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    Prom Night - le bal de l'horreur
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Prom Night - le bal de l'horreur" et de son tournage !

    Remake horrifique

    Prom Night - le bal de l'horreur est le remake du Bal de l'horreur réalisé en 1980 par Paul Lynch et qui réunissait au casting Leslie Nielsen et Jamie Lee Curtis.

    Plus de suspense et moins de gore

    Lorsqu'ils ont commencé à envisager un film inspiré du Bal de l'horreur, les producteurs Marc Forby et Neal Moritz ont voulu réécrire complètement l'histoire afin d'en faire une version plus contemporaine destinée à un public plus exigeant et davantage tournée vers le suspense et un peu moins vers le gore. Le producteur exécutif Marc Forby explique : "Avec la série des Saw, le cinéma d'horreur est allé très loin dans la violence. Nous avions envie de revenir vers un style plus classique hérité du thriller, et de faire monter la tension en provoquant chez les spectateurs des questions telles que "Où est le tueur ? Est-il là ? Est-il derrière elle ?""

    Cinq années d'écriture

    Marc Forby et Neal Moritz, le producteur de la franchise Souviens-toi... l'été dernier et du blockbuster Je suis une légende, ont passé cinq années à développer et peaufiner le scénario du Bal de l'horreur.

    Marc Forby raconte : "Avec Neal, nous avons collaboré avec quatre équipes de scénaristes sur un très grand nombre de versions différentes. Nous avions des opinions divergentes quant à la structure à donner à l'histoire. Dans certaines versions, les meurtres commençaient dès le début du film, dans d'autres ils arrivaient plus tard. Nous avons même écrit une version où les adolescents étaient assassinés pour les punir des choses mauvaises qu'ils avaient faites dans des vies antérieures. Au final, nous avons choisi de rester dans le thriller psychologique et d'ancrer le film dans la réalité pour le rendre plus saisissant et angoissant."

    L'arrivée du scénariste J.S. Cardone a marqué un tournant dans le développement du Bal de l'horreur. Toby Jaffe, qui a été le producteur exécutif du remake Amityville en 2005, commente : "Le scénario est très hitchcockien. Dans la plupart des films d'Alfred Hitchcock, le spectateur sait d'où vient le danger. Ce qui est intéressant, c'est de voir comment le personnage va s'en sortir. Le spectateur suit le héros et cherche avec lui une solution pour résoudre ses problèmes."

    Venu du petit écran

    Pour transposer à l'écran le scénario de J.S. Cardone, les producteurs ont engagé le réalisateur Nelson McCormick, un vétéran du petit écran qui a réalisé de très nombreux épisodes de séries à succès comme Nip/Tuck, Urgences, Les Experts : Manhattan et Cold Case : affaires classées.

    Celui-ci raconte : "En grandissant, j'ai été très marqué par des films comme Halloween et Vendredi 13. Les films qui me font le plus peur sont ceux qui sont les plus réalistes. Des films comme Délivrance ou Calme blanc sont terrifiants parce que leurs histoires pourraient très bien arriver réellement. Avec Le Bal de l'horreur, je voulais faire exactement la même chose."

    Bienvenue au bal de promo

    En préparant le film, Nelson McCormick a découvert un documentaire qui s'appelait The World's Best Prom. Ce film avait pour sujet le bal de promo du lycée Racine, dans le Wisconsin, et expliquait ce qu'il représentait pour la ville en général et les lycéens en particulier. "C'était très intéressant, parce que le film suivait et interviewait les lycéens avant, pendant et après le bal, explique le réalisateur. J'ai demandé aux acteurs de regarder ce documentaire avant le tournage pour raviver leurs souvenirs. Le bal de promo, c'est un peu comme un rite de passage : c'est le moment où vous passez à l'âge adulte. Pour la plupart des adolescents, c'est un événement très important."

    A la manière d'un thriller

    Pour créer un suspense insoutenable et faire bondir les spectateurs de peur, Nelson McCormick a étudié dans les moindres détails les techniques des plus brillants maîtres de l'horreur. Il a par exemple utilisé des mouvements de caméra très lents pour entretenir l'angoisse et souligner le fait qu'il est effrayant de se déplacer quand le danger rôde autour de vous. "C'est ce qui fait la différence entre un film d'horreur et un thriller, raconte le producteur exécutif Glenn S. Gainor. Un film d'horreur utilise des mouvements de caméra rapides pour vous amener sur le lieu de l'action et vous montrer les effusions de sang, alors que le thriller prend son temps pour faire grimper la tension."

    Glenn S. Gainor poursuit : "En plus d'avoir utilisé des mouvements de caméra spécifiques au thriller, nous avons aussi employé des éléments de décors très spectaculaires. Nous avons également fait quelques clins d'oeil aux meilleurs thrillers du XXe siècle. Il y a par exemple une scène où du sang s'écoule d'un tuyau, et plusieurs séquences où on peut voir quelque chose passer devant l'écran et disparaître, comme dans Les Dents de la mer."

    Tueurs en série

    Pour le personnage de Richard Fenton, Nelson McCormick s'est inspiré de tueurs de triste réputation comme John Hinckley Jr., Mark David Chapman (l'assassin de John Lennon) et Ted Bundy. "C'étaient tous des hommes très intelligents, explique le cinéaste. C'est une caractéristique que nous voulions aussi donner à Richard Fenton. Cela m'a beaucoup fait penser à Seven et Le Silence des agneaux. Les tueurs de ces films sont des esprits brillants qui ont toujours un ou deux coups d'avance sur tout le monde. C'est terrifiant parce que cela donne le sentiment que le héros ne pourra jamais rien contre eux. Quelque part, j'imagine un peu Richard Fenton comme le requin des Dents de la mer ou comme la créature d'Alien, le huitième passager."

    Le ballet de la terreur et de l'obscurité

    Pour créer l'image désirée par Nelson McCormick, les cinéastes se sont tournés vers le directeur de la photographie Checco Varese. Né au Pérou, ce dernier est connu pour son étonnante capacité à traduire en images les idées et concepts des réalisateurs avec qui il a travaillé. Il déclare : "Un thriller repose avant tout sur la peur et la surprise. Il faut raconter votre histoire sans en dévoiler tous les mystères afin de donner au public envie de les découvrir et de comprendre ce qui se passe. Nous avons donc beaucoup joué avec la lumière et l'obscurité. Beaucoup de scènes se déroulent dans un noir presque complet, avec juste assez de luminosité pour que l'action reste compréhensible. Pendant le bal, on peut aussi voir de superbes zones de lumière avec des couleurs merveilleuses pendant que quelque chose d'horrible se passe. Pour intensifier l'angoisse des spectateurs, j'ai ralenti la vitesse d'obturation de la caméra afin de donner à l'image et aux mouvements des personnages un côté saccadé et nerveux. Plusieurs séquences passent aussi soudainement d'un grand angle à une longue focale pour surprendre le public et focaliser son attention. D'autres scènes ont été tournées de façon plus traditionnelle, et le passage d'une technique à une autre provoque chez le spectateur soit un sentiment de sécurité, soit une impression de danger. L'alliance de toutes ces techniques nous a beaucoup aidés pour la narration de l'histoire."

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