Mon compte
    Rogue One: A Star Wars Story
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Rogue One: A Star Wars Story" et de son tournage !

    Contexte

    Se situant chronologiquement entre La Revanche des Sith (Episode III) et Un nouvel espoir (Episode IV) et avant La Guerre des étoiles (1977), Rogue One : A Star Wars Story raconte le vol des plans de la station spatiale de l'Etoile noire. Il s’agit de plans que l'on sait être remis de la princesse Leia à R2-D2 dans l'épisode IV avant d'être capturée par Dark Vador... Ces informations qui avaient été dérobées par des rebelles au péril de leur vie et qui ont permis la destruction de l'immense vaisseau de l'Empire sont au coeur de Rogue One : A Star Wars Story.

    Idée de départ

    C'est John Knoll, directeur de la création et superviseur senior des effets visuels chez ILM, qui a eu l'idée de départ du scénario de Rogue One. Depuis 30 ans, il a supervisé les effets visuels de plusieurs des films de la saga - La menace fantôme, L'attaque des clones, La revanche des Sith - et il est connu pour n’avoir aucun équivalent en termes de connaissance et de passion pour ces films. Pour John Knoll, l’étincelle a été le déroulant qui ouvre le tout premier film de la saga, La guerre des étoiles, depuis rebaptisé Un nouvel espoir :

    "J’ai beau connaître Kathleen Kennedy depuis vingt ans, cela reste une expérience unique de pénétrer dans le bureau de la présidente de Lucasfilm pour lui pitcher un projet de film. J’avais écrit un traitement de 7 pages que je lui ai résumé ainsi qu’à Kiri Hart, la vice-présidente senior du développement. Je me suis dit qu’au moins, j’aurais proposé mon idée, et que je n’aurais jamais à regretter de ne pas avoir osé tenter le coup", se souvient Knoll.

    Le metteur en scène

    C'est le jeune Gareth Edwards, réalisateur de Godzilla, qui a été choisi par Lucasfilm et Disney pour mettre en scène le premier des trois spin-offs prévus autour de la saga Star Wars. Le cinéaste déclare : "Dès lors que j'ai vu Star Wars, je savais exactement ce que je voulais faire pour le reste de ma vie - rejoindre l'Alliance rebelle ! Je ne pourrais pas être plus excité et honoré de participer à cette mission avec Lucasfilm."

    Pressenti(e)s

    Tatiana Maslany, Rooney Mara et Kate Mara ont chacune auditionné pour le rôle de Jyn Erso finalement revenu à Felicity Jones. Côté hommes, Joel Edgerton, Dominic West, Mark Strong, Taylor Kitsch, Joel Kinnaman, Sam Worthington, Charlie Hunnam et Gerard Butler ont chacun été plus ou moins pressentis pour jouer un personnage présent dans Rogue One : A Star Wars Story.

    Rogue One, c’est quoi ?

    Il faut remonter au tout premier épisode de la saga Star Wars pour comprendre. Après la bataille de Yavin, à la fin de l’épisode IV, et la destruction de l’Etoile Noire par les X-Wing des rebelles, les survivants du raid sont sélectionnés pour constituer un escadron d’élite, la fine fleur des pilotes de la Rébellion : l’Escadron Rogue. Parmi eux se trouvent notamment Luke Skywalker (le premier chevalier Jedi de l’escadron) et Wedge Antilles (le seul pilote à avoir participé – et survécu - aux destructions des deux Etoiles de la mort coup sur coup). C’est le chef de cet escadron (poste assuré successivement par Luke et par Wedge), que l’on appelle Rogue One (ou Rogue Leader).

    Entre autres batailles et missions de sauvetage, l’Escadron Rogue participe à la grande bataille de Hoth contre les quadripodes impériaux, que l’on peut voir au début de L’Empire contre-attaque, et bien sûr à la bataille d’Endor, pour la destruction finale de l’Etoile de la mort dans Le Retour du Jedi.

    Plus réaliste

    Rogue One : A Star Wars Story a été conçu dans une optique plus réaliste avec moins de magie et de Force, et plus de batailles. L'ambiance du film se situera entre Il faut sauver le soldat Ryan, La Chute du Faucon Noir et Zero Dark Thirty, soit trois films possédant des scènes d'action aussi impressionnantes que réalistes.

    Le retour de Dark Vador

    On le sait désormais, Dark Vador fera son grand retour sur grand écran dans Rogue One. S'il a été interprété à l'écran par David Prowse puis Hayden Christensen, c'est la voix puissante et caverneuse de James Earl Jones qui a tant marqué les fans. Ce dernier prête à nouveau sa voix au grand méchant de la saga, qui est cette fois physiquement incarné Spencer Wilding, un acteur gallois de 44 ans méconnu du grand public. Ses faits d'armes se résument à des petits rôles dans Game of Thrones (un marcheur blanc) ou Dr Who. Vous avez toutefois pu le remarquer dans le blockbuster Les Gardiens de la galaxie. Spencer y incarnait le garde de la prison de Kyln qui pique le walkman de Star-Lord.

    Retrouvailles

    Rogue One : A Star Wars Story devait marquer la seconde collaboration entre le metteur en scène Gareth Edwards et le compositeur Alexandre Desplat après Godzilla en 2014. Malheureusement, le calendrier de tournage du blockbuster étant très changeant, notamment en raison des différents reshoots, ce dernier a dû abandonner son poste en faveur de Michael Giacchino. Desplat hérite toutefois d'une autre super-production ; le musicien va en effet s'occuper de composer la musique de Valerian de Luc Besson.

    Ben Mendelsohn en méchant

    L’Australien Ben Mendelsohn incarne le méchant du film. Révélé au public international avec Animal Kingdom dans lequel il campait un terrifiant gangster héroïnomane et meurtrier, l’acteur a depuis enchaîné les rôles de bad guy, à l’image de Danny Rayburn dans la série Netflix Bloodline.

    De l'animé au live action

    Le personnage du vétéran de la guerre des clones Saw Gerrera incarné par Forest Whitaker est apparu dans le dessin animé Clone Wars (2008). C'est la première fois qu'un personnage de la saga créé pour l'animation se retrouve dans un film en live action.

    De vrais militaires

    Après avoir signé un accord de confidentialité et s’être défaits de leurs téléphones mobiles, une quarantaine de soldats a rejoint un plateau de tournage de Rogue One : A Star Wars Story le temps d’une séquence de bataille avec les stars du film, qu’ils avaient interdiction d’approcher. Amusés, les militaires ne se sont pas formalisés de ces précautions, rappelant qu’ils sont très habitués à dissocier les officiers des non-gradés.

    Tudyk aime les robots

    Le comédien américain Alan Tudyk incarne le droïde K-2SO dans Rogue One via la technique de motion capture. C'est la seconde fois que l'acteur interprète un robot après s'être glissé dans les rouages de Sonny dans I, Robot en 2004.

    Le nouveau R2-D2

    Le droïde C2-B5 fait sa première apparition dans Rogue One. Si C2-B5 vous fait drôlement penser à une version peinte en noir d’R2-D2, c’est normal : le petit robot est effectivement un astromech, comme son célèbre homologue. Il s’agit donc d’un droïde dont la mission principale est l’entretien des vaisseaux spatiaux.

    Seulement C2-B5 n’est pas au service des rebelles, mais de l’Empire. Voilà qui justifie aisément son look, la couleur noire étant très en vogue chez les despotes de l’espace et les amoureux du Côté Obscur de la Force. Mais un autre détail change radicalement la donne entre cette unité et les astromech au service de la Rébellion…

    Pour empêcher leurs robots de trop exercer leur jugeote, l’Empire efface régulièrement la mémoire de leurs droïdes. C2-B5 est donc une sorte de Dory dans l’univers Star Wars, constamment réinitialisé et, par conséquent, privé de libre-arbitre. Voilà probablement ce qui démarque K-2SO de ses congénères et qui l’a – peut-être – poussé à rejoindre la Rébellion.

    Gareth Edwards nous parle du titre

    Le réalisateur Gareth Edwards nous explique le sens du titre selon lui :

    "Rogue est parfois employé comme appellation militaire, mais comme il s’agit du premier film à sortir des rails et ne pas vraiment faire partie de la saga – ou plutôt de l’histoire d’Anakin – c’est donc le « rogue one » (comprendre : « premier en marge », ndlr)".

    Une explication d’autant plus satisfaisante qu’un escadron rebelle s’appelait effectivement "Rogue" dans le cinquième épisode de la saga, L’Empire Contre-Attaque (au début du film, sur la planète Hoth, les différents Snowspeeder s’identifient par l’appellation "Rogue" suivie d’un numéro). Le terme, sans réel équivalent en français, désigne un électron libre qui s’est détaché de son entité d’origine pour faire cavalier seul. Voilà qui définit effectivement bien Rogue One : A Star Wars Story.

    La galaxie en deuil

    Kenny Baker, célèbre interprète du petit robot R2-D2 dans la saga Star Wars, est décédé le 13 août 2016 à l'âge de 81 ans, laissant orphelins des millions de fans.

    Un nouveau vaisseau

    Un nouvel appareil intergalactique fait sa première apparition dans Rogue One ; il s'agit du INCOM UT-60. C'est un vaisseau armé destiné au transport de troupes, il permet aux rebelles de débarquer au sein de zones de tirs dangereuses aussi vite que possible. Les ailes s'adaptent aux différentes situations. C'est à la fois du transport et du soutien aérien.

    Reshoot moi ça !

    Quatre semaines de tournage supplémentaires ont été ajoutées au planning de Rogue One durant l'été 2016 dans ce qu'on appelle désormais communément des "reshoots". En effet, cette pratique, habituelle pour un blockbuster de cet acabit, est simplement destinée à donner plus d'ampleur au film, jugé par Disney comme ne rivalisant pas en l'état, avec Le Réveil de la Force. Aucune projection test n'a eu lieu, relativisant encore les rumeurs de mécontement ou de déception de Disney quant au film de Gareth Edwards.

    Un scénariste habitué des comédies

    Rogue One a été écrit par Tony Gilroy (saga Jason Bourne) et... Chris Weitz, scénariste et cinéaste s'étant notamment illustré sur la saga American Pie ou La Famille Foldingue. Il a également réalisé Pour un garçon avec Hugh GrantÀ la croisée des mondes: La boussole d'or et Twilight Chapitre 2 - Tentation. Rien que ça !

    Des films autonomes aux genres variés

    Lorsqu’il a créé les premiers films de la saga Star Wars, George Lucas s’est inspiré de nombreux genres cinématographiques allant des westerns de John Ford aux films de Kurosawa, en passant par les films de guerre se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale. La productrice Kathleen Kennedy déclare : « C’est ce qui est formidable avec les films autonomes : ils auront des genres variés et des réalisateurs différents qui apporteront chacun leur propre style de narration. La palette des possibilités est réellement immense. »

    Dermot Mulroney violoncelliste

    Le comédien Dermot Mulroney (Le mariage de mon meilleur ami, Zodiac) joue du violoncelle sur la musique de Rogue One ! En effet, l'acteur est un violoncelliste accompli depuis ses 7 ans et ami de longue date du compositeur Michael Giacchino. Il pratiquait notamment cet instrument au sein de la National Symphony Orchestra de Washington avant que sa carrière d'acteur ne prenne son envol. Mulroney et Giacchino se sont liés d'amitié en 2005 sur le tournage d'Esprit de famille et ce dernier l'a ensuite invité invité à jouer du violoncelle sur Mission Impossible 3. À noter que Dermot incarne par ailleurs un violoncelliste star dans la série Mozart in the jungle.

    Les secrets de tournage des films les plus populaires lors des 30 derniers jours
    • Civil War (2024)
    • Nous, les Leroy (2024)
    • Pas de vagues (2023)
    • Il reste encore demain (2023)
    • La Promesse verte (2024)
    • Dune : Deuxième Partie (2024)
    • Et plus si affinités (2024)
    • Kung Fu Panda 4 (2024)
    • Le Jeu de la reine (2023)
    • Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire (2024)
    • Une vie (2023)
    • S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (2024)
    • Borgo (2023)
    • Heureux gagnants (2024)
    • Hors-saison (2024)
    • Le Mal n'existe pas (2023)
    • La Malédiction : l'origine (2024)
    • Quelques jours pas plus (2024)
    • Rosalie (2023)
    • LaRoy (2023)
    Back to Top