Derniers Avis sur Les Trois jours du Condor

Le film présente une intrigue complexe et immersive qui plonge le spectateur au cœur de l'espionnage et des machinations gouvernementales.

L'un des points forts du film réside dans son scénario ingénieux et bien écrit, basé sur le roman "Les Six jours du Condor" de James Grady. L'intrigue est riche en suspense, en rebondissements et en mystère, captivant l'attention du spectateur du début à la fin. Les thèmes de la paranoïa, de la confiance brisée et de la manipulation politique sont explorés de manière convaincante.

Les performances des acteurs sont exceptionnelles, en particulier celle de Robert Redford, qui incarne brillamment le personnage de Joseph Turner, alias "Condor". Son jeu d'acteur nuancé et crédible contribue à l'authenticité du personnage et à l'immersion dans l'histoire. Faye Dunaway et Cliff Robertson apportent également des performances solides, ajoutant de la profondeur et de la complexité à l'ensemble de l'histoire.

La réalisation de Sydney Pollack est soignée, avec une mise en scène efficace et des choix esthétiques appropriés pour le genre du thriller. La tension est maintenue tout au long du film grâce à une utilisation habile de la caméra, de la musique et du montage.

Cependant, certains critiques pourraient reprocher au film son rythme parfois lent, en particulier dans les moments de dialogue prolongés. De plus, l'intrigue peut sembler quelque peu datée pour les spectateurs contemporains en raison des avancées technologiques depuis sa sortie en 1975.

Dans l'ensemble, "Les Trois Jours du Condor" est un film captivant qui mérite d'être vu pour son scénario intelligent, ses performances convaincantes et son exploration intrigante du monde de l'espionnage et de la politique. C'est un classique du thriller qui continue de résonner même des décennies après sa sortie.

Un film qui a plutôt bien vieilli, l'intrigue est là, les personnages sont assez intéressants... Sans révolutionner le genre du policier/complot, ce film est plaisant à voir à défaut d'être extraordinaire.

Un exemple de thriller politique, parfaitement représentatif des soubresauts et « affaires » qui agitèrent les Etats Unis des années 60/70. Avec maestria et virtuosité, Sydney Pollack crée une ambiance pesante, ménage le suspense, et fait ressentir, chez le personnage principal (qui n’est pas un espion mais un quidam pris dans un engrenage qui le dépasse), ce sentiment de méfiance face un danger aussi constant que peu identifiable, évoquant la paranoïa. Les autres personnages sont ambigus et surprenants, bien loin de pouvoir être catégorisés comme « bons ou « méchants ». Le film est aussi très politique au sens ou il montre à la fois la valeur d’un (de l’) individu et son impuissance face aux mécanismes et affaires d’état.

S.Pollack réalise un thriller d'espionnage et psychologique dans la tradition du genre des années 70 et met en lumière le couple vedette Redford-Dunaway. A la fois complexe et au prix de quelques facilités, le métrage reste prenant.

Les Américains ont le chic pour se méfier de leurs institutions. Ici on tient le pompon avec une organisation secrète au cœur de la CIA. L'enquête menée par Joseph Turner (alias Robert Redford), mobilise toute sa connaissance livresque de l'espionnage, et un étonnant talent pratique pour un homme de lettres. On s'étonne aussi que Katy Hale (interprétée par Faye Dunaway), par ailleurs attendue par son conjoint, couche avec son ravisseur après avoir passé la journée bâillonnée et attachée à un porte serviette. Après la nuit, on comprend mieux lorsqu'elle dit : "On ne peut pas résister à un baiseur comme vous !" Eh oui, quelle femme peut résister à Robert Redford ? Donc le héros a tous les atouts, trop pour être crédible, mais admettons. Il en arrive même à interroger un cadre de la CIA : "Avons-nous un plan pour envahir le Moyen-Orient ?" Sydney Pollack ne pouvait pas savoir que 15 ans après la sortie de son film éclatait la guerre du Golfe. Visionnaire !

Un thriller implacable, très en vogue dans les années 70, avec sa vision paranoïaque du système judiciaire, dans un New York realiste, chère à Sydney Pollack, qui voit encore Robert Redford, en victime de machination de la CIA, simple bibliothécaire pour leur archives, se retourne contre lui, seul lot de consolation, Faye Dunaway, une jolie femme kidnappé contre son grès. Prise en otage. Et Max von Sydow, froid comme la neige, qui tient la tension du film, à lui tout seul. Mais l'amour va tout arranger. Sorte de Marathon Man ou l'ancêtre de Jason Bourne, à l'atmosphère fiévreuse et haletante. Un bon petit scénario de derrière les fagots. Un thriller exemplaire.

Un film vieillissant mais néanmoins bien rythmé. La mise en scène est réussie avec une interprétation solide et un suspense bien entretenu. Après le scénario s'avère sans surprise et avec une fin déçevante.

Un polar de Pollack excellent.
Trés bien filmé, sans flash, sans caméra qui bouge dans tous les sens et effets spéciaux qui pourrissent le cinéma du XXIe siècle et donnent l'illusion de voir quelque chose, sans musique et bruitages tonitruants...
Juste un trés bon scénario, de trés bons acteurs, une excellente prise de vue, une excellente prise de son, une excellente version française,une histoire sans temps mort où l'on suit Robert Redford, Faye Dunaway, Cliff Robertson et Max von Sydow dans leurs meilleurs rôles.
Un homme qui travaille pour une unité clandestine de la CIA découvre un réseau d'espionnage clandestin lié à la CIA. Il doit être éliminé.
Les scènes s'enchaînent à grande vitesse. On ne s'ennuie pas.
A voir et à revoir.

Ce qui aurait été un très bon thriller est fâcheusement gâché par l’entrée en scène du personnage tout à fait insignifiant – et inutile –de Kathy, interprété par Faye DUNEWAY. Il est plus que probable qu’il s’agissait là d’une exigence de la production et non d’un souhait de Sydney POLLACK qui, sinon, aurait traité son rôle avec beaucoup plus de soin. Dommage car, par ailleurs, Robert REDFORD s’y montre excellent tandis que Max von SYDOW signe là une composition très aboutie.

Bon en règle générale les films d'espionnage sont moyennement ma tasse de thé. Alors je n'ai peut être pas compris tous les tenants et les aboutissants mais je n'ai pas été subjugué par ce classique très prisé a priori. Pas mal tout de même.

Dans les années 70, plusieurs grands réalisateurs, dont Sydney Pollack, s’aventurent dans le thriller politique paranoïaque. Le cœur de cette quête se nomme Robert Redford, auquel il est difficile de résister. Si la première partie du film tient ses promesses, sa suite perd de sa substance à partir d’une dispensable romance entre "le Condor" et Faye Dunaway. Le manque parfois de plausibilité et la complexité, prévisible, des théories complotistes ouvrent dès lors la porte à de possibles décrochages.

Correct mais j'ai eu du mal à accrocher car beaucoup d'incohérences, invraisemblances ( spoiler: le poursuivi, simple lecteur certes intelligent, arrive à brouiller toutes les lignes d'un secteur de téléphone pour ne pas être repéré
)
Le film a énormément vieilli, rien qu'avec les voix de doublage françaises qui étaient de grandes fumeuses !! L'histoire d'une course poursuite où tout le monde se croise miraculeusement et où chacun n'est pas vraiment défini
3,3/5

Le thriller politique par excellence! Celui d'un auxiliaire de la C.I.A menacè par un complot qui le dèpasse! Non seulement il se rend compte qu'on le piège mais qu'en plus on veut le supprimer! C'est ainsi que l'agence centrale de renseignement se met à liquider ses propres employès et à fonctionner comme un organisme ennemi, elle qui est supposèe protèger la sècuritè d'une nation! Sorti en 1975, "Three Days of the Condor" reste l'une des oeuvres majeures de Sydney Pollack! Qu'il est beau et sèduisant Robert Redford dans ce film! il trouve ici un de ses plus grands rôles face à Faye Dunaway qu'il rencontre dans sa fuite, avec dans l'ombre l'immense Max von Sydow, tueur à gages particulièrement inquiètant! L'oeuvre est haletante, sans temps mort et sans issue possible avec une visite guidèe du New York des seventies qui se transforme rapidement en terrain de jeu pour le cinèphile! Un classique vrai de vrai du cinèma amèricain avec une mise en scène efficace et inspirèe...

Je n'avais pas revu ce film depuis plus de 25 ans je pense, et du coup, j'ai profité de la rediffusion sur Arte de dimanche 4 Décembre 2022.
Film "politique" américain typique des années 70 (dans la même veine que "Les Hommes du président") et le tandem Pollack/Reford réuni une nouvelle fois. Max Von Sydow (avec qui j'avais discuté 5 bonnes minutes en 2003 lors de la remise de sa nationalité française par le Ministre de la Culture de l'époque à l'Université d'Avignon) dans le rôle du "méchant".
Scénario quelque peu alambiqué, des incohérences aussi, mais on passez un bon moment dans ce thriller politique incluant double jeu et paranoïa à tous les étages !

Je suis convaincu du potentiel des 3 jours du Condor. Le principe de base promet un thriller haletant voire un film complotiste et angoissant.

On se dirige d'ailleurs vers cette ambiance et le film arrive parfois à créer une atmosphère paranoïaque.

Cependant, le scénario est trop décousu. Il est difficile de comprendre l'intrigue et les motivations des personnages.

Je reconnais que j'ai dû lire le résumé détaillé du film après l'avoir vu pour comprendre l'histoire.

C'est très rare que je fasse cela et je n'ai pas été le seul : la personne avec qui j'ai vu ce film n'a pas été plus capable que moi d'expliquer l'intrigue ...

Rajoutez à cela des personnages secondaires pas très intéressants et un montage assez lent et il sera difficile de comprendre sa place de film culte.

Néanmoins, le long-métrage peut compter sur Robert Redford, impeccable dans ses habits de geek dépassé par les évènements mais qui sait garder la tête froide.

C'est probablement l'une des rares raisons qui m'aient poussé à rester jusqu'à la fin.