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    Yona, la légende de l'oiseau-sans-aile
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Yona, la légende de l'oiseau-sans-aile" et de son tournage !

    De la 2D à la 3D

    Alors qu'il termine Metropolis en 2001 après avoir consacré 40 ans à l'animation sur celluloïd en 2D aux côtés d'Osamu Tezuka, Rintaro a souhaité changer radicalement de méthode. C'est ainsi qu'il décide avec Masao Maruyama, fondateur du studio Madhouse en 1972, de réaliser un film familial d'animation en 3D, convaincus que l'avenir de l'animation japonaise doit passer par une refonte complète des techniques employées. Car il faut savoir que les studios japonais utilisent couramment une technique appelée "limited animation", qui consiste à animer 8 images par seconde, contrairement à la "full animation" qui en anime 24 par seconde. La production du film a ainsi été répartie entre trois pays : le Japopn, la France et la Thaïlande.

    Un grand nom de l'animation

    Rintaro, de son vrai nom Shigeyuki Hayashi, est unanimement reconnu comme l'un des grands noms de l'animation japonaise, même si, selon ses propres dires, il se définit lui-même comme piètre dessinateur, préférant travailler la mise en scène. Intégrant en 1961 Mushi Production, le tout jeune studio fondé par Osamu Tezuka, autre nom mythique de l'animation japonaise, Rintaro a à son actif au moins trois animés devenues cultissimes : Astro boy, Le Roi Leo, adapté du récit d'Osamu Tezuka, et enfin Albator 78. Très influencé par le cinéma occidental, notamment le cinéma américain, français et italien, c'est pourtant du côté du cinéma expressionniste allemand de Fritz Lang qu'il puise son inspiration avec Metropolis. Yona, la légende de l'oiseau-sans-aile est la première réalisation de l'auteur à être en Full 3D.

    Génèse du projet

    La parole à Rintaro : "Au début, j'ai pensé à une petite fille qui déambule dans une ville vêtue d'un costume de pingouin. J'étais persuadé que c'était un bon début mais pour en faire un film, encore fallait-il que cette idée trouve sa place dans un monde de fantasy. Je voyais une fillette solitaire qui en pénétrant dans cet univers fantastique, s'entourerait petit à petit d'amis". L'auteur a alors souhaité travailler avec un auteur féminin en la personne de Tomoko Konparu. "Yona vit avec sa mère ; certaines particularités propres aux filles se devaient d'être exprimées dans cet univers familial exclusivement féminin" explique Rintaro; qui ajoute : "Je pensais effectivement que travailler avec une femme serait plus adapté, qu'elle apporterait ainsi sa propre sensibilité et sa propre expérience".

    La peur du noir

    La peur du noir est très récurrente chez les enfants. C'était aussi le cas pour Rintaro, qui s'en est servi pour créer le personnage de Bouca-Bouh. Il explique : "La peur du noir m'a toujours habité. J'ai passé une bonne partie de mon enfance à jouer seul sans ressentir le besoin d'avoir des amis. Mon moment préféré dans la journée était la tombée de la nuit, dans les arrière-cours... quand une simple silhouette devient comme un fantôme qui s'approche de vous... J'avais peur mais le frisson que je ressentais me remplissait de bonheur ! C'est la dualité de ce sentiment qui s'est cristallisée dans le personnage de Bouca-Bouh".

    Les sept divinités

    Dans Yona, la légende de l'oiseau-sans-aile, Rintaro met en scène des divinités au nombre de sept, souvent appelées "les sept sages". Ce sont en fait des divinités très importantes dans la culture Shintoïste du Japon, mais pas seulement. Elles concernent aussi les croyances indiennes et chinoises. Ce sont les sept divinités de la bonne fortune. Il s'agit de Ebisu (ou Hiruko, Le dieu qui rit, divinité shinto), Daikkokuten (Dieu des ténèbres dans la mythologie indienne), Bishamonten (Le plus important des Quatre grands rois du ciel), Benzaiten (Déesse de la musique et de la poésie, équivalent de Sarasvati), Hotei (Dieu du contentement et du bonheur, hérité de Chine), Fukurokuju (Divinité chinoise de sagesse et de longévité) et Jurojin (Dieu de longévité d'origine chinoise, souvent assimilé à Fukurokuju). La croyance en ces sept divinités bienfaisantes est restée très vive au Japon pendant des siècles, en tant que culte populaire.

    Un français en soutien

    Yona, la légende de l'oiseau-sans-aile est coproduit par Denis Friedman, via sa société "Denis Friedman Productions". Si ce nom ne vous dit rien, c'est pourtant à lui que l'on doit la production de Kaena, la prophétie en 1998, sorti sur nos écrans en 2002. Vendu dans plus de 22 pays, ce film fut le premier long-métrage européen entièrement réalisé en images de synthèse. Une adaptation en jeux vidéo fut même publiée par la société Namco. En 2006, Denis Friedman coproduit le très réussi et original Peur(s) du noir,

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