Avis sur Cassos

Ce Polar Noir ou Comédie Fantastique, écrite et réalisée par Philippe Carrèse, peut générer des appréciations très opposées : on peu crier au génie ou au charlatanisme devant un scénario aussi plat mais terriblement osé. On peut également regretter la mise en scène minimaliste due à un budget limité. Ce qui est certain, c'est que l'histoire met un temps excessif pour s'animer et que les dialogues assez plats abusent de répétitions pour le moins fâcheuses.
Le point le plus positif de ce film est sa belle affiche avec les sympathiques participations de Patrick Bosso et de Bob Assolen en barmen. Le duo de prédateurs Didier Bénureau - Simon Astier se révèle assez détonnant quant à Didier Bénureau, il est superbement illuminé pour ce rôle qui lui va comme un gant.

On a droit au tout début à 2-3 trucs sympas dans la forme, on s'attend alors à un bon film... sensation de courte durée puisque dès que le personnage principal récupère le "taxi", on nous donne le ton avec une scène épouvantablement lourde qui commence avec un inconnu pour finir avec Simon Astier. C'est en compagnie de ce dernier pas très convaincant que va continuer le film dans une relation type "Francis Weber" 'la chèvre" "tais toi" ou encore "l'emmerdeur", mais c'est hélas une copie très mauvaise. Tags: mollesse, long et lourd, ennui, mauvais dialogues, niaiseries, vide.

Complètement fauché, le film fonctionne grâce à une atmosphère empreinte d'humour noir décalé, probablement très inspiré de l'univers de Bertrand Blier. L'intrigue est simpliste et a un peu de mal à tenir son métrage, mais le spectacle est assuré par des dialogues savoureux et la présence de Didier Benureau littéralement habité par son rôle. Surprenant et divertissant .

Je ne comprends pas pourquoi ce film m'a semblé long et ennuyeux.
Bénureau y est excellent et j'aime l'univers Astier. Entre road-movie et huit clos nocturne où se croisent des personnages bizarres, il y a un climat noir et absurde à la façon des films de Bertrand Blier. Nous pensons immédiatement à Buffet froid ou Réveillon chez Bob de Denys Granier-Deferre. (Le titre Cassos serait-il un clin d'oeil à Calmos de Bertrand Blier ? ).
Reste que la sauce ne prend pas, Le film est une suite de sketchs donnant l'impression d'être décousus. comme si on avait fait de l'absurde pour faire de l'absurde sans rien de plus.
Ce film trés proche de ceux de Bertrand Blier semble sombrer dans les même défaut: l'incapacité de donner une issue à ce climat absurde qui se nourri lui même et tourne en rond.
Ce n'est qu'une ambiance qui ne débouche sur rien et qui ne parvient pas à aller au delà d'elle-même.

L'humour est décalé, ça ne marche pas à chaque fois mais ici ça fait mouche, Simon Astier est surprenant et Bénureau égal à lui même, parfait dans son rôle. Le point à retirer serait la durée du film qui est tout de même assez courte, mais le reste est largement honorable, alors pour ma part, j'ai apprécié!

On serait tenté de dire "heureusement que le film dure à peine 85 minutes" car avec ce premier long-métrage, Philippe Carrèse ne cherche visiblement pas à nous offrir un polar digne de ce nom, affublé d’une dizaine de chapitres, le film tourné en 12 jours (ou plutôt en 12 nuits) s’avère extrêmement éreintant. Il ne se passe pas grand-chose dans ce road-movie en huis-clos se déroulant quasi intégralement à l’intérieur d’un taxi. On suit les déambulations d’un tueur à gage et d’un assureur qui souhaiterait faire éliminer sa femme. Didier Bénureau & Simon Astier en roue libre durant toute la durée du film, c’est sympa sauf pour les spectateurs qui ne s’attendaient sûrement pas à trouver le temps aussi long, avec ces dialogues interminables et ces trajets en voitures qui n’en finissent plus. Y-avait-il réellement matière à en faire un film ? Qui plus est à le sortir en salles ?

L'humour noir, la comédie française ne s'y risque que très rarement. Alors, quand l'occasion se présente, on saute dessus. Très clairement, Carrèse a voulu faire son "Buffet froid" à lui. Seulement voilà, la volonté c'est bien. Mais à un moment donné, ça ne suffit pas. Ce qui aurait pu être un film au top, s'avère être finalement un film qui se regarde presque du coin de l'oeil. Déjà, le duo ne fonctionne que très moyennement. Rien à reprocher à Didier Bénureau, égal à lui-même, et c'est quand même vachement sympa que de le voir jouer du flingue. Par contre, Simon Astier est mauvais et gonflant. Alors, qui d'autre à sa place ? Et bien je vous réponds, un autre acteur du film qui fait une apparition : Feodor Atkine. Avec Atkine dans le rôle du truand de seconde zone, ça aurait collé. J'en suis persuadé. Et puis, il ne se passe pas grand chose. On a bien quelques passages bien absurdes et qui marchent et quelques dialogues saugrenus (les saucisses) qui font penser à ces discussions sans queue ni tête que l'on retrouve chez Tarantino, mais bon, ça reste bien maigre. Et, à cause de cette carences en événements, le rythme qui, je suppose, a été volontairement ralenti, est un handicap de plus. Dommage. Il y avait largement moyen de faire mieux.

Film à l'humour décalé. Surprenant de bout en bout, véritablement surréaliste par moments. Pour le coup, je n'ai pas mordu à l'hameçon...d'où ma (légitime ?) déception.

J’ai beau être fan de Didier Benureau et de Simon Astier
Le film souffre incontestablement d’un déficit d’écriture, et de mise en scène
En fait l’impression générale est que le tout a été bouclé en 48 heures.
Je l’ai trouvé sympa parce que j’avais des aprioris positifs mais au final, il faut reconnaitre qu’ on est plutôt embarrassés pour les comédiens.

Cassos ne veut pas dire comme je le pensais "cas sociale" mais "allez on s'casse".Film décalé qui se passe sur une nuit complete,les acteurs ont les dialogues limités mais singlant,qui font mouche.L'excellent Benuro est un régale à lui tout seul,malheureusement le film est assez lent et "pompeux".Le début est pourtant prometteur et relativement exitant mais cela s'essouffle rapidement,dommage.Manque d'actions et d'interet au final meme si certaine scenes font bien rire !

Un film qui ne mène à rien malgré l'idée initiale qui était prometteuse. C'est mou et il ne se passe pas grand chose, le film enchaîne les dialogues longs et sans intérêt.

Sujet plus proche du court que du long métrage. Finalement pas grand chose à raconter et des scènes qui se suivent et se ressemblent. Tout aurait pu tenir en dix, quinze minutes. Simon Astier en fait beaucoup et devient lourd au fur et à mesure que l'on comprend que son personnage n'est très fûte fûte. Dider Bénureau donne de l'originalité au sien, sans plus.

Cassos commence quand le héros est devenu un prédateur avant ses cours il était un "Prédaté" (mot inventé pour proie). Marc est dans le secteur des assurances, sa femme a mal au cou (on ne sait pas d’ailleurs pourquoi) et elle porte le pantalon. On lui dit toujours non quand elle veut jouer de la musique country mais la musaraigne éteint la radio car elle aime mieux Chopin et elle a un professeur de musique. Agnès Soral moulée contre un type est une fille merveilleusement exaspérante. Le misérable mari veut en finir avec elle (je le comprends) et il entre en contact avec un mystérieux Monsieur Lotz qui envoie de Toulouse un voyou pour lui apprendre les ficelles du métier. Marc se fait passer pour un chauffeur de taxi et tout au long de la nuit il finira souvent dans une position inconfortable. Le film est divisé en chapitres : "3000 euros du bonheur" "comme des lapins", etc. . Le couple a du mal à se débarrasser du double sens "Tirer Un Coup" une expression qui signifie "avoir un coup" mais qui peut être prise à la lettre et parfois répétitive et terne comme les interminables conversations avec le professeur. Cassos est un mauvais film terne et mal interprété par tous ses acteurs...

Un petit film qui veut un peu imiter, dans le ton et les dialogues un peu absurdes, mais sans y arriver réellement, le génial "Buffet froid" de Bertrand Blier qui "utilisait" des acteurs vraiment exceptionnels (Gérard Depardieu, Bernard Blier et Michel Serrault, entre autres...). Le résultat n'est pas trop mauvais sans être exceptionnel. Les acteurs sont de vrais inconnus pour moi, à part peut-être Simon Astier qui doit être -- ressemblance oblige -- le frère d'Alexandre (celui de "Kaamelot"). Une fois entré dans cette histoire loufoque et morbide vers la fin, on passe plutôt un bon moment. PS : moi, les saucisses de Montbéliard, je connais, et c'est excellent dans la choucroute !

Très bonne surprise. Quelques petites longueurs parfois, mais cela est vite rattrapé par les échanges verbaux entre les principaux personnages. Du grand art. Un petit arrière gout de "buffet froid". Certes le film n'a rien a voir, mais c'est pour son coté absurde, avec ces fameux dialogues qui détonnent. En cela il ressemble a son cousin. Bénureau régale vraiment, et c'est un plaisir.