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    Lucy
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    2,9
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    benoitG80
    benoitG80

    3 313 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2014
    "Lucy" porte bien la griffe de Luc Besson, et ce qui pouvait être un doute ou même une crainte, se révèle au final un film qui tient la route !
    Le thème du dépassement des capacités humaines n'est pas nouveau, et on pourrait certes s'arrêter juste aux défauts ou plutôt aux incohérences pour juger ce film... Car toute cette démonstration gratuite n'est en effet bâtie que sur des suppositions, de l'imaginaire pour en faire du cinéma spectaculaire !
    C'est bien ici le but recherché à renforts d'effets spéciaux, d'images de synthèse, tous plus saisissants les uns que les autres !
    Et à vrai dire, nos progrès scientifiques et nos théories sont bien empiriques également pour se révéler quelquefois parfaitement erronés et les connaissances autour de notre cerveau sont encore bien floues...
    Mais au delà de ces considérations, il reste un élément qui me semble essentiel dans cette histoire, à savoir toutes les questions qui sont soulevées ici...
    L'idée que d'utiliser notre cerveau à une moindre capacité en se contentant de nos acquis et en nous permettant ainsi d'être tranquillisé et sécurisé, n'est pas inintéressante du tout...
    Cela nous maintient certainement dans un état d'enfermement bien rassurant, de routine où le quotidien et ce qu'on en fait nous suffit amplement pour mener une vie toute simple !
    Plutôt avoir que d'être réellement...
    La reproduction de notre espèce, puis la transmission des coutumes et des savoirs assurent notre pérennité sans prise de risque...
    Maintenant ainsi conçus, sommes-nous capables de lutter contre toute situation inattendue qui sortirait de l'ordinaire ?
    Mais il reste bien entendu tous les génies sur terre, utilisant certainement leurs cerveaux à un niveau bien supérieur, qui à travers les temps, nous ont fait arriver avec plus ou moins de bonheur où nous en sommes actuellement !
    Après ces remarques bien personnelles, et pour revenir au film lui-même, Scarlett Johansson assure plutôt bien ce rôle de femme expérimentale malgré elle, personnage qui devient complètement désincarné au fur et à mesure de la progression de ses capacités neurologiques...
    Les seconds rôles caricaturaux souvent, mais assumés comme tels sont bien dans l'esprit recherché.
    Le rythme du film y joue aussi une importance non négligeable ainsi que l'alternance d'effets spéciaux bien fichus et assez originaux.
    Et pour alléger le tout, surtout violence et brutalité comprises, un certain humour saupoudré ici et là est franchement bienvenu !
    Alors, sans être un chef d'œuvre ou même un grand film, ce dernier opus de Besson a sa part évidente d'intérêt qu'il serait un peu rapide de renier...
    Un bon moment allié à pas mal de questionnement pour notre plus grand plaisir !
    Alain D.
    Alain D.

    492 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2014
    A l’origine du monde : Lucy , première femme de l'humanité est évoquée façon S. Kubrick dans 2001 Odyssée de l'espace, puis l'action démarre immédiatement.
    Lucy , merveilleuse Scarlett Johansson, est prise en otage avec le CPH4 , drogue de synthèse super puissante, développant les capacités extra sensorielles : odorat , vue , souvenirs...
    Le CPH4, administré par accident au cobaye qu'est Lucy, donne lieu à des effets visuels fantastiques. Cascades et explosions dans la poursuite des 'dealers' pour récupérer la drogue. Cette chasse est violente et de plus en plus effrénée car le cobaye est de plus en plus puissant.
    Une mention spéciales pour les brillantes prestations des acteurs masculins : Morgan Freeman dans le rôle du professeur Norman et Amr Waked qui incarne le policier protégeant Lucy.
    Un film de science-fiction ahurissant , au scénario alambiqué, mêlant action , effets spéciaux et suspense. La photographie est excellente; les effets de montage sont savants et réussis. Plaisante également la musique de Eric Serra.
    Merci Mr Besson pour ce "voyage extraordinaire".
    Stephane H
    Stephane H

    29 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2019
    Pour faire court , on va dire que le dernier Besson est un excellent film d'action , durant lequel je ne me suis pas ennuyé une seule seconde.J'ai failli ne pas aller le voir à cause de certaines mauvaises critiques que j'avais lues sur ce site. Pour finir, j'y suis allé quand même et j'ai très bien fait. En sortant de la salle ,je me suis permis de demander à certaines personnes du public si à un moment ou un autre elles avaient entendu Scarlett Johansson dire : « Please , help ! Please , help ! ». Au cas où j'aurais été l' objet d'une minute d'inattention. La réponse fut « non, pourquoi ? »
    Parce que certaines personnes critiquent ce film sans même l'avoir vu ! Un contributeur tacle ainsi méchamment la direction d'actrice de Besson en prétendant qu'il lui aurait à nouveau fait dire cette phrase dans ce film ( alors qu'elle a déjà été dite par Milla Jovovich dans " Le cinquième élément ", comme si Besson était suffisamment stupide pour ça.
    Nul n'est prophète en son pays et si ce film a fait un carton aux États-Unis, il conviendrait surtout de se demander pourquoi plutôt que de pratiquer le sport national français : l'auto dénigrement.
    Ceux qui ont déjà vu des films façon « X-men » et « Matrix » ( le premier ) et les ont appréciés pour ce qu'ils sont : des spectacles de pur divertissement dans lesquels il vaut mieux laisser son cartésianisme au vestiaire apprécieront forcément ce film.
    Pour les autres, je demande pourquoi ils s'obstinent à aller voir un type de films qui visiblement n'est pas fait pour eux !
    Pour ma part, je dirai simplement que Besson a battu les Américains sur leur propre terrain, en recyclant certes un certain nombre d'idées déjà vues ça et là dans leurs blockbusters mais en les réinterprétant à sa façon, ce qui donne au final une oeuvre originale qui vaut la peine d'être vue !
    Flaw 70
    Flaw 70

    253 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 août 2014
    Luc Besson est un des scénaristes et producteurs le plus prolifique du cinéma français à tel point que l'on peut maintenant dire qu'il y a une patte Besson mais malheureusement on dit cela souvent en mal car les productions proposé par lui sont interchangeable entre elles car elles se ressemblent toutes et qu'elles ont des niveaux intellectuelles déplorables ( Hitman, Transporteur,... ). Mais Besson est aussi quelqu'un qui à marqué le cinéma, certes en bien comme en mal ( la crétinerie des blockbusters français ), mais grâce à lui on a découvert des talents comme Natalie Portman, Jean Reno et bien d'autres et il a aussi produit des projets ambitieux et abouti comme les deux excellents film de Tommy Lee Jones ( Trois Enterrements et The Homesman ) et ça il ne faut pas l'oubliez. Comme le faite qu'il à été un réalisateur inspiré voir même brillant au début de sa carrière offrant un des plus beaux chef d'oeuvre du cinéma français, Le Grand Bleu. Mais il a aussi fait de très bons films qui au fils du temps on clairement marqué son style avec l'excellent Léon ou encore les très réussi Nikita, Subway et Le Dernier Combat. Son style à vraiment connus un chute avec le néanmoins bon Cinquième Élément mais qui commençait déjà à exposé les faiblesses d'écriture de Besson et après ce film, sa carrière fut une longue chute qualitative avec un Jeanne d'Arc correct mais sans plus, le nanar Angel-A, la déplorable trilogie d'Arthur, le médiocre Adèle Blanc-Sec, le paresseux The Lady et le très mauvais Malavita mais qui avait au moins le mérite de ne pas se prendre au sérieux ( enfin j'espère ). Pourtant malgré le faite qu'il n'a pas pondu un bon film en 17 ans il y avait quelque chose de vraiment intriguant dans Lucy, une sorte d'ambition et de souffle qui aurait pu emmener ce film vers des sujets encore inexploré mais finalement il n'est sera rien car oui c'est le film le plus ambitieux de Besson mais c'est aussi son moins réussi car le déception et l'échec est à la hauteur de cette ambition, à savoir astronomique. Déjà le postulat de départ est faux, le film se base clairement sur une légende urbaine et jamais il n'arrive à faire changer cela car il se prend clairement les pieds dans le tapis en évitant très soigneusement les questionnement épineux et pertinent. Il ne fera qu'un divertissement de masse bête et méchant, ce qui est malheureux lorsque l'on veut faire un film qui parle d'intellect et que l'on souhaite expliqué l'origine et le but de la vie. Si ça n'avait été que ça encore cela aurait pu passer mais le film plagie allègrement ce qui à été déjà fait ( Limitless, Akira et Tree of Life entre autres ), utilise des facilités scénaristiques aberrantes spoiler: ( le faite que Lucy ne tue pas le méchant à ça premier confrontation se qui lui aurait éviter des soucis et des morts innocentes ce qui prouve que le personnage est stupide alors qu'il est censé être supérieurement intelligent , le patient qu'elle tue qui était forcément condamné pour pas que l’héroïne soit perçu comme "méchante",... )
    et est rempli d'incohérences plus stupides les unes que les autres spoiler: ( Lucy dit qu'elle peut tous ressentir mais après on nous dit qu'elle ne ressent plus la peur ni le désir donc il faut savoir soit elle ressent tous soit elle ressent rien comme ses "sentiments" pour le flic qui sortent de nulle part, le faite que les trafiquants ne la renvois pas directement dans son pays préférant l'enfermer pour quel se fasse tabasser alors qu'elle transporte un paquet de valeur, cette scène n'est pas cohérente avec le plan des chinois et ce ne sont que des exemples parmi tant d'autres)
    . De plus le film évite toutes les questions métaphysiques qu'il pourrait poser comme il évite soigneusement tout développement psychologique qui aurait pu le rendre intéressant spoiler: ( le changement de personnalité de Lucy ce fait littéralement en 30 secondes )
    et essaye de donner un background à son personnage de façon stéréotypé et inutile spoiler: ( la scène en boite de nuit et le coup de téléphone à la mère comme le passage chez la coloc, trois moments qui sont empli de médiocrité )
    . Et par dessus le marché le film est très prétentieux comme Besson qui nous gratifie de deux scènes symboliques ou il s'adresse directement à son public spoiler: ( la scène ou Freeman ce compare à Darwin et qu'il dit qu'on finira par prouvé qu'il a raison et ou le public se soumettent admiratif à son explication comme si Besson nous disait à nous spectateur que c'est lui le détenteur de la vérité ou encore le scène de fin ou Lucy dans son siège, comme si c'était Luc lui même dans son fauteuil de réalisateur, tant le doigt vers Lucy l'australopithèque, représentation du public ignorant qui est d'abord craintif avant d’être admiratif, pour lui transmettre son savoir comme dieu le fait avec l'homme )
    . Ces deux scènes sont répugnantes de prétentions hautaine qui expose clairement un relation de dominant-dominé et n'est en aucun cas égalitaire avec d'un coté les personnes intelligentes qui transmette leurs savoirs et de l'autre les abrutis qui doivent ce taire et acquiescer bêtement à tout ce qu'on lui dit, ce qui prouve la haute estime que Besson à pour lui-même et le peut d'estime qu'il à pour son public. Car j'ai rarement eu l'impression d’être autant pris pour un con que devant ce film spoiler: ( avec ses reportages animalier qui souligne certaines scènes comme lorsque que Lucy est prise au piège au début du film et qu'on nous montre en parallèle une traque de Guépard pour coincé une Gazelle ou lors de la présentation de Freeman et qu'il expose la reproduction par des animaux en train de copuler ou d'accoucher comme si on était trop con pour comprendre ce qu'était le reproduction, ce n'est pas subtil, c'est mal fait et appuyé ainsi que grossier pour l'intelligence du spectateur )
    . Ces passages sont insultants car Besson exprime le peu d'estime qu'il nous porte comme le peut d'estime qu'il porte à ses personnages qui sont aussi très stupide spoiler: ( les policiers qui ne voient pas les chinois s'armer en plein milieu de la rue alors qu'ils sont juste en face, Lucy qui ne tue pas le méchant au début,... )
    . Pour ce qui est du casting Scarlett Johansson est excellente au début du film mais lorsqu'elle est commence à avoir ses pouvoirs, elle devient de moins en moins convaincante, dans le style épuré elle était bien meilleure dans Under the Skin mais malgré tout son charme et son charisme naturelle font le job. Morgan Freeman ne fait que cachetonner, il a exactement le même rôle qu'il avait déjà eu pour Transcendance ou les Dark Knight de Nolan tandis que Choi Min-sik ne fait que de la figuration et que Amr Waked est mauvais comme tous les acteurs de la partie en France. Pour la réalisation on ne retiendra que la très bonne bande originale composé par le très inspiré Eric Serra et pour la mise en scène de Luc Besson on ne retiendra que du plagiat spoiler: ( la scène de fin calqué sur celle de 2001, la scène ou Lucy voyage dans le temps utilisant le même procédé que la scène de la création de la Terre dans Noé, le découpage en pourcentage qui renvoi au découpage en saisons de Requiem for a Dream, lorsque Lucy identifie les réseaux téléphoniques qui renvoi au codage de la matrice dans Matrix,... )
    et des scènes d'actions totalement gratuite spoiler: ( la scène de course poursuite tombe comme un cheveu sur la soupe et avec tous les pouvoirs de Lucy on à du mal à croire que c'est la seule solution pour elle que de faire un carambolage car lors de cette scène c'est elle qui créer les accidents et que ce passage n'est pas justifié faisant de cette course la plus inutile de l'histoire du cinéma )
    . En soit ses scènes ne sont pas mauvaises et même plutôt bien filmés mais elles sont aussi totalement inutiles et poussives car maladroitement amené et qu'aucuns enjeux n'en ressort car à aucun moment on craint ou l'on se soucie du sort de Lucy, elle est bien trop puissante et omnisciente pour que quelque chose lui arrive et le film va encore maladroitement créer des enjeux sur ça ( la scène de l'avion ). En conclusion Lucy est cinématographiquement nul, n'exploitant jamais ses bonnes idées, plagiant celles des autres, le film bâtit d'une écriture risible sur tout les aspects ( prétentieuse, stupide, hors sujet,... ) et des acteurs pas toujours au top. La nullité cinématographie est rare mais ce film en fait clairement partis, ce qui ne va certainement pas calmer les haters de Besson, on n'en retiendra que très peu ( même pas la musique de Serra et Scarlett Johansson les deux seuls atouts du film ) mais néanmoins j'en ai retenu un leçon de vie comme la dernière phrase nous le demande, "maintenant vous savez quoi faire de votre vie" et oui je sais que maintenant je n'irais plus voir les films de Besson.
    Alex*56*
    Alex*56*

    255 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 août 2014
    Bon je ne regarde pas trop les films de Besson, mais au vu de la bande annonce qui laissait entrevoir une porte de sortie plutôt correcte j'ai été passablement déçus ! Lucy est un beau bordel d'incohérences et surenchères, car les capacités de plus en plus farfelues qu'elle développent ont laissés sur mon visage des haussements de sourcils répétés au fur et à mesure que sont cerveau avançait vers ses fameux 100%, il n'y a aucun rythme à l'histoire, on prend aucun plaisir devant la mise en scène de Besson, je me suis ennuyé tout au long du film. Malgré ça, Scarlett Johansson et Morgan Freeman apporte de l'intérêt au film par leur notoriété, car ils ne sont pas vraiment transcendants non plus, c'est plus le côté américain dans le film français qui m'a attiré sur se fauteuil rouge... Les scènes d'action sont comment dire... elles sont Besson quoi ! Des voitures de flics qui se cogne petit à petit (la même que dans Taxi..), les fusillades dont le réalisateur prend bien soin de filmer les dégâts, car vous verrez des statues qui pètent et autres, mais aussi les scènes de SF avec Lucy sont assez minables, les mecs qui se font contrôler et sont envoyés en l'air de façon saccadés, sans style, comme la scène ou Lucy colle comme un aimant au mur au début du film. Les images de synthèse sont moches aussi, surtout lors de la scène finale c'est flagrant, vous verrez bien ! Après toute cette action il faut bien agrémenter tout ça de monologue soporifique qui se veulent intelligents alors qu'ils ne sont ni plus ni moins que des phrases vide de sens, qui au départ avait pour but de nous faire réfléchir, raté ! On utilise seulement 0,1% de notre cerveau pour comprendre ça. La seule scène d'action que j'ai trouvé stimulante c'est la course en voiture dans Paris, mais Besson n'a encore une fois pas pu s'empêcher de tout faire valdinguer. Mal m'en a prie, mais les films de Luc Besson au cinéma c'est terminé pour moi ! Il doit d'ailleurs bien aimer les yeux de Scarlett car il y a eu au moins 5/6 gros plans sur ces derniers. La fin vient nous achever, elle part vraiment trop loin (jusqu'au Big Bang c'est dire...), ça n'a plus de sens.En bref c'est un film sans saveurs, avec un scénario indigeste avec des incohérences et des monologues pseudo philosophique, des scènes d'actions de série B, une image de synthèse du même acabit. Reste le casting international pour donner un minimum de charme et encore. N'y allez pas !
    Loskof
    Loskof

    366 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 janvier 2015
    Bon honnêtement c'est nul, c'est un peu une insulte à mon intelligence mais en soi Lucy est presque un film sympathique. Oui oui ! C'est sympathique parce que tout est lamentablement raté mais que c'est sincère (enfin je crois...). C'est un film super honnête, Besson voulait vraiment faire un film sur le sens de la vie, il y a mis toutes ses tripes, tout son talent, il a mangé à tous les râteliers, mis un peu 2001, de limitless, un peu de taxi, des documentaires National Géographic, la théorie du big bang pour les nuls,etc. Il en sort un truc complètement improbable: un film d'action métaphysique d'1h20 ! Chapeau ! Franchement il faut le faire pour prétendre traiter le but de la vie en 1h20 sachant que l'action occupe 80% du temps. Du coup c'est pas méchant, c'est gentillet, c'est un peu comme résumer Aristote à une seule phrase, ça ne sert à rien, c'est pas foncièrement bête puisque cette phrase peut avoir beaucoup de sens mais quel intérêt si on en fait rien? Voilà, donc la question que le film prétend traiter c'est spoiler: la transformation qu'à faire subir l'homme au don qu'est la vie (et la terre) et qu'est-ce qu'il faudrait en faire
    . Rassurez-vous il n'y aura pas de réponse, et Besson n'essayera même pas d'en poser les bases.
    Car Besson s'adresse à son public et ne va donc pas chercher trop loin. On a droit ainsi à un discours de Morgan Freeman (aka la caution science du film...) qui en 2 phrases et sans transition, nous dit: spoiler: que le dauphin utiliser 20% de son cerveau et que l'on est incapable de reproduire son sonar --> du coup pourquoi l'homme est plus occupé par le fait d'avoir que par le fait d'être?
    C'est magnifique, on a là deux thèmes hyper intéressant que Besson lâche comme si Freeman demandait du café, et pif paf pouf on en entendra plus parler ! Idem pour Lucy qui sort que spoiler: 1 1 ça ne fait pas 2, ok merci JCVD.
    Je pourrai presque croire à cette phrase débile si on me l'expliquait mais là même pas !
    Du coup si on est du niveau de Besson on trouve ça génial, il y a un peu de baston, une belle fille, des réflexions métaphysiques lâchées ça et là sans rapport avec le scénario! Mais si on a un peu d'intelligence et de culture (comme le fait de savoir que Lucy n'est pas la première femme, un détail...) c'est forcément idiot.
    J'ai failli oublier le fait que le postulat de départ des 10% est archi faux, que le film en devient complètement incohérent, Besson mélangeant capacité cérébrale, intelligence, savoir, connaissance, physique.
    J'ai passé un grand moment pendant 1h20, c'était consternant de bêtise et donc hyper drôle, le film ratant tout à la fois, ne traitant rien. Du coup merci à ce film, qui m'a tout à coup fait sentir beaucoup plus intelligent !
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 août 2014
    Luc Besson, l'exemple du réalisateur doué qui par sa cupidité et son incommensurable désir d'auto-satisfaction s'est tout simplement détruit tout seul, Luc le mal-aimé est fatalement devenu Luc le déchet. J'en veux pour preuve sa filmographie qui n'est qu'une vertigineuse pente descendante, son "Malavita" m'avait horrifié et consterné par autant de médiocrité saupoudrée sans complexe de clichés nauséabonds, tout ça en plus avec un casting d'anciennes gloires hollywoodiennes prit littéralement en otage pour servir cette soupe infâme, selon toute logique (car je ne crois pas au miracle) son "Lucy" devait être le point culminant du caniveau artistique, et bien on en est vraiment pas loin du tout ...

    Le film commence par cette réplique cinglante "La vie a été donnée il y a 1 milliard d'années, qu'est ce qu'on en a fait ?", j'ai commencé à me recroqueviller en écarquillant les yeux, jusqu'où il va aller le Luc ... Heureusement j'ai quand même été un peu conditionné grâce aux bandes annonces, synopsis et divers articles sur le film, Besson veut faire son "2001", putain c'est la mode ça, Nolan veut aussi faire le sien, demain ça va être qui ? Kubrick est donc devenu la pierre angulaire de ce cinéma sans idées et faussement intellectuel ? En fait c'est une esbroufe absolue, en disant ça tu stimule ton audience en profitant de la renommée d'un réalisateur de génie et d'un film révolutionnaire en son temps dont l'approche métaphysique et la complexité résonnent encore de nos jours, vouloir une seconde s'y comparer est juste ridicule.
    Mais bon allez passons, le scénario est donc de Besson himself, l'histoire de Lucy (Scarlett Johansson), une étudiante se retrouvant prise au piège par la mafia coréenne lors d'un petit trafic paraissant anodin, elle va devoir se contraindre à jouer les mules en transportant des sachets d'une étrange drogue expérimentale dans le ventre. Mais suite à un passage à tabac ils se percent dans son organisme lui donnant la capacité d'accroître la puissance de son cerveau et maîtriser la matière, les ondes et même le temps.

    Pour moi déjà la principale erreur de Besson c'est d'instaurer son récit SF dans un contexte réaliste et tangible, le placer dans un futur proche aurait été plus approprié car d'avantage ouvert aux idées progressistes et farfelues. Après on a Morgan Freeman qui joue son rôle de vieux sage qui a réponse à tout (lui c'est bon il a trouvé son créneau jusqu'à sa retraite), il tente de nous expliquer à nous sombres macaques sous évolués à quel point on pourrait repousser nos limites en utilisant plus de 10% de notre cerveau, chouette idée, mais tout cela est il mesurable ? On va me dire que oui, il y a des études de faites, des statistiques, etc, mais le spectateur lambda est il à même de prendre pour argent comptant tout ce qu'on lui raconte dans ce film ? Cette conférence m'a paru surréaliste, avec au passage aucun effort de mise en scène et de qualité d'écriture, Freeman récite simplement les répliques que Besson lui a pondu au milieu de la nuit entre deux gorgées de Canada Dry tiède, on est déjà en plein délire ...
    Et puis parlons réalisation, c'est quoi cette première séquence ? Pas celle de l'australopithèque et sa référence vulgaire à "2001", non celle de l'interpellation de Lucy par les mafieux coréens dans le hall du bâtiment, on nous fait un montage avec un documentaire animalier, on se croirait en plein dans du Ed Wood, la symbolique est juste ridiculeusement explicite, c'est inutile, si on avait des doutes concernant le fait que Besson nous prenne pour des cons nous voilà informé au bout de 10 minutes. Ensuite tout s'enchaîne très vite sans aucune tentative de stimuler l'intérêt du spectateur, rien à foutre, Luc joue la montre, "1h30 à boucler les gars !", on n'a pas le temps de se poser une seconde, après 20 minutes je ne m'étais toujours pas servi de mon cerveau, mal barré cette affaire.
    Le grand n'importe quoi commence dans la cellule de Lucy où elle se retrouve avec la drogue dans le sang à jouer les Peter Pan, genre stimuler sa matière grise te donne le droit de flotter dans les airs, allons bon ... À partir de là ça part en vrille, la psychologie de Lucy change du tout au tout, la petite étudiante espiègle devient une sorte de mix entre un Terminator et Sheldon Cooper, elle flingue froidement un pauvre taxi qui ne parle pas anglais pour sortir une punchline débile, elle rentre tranquillement dans un hosto calibre à la main sans que personne ne l'arrête, elle voit des grilles d'informations dans le vide, elle fait joujou avec les réseaux, elle ressent la gravité, la terre qui tourne, son cerveau, elle se souvient de choses bizarres aussi comme "la douceur des poils du chat et du gout du lait de sa mère", là j'ai vraiment crû à un sketch, le film s'enfonçait, enfin j'avoue que j'ai bien rigolé à ce moment là.
    Le reste du film se constitue de séquences de pur Besson made in Europa Corp, des fusillades, des asiatiques, des courses poursuites ... Mais faut pas se leurrer il est bien loin le temps de "Léon", à signaler aussi que la partition musicale est plutôt mauvaise et n'appuie en rien le rythme, Serra n'est plus, quel gâchis.
    La mise en scène touche au néant, la pauvre Johansson se contente de froncer des sourcils en débitant des conneries à tour de bras, les dialogues agissent comme une perceuse voulant broyer tout ce qu'on semble savoir sur notre conception du réel, de la physique et de l'existentialisme, tout ce veux explicatif et démonstratif, Besson donne sa leçon grâce à ce qu'il a pu emmagasiner sur Wikipédia pour ainsi éviter le moins possible les incohérences puis les remettre à sa sauce. Genre l'unité de mesure devient le temps, donnant légitimité à la matière et à l'existence, et Lucy va servir de second martyr à l'humanité grâce à son super ordinateur stockant toutes ses "données" en faisant un reboot d'un milliard d'années, Besson y va encore une fois de sa correspondance vulgaire à "2001", il ne s'en cache même pas ...
    Et il boucle la boucle avec sa réplique d'intro ("La vie a été donnée il y a 1 milliard d'années") en y ajoutant "Maintenant vous savez quoi en faire", moi je saurais répondre à monsieur Besson en tout cas, "Le cinéma a été inventé il y a 120 ans, qu'est ce que tu en a fait ?", nul doute que ça ne lui plairait pas mais c'est la triste réalité, son film est simplement mauvais, prétentieux et maladroit. Rien ne rattrape la catastrophe, même pas les effets spéciaux qui sont eux aussi ratés (il suffit de voir les CGI de l'australopithèque ou du dinosaure à la fin pour constater qu'il a plusieurs années de retard), les personnages sont caricaturaux, les scènes d'action sont une resucée de ces anciens films ou productions, le message est un troll, non rien de rien ...

    "Lucy" est bien le film de trop pour Besson, il avait promit d'arrêter au bout de dix longs métrages, il en est désormais à seize, mais de toute façon pour moi le cinéaste est mort depuis "Jeanne d'Arc" (1999), ses prods lui ont montées à la tête, il ne cherche plus à évoluer artistiquement, c'est devenu un traider du cinéma qui ne regarde que ces comptes en scrutant sa courbe d'entrées au box office pour voir si il pourra financer son prochain projet d'action-ninja nanardesque. Son film ne contient aucun effort ou tentative sincère, il ne fait que du copié collé en surfant sur la vague des blockbusters scientifico-farfelus comme "Transcendance", décidément pas le bon filon.
    bou77
    bou77

    118 abonnés 590 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2014
    Avec Luc Besson, on ne sait jamais vraiment ce qu'on va voir, tant la qualité de ses films varie d'une oeuvre à l'autre. Mais après visionnage, il faut bien admettre que "Lucy" est un bon film de science fiction qui a le mérite de proposer quelque chose au spectateur. Le pitch de base est simple mais alléchant : "que se passerait-il si nous pouvions utiliser 100 % de la capacité de notre cerveau ?". L'histoire débute avec la spoiler: mafia coréenne qui introduit dans le corps de Lucy une nouvelle drogue de couleur bleu afin qu’elle la livre dans un pays étranger. Elle se fait tabasser ce qui libère la drogue dans son organisme et voit son cerveau améliorer considérablement. Pendant que les coréens veulent récupérer leurs sachets, Lucy développe ses capacités et sa compréhension du monde au point d’obtenir la compréhension absolue de tout l’univers.
    La fin du film est assez brusque mais le réalisateur a eu le temps de traiter son sujet. On aurait sans doute aimé en voir davantage, avec notamment un meilleur développement des personnages mais ça fonctionne aussi tel quel. Quoi qu’il en soit on ne s’ennuie pas en regardant le film, c’est un « scénario plaisir » avec des moments drôles et des scènes d’actions bien faites. La bande originale de Eric Serra est de qualité mais je retiendrai surtout la bonne utilisation d'un morceau de Mozart. Bien sûr, les trois acteurs principaux – Scarlett Johanson, Morgan Freeman et Min-sik Choi – jouent très bien. En bref, Lucy est bon film français qui n’est pas sans défauts mais qui remplit très bien son rôle de divertissement. Je me demande pourquoi toutes ces critiques négatives à l'encontre de Luc Besson...
    Zoé B.
    Zoé B.

    441 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 janvier 2015
    Heureusement, il y a les amis. Et Noël, et les cadeaux. – Tu ne l’avais pas, j’espère ? Je rassure avec un sourire : Non, non, je ne l’avais pas. – Et tu le ne l’as pas vu en salle non plus ? A l’évidence, mon ami ignore que ça fait un petit moment que j’ai lâché l’affaire. Il doit sans doute se souvenir de notre période "Le Grand Bleu", de l’effet que le film avait produit sur nous, de notre voyage en Grèce quelques années plus tard et de cette virée à Amargos, un vrai pèlerinage ! Il pense peut-être aussi à la sortie du "Cinquième élément", à notre enthousiasme à retrouver sur grand écran l’univers de Moebius et Mézières qui étaient alors nos auteurs de BD préférés. La classe de Moebius et la coolitude de Bruce Willis, un must ! Mais le temps a passé, ami, et mon intérêt pour Besson aussi. Mais ça, je ne le dirai pas : Je prends ce DVD pour ce qu’il est, un cadeau, et je le pose en bonne place sur mon bureau. Je le pose et puis je l’oublie. Jusqu'à ce week-end où mon fils me tire par la manche : - Eh, mais on a Lucy ! On peut se le regarder, dis ? Un peu, mon neveu, enfin mon fils, un peu qu’on se le regarde. Et nous voilà partis pour une petite séance de cinéma maison, comme on les aime. Mon fils a été le premier à déserter. Au bout d’une heure, je crois. Moi, j’ai voulu regarder jusqu’au bout, c’était un cadeau tout de même ! Jusqu’au bout donc, où j’ai fini effondrée, ou hilare, les 2 en fait, je jure que c’est possible. Ça démarrait pourtant bien, Besson semblait avoir une idée du tonnerre : Une étudiante, contrainte de jouer les mules pour de méchants trafiquants, voit son organisme envahi accidentellement par la drogue surpuissante qu’on lui a placée dans le bide. Elle se met a développer des capacités inconnues, mobilisant petit à petit (enfin en 24h) toutes les ressources de son cerveau, là où le commun des mortels n’en utiliserait que 10%. Mais le film lui fait exactement le contraire : il ne déploie rien, ne mobilise rien de nouveau, juste les figures habituelles (la jeune femme innocente aux prises avec la méchanceté du monde, la vengeance, la violence chorégraphiée, les poursuites en bagnole..) et il n’ira jamais plus loin que son pitch. Scénario anémié, dialogues indigents, mais la recette absolue pour emballer le tout : le casting ! Scarlett Johansson donc, qui vient relayer avec conviction les muses précédentes, les Anne, Nathalie et autres Milla, et Morgan Freeman à qui Luc Besson a confié la lourde tâche de donner du crédit au scientifique de son histoire, un homme dont les recherches depuis 20 ans n’ont produit qu’une ligne de texte (« Imaginez si nous pouvions utiliser 20% de notre cerveau, voire davantage… mais attention, bien sûr ce n’est qu’une hypothèse »), un texte qu’il va devoir radoter avec autorité et bienveillance (mais pas de problème, autorité et bienveillance, c’est tout Morgan, ça !). Quoi d’autre ? Des cadres toujours aussi efficaces, la belle photographie de Thierry Arbogast, des SFX étonnamment ratés et des stock-shots en pagaille – histoire d’égayer façon diaporama une pauvre conférence. Un drôle de fatras pour un film très court, tendu vers sa fin attendue, annoncée même, mais dont je ne dirai rien. Sauf ce scoop, ami lecteur : Toute la connaissance du monde tient dans une clé USB. Si, si ! Sans doute une question d’échelle : le scénario devait tenir sur pas grand chose.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 août 2014
    Quand Besson rime (hélas) de plus en plus avec déception ! Un scénario minimaliste, parfois grotesque, rarement crédible... qui plaira sans doute aux ados ou à un public peu exigeant. Mais pour les autres...

    En dessert, on a le droit à un ersatz de 2001 l'Odyssée de l'espace... et aussi à un clin d'oeil à la fin de "Léon", le chef d'oeuvre de Besson à mes yeux. Mais à la différence de Kubrick, qui a réalisé des top films tout au long de sa carrière, Besson lui semble avoir perdu le fil depuis bientôt 20 ans.

    Comment un réalisateur, qui nous a régalé au début de sa carrière avec des bons films ou des films cultes (Subway, Nikita, le Grand Bleu, Léon), peut-il désormais continuer à nous pondre des films aussi insipides et simplistes, malgré un budget visiblement non négligeable ?
    Bref, Luc Besson c'est un peu l'inverse d'un grand vin, qui se bonifie avec le temps. On dirait hélas, un grand cru qui a tourné au vinaigre...

    Même son vieux compère Eric Serra, qui nous a régalé jadis avec des BO tout aussi cultes, semble avoir perdu la flamme. On reconnaît (avec plaisir) le style... mais l'originalité et la créativité du compositeur ont également disparu.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 août 2014
    Que dire à part affligeant et grotesque encore une fois ? Non, Besson n'a jamais brillé par la finesse de ces scenarii, ni par le réalisme de ces dialogues, mais là honnêtement j'en reste sur le cul. Ça n'a aucun sens, du grand n'importe quoi (enfin du n'importe quoi) avec en prime une tonalité moralisante qui se prend au sérieux. Le film proposerait ainsi "une réflexion sur les origines de l'humanité" ai-je pu lire sur une critique. Et bien non, c'est un amalgame de phrases toutes faites sans queue ni tête, lourdement (mais alors j'ai jamais vu aussi lourd) appuyées par des images empruntées au National Geographic. Côté action et mise en scène, rien d'original, les mêmes scènes, les mêmes plans, les mêmes gags depuis 15 ans, en plus lourd, en plus gras, en plus décousu.Il faudrait montrer ce film dans les écoles de cinéma si chères à ce brave Luc (certains sont morts de honte Ecole de la Cité) pour démontrer point par point, scène par scène, toute l'indigence de la chose.Pourquoi on s'en prend à Besson ? Parce que ce type se fout de nous, c'est pas du cinéma entertainment, c'est de la fainéantise et de la cupidité. J'appréciais la naïveté des Besson du début, le coté débile léger resté dans l'enfance ça passe, c’est touchant même, quand c'est porté par un souffle, quelque chose de personnel, une envie de faire rêver etc. Là on a juste un produit fast food (mais alors du très mauvais) pour faire des thunes, take the money and run Luc.Le plus grave c'est que personne dans son entourage, chez Europacorp, ne semble en mesure de susurrer à l'oreille de Besson qu' « on pourrait peut-être muscler et étayer un peu le scénar, que faut pas abuser, que ça va se voir quand même que c'est de la merde, que c'est pas en collant bout à bout des idées recyclées qu'on arrive à faire un film » etc. Mais non, désespérant, même pour ceux qui placeraient dans le cinéma des ambitions uniquement business. Et quand je lis les critiques de certains journaux m'apparaît l'extraordinaire complaisance d'une partie du milieu. Et quand je lis les critiques élogieuses de certains spectateurs je suis a) persuadé qu'Europacorp a bien blindé son marketing 2.0 b) très inquiet sur le niveau d'éveil moyen. C'est ça le pire, c'est que c'est toxique, je veux dire, ça rend les gens idiots, incapables d'articuler deux idées (à cet égard, j'ai vu du coin de l’œil au générique les noms de 2 Professeurs remerciés, certainement pour leur conseils scientifiques, je n'ai malheureusement pas eu le temps de noter leur noms pour les féliciter de leur aide précieuseC'est de l'anti créativité, de l'anti poésie, de l'anti imagination. Bref c'est le mal, Monsieur Besson est le mal, vade rétro Luc.
    tony-76
    tony-76

    1 011 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2017
    Lucy fait preuve d'une gradation assez stupéfiante. Plus le film avance, plus intelligence de la protagoniste se développe en utilisant ses capacités cérébrales de plus en plus et spoiler: plus la qualité du film se dégrade.
    Lorsqu'elle atteint 100 %, le récit prend spoiler: une tangente si absurde qu'on a peine à croire.
    Il y a vraiment de tout dans Lucy : des courses de voitures, de la philosophie, des fusils, de la science, de la drogue, des méchants Chinois, des gentils Français, de la technologie, de l'humour fin, de l'histoire bien foutu, de belles filles, de la vengeance, des meurtres sordides, et des effets spéciaux splendides. Le mélange est très intéressant et intelligemment dosé. Que la théorie du 100 % soit vraie ou fausse, là n'est pas le débat. spoiler: Elle peut contrôler les objets, les choses, et le temps,
    cela est brillant ! Et puis, Scarlett Johansson est l'un des points positifs de cet étrange tableau que nous transmet Besson. Il fallait une actrice avec un charisme monstre pour assumer un personnage comme celui-ci. Comme le désordre s'installent rapidement au sein du récit, il fallait quelqu'un de talentueux pour détourner l'attention du spectateur. Scarlett est merveilleuse, sexy, on va dire qu'elle est parfaite !! Elle a fait un travail esthétique fantastique. Évidemment, elle parait télécommandée du début à la fin, mais on peut lui pardonner. Morgan Freeman est excellent en scientifique, et fasciné par Lucy. Des images vraiment superbes, le réalisateur a fait un énorme travail sur la photographie. La bande sonore est phénoménale. On a le droit aussi a quelques bonnes scènes d'actions bien pensées, avec un clin d'oeil à Taxi, spoiler: celle de la poursuite de voiture dans Paris.
    Malgré un manque d'incohérence au niveau narratif, Lucy s'avère un divertissement honorable. Luc Besson nous avait tellement déçu (notamment avec Les aventures d'Adèle Blanc-Sec) qu'il est réconfortant de le voir reprendre les rênes d'une bonne production. Lucy est de la science-fiction moderne et saura distraire, quelques cinéphiles accommodants. Luc Besson est fou, et livre un pur spectacle au cinéma. 100 % fun !!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 août 2014
    Ce film est un foutoir prétentieux où s’enchaînent des événements dénués de sens pour essayer de secouer la matière grise du spectateur. En partant sur un pitch de base "10% blablabla" qui est une idée reçue dont la fausseté a été démontrée à plusieurs reprises, je ne vois pas comment ce film pourrait avoir une quelconque once de consistance. Même le talent et la plastique parfaite de Scarlett ne rattrapent ce nanar qui a pour simple but de cachetonner les stars qui s'y trouvent.
    hamham
    hamham

    8 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 août 2014
    C'est l'histoire d'une fille qui devient tellement intelligente qu'elle se transforme en clé USB. Du grand n'importe quoi.
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    480 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 août 2014
    Lucy, j'y ai cru jusqu'au bout. Croyez-le ou non, j'étais convaincu que Luc Besson allait enfin faire son grand retour. Et avant que certains n'essaient de faire la blague sur Besson qui n'a jamais décollé, je pense qu'il serait grand temps de faire un petit rappel sur le cas du réalisateur. Luc Besson a autrefois fait d'excellents films, je ne les ai pas tous vu mais ils n'ont pas été des succès pour rien et n'auraient pas été aussi bien reçus s'ils avaient été mauvais. Certains sont restés dans la culture populaire tels le brillant Le Grand Bleu ou le très divertissant Le Cinquième Élément. Mais pour beaucoup, le cinéma de Besson a chuté dès qu'il a commencé ses activités de producteur dans les années 2000. Et selon moi, c'est en 2006 qu'il a signé son dernier bon film avec Arthur et les Minimoys. Et c'est après cette expérience très coûteuse que je me suis mis à détester Besson. Non seulement, sa réalisation est devenue incroyablement classique et sans imagination mais l'écriture énormément en baissé en qualité, pour ne pas dire nulle. Mais vu que là, Besson s'attaquait à un sujet de science-fiction avec en plus Scarlett Johansson en tête d'affiche, j'étais vraiment confiant. D'autant que les critiques ont été en général plutôt correctes du côté de la presse, autant française qu'américaine. Mais malheureusement, Lucy ne m'a pas du tout convaincu. Il ne m'a pas ennuyé une seule seconde et c'est pour ça que je ne mets pas moins de 2/5 mais en soi, en tant que film, ce n'est pas bon. C'est parti pour le casting! Comme je l'ai dit, c'est Scarlett Johansson qui interprète l'héroïne du film: Lucy (qui d'ailleurs ne fait pas vraiment jeune étudiante mais bon fallait bien prendre une star pour attirer). En dehors du fait qu'elle est toujours un régal pour les yeux (je devais le préciser, si si!), elle se montre particulièrement convaincante dans la première partie. Certains se moquent du fait qu'en jouant dans des blockbusters, notamment pour Marvel, elle se contente de faire la gueule. Le début de Lucy devrait leur prouver le contraire, mais je dis bien le début! Parce que oui, on en arrive au problème du personnage. Une fois les 30 premières minutes passées, là oui elle ne fera que la gueule tout le reste du film. Et du coup évidemment, toute l'identification qu'on avait avec ce personnage est perdue. Parce qu'une fois de plus, on s'intéresse à ce que Lucy représente et non pas ce qu'elle ressent. Seule une scène le montrera (j'en parlerai plus bas) et puis après plus rien. Et quel autre grand nom figure sur l'affiche du film? Morgan Freeman! Qui joue encore Morgan Freeman. Ce pauvre mec est devenu son propre cliché. Il ne nous apporte rien de neuf car aucune boîte ne semble décidée à lui donner un rôle différent de l'égal du bon Dieu. On peut pas dire qu'il joue mal. Mais je commence à ressentir une certaine lassitude à le voir tout le temps jouer le même rôle. Choi Min-sik joue quant à lui se contente d'interpréter le cliché du méchant coréen qui fait tout le temps la gueule et qui fait tout péter. Tout comme Amr Waked qui joue le cliché du flic qui fait son travail mais qui va se ranger du bon côté, et pareil pour les acteurs les plus secondaires. Bref, un défilé de personnages déjà-vus malgré de bons comédiens. Niveau musique, Eric Serra nous a clairement habitué à mieux et on ne se souvient d'aucune mélodie principale en sortant de la salle, certains morceaux ressemblent même énormément à Drive, même si je dois avouer que c'est plutôt efficace lors de certaines scènes et qu'il y a un travail sur les instruments toujours présent. Visuellement, le film est encore une fois une production française et comme d'habitude avec Besson, l'image fait plaisir. C'est d'ailleurs l'une des seules choses qu'on saura vraiment apprécier. la photo est très soignée avec des couleurs agréables, les plans sont aux aussi très sympa (j'aime beaucoup celui qui, comme par hasard était déjà présent dans la bande-annonce, montre spoiler: l'oeil de Lucy changer à chaque clignement
    ), les effets spéciaux sont globalement de qualité même si certains laissent à désirer (je pense par exemple au spoiler: dinosaure qui pue l'image de synthèse
    ). Les scènes d'action sont dynamiques et elles aussi bien foutues. Par contre, niveau mise en scène, c'est vraiment n'importe quoi. Dès le départ, on saura remarquer la prétention de la réalisation avec les plans sur spoiler: la souris près du piège ou l'antilope se faisant attraper par un léopard
    .Et vous savez ce que ça signifie? Que spoiler: Lucy se trouve dans la même situation qu'eux avec les chinois
    ! Merci Besson! Je ne l'aurai jamais deviné si tu n'avais pas fait ce parallèle si subtile et intelligent! Parce que oui, ne vous attendez pas à ce que ça soit bien amené! Les plans apparaissent comme ça sans prévenir, le son se coupe et une fois que c'est terminé, hop! On retourne à la scène qu'on vient de couper inutilement! L'idée d'indiquer le pourcentage d'activation du cerveau de Lucy est en soit une très bonne idée mais vu que cela ne signifie pas qu'on devrait avoir peur pour le personnage, au final on s'en fout. Chaque fois que le nombre augmentera, ça voudra juste dire que l'action et les effets spéciaux vont être plus présents qu'avant. Rien de plus. Et cette prétention va se poursuivre jusque dans le scénario qui enterre clairement le film et qui prouve surtout une chose: Luc Besson ne sait plus écrire un scénario. Mais vraiment plus du tout! Ce qui est d'autant plus énervant vu que la première demi-heure me plaisait vraiment! On avait une mise en scène (bien que prétentieuse encore une fois) très efficace, une Lucy en chagrin, même un peu de stress malgré le fait qu'on sait d'avance ce qui va lui arriver. spoiler: Tout ça est suivi par une scène où elle est emprisonnée et où le sachet qu'elle a dans le ventre s'ouvre laissant le CPH4 se répandre dans son organisme et la faisant léviter dans pièce toujours attachée à la chaîne. Et profitez bien de cette scène. Parce que c'est après que les vrais ennuis commencent. Un parallèle est fait entre Lucy qui se libère et flingue ses kidnappeurs et le discours du Professeur Norman. Okay, faut juste que ça soit pas trop long. Ah merde! Ça continue et ça coupe les scènes. Bon déjà ça commence un peu à m'énerver. Puis je me rends compte que la fameuse théorie de Norman est contredite depuis des années et bourrée de conneries. Bon c'est un peu chiant du coup d'entendre un ramassis de conneries pendant plusieurs minutes mais bon si c'est laissé de côté par Besson ça ira. Lucy entre temps a acquis 20% de son cerveau ce qui lui donne des capacités au combat et de réflexion intenses. Ouais j'espère juste que ça ne prendra pas trop de place dans l'intrigue surtout que ça dure même pas 1h30. Elle peut voir à présent à travers les objets naturels comme les arbres. Mmm.. pourquoi pas. Elle se pointe avec un flingue dans l'hôpital sans que personne ne la remarque.... euh.. là je commence à avoir un peu peur.. elle demande à des docteurs de lui retirer son sachet dans le ventre pendant qu'elle appelle sa mère ce qui donne lieu à un plan fixe. Elle dit qu'elle ressent désormais tout au point d'en verser des larmes mais en conservant sa tête figée. Euh.. pas sûr de comprendre la logique du truc mais.. elle s'en va de l'hôpital et c'est SEULEMENT LE LENDEMAIN que les gens se rendent comptent qu'une tarée est entrée avec un revolver! Et les médecins, une fois qu'elle s'était barrée, ils n'ont rien dit??!! Elle retourne chez les coréens, tue chacun des agents de Kang.. MAIS LAISSE KANG EN VIE!!!! Puis elle contacte Norman et tous les deux discutent longuement de la théorie de l'activation du cerveau. Ça m'inquiète vraiment là. Est-ce que Besson va continuer à étendre ces dialogues philosophiques alors que ça part de n'importe quoi??!!!
    Et je n'ai pas besoin de continuer à plus décrire le scénario pour vois faire comprendre ce qui ne va pas: Luc Besson prend son film au sérieux!!!!! Tout le dernier quart d'heure ne va consister qu'à un déluge de questions sur l'Humanité et l'utilisation du cerveau alors que tout ce que le film raconte est con!!! Même les répliques en voix-off de Lucy sont censées évoquer des réflexions sur ce que le film a raconter comme à la fin avec spoiler: "La Vie nous a été donnée il y a un milliard d'années, maintenant vous savez quoi en faire". Ça veut dire quoi ça??!! Maintenant elle est contenue dans une seule puce détenant tout les secrets sur leurs origines (Je tiens à vous rappeler que le film parlait au départ de l'utilisation du cerveau...Je ne sais pas comment on en est arrivés là mais bon.. Besson non plus ne doit pas le savoir...) et elle devrait donc être montrée à tous et à toutes. C'est tout??!!. Et du coup je n'arrête pas de me dire vu que Besson prend son récit très sérieusement: Comment un cerveau pleinement activé peut-il permettre d'analyser les éléments, de contrôler la matière, les êtres humains et de remonter dans le temps jusqu'au Big Bang (à savoir que personne d'ailleurs ne fait gaffe à une nana assise sur une chaise en pleine rue, non non c'est normal!)??!!!!!! Mais le pire c'est que tout ça je l'aurai pardonné si Besson avait assumer son film comme un simple divertissement pop-corn sans prétention. Sauf que ce n'est pas le cas. Il essaie en plus de ça de se la péter avec des symboles tellement grossiers que le jeu de couleurs d'Eyes Wide Shut paraîtrait presque subtile comme le toucher du doigt entre Lucy et sa version simiesque il y a des millions d'années, je suis sûr qu'aucune ressemblance avec une image que Besson a lui même montré au début du film ne sera admise! Même le personnage de Lucy perd totalement de son intérêt une fois 20% de son cerveau activés. Si à chaque fois que son intelligence grimpe, elle commençait à perdre le contrôle ça serait intéressant (comme dans la scène où elle bouffe tout le CPH4 et se désintègre avant d'être retrouvée dans un hôpital en parfait état, je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre temps mais mieux vaut pas se poser de questions) mais au final, elle acquiert juste des super-pouvoirs et devient plus froide rien de plus. Et histoire de nous faire croire qu'il traite de l'humanité dans son film, Besson lui fait même dire après avoir embrassé Del Rio "Pour me souvenir". Te souvenir??!! Tu n'as pas dit quelques heures plus tôt que tu ressentais tout? Et même si tu as tout oublié à cause de ton cerveau, en quoi te souvenir va t'aider à atteindre ton but??!!
    Bref , que du potentiel gâché parce que Besson ne sait plus écrire une histoire sans mettre de stupidités. Parce que pour prendre une intrigue aussi irréelle et la traiter telle une histoire réaliste en nous faisant réfléchir au pourquoi du comment de l'Homme, faut vraiment être un sacré incompétent!! En conclusion, Lucy avait tout pour être un divertissement de qualité mais Luc Besson a laissé sa chance passer. Je comprends si le film est aimé par plusieurs personnes car comme je l'ai dit, il n'est pas désagréable à regarder, mais en ce qui me concerne, le retour de Luc Besson? Je dis non.
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