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    Tahar Rahim, Karim Leklou, Jean-Michel Correia et la génération "Un prophète"!
    Laetitia Ratane
    Laetitia Ratane
    -Responsable éditoriale des rubriques Télé, Infotainment et Streaming
    Très tôt fascinée par le grand écran et très vite accro au petit, Laetitia grandit aux côtés des héros ciné-séries culte des années 80-90. Elle nourrit son goût des autres au contact des génies du drame psychologique, des pépites du cinéma français et... des journalistes passionnés qu’elle encadre.

    Tahar Rahim, Jean Michel Correia et Karim Leklou sont tous trois à l'affiche de "Joueurs" de Marie Monge. Leur point commun? Le chef d'oeuvre de Jacques Audiard, qui les a révélés il y a 9 ans. Focus sur la génération Un Prophète...

    Tahar Rahim

    Il était une fois... la révélation de sa génération

    Sa rencontre avec Jacques Audiard a tout à voir avec le destin. Tahar Rahim a alors 26 ans et interprète une petite "frappe" dans la série La Commune, écrite par le futur coscénariste d'Un Prophète, Abdel Raouf Dafri. Alors que sa scène du jour est annulée, il se retrouve dans la même voiture que le célèbre réalisateur, présent ce jour-là. Un coup de foudre, selon ce dernier, qui le recontacte en priorité au moment où il commence les essais du film de prison :

    Il a été formidable aux essais, mais j'ai dû en voir d'autres avant de le choisir pour me prouver que c'était bien lui (...) Je l'ai choisi aussi parce qu'il n'y a pas de drame sur son visage, il n'a pas de tragédie dans le regard mais un regard d'enfant.

    Un regard naïf, une "gueule" à la De Niro et une prestation de jeune fiévreux, confronté aux perversions et à l'instinct de survie de la prison, qui ont enchanté le public et la critique. En 2010, l'Académie des César lui décerne une double récompense historique : celle du Meilleur espoir et du Meilleur acteur.

    Et après ? Les succès variés

    Des premiers choix plus ou moins suivis par la critique, que ce soit aux côtés de Michael Lonsdale dans Les Hommes Libres ou sous la direction de Jean Jacques Annaud dans Or Noir. Puis le déclic !

    C'est dans la peau de jeunes amoureux de leur temps, touchés par la dépendance affective (A perdre la raison aux côtés d'Emilie Dequenne), la culpabilité maternelle (Le Passé porté par Bérénice Bejo) ou les méfaits radioactifs (Grand Central aux bras de Léa Seydoux ) que Tahar Rahim réenchante ses publics.

    Hier dans des incursions réussies dans la comédie (Samba, Le Père Noël), aux côtés de la révélation Adèle Exarchopoulos (Les Anarchistes) ou à l'affiche du très émouvant Réparer les vivants ; aujourd'hui héros de série dans la série américaine The Looming Tower  ou anti héros de la bible dans le drame britannique Marie Madeleine, le héros de Joueurs confirme sa science du bon scénario, son éclectisme et son statut de star internationale.

    Selon vous, quelle est la scène de film préférée de Tahar Rahim et pourquoi ?

     

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