Derniers Avis sur Arthur Newman

Colin Firth joue sur son personnage... mais ça ne suffit pas à rendre cette romance crédible et un tant soit peu profonde ... situations improbables et intrigue modeste rendent rapidement ce film assez ennuyeux. Bof !

Wallace Avery (Colin Firth) déteste son travail. Son ex-femme et son fils le détestent et il a raté sa seule chance de vivre son rêve. Ne voulant pas faire face à tout cela, il met en scène sa propre mort et s'achète une nouvelle identité en tant qu'Arthur Newman. Les personnages sont peut-être excentriques mais ils ne sont pas sympathiques. La solitude peut être déprimante mais Wallace n'a pas vraiment de raison de laisser tout et tout le monde derrière lui d'une manière aussi inhumaine. Le fait que lui et Mike traquent et vivent la vie des autres dans leur maison portent leurs vêtements, dorment sur leur lit pour faire face à leurs propres problèmes était assez bizarre et franchement pas très amusant à regarder. C'était peut-être ce qu'ils voulaient mais cela ne se traduit pas bien à l'écran. De grands acteurs comme Emily Blunt et Colin Firth sont tout simplement gaspillés. Ils n'ont aucune alchimie entre eux et pendant de nombreux moments Wallace ressemblait à son père ce qui était troublant. Je ne sais pas non plus pourquoi Mina a été décrite comme elle l'était. Cette femme adulte et professionnelle était comme une adolescente douce autour de ce petit enfant. La seule chose qu'il pouvait pour distraire les gens de cette prise de conscience ils ont ajouté un tas d'Emily Blunt à moitié nue et ont montré beaucoup d'actes qui n'étaient tout simplement pas justifiés et qui sont apparus de mauvais goût. Le film essaie d'être réfléchi mais il ne peut pas soutenir cette illusion. Il y a aussi un message à moitié cuit et inventé quelque part pour chérir ce que vous savez déjà ou quelque chose comme ça. Malheureusement cela ne permet pas sauver ce film de l'ennui...

Arthur Newman vaut principalement pour son duo d'acteurs, et pour un rythme plutôt soutenu pour un drame. Mais là où Arthur Newman se vautre en beauté, c'est sur son discours "pseudo-philo" : les métaphores arrivent avec de gros sabots ("Newman" qui est littéralement "un nouvel homme" donc qui veut changer d'identité en adoptant ce nom, la fille qui dit ne pas savoir à quel moment elle perdra la boule et justifie ainsi son comportement épicurien qui est en réalité plutôt puéril...). Et on se lasse rapidement de la succession de scènes de jambes en l'air. Filmées sans aucun esthétisme, avec cette idée saugrenue de faire porter aux personnages les vêtements des maîtres de maison (dans lesquelles les relations sexuelles à la volée ont lieu), et avec une tendresse proche de celle d'un grille-pain, on a envie d'avancer ces séquences aussi inutiles que faussement provocatrices. Quelques plans de paysages sauvent le film, le final ouvert pourra en agacer certains (il est vrai qu'à bien y regarder, on a l'impression de n'avoir pas avancé d'un iota depuis le début) mais il offre un potentiel moment de partage réjouissant (il faudra donc se l'imaginer soi-même). Aucune compassion pour les personnages, les métaphores sont balourdes et les scènes de nu épuisantes de gâchis de pellicule... Heureusement que les dialogues humanistes font avancer le film dans le bon sens, avec quelques belles images naturelles et un final moral (de ce que j'en imagine). Arthur Newman ne se regarde que par curiosité si vous adulez l'un des deux acteurs du duo d'affiche...

Deux acteurs que j'apprécie se retrouvent perdus dans un road movie lent et insipide. Une mauvaise histoire et des personnages pour lesquels on éprouve peu d'empathie. Loin d'être drôle, des dialogues et une BO conventionnelle, rien de passionnant à voir, la pellicule est à recycler.

Un tantinet ennuyant.... le résumé était pourtant alléchant.
Donc dommage, les acteurs sont plutôt bons dans d'autres films.

Film plutôt plaisant avec un excellent Colin Firth (comme toujours !!) mais qui manque un peu de crédibilité je trouve !! Les situations, l'histoire d'amour...tout est un peu trop improbable et on a du mal à s'attacher aux personnages. Cela reste fort sympathique mais je m'attendais à quelque chose de plus bouleversant !

Quand on voit des films direct-to-DVD avec en tête d'affiche Colin Firth et Emilie Blunt on est interrogatif sur leur absence de sortie dans les salles, mais c'est avant de l'avoir vu et avant de connaître ses résultats au box-office dans les rares pays où il est sorti (moins de 40 mille euros en tout et pour tout). Car il faut l'admettre l'histoire qui nous est contée n'est pas des plus excitantes en dépit de ces prestigieux interprètes. Wallace devient Arthur car il ne supporte plus sa vie et veut se réinventer prof de golf dans l'Indiana. Il croise au moment de son départ Michaella qui elle aussi fuit sa vie, mais elle plus dans un trip plus no futur. Las, ce drame sous forme de road-movie roule en seconde et on se fatigue rapidement de cette intrigue plan-plan. D'autant plus que les deux personnages ne sont pas particulièrement touchants voir dans le cas de Arthur/Wallace carrément peu sympathique. Le film fait, en fait, du surplace et les péripéties répétitives du duo n'offrent pas de quoi à rester intéressé par ce qui se déroule devant nous. Même l'historiette d'amour entre les deux personnages, qui d'ailleurs n'est pas vraiment convaincante, semble forcené et n'émeut pas. On s'ennuie donc rapidement et la conclusion du film bien convenue n'est pas là pour laisser un dernier bon point. Un film insipide dans l'ensemble, donc, qui ne raconte pas grand-chose d'intéressant et qui malgré deux acteurs principaux talentueux génère un ennui assez conséquent. Franchement dispensable.

Colin Firth est sobre, mais le film n'évite pas l'ennui abyssal, il est lent et jamais ne pose d'enjeux, seul un minuscule charme arrive à se dégager du film. Mais je ne comprend pas comment on pense que cela va suffire, on pense que parce que le gars change d'identité alors il n'est pas intéressant. Oui, c'est ça le problème, on nous montre un personnage inintéressant, donc on a forcément du mal à s'attacher, on s'en fiche même.

Un peu le cul entre 2 chaises avec ce film. Une histoire pas banale mais avec un rythme trop lent.
Pourtant le duo d'acteur et actrice fonctionne bien . Mais je m'y suis ennuyé.

Parfois quelques longueurs mais globalement nous sommes dans l'ambiance qu'a voulu le réalisateur. Le duo est sympathique dans ce genre de "road trip". Un sujet intéressant : peut-on changer de vie ? à priori, ce n'est pas facile et bien illustré ici. A voir, bonne surprise.

Un film existentiel sur la solitude, les relations familiales et les choix aussi attachant que ses personnages. le manque de rythme est parfois lassant.

dieu que c etait long. a se pendre. j ai pas encore trouvé le scénario

Il y a comme ca des films qui passent inaperçu lors de leur sortie cela fait tout leur charme et ce joli Road movies sans prétention nous donne quelques jolis plans et belles scènes, j'ai adore le passage où ils vont rendre à un personnage du film les papiers qu'ils ont récupèrer de la personne décédée et la romance imprévue de la belle Émilie Blunt et Colin Firth...en fait ce film interpelle dans la crise d'identité et quête existentielle que tous nous portons enfouis en nous...que j'aimerai être à la place de Colin

Un film américain qui nous présente un road trip initiatique, un vagabondage malheureusement particulièrement lent et ennuyeux.La réalisation manque d'empathie, d'âme et de profondeur ; ainsi, Colin Firth et Emily Blunt interprètent ici deux personnages paumés fort peu attachants, à l’histoire d’amour parfaitement improbable. "Arthur Newman" est un film bancal et inabouti qui allie maladroitement drame et comédie. Une romance existentielle qui s’avère ratée et simplement ridicule !

"Arthur Newman" est un drame romantique qui sort du lot. Son scénario ne se contente pas de la simple rencontre, et recherche davantage de profondeur. Ce n'est pas la romance de l'année, mais le duo s'en sort bien, et la musique également. Une petite virée en compagnie de deux "inconnus", où ce mot prendra tout son sens, face aux questions existentielles qui se cachent derrière.