Avis sur Autómata

Autómata film que je n'attendais pas spécialement fut une vraie surprise, j'ai découvert la bande annonce il y'a quelques semaines comme beaucoup sans en avoir entendu parler auparavant, et après la BA plus aucune nouvelle, il ne dispose pas d'une promo vraiment top top, et pourtant quelle surprise.

Le film nous fait suivre un agent d'assurance dans un futur aride où les automates ont pratiquement remplacé l'homme, un futur pas si fou quand on voit qu'à notre époque les employés sont remplacés par des ordinateurs et autres technologies, cet agent fatigué de son travail cherche à avoir une mutation près de la côte pour que sa femme enceinte et leur futur bébé soient biens, mais quelque chose va retarder ce départ, une découverte faite par l'agent Jacq Vaucan.

Un film prenant, très bien réalisé, avec une mise en scène réussie, des effets spéciaux eux aussi très réussis, de beaux décors, surtout dans l’espèce de no man's land vers la moitié du film, des costumes classieux, j'ai trouvé cool ces costards sous des caches poussières, un petit coté western-futuriste, une bande son excellente, alors là vraiment excellente, j'ai adoré, surtout les moments de tension où la musique est juste explosive mais également originale, la course poursuite est un de ces moments où la musique est super bien utilisée.
Un acteur que j'ai plaisir à retrouver, Antonio Banderas, qui n'a pas eu un rôle aussi important depuis "La Piel que Habito", et un Banderas chauve qui plus est, une coupe qui lui va à merveille, ça lui donne une allure et une classe vraiment extra, pour ce qui est du scénario il est très bon, en revanche son sujet est déjà vu, les machines qui se rebelles etc... mais pas si déjà vu puisque la plupart du temps dans les films les robots deviennent méchants, alors que là ils veulent juste leurs libertés, même si le message du film et le sujet sont déjà vus, le tout reste prenant, très bien maîtrisé, intéressant et génial quoi, les histoires déjà vues sa arrivent tout le temps de toute façon, rien d'étonnant quand on voit le nombre de film et de série sur terre, au final on fini toujours par revoir les mêmes sujets mais abordés différemment, et ce Autómata m'a vraiment conquit.

Une réelle surprise donc, pas un film qui fera un tabac, ni un grand film, mais un film à petit budget très réussi, personnellement je conseil de ne pas passer à coté, ce ne sera ni un classique ni un film culte mais il vaut carrément le détour.

PS: Dylan McDermott a la méga classe, un look juste magique !

Le début est intrigant et prometteur, dans la lignée de Blade Runner, avec la découverte de robots qui semblent s'animer d'une volonté propre, le questionnement des rapports entre créateurs et créatures... Ensuite, la perspective de voir des machines douées d'une intelligence artificielle succéder à l'homme dans la chaîne de l'évolution terrestre constitue une problématique intéressante sur le plan dramatique, très "fin du monde" ou plutôt "fin d'un monde". Bref, on a là la matière d'un honnête film de SF, d'autant que la mise en images, à défaut d'afficher un style très personnel, est abordée avec soin et cohérence, entre ambiance nocturne poisseuse à la Blade Runner (justement) et virée sauvage dans le désert à la Mad Max. Même sans révolutionner le genre, Gabe Ibáñez aurait ainsi pu faire de cette curieuse coproduction bulgaro-espagnole, tournée en anglais, un produit plaisant. Mais il lui a manqué un scénario qui tienne la route. Trop d'approximations et de bizarreries logiques finissent par épuiser les bonnes intentions de départ. On cerne mal le pourquoi et le comment de la mutation des robots. On peine à comprendre l'accusation de traîtrise qui pèse sur les épaules du personnage principal. Et quid de l'absurde règlement de comptes final ? L'histoire se perd en développements annexes, confus, au lieu de creuser le sujet central. Du coup, la seconde moitié du film n'est qu'un agrégat de scènes laborieusement empilées, parfois trop bavardes et sans climax dramatique. On ne se consolera malheureusement pas avec l'interprétation générale : Antonio Banderas, atone ou pas très juste ; Birgitte Hjort Sørensen, confinée dans un rôle inintéressant ; Robert Forster, ailleurs ; Dylan McDermott, ridiculement excessif ; et Melanie Griffith, limitée dans ses expressions faciales à cause d'un lifting assez terrible...

Un début chargé d'une atmosphère très Blade Runner qui malheureusement passe dans un autre style assez rapidement mais l'ensemble reste de très tres bonne cuvée. De la SF intelligente, passionnante et captivante comme on aimerait en voir plus souvent.

Autómata : Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un film du genre : SF anticipation. Et pourtant, c’est un sujet qui a déjà était exploité plusieurs les robots : en film d’action avec I Robbot ou Chappie il y a pas s’y longtemps, en SF pure comme Blade Runner. Mais ça fait plaisir de revoir ce genre surtout que coté scénario, il pousse a fond son idée et c’est ce qui m’a plus. Ça commence assez banalement, avec un univers futuriste retro apocalyptique à la Blade Runner dans une première partie du film, mais après, le film prend un virage est devint plus survivial avec une bonne dose de suspense qui tiens en haleine. C’est vrai que coté histoire, il y a pas mal de rebondissement et de moment inattendu car on ne sait pas ou va nous mené le film et ça, c’est très appréciable. Jusqu'à une certains révélation ou on sait comment va se déroulé et le pourquoi du comment, bon c’est vrai que c’est assez anti humain et dépressif mais le film est de toute façon très dramatique et sombre, pas beaucoup d’espoir dans cette univers et ça, même le héros le dit a sa femme qui est enceinte et c’est un pointe centrale aussi du film, ce couple car il va être séparé et a un moment, on se dit : jamais ils vont ce revoir et ça ajoute du suspense. Sinon, le personnage principale est bien sympa a suive, coté pas sur humain ou on peut s’identifié. Et il est admirablement bien joué par Antonio Banderas qui joue un rôle ou on ne l’attend pas et je l’ai trouvé impeccable. Sinon, coté réalisation, l’univers est soignée, la mise en scène aussi, les robots bien animés, coté effets spéciaux, ile en fondent pas trop et il se concentre sur le scénario et ça c’est bien. C’est ce qui fait la réussit de ce bon film de SF.

L'auteur réalisateur espagnol Gabe Ibáñez réussit l'impossible, accoucher d'un vrai grand film de science-fiction en 2014... Bravo à lui et à sa fine équipe joliment soutenue par un Antonio Banderas admirable. Est-ce qu'il y a quelque chose de raté dans ce film ? De l'affiche à la mise en scène, du scénario au montage, de la direction artistique à la musique, tout semble avoir été réfléchi, pesé, habité. Un nouveau classique du genre.

Dans un futur proche où Antonio Banderas serait toujours un acteur bankable (ça demande beaucoup d'imagination), des éruptions solaires ont rendu notre bonne vieille planète quasi-désertique et radioactive. Pour survivre, la dernière mégalopole de l'humanité bénéficie de l'aide des Pèlerins, des robots primitifs de la société ROC, chargés de construire un immense mur entourant la ville et des nuages mécaniques vecteurs de pluies artificielles. Ces robots sont régis par deux protocoles : ne jamais attenter à une forme de vie et ne jamais s'altérer eux-mêmes ou d'autres membres de leur "espèce".
Bien sûr, tout va commencer à dérailler quand certains d'entre eux vont enfreindre ce deuxième commandement...

Ah ben, il ne rigole pas, Gabe Ibáñez, quand il décide de faire un film de SF : futur post-apocalyptique, humanité en voie d'extinction, recyclage des grandes lois de la robotique d'Isaac Asimov, etc... Tout est là et c'est le premier gros défaut d'"Autómata" : on se demande assez vite si le film va pouvoir affirmer sa propre identité dans un genre et surtout un propos maintes fois exploré par le passé.

La première partie ne va hélas pas plaider en sa faveur tant l'hommage-pompage de "Blade Runner" se fait sentir aussi bien dans le visuel adopté (la ville futuriste sous la pluie, les hologrammes géants, le look du personnage de Dylan McDermott) que dans la construction du récit qui suit le schéma narratif des vieux polars (l'enquête d'un type blasé sur un événement a priori anodin qui prend une ampleur beaucoup plus importante).

Malgré tout, le film va peu à peu trouver sa voie en développant avec intelligence un discours classique mais toujours au combien fascinant sur l'intelligence artificielle confrontée à la notion d'humanité lorsque les "automates" entrent vraiment sur le devant de la scène, tout le contraire d'un gros produit mainstream comme "I, Robot" par exemple.
C'est vraiment de là qu'"Autómata" tirera sa force au contraire de ses intrigues "humaines" qui vont vite sembler dérisoires face aux enjeux robotiques et n'être que des prétextes pour donner des allures de western futuriste (esthétique compris) au film pour amener un peu d'action dans la scène finale.
Il faut dire que l'interprétation très inégale n'arrange rien de ce côté-là : Antonio Banderas capable du meilleur comme du pire (le pétage de plombs surjoué dans le désert), Melanie Griffith que la chirurgie a réellement transformé en automate (on peut même imaginer que les cols roulés que porte son personnage dissimulent les pinces à linges qui retiennent sa peau tirée à l'extrême) et Dylan McDermott en roue libre, insupportable.

S'il est quasi-certain qu'"Autómata" ne restera pas dans les sommets de la SF, l'intelligence avec lequel il développe la notion de conscience chez l'IA lui permet néanmoins d'avoir son petit mot à dire dans les canons du genre.
Déjà pas si mal, même si de ce côté-là, il ne peut rivaliser avec le petit bijou de 2015, "Ex Machina".

Automata n'est rien de plus qu'une copie d'Irobot. Banderas n'est pas super convainquant et la mise en scène baclée nous rappelle qu'un film de SF ne se conçoit pas uniquement avec des robots. Automata ne parvient pas à convaincre tant l'histoire est mise de côté. Un film vite vu vite oublier dans lequel on ne se retrouve pas.

a voir pour les amateurs de sf,
un bon film avec des moyens limités (qouique pas dérisoires non plus !)
bref amateurs de grosses bastons et autres effets spéciaux qui n'ont d'autre intérêt que la vente surtaxée des entrés en 3d passez votre chemin...

Un film de S.F pour le moins original! Une histoire souvent remarquable qui a des relents et des odeurs des films noirs d'antan! Quelqu'un commence à enquêter sur quelque chose qui semble insignifiant mais qui est important. "Autómata" est en un sens une oeuvre sur l'intelligence artificielle, sur la singularitè! C'est un concept philosophique qui explique en gros ce qui se passera quand l'intelligence artificielle atteindra la même position que l'intelligence humaine! Et à partir de là, ce qu'il adviendra des humains, des robots et de l'intelligence artificielle! Antonio Banderas incarne avec crèdibilitè un agent d'assurance dont le personnage est très gris! Cet homme travaille dans une sociètè qui est sur le dèclin! il doit enquêter sur la possibilitè qu'un robot ait enfreint le 2e protocole en se rèparant lui-même, ce qui est interdit spoiler: ! Pendant un long moment, Banderas croit qu'il y a quelqu'un derrière ça! il cherchera cette personne, qu'on appelle « l'horloger » . Soudain, le problème du robot, l'enquête, met Banderas dans une position où ses conflits personnels le poussent dans une autre direction! Ce personnage...bien sûr, l'enquête joue un rôle, mais en même temps, il change d'avis et de position quant à l'avenir du monde!
La très bonne idèe de "Autómata", c'est d'avoir tournè le film avec de vrais robots sans image de synthèse! A l'ècran, le résultat est règulièrement enthousiasmant parce que c'est une oeuvre de S.F qui s'inspire intelligemment des lois de la robotique d'Asimov! Une rèussite à l'espagnole s'il vous plaît, avec une vraie ambiance, loin des blockbusters hollywoodiens où les robots sont souvent irrèels et non manipulès par des marionnettistes...

« Automata » est un petit film de science-fiction « post-apocalyptique » au budget visiblement limité mais qui se révèle être une vraie bonne surprise. Son scénario, sérieux et abouti, nous plonge au cœur d'une ville, misérable et surpeuplée, dans laquelle s'entassent les derniers survivants de la race humaine, sur une terre devenue radioactive. Pour pallier à leur faible nombre, les hommes utilisent massivement des robots pour exécuter les travaux les plus difficiles... Certes ce genre d'histoire a déjà été exploitée par le passé et on pense immédiatement à de glorieux anciens comme « Blade Runner » ou « I, robot ». Cependant, le réalisateur Espagnol Gabe Ibanez fait preuve de talent en donnant suffisamment d'identité et de force à son film pour qu'il parvienne à se démarquer de ses modèles. Le monde hostile qu'il décrit est très immersif et on suit avec passion le destin de ces derniers êtres vivants, tout proche de l'extinction. C'est également l'occasion de retrouver Antonio Banderas et Melanie Griffith, deux acteurs devenus rares au cinéma mais qui n'ont rien perdu de leur talent. Un film intelligent et original qui plaira beaucoup aux amateurs de science-fiction. Je conseille vivement son visionnage !

Ce n'est pas le film du siècle, et pourtant Automata vaut le détour. Il est devenu trop rare de voir de vrais bons films. Certes on pourrait penser avoir affaire à du déjà vu, plusieurs films en référence viennent à l'esprit et certains choix sont étranges dans ce film notamment les "méchants" un peu clichés question look et motivations.
Mais on trouve ici un trésor qui fait réfléchir !! Automata ne laisse pas indifférent bien au contraire !!
Il soulève des questions et propose des réponses sur la robotique et sa condition en tant que vie sous un éclairage nouveau poussé par une atmosphère maîtrisée et une réalisation assez humble avec une certaine sophistication.
Le scénario est bien écrit malgré quelques petites lacunes ou facilités comblées par, il était temps de le revoir, Antonio Banderas dans un vrai rôle et dans un registre qui lui va plutôt bien !!
Ma critique peut paraître mitigée pour avoir mis 5 étoiles malgré ses quelques défauts, mais comme je le disais, ce film ne laisse pas indifférent et est une excellente surprise qui ravira les amateurs de SF comme ceux qui aiment réfléchir sur des questions philosophiques !
Une fiction intelligente à voir absolument !!

Une atmosphère apocalyptique, des robots qui pensent, un anti-héros plein de doutes, on est en pleine SF à l'ancienne et ça fait plaisir ! Un bon film très réussi si vous aimez le genre.

outre le fait de retrrouver un couple hoolywoodien rare depuis quelques années, l'histoire futuriste nous plonge dans un univers sombre dont l'ambiance n'est pas sans rappeler blade runner.
PLV : un film qui tient la route

Un film qui reprend les trois lois de la robotique d'Isaac Asimov auteur de "Le cycle de la robotique, une idée qu'on a pu plus ou moins déjà voir dans Irobot avec Will Smith. Ce film Espagnol est loin du formatage d'Hollywood c'est un film avec un budget moyen pour un film de SF ça se ressent d'ailleurs il y a de bonnes idées et un bon casting même si les acteurs sont pas toujoursi inspirés comme Antonio Banderas qui se retrouve là après avoir eu le scénario par Elena Anaya sur le tournage de "La piel que habito" qui elle même l'avait eu de la part du réalisateur sur le tournage de "Hierro". Bref, je n'ai pas accroché tout simplement parce que c'est mou il y a beaucoup trop de longueurs pour au final un sentiment de déjà vu, des idées pas exploitées au maximum et un film qui ne décolle jamais.

Bien réalisé mais un scénario qui est ennuyeux de part l'histoire et le manque d'actions.