Je ne me suis pas plié en deux contrairement a d'autres films, mais le jeu d'acteur est bon, et c'est une bonne critique des années 80' !

Cette comédie de moeurs, très bien ancrée dans l'esprit des années 1980, se révèle être une satire féroce de la société qu'elle décrit de façon amère et peu orthodoxe. Allant des quartiers pauvres à la haute bourgeoisie, tout ce petit monde se révèle haut en couleur, et les scénaristes (Quentin et Chatiliez dans leur première collaboration. Suivront "Tatie Danielle" et "Le bonheur est dans le pré") s'en donnent à coeur joie : le César raflé est le fruit de ce travail.
Dans ce beau monde, les acteurs qui se font remarquer sont Benoît Magimel (dans son tout premier rôle, Momo, alors âgé de 12 ans !), Patrick Bouchitey (déjà vu dans "Mortelle randonnée" de Claude Miller) et le regretté Daniel Gélin, vicieux à souhait.
Cette satire sociale, bien que caricaturée à mort, se laisse voir grâce à l'écoulement fluide de la réalisation et à une paire hors paire d'acteurs.
Etienne Chatiliez, pour son premier long, dégaine vite et bien mais l'on regrette que les paradoxes ne soient pas poussés un peu plus loin. Sinon, les situations s'enchaînent, et il y en a même qui sont devenues cultes : la chanson "Jésus revient", "le lundi, c'est raviolis" et les "mais, j'vous jure... Ah !, mais arrêtez d'jurer, Marie-Thérèse" par exemple.
Chatiliez pousse ainsi la caricature pour montrer la différence entre ces deux classes. Le final en est la double signification : le proverbe "l'habit ne fait pas le moine" est ainsi mis à nu.
Spectateurs, voulez-vous être témoins ou suspects ?