Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Lucas L (LeBigKalu sur SensCritique)
70 abonnés
386 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 22 octobre 2016
Je m'attendais peut-être à mieux, je veux dire c'est peut-être le film le plus connu de Sofia Coppola, du coup ben je m'attendais à un grand film, mais non, la réalisation de Coppola est bonne, ça c'est évident, le jeu d'acteur est très bon, mais voilà, je n'ai rien à dire sur Lost In Translation, je trouve que c'est juste un bon film, c'est triste à dire mais ce n'est pas le meilleur film de Coppola, mais c'est possible que vous passeriez un moment extraordinaire devant ce film, mais moi ça ne l'a pas été.
Tous les ingrédients de la comédie dramatique sont réunis dans ce film à la mise en scène parfaitement orchestrée et incroyablement immersive. La prestation des acteurs est remarquable. Une véritable réussite !
C'est une question de sensibilité avant tout mais je n'ai pas accroché à cette romance. Malgré son partis pris de la suggestion intéressant et malgré l'excellente composition des principaux je ne suis pas parvenu à entrer dans cette histoire qui se veut pleine de bonnes intentions et de bons sentiments. Peut-être à cause d'une mise en scène minimaliste, pachydermique, et d'un scénario simpliste qui ne mettent pas en valeur cette union convaincante. Je trouve qu'ici, à trop vouloir faire dans la sobriété et l'absence de fioriture ça nous donne un ensemble plat, linéaire, et sans surprise. Une bluette sans saveur qui manque de caractère et de fulgurance.
Qu'est-ce que "Lost in Translation" si ce n'est que la simple retranscription d'une expérience : deux êtres perdus dans un pays qui vont se rencontrer et se lier pendant une courte période ? Cette idée minimale est transcendée par une mise en scène qui capte chaque geste et chaque instant comme s'ils étaient primordiaux dans la relation entre les deux personnages. Mais, au final, c'est moins la rencontre entre Bob, un acteur lassé de son métier et qui ne sait plus vraiment où il en est avec sa famille, et Charlotte, jeune diplômée qui n'a aucun projet d'avenir, qui émeut que la rencontre entre deux acteurs. D'un côté Scarlett Johansson que l'on a jamais vu aussi tendre et fragile, de l'autre Bill Murray - très drôle comme toujours - qui explore une autre facette de son jeu, plus mélancolique, qui n'écrase toutefois pas son talent comique. La complicité entre Johansson et Murray est évidente, déjà créée alors qu'ils ne se sont pas encore parlés, parce que Coppola a un réel désir de les filmer et de les accompagner dans ce Tokyo partagé entre le calme de l'hôtel et le dynamisme extérieur, une tension que l'on retrouve dans les différences de rythme du film, la lenteur générale étant brisée par des accélérations soudaines. Un peu comme dans "Sur la Route de Madison", "Lost in Translation" raconte l'histoire de deux personnes qui vont s'aimer mais dont on sait dès le début qu'ils devront se séparer : si dans le chef-d'oeuvre d'Eastwood la scène de la voiture est déchirante, c'est parce qu'elle n'est pas actée; chez Coppola, la scène de l'adieu est programmée mais c'est la série de gestes que fait Murray qui est bouleversante : prendre Scarlett dans ses bras, l'embrasser brièvement et lui murmurer des paroles que le spectateur n'entendra jamais. Cette intimité, qui parcourt tout le film, touche dans cette scène son point le plus fort en ce qu'elle mêle pudeur et expression des sentiments, une émotion qui tente d'être contenue et une extériorisation presque obligée. "Lost in Translation", joyau d'écriture et délicat par sa mise en scène, est un de ces rares films qui nous rend si tristes de devoir quitter ses acteurs, définitivement inoubliables.
Une chose est sur, "Lost in Translation" a une sacrée réputation. Et il la mérite... en partie. Je ne nie pas, et personne ne le pourra, que le film a un plutôt bon scénario, un casting génial, de magnifiques décors... Et tout ça c'est super, mais bon dieu que c'est lent ! Le jeu des acteurs, les dialogues, les scènes de romance... Durant tout le film, j'ai véritablement eu l'impression que tout se déroulait au ralenti. J'ai rarement vu passé les 1h40 d'un film que devant "Lost in Translation". Mais c'est le seul point négatif, pour le reste, c'est bon bien sur. Mais ce défaut explique ma note...
Deux âmes perdues dans le Tokyo d'aujourd'hui avec une vision du japon surement très proche de la réalité (entre modernité et tradition ) ; on suit avec beaucoup d'émotions les errements de ces deux personnages , Sofia Coppola n'a pas seulement du talent , elle est de ces réalisateurs qui ont un univers qui leur est propre et qu'on retrouve dans chacun de ces films ; une oeuvre majeure dans sa filmographie .
J’avais un “à priori” plutôt négatif aux vues des critiques détractant ce film et me méfiant des 5 étoiles souvent décernées à des films d’auteur au scénario aussi abstrait que chiant. Un making off de cette œuvre faisant état de similitudes avec l’atmosphère de « blade runner » me convainc de le regarder. Force est de constater qu'on est très loin de la performance de RIDLEY SCOTT. Le film n’en est pas moins superbe et merveilleusement interprété par les baladins somnambules que sont BILL MURRAY et SCARLET JOHANSSON. Une belle histoire d’amour.
« Lost in translation » est la découverte de Tokyo au travers de deux étrangers qui s'ennuient et qui se réconfortent mutuellement. L'histoire est lente et sans aucun rythme. Il y a beaucoup de scènes inutiles ou vides d'intérêt. Le spectateur finit rapidement par s'ennuyer et seules les présences de Bill Murray et de Scarlett Johansson lui permettent d'arriver péniblement jusqu'au générique de fin. Néanmoins quelques sourires par-ci par-là mais rien de bien formidable. Si vous n'avez pas le moral, ce n'est pas le genre de film qu'il faut regarder pour se changer les idées. Déçu par ce film de Sofia Coppola qui est loin de mes espérances surtout devant autant de critiques positives.
Lost in translation est un film qui parle de deux personnages perdus qui s'ennuie et de sentent seuls. Alors c'est sur qu'avec un pitch comme Ca on sait d'avance que le film va être lent, et cette lenteur combinée à la solitude des personnages principaux pourront rebuter certains spectateur. Cependant cela serait dommage de passer à côté de ce film pour plusieurs raisons : tout d'abord ce film est une description très intéressantes de la fascinante société japonaise, description qui possède l'avantage de montrer plusieurs aspects différents (la société japonaise moderne et celles plus traditionnelle). De plus Bill Murray est excellent dans son rôle d'acteur finis et complètement blasé et Scarlett Johansson est comme toujours excellente. Enfin, ce qui a mes yeux rends ce film excellent, la mise en scène de Sofia Coppola est superbe; chaque cadre est chargé de sens et elle nous offre beaucoup d'explications par l'image plutôt que par le dialogue.
Lost in translation est donc un film qui peut être difficile à aborder mais qui vaut vraiment le détour pour ses acteurs et sa mise en scène tous simplements parfaits.
Une belle et émouvante rencontre entre deux êtres très différents mais paumés, échoués dans un hôtel de luxe dans un Japon qui leur est totalement étranger. De nombreux passages drôles, décrivant les incompréhensions entre deux cultures différentes. Hélas, Sofia Coppola, qui filme longuement l'accablement de ses personnages – qui ont des problèmes de riches – finit par embarquer également le spectateur dans une certaine forme d'ennui.
On s'ennuie mais c'est le thème du film ! La question est ,peut on prendre du plaisir dans un film ou on s'ennuie. Bill Murray , que j'avais déjà vu dans un film, est étonnant un coté flegmatique à la Clint Eastwood, Il colle tellement au personnage on pourrait presque y voir un vrai documentaire sur le personnage. Quand à Charlotte elle à un charme bien à elle . On sent bien qu'ils sont sur le meme nuage du temps qui passe et qui semble pas leur appartenir. La manière de filmer avec talent enlève l'ennui qui pourrait s'installer. Les quelques plans fixes sont des petits plaisirs. Ca fait parti du scénario , mais c'est un des rares film ou le vieux ne couche pas avec la jeune en nous faisant une démonstration de kamasoutra. Il ne faut pas aller voir ce film pour voir une histoire mais une atmosphère et 2 acteurs excellents et dans ce cas on ne s’ennuie pas.
Après un premier film (Virgin suicides) plutôt convaincant, Sofia Coppola revenait avec "Lost in Translation", film dont elle assure une nouvelle fois le scénario et la réalisation. L'idée de départ est celle de deux américains fraîchement débarqués à Tokyo et complètement perdus dans un pays, une culture et une langue qu'ils ne comprennent pas, ce déboussolement est illustré par Scarlett Johansson tournant en rond dans sa chambre en petite culotte rose et par Bill Murray sifflant des verres au bar de l'hôtel. Cette première partie est intéressante, mais le film devient vraiment prenant à la rencontre des deux protagonistes, ceux-ci se rendent alors compte qu'ils sont tout aussi perdus dans leur propre vie que dans cette ville alors qu'ils ont en théorie tout pour être heureux, thème déjà présent dans "Virgin suicides". Perdus, ils le sont également dans la relation qui les lie, à l'origine basée sur la seule proximité culturelle, fruit du hasard et vouée à être fugace. Un beau film en somme que cette parenthèse au Japon nous interrogeant sur notre rapport à l'autre, au bonheur et à l'éphémère. Le film bénéficie d'interprètes de qualité, Bill Murray excelle dans le rôle du vieil acteur mélancolique sur le déclin, il en éclipserait presque Scarlett Johansson pourtant très à l'aise dans le rôle de la jeune mariée cherchant encore sa voie, d'autant que la relation entre les deux acteurs est une vraie réussite. Enfin côté casting je ne peux m'empêcher de citer Anna Faris qui, il faut bien le concéder, a un vrai don pour jouer les cruches. La réalisation est de bonne qualité et achève de faire de "Lost in Translation" un film qu'il faut voir malgré les quelques longueurs qui l'émaillent.
Encore un archétype du film de festival: lenteurs calculées, économie dans les dialogues comme dans le scénario. L'histoire est simple: spoiler: il n'y en a pas, c'est juste deux personnes perdues dans Tokyo pendant trois jours . Si Bill Murray assure le service minimum et que Scarlett Johansson fait ce qu'elle peut avec ce qu'on lui donne, Lost in translation trouve le moyen d'ennuyer le spectateur à l'égal de ses personnages. Tout sonne creux, on utilise Tokyo en fond comme n'importe quelle autre ville qui aurait pu faire l'affaire, on frôle la caricature du Japon dans quasiment tous les plans. Quelques "gags" arracheront un sourire, mais plus par charité chrétienne qu'autre chose. Si la perdition et le déracinement peut générer de bons films, celui-ci n'en fait pas partie. La réalisation est plate et convenue, Sofia Coppola enfile les perles tout au long du film, sans véritable arc narratif. A éviter.
Je n'avais pas vu ce soi-disant chef d'œuvre mais influencé par mon journal télé qui donne 4* et une critique dithyrambique "Une œuvre étincelante, précieuse et fragile. Cullte" lors du passage sur Arte, je me suis risqué. Conclusion, ne pas faire confiance à la critique, je le sais pourtant mais je me suis encore fait avoir... C'est long, poussif, les dialogues sont incohérents, l'humour du personnage principal tombe à plat, celui-ci n'est même pas attachant, d'ailleurs on ne s'attache à personne, ni à elle, ni à lui, ni à sa femme, ni aux japonais qui sont raillés. Bref, on s'ennuie autant que les deux personnages principaux. Je suis dépassé par les notes apportées pour ce film, peut-être influencées par le nom de la réalisatrice et la notoriété des deux acteurs.