Mon compte
    Ressortie de Showgirls : de Jennifer Lopez aux 13 Razzies, 5 choses à savoir sur le film-culte !
    Laurent Schenck
    Laurent Schenck
    -Journaliste rédacteur base de données
    Passionné par les films qui traitent de la criminalité au sens large, Laurent Schenck travaille sur la base de données cinéma du site. Ses missions sont les suivantes : la rédaction de biographies et secrets de tournage, l'enrichissement de castings/fiches techniques et la revue de presse.

    Showgirls bénéficie aujourd'hui d'une ressortie en salles et en Blu-ray / DVD. L'occasion de revenir sur cinq anecdotes marquantes de ce drame sulfureux réalisé par Paul Verhoeven (Basic Instinct).

    Showgirls de Paul Verhoeven 

    Avec Elizabeth Berkley, Kyle MacLachlan, Gina Gershon... 

    De quoi ça parle ?

    Sans famille, sans amis et sans argent, Nomi Malone débarque à Las Vegas pour réaliser son rêve : devenir danseuse. A peine arrivée, elle se fait voler sa valise par l'homme qui l'a prise en stop. Perdue dans la ville, Nomi doit son salut à Molly Abrams, costumière au «Cheetah», un cabaret réputé de la ville. Molly lui trouve un job de stripteaseuse dans une boîte où elle fait elle-même quelques extras. Cristal Connors, la vedette du «Cheetah», très attirée par Nomi, la fait engager dans son show où elle gravit rapidement les échelons. Dans les coulisses impitoyables de Vegas, Nomi devient très vite une rivale gênante.

    1995 - PATHÉ PRODUCTION

    1. Une genèse laborieuse

    A l'origine, Paul Verhoeven et le producteur Mario Kassar n'avaient pas aimé le scénario de Showgirls écrit par Joe Eszterhas juste après le tournage de Basic Instinct. Ils choisirent donc de se consacrer au blockbuster "Crusade" avec Arnold Schwarzenegger, pour se rendre compte quelques mois plus tard que Carolco Pictures, la société de production de Kassar, était incapable de financer ce film. La raison ? Ses problèmes d'argent liés au tournage de L'Ile aux pirates (qui s'apprêtait à causer sa faillite).

    Verhoeven et Kassar, avec l'aide d'Eszterhas, se remirent ainsi à Showgirls. Les trois hommes modifièrent le scénario de base pour commencer le tournage au plus vite, mais ils se retrouvèrent là encore dans une impasse financière liée au déclin de Carolco Pictures. C'est à ce moment que le Français Jérôme Seydoux (via sa société Chargeurs) s'est greffé au projet et a pu faire en sorte que ce film sulfureux puisse voir le jour.

    1995 - PATHÉ PRODUCTION

    2. Pressenti(e)s pour Nomi Malone

    Drew BarrymorePamela AndersonAngelina JolieCharlize Theron et Jennifer Lopez ont chacune auditionné pour le rôle de Nomi Malone (Elizabeth Berkley). Lopez a d'ailleurs confié bien plus tard que cette audition était l'un des pires moments de sa vie : "Je me souviens que c'était la pire audition de ma vie... J'ai revu Paul Verhoeven des années plus tard, et il m'a dit, "Qu'est-ce qui s'est passé ce jour-là ?!'. Il se demandait pourquoi il m'avait pas casté, mais j'avais été vraiment nulle... Peut-être que c'était mieux ainsi en même temps !"

    3. Une suite officielle !

    Showgirls possède une suite officielle : Showgirls 2: Penny's from Heaven, centré sur un personnage secondaire du premier film qui n'est autre que la Showgirl Penny jouée par Rena Riffel. Sur ce projet ultra-indépendant produit pour à peine 30 000 dollars, Riffel occupe les postes de productrice, scénariste, réalisatrice, monteuse et donc interprète... Le tout avec la bénédiction de Paul Verhoeven (à qui elle souhaitait confier le long métrage). 

    1995 - PATHÉ PRODUCTION

    4. Over the top ! 

    Paul Verhoeven a conçu Showgirls en exagérant tout : les personnages, les dialogues, les costumes, les lumières, le son, la musique… Le metteur en scène se souvient : "Je ne sais pas si c’était la bonne chose à faire, mais je l’ai fait, et quand le film est sorti cela n’a pas du tout été apprécié. Les gens ont haï ça, le public comme les critiques, et j’ai mis un certain temps à m’en relever, ça a presque détruit ma carrière, d’ailleurs peut-être que ça me nuit encore aux Etats-Unis…"

    5. Des 13 Razzies à la réhabilitation

    Showgirls a reçu les trophées du pire film et de la pire réalisation aux Razzies Awards, que Paul Verhoeven a cherché en mains propres (fait rare dans l'histoire des Razzies)... Le long métrage a par ailleurs été "auréolé" de onze autres Razzies, dont ceux du pire scénario, du pire acteur (Kyle MacLachlan), de la pire actrice (Elizabeth Berkley) ou encore de la pire bande originale...

    Si Showgirls a été reçu par la critique de manière catastrophique, il a aussi été un échec en salles puisqu'il a rapporté seulement 38 millions de dollars dans le monde pour un budget de 45 millions. Cela étant, le film a cartonné lors de sa sortie en cassette vidéo en générant plus de 100 millions de dollars. Il est même, avec le temps, devenu culte (des réalisateurs comme Jacques Rivette et Quentin Tarantino l'ont adoré) pour ses qualités purement cinématographiques mais aussi pour sa critique pertinente du monde du show-biz.

    La bande-annonce de "Showgirls"

    Voir tous les secrets de tournage de "Showgirls" 

    Une femme avec une femme : 18 scènes lesbiennes du cinéma

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Sur le même sujet
    Commentaires
    Back to Top