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    Les Indestructibles 2
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Indestructibles 2" et de son tournage !

    Un film sur les super-héros et sur la famille

    Le réalisateur Brad Bird voit d'abord la saga Les Indestructibles comme "l'histoire d'une famille dont chaque membre apprend à équilibrer sa vie personnelle et l'amour qu'il porte aux autres. C'est aussi une comédie sur des super-héros qui découvrent leur côté humain plus ordinaire. Au fil de l'écriture, j'ai eu envie de créer un monde riche de culture populaire, avec des gadgets d'espions, des super-pouvoirs tirés tout droit d'une B.D., des méchants abominables qui utilisent des machines extraordinaires, mais en même temps, je voulais écrire une histoire qui parle vraiment de la famille. J'ai mis beaucoup de moi dans cette histoire. Le fait d'être un mari, un père, la peur de vieillir, l'importance de la famille... Tout cela y est présent."

    Les Indestructibles du box-office

    Les Indestructibles premier du nom a été sacré meilleur film d’animation aux Oscars et a rapporté plus de 633 millions de dollars dans le monde. Mais pour le scénariste et réalisateur Brad Bird, le succès du film n’a rien à voir avec les superpouvoirs des héros ou de leurs ennemis. Il déclare : "J’ai réalisé que ce qui m’intéressait le plus dans l’histoire, c’était la dynamique entre les personnages de la famille Parr, et non leur identité de super-héros. Je pense que les spectateurs se sont identifiés à eux et que c’est la raison pour laquelle ils les ont tant plébiscités. Les Indestructibles et Les Indestructibles 2 racontent avant tout l’histoire d’une famille."

    Pixar et les franchises

    Les Indestructibles devient la 5ème franchise Pixar après Toy Story, CarsMonstres et Cie et Le Monde de Nemo.

    Le film le plus long

    Les Indestructibles 2, avec sa durée de 1H58, est le film le plus long de l'histoire des Studios Pixar mais également le long-métrage le plus long entièrement réalisé par ordinateur.

    Les Indestructibles 2 explose le box-office

    Disney/Pixar de retour au sommet ! Avec 180 millions de dollars de recettes engrangés lors de son premier week-end, Les Indestructibles 2 a frappé un très grand coup en réalisant le meilleur démarrage de l'histoire pour un film d'animation. Le précédent record était détenu par Le Monde de Dory, qui avait totalisé 135 millions de billets verts en 2016. Les Indestructibles 2, qui rapporte 110 millions de dollars de plus que le premier film sorti en salles il y a quatorze ans (70,4 millions), ne fait pas que culminer au sommet du classement des films d'animation les plus rentable sur le sol US. Il se permet, avec ce démarrage XXL, d'occuper la huitième place du classement tous genres confondus, se plaçant entre les productions Marvel Avengers : L'Ere d'Ultron (191,2) et Captain America: Civil War (179,1).

    Le retour des voix

    Craig T. NelsonHolly Hunter et Samuel L. Jackson sont notamment de retour dans cette nouvelle aventure des Indestructibles qui accueillera de nouveaux visages : Bob Odenkirk, la star de la série Better Call Saul, incarnera le boss d'une compagnie de télécommunications ravi du retour des super-héros, Catherine Keener jouera sa brillante soeur, Sophia Bush se glissera dans la peau d'une super-héroïne fan d'Elastigirl, alors qu'Isabella Rossellini interprétera le rôle d'une ambassadrice dont la mission est de légaliser les super-héros.

    Inspiration rétro-futuriste

    En 2004, les spectateurs sont non seulement tombés sous le charme des personnages des Indestructibles, mais également de l’ambiance singulière du film inspirée des années 1950. Comme Les Indestructibles 2 débute juste après les évènements du premier film, l’esthétique demeure la même, mais elle a été améliorée grâce aux avancées technologiques réalisées depuis. Pour le scénariste et réalisateur Brad Bird, l’esthétique nostalgique de la franchise s’inspire d’un genre cinématographique qui a nourri son imagination pendant le développement du premier épisode et se trouve à mille lieues de l’univers des comics. Il déclare  : "J’ai été inspiré par des séries et films d’espionnage tels que la franchise James Bond, Mission impossible, Des agents très spéciauxNotre homme Flint ou encore le dessin animé d’aventures diffusé en prime time  Johnny Quest. C’est l’alliance d’élégance et de décontraction propre aux divertissements des années 1960 que nous avons essayé de reproduire à l’écran."

    De l’architecture aux véhicules que l’on voit circuler dans les rues, en passant par les personnages euxmêmes, tout dans le premier film évoquait les années 1950, mais avec une touche contemporaine et futuriste qui a donné naissance à un univers unique. Le chef décorateur Ralph Eggleston déclare : "Notre objectif n’était pas de montrer les années 50 telles qu’elles ont existé mais telles que les gens se les représentent, en optant pour un style rétro-futuriste inventé." L’équipe s’est ainsi inspirée du caractère épuré de l’architecture américaine du milieu du XXe siècle qu’elle a étudiée lors d’un voyage de recherche à Palm Springs. Un style qui peut se résumer en un mot  : la simplicité. Ralph Eggleston commente : "La justesse avec laquelle Brad a écrit les personnages et l’histoire nous a permis de créer un univers très caricatural. Nous n’avons pas cherché à créer un monde réaliste mais un monde vraisemblable, et sa vraisemblance est assurée par l’histoire bien plus que par les décors. Les personnages sont incroyablement authentiques – quand bien même les chevilles de Bob mesurent à peine plus de cinq centimètres de diamètre alors que ses épaules ne passent pas dans une porte !"

    Elastigirl et son flingue

    Dans Les Indestructibles 2, on voit un personnage Pixar utiliser un pistolet pour la première fois (Elastigirl en fait usage pour tirer sur une serrure).

    Michael Giacchino à la baguette

    Les Indestructibles 2 est le septième film Pixar dont la musique est composée par Michael Giacchino après Les Indestructibles (2004), Ratatouille (2007), Là-haut (2009), Cars 2 (2011), Vice-versa (2015) et Coco (2017).

    Du Géant aux Indestructibles

    Le super-héros Helectrix possède un look similaire à Dean, personnage du Géant de fer (1999), autre film réalisé par Brad Bird.

    La vie de Bird

    Brad Bird, le scénariste et réalisateur du film, a puisé l’inspiration dans sa propre vie pour créer les personnages originaux des Indestructibles. Il explique : "Les pouvoirs des personnages sont inspirés de leur rôle au sein de la famille et de leur situation à ce moment précis de leur vie. Nous avons ainsi joué sur les archétypes traditionnels de la solide figure paternelle et de la mère multitâche, mais au final, je pense que la plupart d’entre nous peuvent dans une certaine mesure s’identifier à tous les personnages. Nous nous sommes tous un jour retrouvés dans la peau d’un enfant de 10 ans impatient ou d’une adolescente peu sûre d’elle. Nous avons tous connu la sensation d’avoir trop de responsabilités à assumer à la maison et au travail ou à l’école, et eu l’impression d’être tiraillés de toutes parts."

    Henrietta et Henry Selick

    Le nom du personnage de l'ambassadeur, Henrietta Selick, est un hommage à Henry Selick, réalisateur ayant travaillé pour les Studios Disney avant de se lancer dans l'animation en solo. On lui doit notamment L'étrange noël de monsieur JackJames et la pêche géante et Coraline.

    Psychologie des foules

    Lors de la réalisation du premier Indestructibles, il était encore difficile pour les cinéastes de créer et d’animer de larges foules. Gordon Cameron, superviseur de la simulation, se souvient : "Notre monde était alors plus limité, c’est pourquoi nous nous sommes efforcés d’élargir l’univers de ce deuxième film et de le peupler de davantage de personnages et de véhicules variés." Pour Paul Kanyuk, le superviseur technique des foules, les attroupements de personnages offrent un spectacle unique. Il explique : "Lorsqu’on voit apparaître une large foule à l’écran, on sait d’instinct que quelque chose d’important va se passer. Mais animer un personnage demande beaucoup de temps, alors imaginez lorsqu’il y en a dix ou cent dans une scène… On est obligé d’avoir recours à des astuces techniques pour animer autant de personnages en même temps."

    La technologie qui permet de générer des foules a été améliorée depuis Rebelle et continue à l’être avec chaque film. Les cinéastes ont mis au point une technique astucieuse qui leur permet de créer des unités d’animation réutilisables en répliquant certains détails et en réduisant la somme d’informations que doivent gérer leurs systèmes. Paul Kanyuk commente : "Il faut cependant que nous soyons très attentifs à ce que le public ne remarque pas cette duplication. Cela nécessite une chorégraphie très minutieuse et nous faisons très attention aux détails que nous ajoutons car les spectateurs ne perçoivent pas tout ce qui se passe à l’écran, il est donc important de les placer au bon endroit." Pour plus d’authenticité, de nombreux personnages au sein de la foule ont été simulés. Gordon Cameron déclare : "Il peut être compliqué de simuler tous les personnages d’arrière-plan, mais nous avons développé des moyens de les habiller et les coiffer en choisissant de manière sélective quand simuler leurs vêtements ou leurs cheveux. En pratique, nous pouvons choisir des versions simplifiées selon nos besoins. Nous avons par ailleurs la possibilité de mettre en avant certains personnages – ceux qui se trouvent près de la caméra ou qui portent des vêtements fluides par exemple – et de ne simuler que ceux-là pour donner à la foule une apparence générale dynamique."

    Des personnages trop "humains" ?

    Les Indestructibles a été le premier film Pixar entièrement peuplé d’humains. Mais Brad Bird, qui a imaginé le design des personnages avec Tony Fucile, Teddy Newton et Lou Romano, ne voulait pas qu’ils aient l’air   « trop » humain. Le réalisateur explique : "Nous avons fait en sorte de simplifier les personnages et de les rendre graphiques. Ainsi, plus on s’éloigne du centre du visage d’un personnage, moins il y a de détails."  Même si le cinéaste était satisfait du résultat final, la technologie de l’époque présentait un certain nombre de limites. Matt Nolte, le directeur artistique en charge des personnages, confie que les avancées technologiques réalisées au cours des 14 dernières années ont grandement facilité le travail de son équipe.  "Nous avons repris les dessins originaux et utilisé la technologie qui est aujourd’hui à notre disposition pour créer les personnages tels que nous les avions imaginés à l’époque."

    Breaking Bad chez les Indestructibles

    Bob Odenkirk et Jonathan Banks (Saul et Mike dans Breaking Bad) sont réunis vocalement dans Les Indestructibles 2 dans les rôles de Winston Deavor et Rick Diver.

    Elastigirl superstar

    Elastigirl, l'une des vedettes des Indestructibles, existait déjà avant le long-métrage d'animation Pixar. Elle était l'héroïne du comic-book Doom Patrol, publié entre 1963 et 1968 (et repris dans une série télévisée lancée en juin 2004), dans lequel elle pouvait changer de taille à loisir (à la différence des Indestructibles, où tout son corps est élastique).

    Animer Elastigirl

    Les équipes d'animateurs ont beaucoup travaillé pour parvenir à une maîtrise totale du superpouvoir d’élasticité du personnage d'Elastigirl. Le chef animateur Dave Mullins, qui avait supervisé le personnage dans Les Indestructibles, est de retour sur Les Indestructibles 2. Il note : "Nous avons pu faire des choses qui étaient encore impossibles sur le premier film. Quand j’ai animé Elastigirl la première fois, j’avais défini mon propre cahier des charges, mes propres règles. Sur le deuxième, nous avons pu les appliquer et nous en servir comme base pour encore améliorer les choses." Dave Mullins explique : "Le rig d’animation d’Hélène est capable de s’étirer, mais nous avons créé un second rig qui ajoute plein de fioritures à partir du rig créé pour Hank dans Le Monde de Dory – et qui a également été utilisé pour la langue de Dante dans Coco." Le chef animateur voulait s’assurer que les animateurs comprennent parfaitement comment incorporer les étirements d’Elastigirl, il a donc placé des élastiques sur leurs bureaux comme référence. Il précise : "Quand elle s’étire, elle est exactement comme un élastique. Plus elle s’étend, moins elle a de force."

    Une coiffure récalcitrante

    Obtenir l’aspect désiré pour la coiffure de Violette Parr en images de synthèse n’a pas été une mince affaire. Tiffany Erickson Klohn commente : "Ses cheveux sont ce qu’il y a le plus difficile à représenter en termes de synthèse d’image. C’est pour cette raison que l’on voit peu de personnages avec de longs cheveux raides. Ils devaient paraître lisses et soyeux, mais dans les scènes d’action, des mèches se séparent et il y a du mouvement. C’est techniquement très difficile de cumuler ces deux apparences." La superviseuse de la simulation poursuit : "Ajoutez à cela que Violette est très mince de constitution avec une tête plus large… Quand elle tourne la tête ou qu’elle bouge, ses cheveux n’ont pas beaucoup de contact avec son corps."

    Jack-Jack le héros

    Jack-Jack tient un rôle plus important dans Les Indestructibles 2 ; les cinéastes ont donc souhaité améliorer son physique. Le chef animateur Tony Fucile raconte : "Nous avons étudié la manière dont bougent les bébés. Ils ont toutes sortes de gestes particuliers que seule une observation détaillée permet d’identifier. La manière dont ils marchent sur leurs orteils, la façon dont ils se rattrapent quand ils tombent… C’est un mélange de capacités athlétiques quand ils parviennent à maîtriser leur corps, et de déplacement maladroit et d’équilibre chancelant quand ils n’y arrivent pas." Le relooking du jeune enfant l’a doté d’un visage et d’un corps plus potelés, avec davantage de contrôles d’animation dans les traits qui le rendent bien plus expressif.

    Une ville (extra)ordinaire

    Municiberg est la ville des Parr. C’est là qu’a eu lieu la bataille finale contre l’Omnidroïd de Syndrome dans Les Indestructibles et que le Démolisseur a proféré ses menaces. Dans Les Indestructibles 2, la ville accueille le siège de l’entreprise Devtech ainsi que le Happy Platter, le restaurant où Bob emmène dîner ses enfants. Après trois mois passés au Safari Court, un motel situé à la sortie de l’autoroute, la famille Parr est sur le point d’emménager dans une luxueuse propriété située en périphérie de Municiberg et surplombant toute la ville. Municiberg est une ville américaine comme il en existe des milliers. Familière, elle ne possède cependant aucun repère qui permette de la situer précisément. Ralph Eggleston, le chef décorateur, déclare  : "Municiberg s’est développée depuis le premier film, au moins du point de vue des véhicules et des personnages d’arrière-plan ainsi que des costumes de ces derniers. La technologie qui nous permet de créer ces éléments a évolué au fil des années, si bien que les possibilités sont aujourd’hui bien plus grandes." Nathan Fariss, le superviseur des décors, et son équipe ont néanmoins réutilisé certains bâtiments et décors du premier film, dont le stade où Flèche participe à une rencontre d’athlétisme et le collège de Violette. Il déclare : "Nous nous sommes contentés de les retravailler pour nous assurer qu’ils s’intègrent parfaitement au nouvel univers que nous avons créé."

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