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    Décès de Dick Miller, acteur fétiche de Joe Dante vu dans "Gremlins"
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Riche d'une carrière s'étalant sur soixante ans et plus de 180 rôles, le prolifique acteur Dick Miller, comédien fétiche de Joe Dante, vu dans "Gremlins", "Hurlements" ou "Terminator", s'est éteint ce 30 janvier à l'âge de 90 ans.

    Warner Bros.

    Avec plus de 180 rôles sur petit et grand écran, c'est peu dire que Dick Miller fut un acteur prolifique. Le comédien est décédé ce 30 janvier à l'âge de 90 ans.

    Ce natif du Bronx fut le comédien fétiche du réalisateur Joe Dante. "Il était un de mes collaborateurs les plus adorés" a d'ailleurs écrit le cinéaste sur son compte Twitter, réagissant à l'annonce de sa disparition; "j'ai grandi en regardant les films de Dick Miller des années 50, et j'étais émerveillé de l'avoir pour le premier film que j'ai réalisé pour Roger Corman". Corman qui avait offert le rôle principal à Miller dans son Baquet de sang en 1959, devenu un petit classique des films d'épouvante.

    Outre sa prestation dans Hurlements, un autre classique du film d'épouvante signé Joe Dante (et au passage un des meilleurs films évoquant les loups-garrous !), les cinéphiles se souviennent certainement de lui sous les traits de Murray Futterman, dans le film culte Gremlins, en 1984. Deux ans plus tard, sous la direction de Fred Dekker, il joue dans un autre film d'épouvante apprécié des amateurs du genre, La nuit des sangsues. En plus de soixante ans de carrière, Dick Miller a logiquement tourné avec de très nombreux réalisateurs, dont James Cameron pour Terminator, Ernest DickersonMartin Scorsese (dans New York, New York), Jonathan Demme (Crazy Mama en 1975), ou encore Samuel Fuller (dans l'extraordinaire Dressé pour tuer, en 1982), pour ne citer qu'une poignée d'exemples. Une carrière inévitablement en dents de scie, mais émaillée de films cultes, voire de quelques chefs-d'oeuvre.

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