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    Le Jour se lève
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    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2024
    MA-GNI-FIQUE! Tout, les acteurs, la photo, le sens, humain, très humain... Éternel, plaire, aimer, mentir, tuer, un peu beaucoup... à la folie! Quel bonheur de film!
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 440 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2023
    Assiégé dans sa chambre d'hôtel, tout en haut d'un immeuble, tel que réfugié dans une forteresse, un assassin se remémore les circonstances de son acte et attend le châtiment du petit matin.
    Jean Gabin est le héros maudit de cette tragédie en trois actes (qui coincident avec trois retour en arrière, enserrés entre un prologue et un épilogue), une histoire d'amour vouée à l'échec parce que,la haine aura eu raison de l'amour.
    Ce drame de Carné, au demeurant très simple, se distingue par la qualité des textes de Prévert. Sur fond de réalisme social, il exalte les vertus et les beautés d'une passion naissante par des dialogues très inspirés. Poétiques ou parfois drôles, ils permettent à Gabin, Jules Berry et Arletty une composition mémorable et suscitent entre les trois personnages et comédiens de fameux échanges. Cette histoire d'amour à quatre, parce que Gabin attire l'amour de Jacqueline Laurent, la tendre affection d' Arletty et la jalousie haineuse de Jules Berry, est une des plus réussies démonstrations de la supériorité du cinéma français d'avant-guerre.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2023
    Juste avant sa sortie sur les écrans le 9 juin 1939, Marcel Carné organise une projection du “Jour se lève” pour Jacques Prévert, Alexandre Trauner, Jean Gabin et Jacques Viot. A la fin, Gabin un peu bourru affirme tout de go : “Ca vaut pas l’Quai... “ . Carné lui répond : “ Tu te trompes... C’est supérieur au Quai... En tout cas, le film vieillira moins vite...”. Une vision rapprochée des deux films plus de 80 ans après leurs sorties respectives en salles confirme sans contexte la prophétie de leur réalisateur qui sans doute mieux que personne savait de l’intérieur mais aussi par sa vision d’ensemble ce qui avait fait de “Quai des brumes” un film bancal. Une intrigue filandreuse et décousue, des personnages se désincarnant à mesure qu’ils déclament des dialogues parfois pompeux et outranciers qui abîment gravement la cohérence de l’ensemble et le travail très ambitieux sur l’esthétique. Un grand film raté en quelque sorte.
    Des défauts structurels dont ne souffre aucunement “Le jour se lève” avec son intrigue resserrée sur quatre personnages remarquablement dessinés mais aussi parfaitement fluide car s’enroulant harmonieusement autour de trois longs flashbacks. Fort de ce cadre d’action maîtrisé livrant des enjeux lisibles, les acteurs peuvent donner le meilleur d’eux-mêmes. Avec “Drôle de drame” et “Hôtel du Nord” , “Le jour se lève” constitue le trio magique de la filmographie de Marcel Carné riche d’une grosse vingtaine de longs métrages tournés de 1932 à 1977.
    Après le succès du “Quai des brumes”, Carné avait signé pour un autre film avec Gabin. L’acteur qui est alors en position dominante souhaite porter à l’écran “Martin Roumagnac” , un roman de Pierre-Martin Wolf dont il a acheté les droits. Carné après avoir lu le roman n’est pas du tout convaincu. Jacques Prévert de son côté prévient que le film se fera sans lui. Gabin renonce provisoirement à son projet qu’il mènera finalement à bien à son retour de la guerre sous la direction de Georges Lacombe avec Marlène Dietrich à ses côtés. Prévert propose alors une histoire de gangsters sur laquelle s’embarque immédiatement Carné qui part en repérage avec Alexandre Trauner et Prévert aux Baux-de-Provence où l’intrigue doit se dérouler durant une nuit de Noël. Le projet qui prend pour nom “Rue des vertus” se fera avec Arletty et Jules Berry auxquels Prévert et Carné sont très attachés. Mais Prevert semble avoir bien du mal à boucler son scénario ce dont se rend très vite compte Carné.
    C’est finalement Jacques Viot, un voisin de Carné qui va démêler la situation, proposant un synopsis de quelques pages intitulé “Le jour se lève” qui va interpeller le réalisateur par sa structure en flashbacks, procédé narratif jusqu’alors inusité dans le cinéma français. Sentant qu’il tient enfin quelque chose de solide, Carné se met en tête de convaincre le producteur, Prevert et Gabin. La distribution principale prévue pour “Rue des vertus” est confirmée et Trauner se chargera de bâtir l’immeuble devenu fameux où François, spoiler: l’ouvrier sableur joué par Gabin, s’est retranché au début du film après avoir commis un meurtre
    . Jules Berry sera le saltimbanque montreur de chien, escroc demi-mondain au verbe intarissable ,visqueux à souhait et en sus très mauvais perdant Arletty est son assistante, beauté émouvante un peu fatiguée par les épreuves de la vie, sentant son charme s’étioler et ses espoirs de grand amour enfuis. Jean Gabin totalement bouleversant est François, le prolétaire résigné aux goûts simples et aux ambitions raisonnables mais aussi aux principes moraux solidement ancrés qui ne supporte pas l’injustice et le mensonge. Enfin Jacqueline Laurent imposée par Jacques Prévert dont elle est la compagne, interprète Françoise, la jeune fleuriste, spoiler: image parfaite de la fragilité et de l’ingéniosité qui sera au centre du drame pour s’être révélée plus complexe que d’apparence.

    Chacun dans son registre apporte sa petite pierre au drame inéluctable que le spectateur voit se construire à travers trois longs flashbacks parfaitement agencés. Les décors de Trauner, la photographie de Curt Courant et la musique de Maurice Jaubert font le reste pour sertir la magnifique émeraude que sera “Le jour se lève”. Si le concept de “Réalisme poétique” conçu à posteriori pour qualifier une vingtaine de films des années 1930 peut avoir un sens concret, c’est bien “Le jour se lève” l’un des derniers réalisés de la courte liste qui en apporte la meilleure synthèse tant au plan narratif qu’esthétique. Prévert complètement au service d’un réalisateur pleinement affirmé, écrit sans doute ici ses meilleurs dialogues, départis des enjolivures et autres affèteries qui trop souvent alourdissent l’écriture cinématographique du grand poète, conduisant les acteurs à surjouer quand ce n’est pas carrément déjouer. Ici tout concourt à la perfection hormis un petit clin d’œil à “Hôtel du Nord” peu à propos quand Arletty gouaille aux lèvres, s’exclame en pleine scène de rupture : “Est-ce que j’ai une gueule à faire l’amour avec des souvenirs”. Une petite faute de goût largement pardonnée qui n’empêche pas “Le jour se lève” d’être le grand chef d’œuvre de Marcel Carné. A voir et à revoir sans aucune modération.
    maxime ...
    maxime ...

    196 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2022
    Le Quai des Brumes et Hôtel du Nord m'ayans sacrément secoué il y'a quelques semaines, je n'en attendais donc pas moins de ce film-ci, Le Jour se Lève que beaucoup considère comme l'un des plus grands longs métrages du Cinéma Français, je le comprend.

    Bien sur, il faut revenir sur le fonctionnement de ce film, qui pour l'époque est d'une véritable innovation, une audace qui perdure à ce jour. Cette conversation dans l'escalier sur la présence ou non d'une armoire dans la chambre de François, et de la manière dont la scène nous est dévoilée est remarquable de par son dialogue, une habitude lorsque l'on se familiarise à Carné et Prévert, mais aussi, surtout dans ce champ contre-champ astucieux et qui appuie sur le ridicule d'une situation pourtant tragique. Alors évidemment, toutes les séquences de bascule entre narration de l'instant et du flashback sont elles faramineuses et d'une lucidité qui fusionne aux maux de ce film, l'un des plus beaux de son cinéaste.

    Le Jour se Lève est dur après séance, il l'est entrecoupé de douceur dans son visionnage, dans l'action et la réception de son dédale d'émotion. J'en reviens à son texte, comme déjà soulignée, une habitude de la confection du bon mot, de sa justesse non pas pour plaire ou déplaire mais bien pour visé juste. Les dialogues touches, l'interprétation des comédien.e.s n'y ajoutent qu'encore plus de délicatesse. Jean Gabin et Arletty sont de suite à émouvoir lors de leur rencontre. " On est de la même famille, puisque l'on a pas de famille. " Cela, prête à sourire, et pourtant ...

    D'autres moments de ce genre sont captés au travers de cette histoire imprégnée par la condition, le sort, l'échec ! Françoise le dit, à sa façon, dans sa comparaison entre sa nouvelle rencontre et son compagnon de toujours, ce petit ours qui en a vue d'autres. " Il a un œil gai et l'autre qui est un peu triste. "

    La scène qui les rassemble et que je " préfère " reste néanmoins lorsque allongés, il et elle se témoigne leurs sentiments, un instant d'une rare contorsion entre l'évidence et son autre pendant, sa fatalité. " J'ai eu les ennuis, les gros, les petits ... "

    Arletty et Jean Gabin sont renversants, leurs partenaires à l'instar de Bernard Blier, Jules Berry et Jacqueline Laurent ont eux aussi des passages étroitement compliqués à sublimés, c'est chose faite. L'étonnante démonstration de mensonge de Valentin sur la personne de François, attendrit sans le montrer par la faconde de ce type, par son discours sur le " remord " qui n'est comme il le dit " Pas une blague mais une faute qui ronge ... " tiens d'une prouesse. Tout de suite confondu par des révélations non surprenante en fin de compte ! Oui, chacun est sa place dans ce récit étiré dont tous son concerné.

    Le Jour se Lève est un film profondément inspiré par les vues de Marcel Carné à identifié et à caractérisé les causes, les trajectoires, à comprendre les personnages qu'il entrevoie et redessine, à sa juste hauteur, pleine d'humanité. Encore un long métrage bouillant de conscience et de poésie, une délivrance qui continue de suriné après coup.
    p0lisson
    p0lisson

    27 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2022
    Outre le rôle de premier ordre qu'il joue dans la grande histoire du cinéma, puisqu'il fut un pionnier de la narration en flash-backs, que reste-t-il aujourd'hui de ce film ? Quelque chose de plaisant, certes, mais également un peu décevant.

    Plaisant, car Le jour se lève dégage un délicieux parfum de réalisme poétique. Ce cinéma qui fait la part belle aux perdants de la vie, qui s'intéresse aux petites gens, à leurs conditions de travail misérables, à leurs difficultés sociales, sans jamais leur dénier ce qui fait la dignité et la beauté de leur existence, aussi tragique qu'elle puisse être, est un cinéma merveilleux. Les dialogues de Prévert sont d'une élégance populaire rare ; il forme avec Carné et Gabin un triangle confirmé.

    Mais c'est aussi un film décevant, dans la mesure où il ne prend pas le temps nécessaire pour donner du relief à la romance entre François et Françoise. Celle-ci paraît superficielle, sans intensité ni passion particulières ; le film nous communique l'idée de cet amour, sans pourtant jamais nous le faire ressentir. Cela l'empêche d'atteindre les sommets de tragique escomptés, et c'est dommage.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 731 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2022
    Portée par le charisme viril de Jean Gabin, cette tragédie appuyée sur une narration originale pour l'époque ainsi que des dialogues pertinents souffre de sa désuétude rythmique due à des étirements superflus de certaines scènes ou à un montage haché. Bien que la mise en scène soit de qualité et qu'il soit plaisant de suivre les réactions emphatiques de cet assassin pathétique, l'émotion demeure absente, entraînant une certaine lassitude. Suranné mais de qualité.
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2021
    Un film qui n'a pas trouvé son public à l'époque... De nos jours, cela nous paraît dingue, mais ce fut bel et bien le cas. Et pour cause, "Le jour se lève" use, non pas d'une histoire inhabituelle, mais d'une structure inhabituelle pour son époque. En effet, le film repose sur de longs flash-backs illustrant la raison faisant que ce modeste ouvrier sableur se retrouve retranché dans son appartement après avoir fait feu sur un homme. Première force du film. Deuxième force : le contraste marquant entre les quatre personnages principaux. François, ouvrier sensible, au grand coeur et un brin naïf, Françoise, objet de convoitise et jeune femme assez indécise, Clara, femme désabusée par les boniments des hommes et Valentin, le salaud tragique. Troisième force : la mise en scène de Carné. Pour ne citer qu'eux, les plans tournés dans la cage d'escalier sont inoubliables pour qui les a vus ne serait-ce qu'une fois. Et quatrième force : le casting. Jean Gabin, Arletty, Jules Berry et Jacqueline Laurent se regardant droit dans les yeux et rivalisant de talent. Est-il obligatoire de voir ou de revoir "Le jour se lève" ? Oui, assurément. L'aimer ou ne pas l'aimer relèvera de l'appréciation personnelle mais l'oublier et oublier, par ricochet, Gabin, Arletty, Berry et Carné, constituerait un des pires désaveux que l'on pourrait perpétrer contre notre patrimoine cinématographique et, par extension, contre notre culture.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2021
    « Le jour se lève » de Marcel Carné avec des dialogues de Jacques Prévert (1939) juxtapose une romance à l’eau de rose sans grand intérêt et un drame humain intense une fois que François (Jean Gabin) ait dit « Laissez moi seul. Je veux la paix. Je suis fatigué ». Le jeu des 4 acteurs principaux est d’ailleurs fort différent : Jules Berry est mièvre voire ridicule ; Jacqueline Laurent (Françoise) est d’une naïveté maladive de « fleur bleue » (d’où son métier ?) ; Arletty c’est Arletty avec son regard et son phrasé si particulier … quand à Jean Gabin il fait exploser le film dans ce rôle de forcené, reclus dans sa petite chambre au 5ème étage sous mansarde avec le petit ours « qui a un œil gai et l’autre un peu triste » donné par Françoise.
    Il convient de souligner le travail du chef décorateur – Alexandre Trauner – avec cette astuce pour les scènes d’intérieur de faire des demi-escaliers/étages pour limiter la taille du décor et pour les scènes d’extérieur un travail sur les lignes de perspectives qui avec une caméra en légère contreplongée font que l’immeuble parait immense.
    Un chef d’œuvre du cinéma français pour cette fin dramatique avec un titre qui vient d’ailleurs en totale opposition avec le destin de François !
    Musomuse
    Musomuse

    4 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2021
    Je sais pas, ça m'a déçu. Marcel Carné et Jacques Prévert pour un film ça sonne comme la formule de base pour un film parfait. Ce qui s'est avéré ne pas être le cas suite à mon seul et unique visionnage. Je pense que c'est à cause de mes attentes très grande. Ou de l'humeur qui m'habitait sur l'instant. Bon, c'est long, l'histoire et les acteurs ne m'ont pas pénétré et j'en suis ressorti en me pensant que Les Enfants du Paradis c'était mieux.
    Donc j'ai du passé à côté de quelque chose en regardant ce film qui est culte et formidable pour beaucoup.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2021
    Le Jour se lève se lève est un film de Marcel Carné assez prenant avec un Jean Gabin au sommet de son art.
    L'acteur est impeccable (dans le rôle d'un personnage sombrant peu à peu dans la colère folle) et porte le film sur ses épaules. Les seconds rôles sont également interprétés par la crème du cinéma français (Bernard Blier ou Arletty). L'usage des flash-backs ici est particulièrement pertinente à l'histoire (on en apprend chaque fois un peu plus sur ce qui a pu pousser le personnage principale à commettre l'irréparable) et novatrice (je ne suis pas sûr que dans les années 30, on utilisait autant cette technique de narration qu'aujourd'hui).
    Je recommande.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2021
    Mise en scène d'une grande précision - avec utilisation de flash-backs (lourdement annoncés, mais c’était une nouveauté) - et montage carré pour ce thriller d’avant-guerre au scénario impeccable avec une montée de tension dramatique admirable. Ce drame de la jalousie jouit des bons dialogues de Prévert, d' une bonne direction d' acteurs, et d'un final réussi. A noter la chronique sociale, les commentaires de cage d’escalier et la singulière incompétence de la police.
    Les acteurs sont excellents (bien que Gabin et Mady Berry soient peut-être un peu âgés pour leurs rôles), avec une mention particulière à Jules Berry qui compose un numéro de pervers provocateur sensationnel.
    20centP
    20centP

    13 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2021
    Le jour de lève est un film intéressant. Un des premiers films du cinéma français à proposer le flash back. Un film également qui parvient à présenter le quotidien ouvrier. Il reste toutefois que l'intrigue sentimentale est un peu "classique" et n'évite pas quelques clichés. C'est l'occasion de découvrir le trio Gabin / Arlette et Jacqueline Laurent.
    Alasky
    Alasky

    284 abonnés 3 081 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2020
    Ah Gabin, sa prestance, son charisme, sa belle gueule, son regard, sa voix... Il est tellement beau gosse dans ce film, et là en amoureux transi il est plus craquant que jamais. Arletty à ses côté, quel casting ! Beau film, lent, réaliste, poétique, qu'il faut avoir vu.
    vivaBFG
    vivaBFG

    10 abonnés 1 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2020
    Voilà un vrai drame, de ceux qui doit être vu quand on est de bonne humeur, gai et sans souci. Le contraire pourrait vous amener encore plus profond dans la dépression.
    Le scénario est dramatique pour une situation somme toute assez banale, un trio amoureux qui se passe mal. Tout cela pour çà! Cela relève du pur gâchis humain. Je préfère amplement lorsque cela est traité à la manière vaudeville.
    A réserver aux amateurs de drame...uniquement
    Ol M.
    Ol M.

    2 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2020
    Du grand Gabin, un regard de braise un rôle très sentimental ou l'on peut le voir embrasser une femme à l'écran et c'est très très rare je croyais même qu'il ne l'avait jamais fait. Arletty avec toujours sa gouaille habituelle et son charme prête à aimer Gabin qui lui en aime une autre et qui par amour va faire basculer sa vie dans la tourmente, pour sortir sa chérie des mains d'un pervers narcissique. Film avec des cadrages très futuriste, film avant-gardiste pour sa réalisation car il ne faut pas oublier qu'il date des années 30. A voir pour ses scènes ou Gabin joue de sa posture déjà si jeune et de son charisme.
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