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landofshit0
267 abonnés
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4,5
Publiée le 14 juin 2013
L'homme aux colts d'or possède un scénario riche,riche en personnages et en rebondissements. Si ça trame reste classique le film s'éloigne complétement des clichés du genre. Le traitement des personnages est magnifiquement écrit et la mise en scène vient appuyer le caractère de chacun. Il est rare de voir des personnages abordés de cette façon dans les westerns pour apprécier celui ci à sa juste valeur. le film aborde plusieurs thèmes sans jamais s’éloigner du principal sujet,sur deux heures aucuns temps mort. Chaque passage sert à comprendre la psychologie des personnages.
Malgré son trio d'acteurs éminent ( Fonda, Quinn, WIdmark), le comportement de certains personnages est bien trop tiré par les cheveux pour être crédible. En particulier le comportement de Morgan ( joué par Quinn ) qui en vient à vouloir tuer Clay ( joué par Fonda) son ami, et associé de toujours, simplement parce qu'il veut l'empêcher de tuer Gannon ( joué par Wdmark), après l'avoir menacé la veille et sans que Clay ne réagisse... C'est invraisemblable et le fait qu'il avait bu ne peut suffire à expliquer cela, ni leurs histoires à tous les 3 avec Lily, ni le fait que Clay tombe amoureux de Jessie au point de vouloir l'épouser, ni rien d'autres. Crime passionnel? Bref, tout cela, toute cette confusion m'empêche de mettre plus que 2 Etoiles: un scenario trop confus et improbable ne suffit pas a faire un grand film, bien au contraire. Dommage, car la mise en scène était brillante, mais ce scenario trop prise de tète et trop confus vient gâcher l'ensemble. A partir du moment ou Morgan menace Clay, ca devient n'importe quoi....
Grâce notamment à son prestigieux et excellent casting (Henry Fonda, Richard Widmark et Anthony Quinn sont exemplaires),"L'homme aux colts d'or" s'impose comme étant un western de tout premier choix et qui mérite donc d'être vu par tout les aficionados du genre. Mais évidemment la distribution n'est pas la seule qualité de ce long métrage comme en témoigne la réalisation d'Edward Dmytryk qui ne manque de tension, la BO très inspirée de Leigh Harline. A noter aussi la présence de la belle Dorothy Malone qui apporte une bonne dose de sensualitée.
Que voila un western hors normes! Et pourtant, sa réputation se porte plus sur le coté prétendument homosexuel que sur le coté psychologique. Pour le premier thème, en dehors de son habillement et de ses cheveux teints Morgan donne juste l’impression d’être un psychopathe viscéralement attaché à son ami depuis dix ans. Rien ne permet d’affirmer autres choses d’autant qu’un magnifique portrait de Lily trône toujours en tête de son lit. Pour le deuxième thème, c’est l’embrouillamini le plus complet tant de choses sont dites et tant les mensonges fleurissent . Seul Richard Widmark est un homme parfait qui cherche par sa conduite à racheter une terrible erreur de jeunesse. Dorothy Malone est aussi déséquilibrée que d’habitude, elle donne toujours dans ses films une curieuse idée de la féminité. Reste ’’ l’homme aux colts d’or ‘’ qui est d’un cynisme et d’un égoïsme hors normes, ce sont ses rares moments de générosité qui font avance l’action. Tout cela étant dit, il reste un fabuleux western à l’opposé de ceux de Ford, de Boetticher, de Mann et de Walsh mais quelle réussite! tous les mythes s'y trouvent. Quel spectacle, avec dans chaque séquence le temps qu’il faut pour en jouir pleinement !
La mise en scène annonce le maniérisme du western italien.La relation Fonda-Quinn est passionnante. Le film est d'une intensité exceptionnelle.. Western de qualité.
Un western très lent avec quelques fusillades sympas mais beaucoup de blabla sans intérêt. Il est vieux et l'on a fait mieux depuis. A voir tout de même lorsqu'on apprécie des acteurs comme Henry Fonda, toujours célèbres aujourd'hui dans les westerns de légendes. Celui-ci est trop fade à mon goût.
Alors que Edward Dmytryk n'est pas forcément un réalisateur avec une grosse réputation, c'est pourtant un très bon western qu'il nous livre avec "L'Homme aux Colts d'or".
Doté d'un scénario assez riche, bien construit, intelligent, original et efficace ainsi qu'une galerie de personnages passionnante et complexe. On suit donc Clay "l'homme aux colts d’or" Blaisdell un prévo qui va devoir débarrasser une ville d'une bande de cow-boy la terrorisant. On pourrait considérer ce rôle assez inhabituelle pour Henry Fonda, tout juste sorti de film comme "12 Hommes en colère" ou "Le Faux Coupable" où il était en parfait en bon samaritain, mais il est pourtant impeccable dans ce rôle de tueur froid d'apparence, servant avant tout ses propres intérêts et qui n'obéit qu'à ses propres lois. Il sera aidé par son ami Tom Morgan, très bien interprété par Anthoy Quinn, qui va se révéler de plus en plus important et émouvant au fur et à mesure du film. Ce western évite les pièges et les stéréotypes et la réalisation assez classique de Dmytryk est impeccable. Les réflexions que l'on peut trouver s'avère bien traité et intelligente, comme celle sur la peur sous toutes ses formes et qui touche tout le monde.
Une bonne surprise, un très bon western, porté par un grand Henry Fonda, intelligent, passionnant et captivant.
J'ai envie de dire la même chose à propos de ce film qu'à propos d'un autre du même réalisateur que j'ai vu récemment "Le Bal des maudits" : sujet en or, casting qui déchire vraiment grave sa race (Henry Fonda, Anthony Quinn, Richard Widmark, Dorothy Malone !!!) mais Dmytryk n'a pas l'étincelle, ou la grandeur, qui fait les grands réalisateurs et indirectement les grands films. "L'Homme aux colts d'or" a un rythme trop languissant et une mise en scène trop impersonnelle pour constituer le chef d’œuvre du genre annoncé. Par contre, le traitement des personnages est excellent et peu de westerns peuvent se vanter d'en avoir d'aussi ambigus. Avec le très grand talent d'interprètes d'exception (mention spéciale à Richard Widmark !!!), ils n'ont aucun mal à être crédibles. A noter une très forte suggestion de l'homosexualité entre ceux incarnés par Fonda et Quinn que ne fait qu'accentuer une très belle et étonnante scène finale.
Tout était réuni pour un bon western, acteurs, scénario mais le réalisateur a bien du mal à maitriser l'ensemble, il gache le scénario et n'arrive pas à donner une véritable épaisseur aux personnages qui nous livrent pourtant leurs états d'ame à l'envi. Finalement assez banal.
Un scénario très dense et original, mais une réalisation banale et languissante. Le couple Blaisdell Morgan rappelle beaucoup celui de Earp Doc Hollyday, avec toute la complexité, les ambiguïtés entre maintien de l’ordre et légalité, la privatisation du premier avec ses professionnels intéressés, aussi homicides que les hors la loi. Les aspects tragiques et mélodramatiques sont assez réussis, le personnage de Blaisdell, interprété par Henry Fonda a de l’envergure. « L’homme aux colts d’or » a le mérite d’être un western de la fin des années 50 qui évite remarquablement tout manichéisme, qui fouille assez loin dans des aspects gênants de la vie du Far West.
Magnifique et Sublime ! Voilà, ça c'est les deux premiers mots qui me viennent à l'esprit lorsque l'on évoque "L’Homme aux colts d'or". La première chose qui m'a marquée quand le film a commencé, c'est sa somptueuse photographie, une culture de l'image superbe encore plus enrichie par la mise en scène et les décors, costumes en tête. Donc, au niveau visuel, le film est exempt de toute critique. Au niveau du scénario aussi le film vaut son pesant d'or, rares sont les films de cette époque là à jouir de personnages aussi ambigus, encore plus le genre western ! On assiste ainsi au "bandit" qui, pour des raisons morales refuse de suivre ses camarades et deux pistoleros dont le passé est étrange, l'un finissant même par passer du mauvais côté ( enfin dur à dire justement tellement le personnage, et dans tous les cas LES personnages, sont biens écrits ). Ces personnages, en plus d’être bien écrits, se trouvent également magistralement interprétés, notamment par Henry Fonda et Anthony Quinn, livrant une prestation qui aura son apothéose dans une scène finale j'oserais dire d'anthologie. Vous l'aurez compris aucun manichéisme, et même d'ailleurs aucune longueur, quand bien même on aurait droit à l'éternelle histoire d'amour, car celle-ci, contrairement à la plupart des films, ne se passe pas en parallèle mais garde une fonction primordiale au déroulement du scénario. Le film aurait pu être parfait donc si il n'avait pas eu à souffrir d'une réalisation aussi médiocre. Bref, un excellent western qui manque de peu la place de "chef d’œuvre".
Un trio d'acteur exceptionnel au service d'une histoire originale avec des personnages volontairement complexes dans leurs comportements. C'est aussi une réflexion sur la loi et l'ordre, sur la lâcheté des foules (il n'y a pire lâche que celui qui participe à un lynchage dira Fonda). Henry Fonda et Anthony Quinn (Morgan) forme un couple atypique dont on a beaucoup glosé à propos de son l'homosexualité supposé. En fait ils sont bisexuels avec des liens très forts (Morgan dira de Fonda, il est "la seule personne qui ne me considéré pas comme un infirme"). Ils ne sont pas insensibles aux femmes, mais vers la fin Fonda congédiera Jessie en disant "il faudra que je me trouve un autre Morgan". On apprend aussi que Morgan a été le souteneur de Lily Dolar (Dorothy Malone). Le personnage joué par Richard Widmark est le point (relativement) faible du film, son personnage étant trop entier, moins fouillé psychologiquement, et puis la scène où il se jette dans la gueule du loup en retournant chez ses anciens complices et où il se fait massacrer est sans doute une facilité de scénario. Mais bon, on a là un très grand western, et on n'est pas passé loin du chef d'œuvre.
Basé sur une brochette d'acteurs remarquables (Henry Fonda, Anthony Quinn, Richard Widmark), ce film, aux rebondissements incessants, rentre dans le sanctuaire des westerns flamboyants, par le jeu des acteurs, la maîtrise du réalisateur et la leçon de courage qu'il dégage, notamment à la fin du film. C'est l'un des meilleurs westerns jamais réalisés. De l'action, une leçon de morale quelque part, un grand moment de cinéma. Edward Dmytryk offre un western exceptionnel avec une approche psychologique des personnages particulièrement bien étudiée.