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    Get On Up
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Get On Up" et de son tournage !

    Développement du projet

    C’est en travaillant sur la production de 8 Mile (2000), après un entretien avec de jeunes artistes hip hop, que vint à l’esprit de Brian Grazer, l’idée de mettre sur pied un biopic consacré à James Brown. "Après toutes ces discussions avec eux, j’ai décidé de trouver un moyen de faire un ­ film à propos de celui qui les avait tous inspirés", ajoute-t-il. Il entra ensuite en pourparlers avec la Fondation James Brown, parvint à obtenir les droits de l’adaptation et embaucha des scénaristes pour l’écriture du script. Mais avec le décès subit du chanteur en décembre 2006, le projet passa en mode stand-by. Ce n’est que quelques années plus tard, que la production fut de nouveau enclenchée. Peter Afterman, chargé de dépêcher un producteur intéressé par le biopic, proposa à Mick Jagger de rejoindre l’aventure et ce dernier fut tout de suite partant. Après une dizaine années de travail et quelques péripéties, la machine était lancée. 

     

    Chanteurs au casting

    Aloe Blacc, qui s'est fait connaître avec le tube "I Need a Dollar" en 2010, fait ses premiers pas comme acteur dans Get on Up. Le chanteur de soul interprète Nafloyd Scott, guitariste dans le groupe de James Brown, The Famous Flames, avant qu'il n'accède au succès qu'on lui connaît. On retrouve également Ralph E. Tresvant, leader du groupe R&B New Editions, incarnant ici le chanteur soul Sam Cooke pour sa première apparition sur grand écran. Enfin, la chanteuse Jill Scott, elle, habituée des plateaux de cinéma, campe ici DeeDee Brown, la compagne du parrain de la soul.

    Il connaît la chanson !

    C'est un grand ponte de la musique qui officie en tant que producteur de Get On Up puisqu'il s'agit de

    Mick Jagger, le leader des Rolling Stones. La rock star a confié s'être beaucoup inspirée dans son parcours professionnel de la fougue scénique de James Brown, qu'il a rencontré pour la première fois dans les rues de New York en 1964. C'est en 2006, à la disparition de l'icône de la soul et du funk, que le Britannique récupéra les droits de ce projet de biopic dans lequel son personnage est interprété par l'acteur Nick Eversman.

    Une star... du ballon ?

    Chadwick Boseman est plus connu des fans de sport que de soul music. En tant qu'acteur, il a déjà joué dans trois biopics sur des stars du rugby et de baseball, The Express (2008), 42 (2013) dans lequel il tient la tête d'affiche, celle d'un joueur des Brooklyn Dodgers, Jackie Robinson, et Draft Day (2014) où il joue aux côtés de Kevin Costner. Il n'a cependant aucun précédent en chant ou en musique et participe, avec Get On Up, à son cinquième long-métrage.

    Come back sur les planches

    Tate Taylor signe, avec Get On Up, son troisième long-métrage. Or, on retrouve dans le film des acteurs ayant joué dans sa réalisation précédente, l'adaptation du best-seller La Couleur des sentiments. Viola Davis et Octavia Spencer y tenaient notamment les rôles principaux. Mais on peut aussi apercevoir Aunjanue Ellis et Nelsan Ellis (sans lien de parenté), dans des rôles secondaires, le dernier revenant dans Get On Up sur le devant de la scène.

    Micros de l'Histoire

    On trouve plusieurs choix de castings étonnants dans Get On Up : Nelsan Ellis, qui avait joué avec Chadwick Boseman dans The Express (2008), interprète le vocaliste et collaborateur de James Brown, Bobby Byrd, dans le film. Il avait précédemment incarné le personnage historique de Martin Luther King dans Le Majordome (2013) et joué la fameuse scène au micro "I have a dream". Tika Sumpter, qui interprète la chanteuse Yvonne Fair, avait précédemment joué dans un remake musical de Sparkle (2012) avec Whitney Houston. Le jeune Brandon Smith, qui incarne Little Richard, a quant à lui déjà eu accès au micro dans deux longs-métrages Disney Channel : Starstruck (2010), où il entonne le morceau "Party Up" et Let it Shine (2012).

    Sweet home Mississipi

    Le film, tourné dans l'état américain du Mississipi, se fit en plusieurs sessions mensuelles. Le tournage commença ainsi le 4 novembre 2013 à Nachez, puis prit place à Jackson la nouvelle année, après deux semaines de vacances bien méritées pour toute l'équipe du film. Dans la capitale, ce sont surtout les séquences filmées au Thalia Mara Hall, au Mississippi Coliseum, et sur Capitol Street qui marquèrent le film et les esprits. Au total, le tournage dura 59 jours. 

    Ils ont croisé le vrai James Brown

    Dan Aykord, qui incarne ici Ben Bart, l’agent et manager de James Brown, a croisé le chanteur (également acteur à ses heures perdues) à de nombreuses reprises durant sa carrière. En effet, tous deux partageaient l’affiche des Blues Brothers, où le parrain de la soul apparaissait dans son propre rôle. Ils se sont revus plus tard dans Doctor Detroit (1983), puis dans Blues Brothers 2000 (1998). L'actrice Aunjanue Ellis avait elle aussi côtoyé le parrain de la soul dans la comédie d'espionnage Opération Funky (2002). 

    Un biopic très prisé

    Bien avant la mort de James Brown en 2006, le coproducteur du film, Brian Grazer, et le chanteur lui-même prévoyaient déjà de développer un projet autour de la vie de ce dernier. Mais à sa disparition, l'idée d'un biopic sur le parrain de la soul fleurit dans le milieu. Ainsi, en 2009, Spike Lee est envisagé pour prendre les rênes du projet, avec les acteurs Wesley Snipes et Eddie Murphy pressentis pour incarner le premier rôle. Finalement, le 22 octobre 2012, c'est le cinéaste Tate Taylor - notamment réalisateur de La Couleur des sentiments - qui est rattaché au biopic.

    Titre musical

    Get on Up doit (en partie) son titre à l'un des plus grands succès de James Brown: le tube "Get Up (I Feel Like Being a) Sex Machine", ou simplement "Sex Machine" pour les aficionados. La chanson, parue dans les charts en 1970 chez King Records. Ce fut également l'un des premiers morceaux que Mister Dynamite enregistra avec son nouveau groupe, les JB's.

    Retrouvailles

    Nelsan Ellis, Aunjanue Ellis et Chadwick Boseman avaient tous les trois partagé l'affiche du drame sportif The Express. Le premier y jouait Will Davis et la seconde, la mère de Ernie Davis, et le dernier Floyd Little. Le monde du cinéma est si petit, que le trio se retrouve une fois de plus dans Get on Up.

    Jamais sans mon frère

    A l'instar de Christopher Nolan ou de Joel CoenJez Butterworth, le scénariste à l'origine du script de Get on Up a travaillé sur son écriture avec le concours de son frère, John-Henry Butterworth. Les deux frères avaient déjà collaboré ensemble sur Fair Game.

    En terrain connu

    C’est à Sharen Davis, une grande habituée des biopics musicaux, qu’a été confiée la réalisation des costumes de Get on Up. La costumière, qui avait travaillé sur Dreamgirls (2006) (biopic de Diana Ross et des Supremes) et sur Ray (2004) (consacré à Ray Charles), reste dans le registre de la musique afro-américaine avec ce film.

    9 !

    C’est au total le nombre de perruques qui ont été confectionnées, afin que Chadwick Boseman ressemble à s’y méprendre à James Brown. Pour les réaliser, les coiffeurs se sont inspirés d’images d’archives des prestations de James Brown. 

    Des décors montés de toutes pièces

    Si tous les décors du film sont majoritairement d’origine naturelle, ce n’est pas le cas de la cabane délabrée située dans les bois de Barnwell, qui fut la première demeure de James Brown. En effet, l’habitation a été construite pour les besoins du film, dans le comté de Jefferson, près de Natchèz.

    Des origines communes

    Chadwick Boseman et James Brown sont tous les deux originaires de Caroline du Sud.

    Le coup de coeur

    En raflant quatre nominations aux Oscars avec La Couleur des Sentiments, Tate Taylor a vu tous les projecteurs se braquer sur sa personne. Grâce au succès critique et commercial du film, le réalisateur n'a cessé de recevoir des propositions de tournage, mais c'est pour la réalisation de Get on Up qu'il eut un coup de coeur. "Il y avait beaucoup de beaux projets, mais je voulais en faire un qui me tiendrait à coeur", admet-il.

    Des concerts mythiques

    Les passages musicaux que l’on peut recenser dans le film reprennent les meilleurs moments des concerts de l’Apollo Theater en 1962, du TAMI show en 1964, du Boston Garden en 1968 et celui de l’Olympia en 1971.

    James Brown dans toute sa splendeur

    Concentrer 70 années de vie bien remplie dans un long métrage de deux heures est un exercice ardu. Pour le mener à bien, les scénaristes ont fait le choix de montrer la « star » sous toutes les coutures, en prenant soin de lever le voile sur ses démons, mais aussi de révéler au public son engagement pour la lutte des droits sociaux. "Il a non seulement sauvé Boston des émeutes la nuit suivant l’assassinat de Martin Luther King, mais en enregistrant le titre « Say it loud- I’m black and I’m proud », il est devenu le porte-parole de l’Amérique noire. Il est allé encourager les soldats au Vietnam, a rencontré plusieurs présidents à la maison blanche, il était interviewé sur tout et en toutes occasions. Il a même été co-animateur d’une émission à succès « le Mike Douglas Show », pendant plus d’un an", explique le réalisateur. 

    Des invités de marque

    Des proches de James Brown se sont rendus sur les plateaux de tournage afin d'apporter supports et conseils à toute la distribution du film. Darren Glenn et Jason Brown, respectivement neveu et petit-fils du chanteur ont généreusement répondu aux questions qui leur étaient posées à son sujet. Keith Jenkins, le guitariste et ancien collaborateur de James Brown a pour sa part été consultant sur le film, et joue même son propre rôle dans les scènes de concert.

    Casting musical

    Pour reformer l'orchestre de 80 musiciens qui accompagnait James Brown sur scène, un grand casting a été initié. La condition pour faire partie de l'aventure ? Savoir jouer d'un instrument ! L'occasion a permis de recruter des talents locaux et ainsi leur offrir la chance de participer au biopic du parrain de la soul.

    Du documentaire à la fiction

    Avant d'être produit sous forme de long métrage de fiction, Get on Up était censé être un documentaire composé d'images d'archives, avec l'éminent documentariste Alex Gibney aux manettes. L'adhésion de Tate Taylor au projet donna un tel coup de fouet à la production, que l'idée d'un documentaire grand public sombra dans l'oubli, au profit d'un film, avec des véritables comédiens. Toutefois, Alex Gibney ne renonça pas au projet de documentaire, et en présenta même une ébauche au festival Tribeca de 2014.

    Une préparation hors du commun

    Pour s’imprégner du phénomène international que fut James Brown, Chadwick Boseman dut subir une préparation physique hors du commun. Dans l'optique de maîtriser les pas de danse endiablés du chanteur, il suivit de nombreuses heures d’entraînement, guidé par des chorégraphes de talent. Pour sa gestuelle singulière, c'est au guitariste Keith Jenkins, fidèle collaborateur de l'artiste, que le comédien fit appel. Il s’est également rendu en Georgie, où il rencontra et s'entretint longuement avec la famille du chanteur.

    En chanson !

    Si ce sont bien des titres du parrain de la soul qu’on entend dans le film, il n’en reste pas moins vrai que les comédiens et musiciens poussent eux aussi la chansonnette, notamment lors des scènes de performance live. Dans le souci d'apporter réalisme et énergie aux séquences musicales, les acteurs se sont rendus dans un studio d'enregistrement et posé leur voix sur quelques succès de James Brown. D’après Curt Sobel le technicien en charge du montage son : "Choisir parmi les titres de James Brown n’était pas chose aisée au vu de la qualité surnuméraire de son oeuvre. Ensuite il fallait travailler avec le réalisateur et le chorégraphe pour voir comment on allait les traiter, puis les donner en avance aux acteurs pour qu’ils puissent les apprendre. On entend d’ailleurs plusieurs fois la voix de Chadwick Boseman dans les scènes chantées qui ne sont pas en concert. Une performance étonnante si on la rajoute à l’apprentissage préalable des dialogues et aux chorégraphies."

    Festival de Deauville

    Le film est présenté au Festival du Cinéma Américain de Deauville en 2014.

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