Derniers Avis : La Belle et La Bête - Page 20

Est ce qu'il faut aller voir La Belle et la Bête ? Tout simplement non ! Je l'ai vu et franchement je vous le déconseille, car personnellement, je n'ai pas vraiment aimé ce film : c'est très beau certes, mais le scénario est vraiment baclé ... c'est dommage c'était prometteur =/...

Si vous voulez mon avis plus détaillé, n'hésitez pas à aller le voir :D

Cordialement, bonne journée à tous !

La Belle et la Bête, où classique remake du conte pour enfants, arrivait dans les salles Françaises avec son mirobolant budget de 35 Millions d'euros. Il était donc normal qu'il suscitait une attente énorme.
On peut garder avec la Belle et la Bête, un goût pragmatique et partagé entre déception et grand réussite.
On voit bien la technicité de réalisation Française encore trop en dessous de l'exponentielle suprématie Hollywoodienne.
Cette technicité ratée se place bien en paradoxe avec l'histoire en particulier et la performance des acteurs.
La magie sait nous transporter dans ce remake du conte et ne nous lâche pas jusqu'à la fin malgré des longueurs évidentes.
Vincent Cassel campe tout bonnement une Bête nouvelle génération grandement impressionnante. Léa Seydoux confirme un potentiel en devenir sur la scène internationale pour représenter la France. Quand à André Dussolier, il fait le job comme toujours, il est toutefois intéressant de le suivre dans "Diplomatie" (5 Mars).
Ce film est déjà grandement poétique et surprenant, d'une qualité presque spirituelle, elle nous fait oublier les méandres de la réalisation Française. Les acteurs tiennent le film de bout en bout et s'adaptent très bien au récit.

C'est un film à voir et à n'en pas douter, le cinéma Français est bel et bien sur la voie de l'évolution.

J'ai vu ce film peu après sa sortie en salles avec ma mère et une amie. Nous étions cinq dans la salle d'un cinéma miteux! Mais je n'ai pas été déçue car s'il n'a rien d'un chef d'oeuvre, La Belle et la Bête nous permet un bon moment de rêve avec de magnifiques costumes et décors, un film tout en douceurs.

Ouin ouin papa je m'en vais ouin ouin papa je veux rentrer ouin ouin en fait non je dois y aller ouin ouin wouf wouf coeur coeur

Histoire radicalement différente de l originale qui fait perdre un peu de la magie de ce film qui est néanmoins très bien réalisé

Depuis son adaptation de Crying Freeman, Christophe Gans n’a cessé de nous démontrer ses grandes ambitions cinématographiques. Il nous le prouve une fois encore en nous livrant sa version de La Belle et la Bête qui rappellera évidemment celle de Jean Cocteau réalisée en 1946 tout en proposant quelque chose de différent. On a devant nous une interprétation moderne et cela se traduit à l’écran par une surabondance d’effets spéciaux du château jusqu’à la Bête entièrement numérisée. On y trouve également les origines du Prince qui sont davantage développés à travers quelques scènes dispersées ça et là mais qui nous font aussi remarquer que Cassel est plus crédible en Bête qu’en prince charmant.

Visuellement superbe, cette énième adaptation du célèbre conte souffre, malheureusement, d'un scénario trop approximatif.

Ce film est extraordinaire, d'un milieu fantastique à la base, il est traduit ici en film mais aussi dessin animé..

Je mets 2 étoiles pour le décors et les costumes. Je suis un peu déçue je m'attendais à plus de romance et les personnages principaux ne m'emballent pas. Je n'ai pas accroché.

Comme quoi le cinéma français est encore capable de nous surprendre ! C. Gans nous plonge dans une époque qu'il affectionne apparemment puisqu' après l'excellent "Pacte des Loups", il s'attaque désormais au classique de Cocteau, et de quelle manière ! Extrêmement réussi sur le plan visuel, les acteurs ne sont pas en reste avec une L. Seydoux superbe et un V. Cassel campant parfaitement le monstre au grand coeur brisé. Le réalisateur se permet également quelques libertés dans le scénario avec notamment des statues mouvantes du plus bel effet et des petits êtres tout à fait attachants. L'histoire, bien que vue et revue, nous embarque sans mal dans des paysages et des décors somptueux, l'animation de la bête est quant à elle bluffante. Une belle réussite, visuellement déjà mais également et surtout au niveau de l'émotion, un très beau film, à voir et à revoir.

C'est quand même dommage de se louper à ce point sur le casting des seconds rôles tout droit sorti du meilleur du pire d'AB Productions de la grande époque.

Visuellement magnifique, les décors sont splendides. Les acteurs sont plutôt bien employés. L'histoire de la bête est intéressante mais, malheureusement, tout ceci ne compense pas un gros manque dans l'histoire d'amour entre Belle et la Bête : à aucun moment on ne sent l'attirance de la jeune femme envers son geolier. Résultat : la déclaration finale de Belle tombe un peu comme un cheveu sur la soupe et il est très difficile d'y croire...

De l'esthétisme facile et aucune réelle innovation, le film n'apporte rien au conte ni au dessin animé bien connu, ni bien sûr au film de Cocteau. Il repose en grande partie sur des effets spéciaux certes impressionnants mais qui ne suffisent pas à le rendre marquant. Léa Seydoux est irréprochable mais peine à sauver le film qui perturbe car on a du mal à déterminer un genre bien précis ; il est à la limite du film pour enfants avec notamment les petits personnages qui peuplent la chambre de l'héroïne. Un film qui n'a donc pas vraiment d'intérêt, mis à part les quelques saillies d'humour grâce à la présence inattendue d'Audrey Lamy.

En choisissant de ne tourner que des œuvres appartenant à la mémoire populaire, Christophe Gans est un cas à part dans le cinéma français. Après avoir abordé la bête du Gévaudan avec un anachronique « Pacte des loups » et ses combats à la Matrix, puis sublimé visuellement le jeu « Silent Hill », le voici qu’il s’attaque à du lourd, « La belle et la bête ». Le Studio Disney, en son temps, avait déjà, pas mal écorné le célèbre conte le transformant en une espèce de sirupe glamour à deux balles. Seule l’inoubliable version de Jean Cocteau en 1946 peut se prévaloir d’être la plus sensible des adaptations, la plus poétique, mais également la plus fidèle. Entre onirisme et fable morale, le poète jouait alors sur du velours…
Gans, lui, a totalement loupé son coup. Se démarquant du conte traditionnel du XVIIIème siècle, il a lorgné sur les variantes antérieures où se mêlaient à l’histoire tout un bestiaire mythologique celtique (son armée de géants gris vaut son paquet de maïs !). Mais cela n’était sans doute pas suffisant car il s’inspire également et très largement de ses prédécesseurs piquant ici où là des idées, voire des scènes. Cocteau bien sur…, on pense aussi à Jacques Demy (les robes couleur de tout, bon ici elles sont à la limite du vulgaire), des éclairages burtonien (la scène du port proche de Sweeney Todd, la luxuriante ou agressive nature de Big fish…). Le tout formant une espèce de tout et n’importe quoi sans âme véritable, et desservi en plus par un mauvais casting. Seydoux est insipide comme à son habitude, Dussolier caricatural, Audrey Lamy en Zézette des faubourgs est ridicule et le pauvre Cassel, qui a perdu de sa classe naturelle se voit affublé d’un « masque » si laid que même une Farfouille ne voudrait pas vendre pour Mardi Gras.
J’aurai aimé aimer. Mais force est de reconnaître que Christophe Gans apparaît de plus en plus comme le Viollet Leduc du 7ème art. Par un mauvais mélange de genre, ses adaptations grandiloquentes et son univers plus gothique que le gothique ne desservent aucunement les œuvres qu’il retouche, exception faite peut-être pour Silent Hill.

A ne pas regarder quand on est déprimé, on aurait encore plus envie de se tuer !
Seul la beauté de Léa Seydoux peut nous sauver...