J'ai mis un peu de temps à rentrer dans le film, mais je me suis laisser prendre et convaincre. Il faut voir ce film, c'est une véritable expérience ... Jack Nicholson est, comme souvent, magistral !
Dur de noter ce film en 2012 ! Je comprends très bien pourquoi ce film est "culte", mais pour une génération passé. Le début du film est vraiment long et chiant. Pour moi le film commence à l'arrivé de Jack Nicholson. Certes il y a des paysages magnifique une bande son qui plaira surtout à cette fameuse "génération passé" mais le film sonne trop creux même si ça montre l'amérique conservatrice des années 60. Tout de même à voir car le film est culte pour toute une génération et pour les usa mais si vous n'avez pas l'esprit ouvert ne regarder pas sinon c'est le somme assuré.
Incroyable expérience dans l'Amérique des années 70 qui ne croit pu au rêve américain et conformiste, les gens n'acceptent plus certains codes vestimentaires, racisme, etc. Ce film est un peu comme un voyage initiatique, les deux protagonistes apprennent au fur et à mesure la réalité qu'ils tentent d'échapper en veine. L'une des phrases est même "on s'est perdu en chemin" quelque chose du genre, vers la fin l'un des personnages reconnaît son erreur et on pourrait prendre sa comme une acceptation que le monde a changé, et qu'il n'est plus possible à l'heure actuelle de vivre son rêve! Bref une pure merveille par la façon dont il est raconté mais aussi la mise en scène et le tournage qui ajoute une dimension psychédélique, qui rajoute beaucoup au film!
C'est donc ça le nouvel Hollywood ! Des raccords plus qu'étranges comme si le spectateur est aussi sous l'emprise de drogues. Mais c'est un road movie plus que réussit, la route est une vraie aventure qui se prête à l'exercice du cinéma par ses paysages.
Une oeuvre complétement marginale où le reflet d'une jeunesse américaine en plein malaise durant la guerre du Vietnam en ressort explicite et étourdissant. Les plans panoramiques des paysages désertiques Américain sont sublimes, symbole évident du vide qui reignait alors au sein de la population ne comprenant rien à cette guerre. Un véritable chef d'oeuvre!
Certes le scénario n'est pas très élaboré mais cela n’empêche pas le film d’être un grand classique. Ce film est un hymne à la liberté est reste un grand film. Dennis Hopper dans un grand rôle tout comme Peter Fonda qui nous livre une prestation magistrale de loin une de ses meilleurs. Brutal,violent, 3easy Rider" s'inscrit dans la lignée des films intemporels qui marque des générations. A voir
Film culte de l'époque hippie. Dans la première demi-heure les paysages de l'Ouest américain donnent un sentiment de liberté intense qui est accentué par le fait que les héros sont à moto. Un western qui suivrait le chemin inverse de la conquête de l'Ouest. La fin met en cause le Sud réactionnaire dans l'échec de l'aventure, mais pouvait-elle aboutir ?
L'histoire de deux bikers cools même pas Hell's angels qui vont se frotter à l'intelligence des autochtones du pays de Bush en 1968. Avertissement, ce film paraît cool, mais en fait il vous paraîtra déprimant. C'est un format très clairement auteur indé mais après toutes ces années, il a tout du chef d'œuvre. Tout si l'on aime les road movies, les motos et le trio gagnant : le beau Peter Fonda, Dennis Hopper, l'inénarrable Nicholson. Paysages américains hors norme, rêve beatnik, musique tubesque qui a traversé sans mal le siècle, vous pouvez embarquer pour cette quête de la liberté dans un pays si frustre qu'il donne envie de vomir. C'est évidemment la mort très récente du réalisateur de cet Ovni contestataire qui nous vaut la ressortie en salle à Paris. Dommage qu'il faille toujours attendre de mauvaises nouvelles des étoiles pour revoir du vintage. Je pense bien sûr à Vanishing point qui était programmé au Champo mais uniquement dans le cadre d'une nuit blanche et non d'une petite semaine pour nostalgiques du road movie triste des années joyeuses.
Dennis Hopper, Jack Nicholson et Peter Fonda forment une belle brochette d'acteurs de renom pour un film qui s'avère être un classique du cinéma baba cool américain.
Véritable hymne à la liberté, "Easy Rider" restera pour toujours le chef-d'oeuvre éternel sur ce thème. La réalisation très esthétique, la bande originale absolument géniale, les personnages tous autant qu'ils sont interprétés à merveille, les messages de tolérance et de liberté, tout concourt à en faire une oeuvre marquante et remarquable. Pas grand chose à dire de plus, il faut juste regarder et profiter.
Le caractériel Billy (Dennis Hopper) et Wyatt le taiseux (Peter Fonda) sillonnent les Etats-Unis du haut de leurs choppers (à la façon de " chevaliers " revus à la sauce Hippie), en quête de liberté et de découvertes. La postérité et le succès attribués à ce film ne sont plus à prouver, et s'expliquent par l'esprit de rébellion et la revendication du mouvement " Peace and Love " (cf. la communauté au sein de laquelle les deux motards séjournent ) qui font aujourd'hui encore d' " Easy Rider " le film culte de la génération hippie des années 1960-1970. Mais ce long-métrage est bien plus que cela: c'est une expérience cinématographique, l'archétype du road-movie (genre qu'il contribua à populariser). Surtout, il s'agit d'une fabuleuse ode à l'exotisme, à la tolérance, une fuite d'un monde étroit d'esprit, fait de règles et de conformisme, qui transparaît dans le récit à travers la bêtise des rednecks de l'Amérique profonde (cf. scène du bar), qui auront raison du pauvre George (incarné par Nicholson qui endosse ici son premier grand rôle). La beauté des paysages visités (Monument Valley...), les moeurs des gens qu'ils rencontrent, la bande originale d'exception (j'ai écouté jusqu'à outrance des musiques comme " The Weight ", " Wasn't Born to Follow ", " Don't Bogart Me " ou le significatif et désormais célèbre " Born to Be Wild ")... Tout est cultissime et contribue à la grandeur d' " Easy Rider ". Seul point négatif cependant: plus de quarante ans après, le film a mal vieilli. Bin ouais, les Hippies, c'est plus trop ça maintenant! Si vous n'avez toujours pas vu ce film, procurez-vous le rapidement et appréciez! Sinon, consommez-le une nouvelle fois, et sans modération!
Très bon Road Movie illustrant les changements culturels américains. L'évolution temporelle se fait dans l'ordre des rencontres spoiler: (on démarre avec un auto-stoppeur et on termine avec la camionnette de l'américain moyen des années 70.) et permet d'observer la mentalité de l'époque. Le jeux des acteurs est fantastique (Nicholson est juste énorme et Peter Fonda tient le rôle de sa vie). Certains plans de Hopper sont magnifiques, la réalisation est originale (changements de séquences, effets psychédéliques de la drogue) et les dialogues rares mais réalistes. J'enlève une étoile simplement parce que j'aurais apprécié avoir une ou deux étapes supplémentaires ou alors qu'elles soient plus longues notamment dans le café. Cela aurait permis de plus s'impliquer et d'accentuer l'excellente métaphore qui conclut le film : "Les hippies, c'est fini !". En somme du très grand cinéma d'auteur !