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3,0
Publiée le 6 décembre 2021
Si le sujet du film est intéressant (après le décès accidentel de son fils sur le chemin de Compostelle, le père américain, incarné par Martin Sheen , se met en tête d’effectuer ce pélerinage ), la réalisation est plutôt plate et les longues séquences de marche n’arrangent pas les choses. Par ailleurs, le rapprochement avec trois autres marcheurs ne m’a pas paru traité avec profondeur. L’ensemble n’est pas mal mais ne supportera pas une seconde vision.
Pas mal mais alors … j’habite juste à côté de la où ont été tournée les scènes avec les gitans … heu c’est quoi ce cliché de merde ?!!! Ils se sont cru en 1920 non parce que ça n’existe que dans leurs fantasmes d’américains plein de clichés franchement dommage , passage extrêmement ridicule 😂🤣 ….. sinon beau film assez touchant , Charlie Sheen excellent, en plus tourné dans ma région avec de belles images non standardisées.
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2,0
Publiée le 8 novembre 2020
The Way, La route ensemble est tellement plein de clichés et de sentimentalité qu'il enlève à ce qui aurait pu être un film merveilleux. Je suppose qu'une partie de l'objectif qui entre en jeu à travers différentes scènes était de rendre ces personnages impolis et ennuyeux. Le problème que j'ai c'est qu'en réalité le personnage de Sheen se serait éloigné de toutes les personnes impliquées. Les personnages eux-mêmes sont profondément non originaux. Le Néerlandais fumant de l'herbe, l'écrivain irlandais impétueux. L'ajout de musique chronométrée à l'horloge tout au long du film a été pour moi une bande-son mal choisie et ringarde. Quelques points positifs le paysage est fantastique et il y a des moments touchants. Et Sheen est un acteur fiable...
film dénué de toute valeur cinématographique, sinistre et sans intérêt ! c'est lent, très lent, trop lent, très inintéressant et très ennuyeux ! vraiment soporifique !
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98 abonnés
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3,5
Publiée le 19 août 2017
« The Way » est un très beau film sur El Camino (Le Chemin), la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. Emilio Estevez ne prétend pas faire un film définitif sur le sujet. Il s'agit juste d'un bel instantané, comme s'il avait pris au hasard une demie douzaine de pèlerins, chacun avec ses problèmes à régler, pour mieux illustrer la mosaïque de personnalités qui s'engagent sur le chemin. L'histoire est simple et sobre : un médecin ophtalmo perd son fils sur le chemin de Saint-Jacques, il décide alors de prendre sa suite et de faire le trajet à pied depuis Saint-Jean-Pied-de-Port. Il ira de rencontres en rencontres, et finira pas se forger de belles amitiés avec des gens tout aussi désemparés que lui. On ne prend jamais Le Chemin par hasard dit l'un des marcheurs. Et cela semble vrai, tant chacun d'entre eux tient à vivre une rédemption et se sent appelé à changer de vie, chacun à sa manière. Emilio Estevez évite les clichés des longs métrages américains qui se veulent européens : son héros principal, joué par l'excellent Martin Sheen, est américain dans le film, et se prend quelques réflexions bien senties. Estevez adopte un point de vue universel, les autres protagonistes étant Néerlandais, Canadienne et Irlandais. Nous n'avons donc pas le droit à l'américain qui débarque pour conquérir l'Espagne, non, ici Martin Sheen joue seulement un père qui cherche à comprendre les derniers actes de son fils, rien de plus. Ce qui réserve des passages fort émouvants sur le lien filial et la paternité. Et chose encore plus incroyable, Emilio Estevez parvient à retranscrire l'esprit de la route de Saint-Jacques, ce mélange d'aventure, de spiritualité (sans verser dans le prosélytisme : chacun a sa vision bien à lui du divin), de galère et d'amitié. Le plus important n'est pas tant l'arrivée à Saint-Jacques que le parcours vécu ensemble, voilà ce que semble nous dire Estevez, et qui reste valable pour tout voyage digne de ce nom. Emilio Estevez réussit son tour de force en n'épuisant pas un sujet vaste comme le ciel, mais en lui donnant un visage humain, et mieux encore, en nous donnant envie, à notre tour, de prendre la route à la suite de ses personnages. Que demander de plus ?
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664 abonnés
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3,0
Publiée le 28 juillet 2017
Paradoxe des temps modernes, alors que l'homme ne sait plus vivre sans être connecté il n'a jamais aussi été avide de tout ce qui parle de retour à la nature. Le fameux chemin de Compostelle est donc devenu très tendance, suscitant l'intérêt de la planète showbiz allant de Patrick Poivre d'Arvor à Jean-Christophe Rufin. Plus inattendu sans doute était qu'Hollywood mette ses gros sabots sur les pentes caillouteuses du chemin sacré. On pouvait en effet craindre le pire. L'idée a germé dans l'esprit d'Emilio Estevez, le fils de Martin Sheen qui avait lui-même effectué le pèlerinage en compagnie de son petit-fils. C'est donc plutôt un film indépendant émanant de la famille Estevez (patronyme originel de Martin Sheen) qui nous est proposé à partir du récit de Jack Hitt, journaliste américain. Thomas (Martin Sheen) ophtalmologue à Los Angeles se rend à Saint-Jean-Pied-de-Port où son fils vient de trouver la mort, victime d'un orage alors qu'il entamait le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Tout d'abord désemparé, il décide de conduire les cendres de son fils jusqu'à Saint Jacques comme une façon de lui permettre de mener à bien son projet. Martin Sheen campe un pèlerin grognon qui s'accommode tout d'abord très mal de l'esprit de fraternité sans doute parfois un peu factice qui fait une partie du mythe de la démarche. Mais le miracle du chemin va opérer et l'ours mal léché va progressivement baisser la garde au fur et à mesure de ses rencontres. Emilio Estevez qui dirige son père pour la seconde fois n'évite pas quelques clichés qui ne manqueront pas s'agacer certains adeptes qui se jugeront caricaturés mais l'ensemble demeure plutôt sympathique et humble dans les conclusions qu'il tire de cette démarche qui est avant tout propre à chacun. Malgré ses défauts, le film ne devrait pas s'ériger en repoussoir pour ceux qui envisageraient de se lancer sur les quelques 800 kilomètres à parcourir sur les terres espagnoles.
C'est un film magnifique. On se laisse porter et emporter. El camino transforme, bouleverse. La performance de Charlie Sheen est tellement authentique. Il véhicule l'émotion et la tristesse d'un père juste dans ses gestes, son regard. Le choix des musiques , tout, absolument tout m'a fait vibrer.
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4,0
Publiée le 23 mai 2017
j'ai marché sur le chemin du Camino, donc forcement ce film est bien. On y retrouve l'authenticité du chemin, la réalité des relations et des rencontres et les paysages d'Espagne. une bande son qui accompagne bien tout cela, et l'aventure du Camino se poursuit!
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4,0
Publiée le 10 janvier 2017
Un pèlerinage très sympathique qui nous emmène sur les chemins de St Jacques avec peu d'aspect religieux mais une véritable entente des 4 personnages chacun avec sa propre quête et son poids à porter. Revigorant, avec quelques clichés mais qui inspire une vraie pause.
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4,5
Publiée le 17 septembre 2016
Je dois avouer que ce film est excellent, j'aime beaucoup les films dans ce genre. La BO du film est juste parfaite, calme et reposante. Je ne suis pas fan de Martin Sheen mais il faut avouer qu'il joue parfaitement son rôle.
Émouvant ce film, parfaitement travaillé sur l'évolution des relations entre ces personnages qui finissent par être éternellement lié par leur périple. Très bon film. 4,5/5
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3,5
Publiée le 28 juin 2016
beau moment de détente. touchant. une quête initiatique à partager . la famille Estevez Sheen nous délivre une belle toile sur fond de pélerinage sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle
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34 abonnés
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2,5
Publiée le 22 mars 2016
C'est un film qui a eu le mérite de m'intriguer et de me donner (un peu) envie de suivre les traces de Saint Jacques de Compostelle. Il faut aussi dire que c'est assez bon enfant, comme ambiance, et que ça se regarde l'esprit léger. Tellement léger que certains gags tombent parfois à l'eau, et que ça en devient long. Le film dure plus de deux heures et il y a bien vingt grosses minutes en trop. Ce genre de film, à mi-chemin entre le drame et le feel-good movie, ne peut s'éterniser autant de temps, surtout lorsque le propos tourne à ce point en rond et qu'il n'y a plus grand chose à raconter. Des bonnes idées mais sûrement trop d'ambitions pour ce que ça peut réellement accomplir.
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3,5
Publiée le 26 octobre 2015
Martin Sheen incarne très bien cet américain de la classe moyenne-supérieure, qui ne s'est jamais trop posé de questions tant que tout allait bien. La mort accidentelle de son fils va le mettre sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Force est de reconnaître qu'après le film, on a bien envie de le faire ce périple. Les musiques accompagnent bien ce voyage sans que l'on s'ennuie malgré une durée plutôt ambitieuse pour ce genre de film ; et les trois autres personnages aux histoires plus ou moins ordinaires qui le rejoignent apportent un peu de profondeur. Alors pourquoi pas 5 étoiles ? Tout simplement parce que le film manque de surnaturel. Au fond, le pèlerinage n'est désormais rien de plus qu'une "thérapie vintage", une petite méthode spirituelle à dose homéopathique, et alors que les lieux et l'histoire du Saint pourraient combler la misère spirituelle des quatre héros, il n'en est rien : à peine un prêtre donne-t-il un rosaire à Martin Sheen, sans lui expliquer comment et pourquoi le prier. Au fond, le pèlerinage devient l'action narcissique ultime dans la vie des ces hommes : se retrouver soi, rien que soi et juste avec soi. Dieu en est absent, il n'y a plus que l'homme ; et c'est vraiment tragique car les héros ne peuvent même pas concevoir leur périple autrement... ni beaucoup de spectateurs d'ailleurs. "C'est beau", oui, c'est une belle aventure humaine, mais ça aurait pu et dû être bien plus transcendant...