De quoi ça parle ?
Paul Vilar, ancien des Forces Spéciales, accompagne quatre ados lors d’une Immersion en Pleine Nature. C’est pour lui l’opportunité de transmettre aux jeunes les valeurs de l’Armée et de partager un moment avec Sara, sa fille, qui les accompagne.
Le jour du départ pour la forêt, Paul retrouve la sergente Gabrielle Martinot qui revient d’une mission au Yémen. Elle est fière de ramener dans leur pays d’origine des statuettes d’une valeur inestimable.
Lors du bivouac, alors que Paul part chercher du bois pour le feu, les jeunes sont pris en otage par des mercenaires. Les militaires ne peuvent rien faire, Paul est le seul à pouvoir libérer les otages en volant les statuettes avant leur départ de la base militaire. S’engage alors pour lui une effroyable et sensationnelle course contre la montre au milieu d’une nature sauvage...
Lundi 7 novembre à 21h10 sur TF1 et d'ores et déjà disponible sur Salto
C'est avec qui ?
Qui dit suite du Saut du diable, dit évidemment retour des protagonistes principaux, à savoir Philippe Bas (Profilage) et Maïra Schmitt (Léo Matteï, La Faute à Rousseau), qui rempilent et reprennent leurs rôles respectifs de Paul Vilar et de sa fille Sara.
À leurs côtés, les téléspectateurs du Saut du diable 2 : le sentier des loups retrouveront notamment Sara Mortensen (Astrid et Raphaëlle) dans la peau de Gabrielle Martinot et Benjamin Baroche (Ici tout commence) dans le rôle de Mathias Caron, un ancien frère d'arme du héros.
Mais aussi Jérôme Anger, Edouard Montoute, Robin Migné (Skam France), Zoé Héran (Stalk), Jean-Stan du Pac (La Maison d'en face), Lorette Nyssen (L'école de la vie), et Scotty Bernard (Joséphine, ange gardien), entre autres.
FRANCOIS LEFEBVRE / CPB FILMS / TF1
Ça vaut le coup d'oeil ?
En juin 2021, quelques mois après l'arrêt de Profilage, Philippe Bas retrouvait TF1 pour Le Saut du diable, un téléfilm d'action quelque part entre Alex Hugo, Rambo, et Taken avec Liam Neeson, qui voyait son personnage de spécialiste de la survie et des sports extrêmes prêt à tout pour sauver sa fille des griffes de dangereux criminels.
Face au succès de cet unitaire, qui a réuni plus de 6 millions de téléspectateurs, la chaîne a logiquement commandé un second volet qui arrive à l'antenne ce lundi soir et reprend une formule déjà bien essorée avec plus ou moins les mêmes ingrédients. Même si l'escapade en montagne est ici remplacée par une randonnée en forêt qui vire au cauchemar.
Passée une scène d'intro à base de douche en pleine nature qui fait la part-belle à la plastique de Philippe Bas et une exposition assez rapide qui pose les bases du scénario, Le Sentier des loups vaut surtout pour son accumulation de séquences d'action, ses cascades en veux-tu en voilà, son saut en parachute qui en jette (il faut bien le dire), et son sens du rythme.
On ne s'ennuie pas (trop) devant ce téléfilm qui coche les cases du genre et devrait contenter les amateurs du genre. Même si on est évidemment plus proche d'un film avec Chuck Norris que d'un nouvel opus de Mission impossible, budget télé oblige. Et même si toute originalité et toute psychologie a bien évidemment été laissée au placard.
JULIEN CAUVIN / CPB FILMS / TF1
Les comédiens, à commencer par Philippe Bas, Sara Mortensen, et le jeune Robin Migné, très juste, s'en sortent avec les honneurs et font ce qu'ils peuvent avec des dialogues souvent peu inspirés.
Mais, encore une fois, le public de ce genre de fiction sous testostérone n'est sûrement pas là pour ça. Et les fans d'Ici tout commence prendront certainement plaisir à retrouver Benjamin Baroche dans un rôle de méchant très méchant... qui ferait presque passer le chef Emmanuel Teyssier pour un enfant de chœur.
Aussitôt vu, aussitôt oublié, Le Saut du diable 2 n'en reste pas moins un divertissement honnête, même si le scénario aurait mérité plus d'originalité et plus de risques, tant on voit venir les rebondissements à des kilomètres. Mais cette suite a au moins le mérite de faire mieux que le premier opus, qui enchaînait les séquences risibles et était plombé par un "méchant" grotesque.
Et on aurait presque envie de voir si, tel Martine, Paul Vilar nous emmènera à la plage ou à la neige pour sa prochaine aventure qui, à coup sûr, est déjà dans les tuyaux.
