Avis sur #Chef

#Chef est un véritable feel-good movie. La production de Jon Favreau a tout du film "cool" avec ses food trucks, ses plats décadents, ses réseaux sociaux, ses musiques cubaines charmantes et bien entendu le magnifique soleil de Miami. Le film est bien servi par le jeu coloré de ses acteurs, jamais caricatural. Un humour organique avec ses délicieuses scènes de préparation d'aliments. Le casting est rafraîchissant : Jon Favreau est étonnant dans ce genre de rôle, John Leguizamo est vraiment dynamique ainsi que Sofia Vergara, d'une beauté... Et puis Scarlett Johansson, pourtant limitée à un tout petit rôle. Emjay Anthony s'avère charmant lui aussi. Notons la courte mais excellente apparition de Robert Downey Jr.. Ce long-métrage possède une certaine profondeur en parlant de la relation complexe entre le père et le fils. Cela n'innove rien dans le genre mais c'est plaisant. Néanmoins, le créateur d'Iron Man se concentre que sur des choses positives dans #Chef. Hélas, spoiler: la scène finale nous déçoit à cause de son happy-end et on reste sur notre faim.
Peu importe car Jon Favreau a fait un travail minutieux. L'atmosphère est joyeuse, on trouve une chaleur humaine. Bien sur, le récit est attendu mais on suit les péripéties de ces personnages qui ont une joie de vivre, ceci est réconfortant. Malgré que la tension dramatique s'épuise, #Chef nous fait passer un agréable moment devant tous ces plats qui défilent sous nos yeux. On se régale !

Une petite comédie sociale et culinaire pas sensationnelle mais tout de même bien sympathique.
Il y a deux grands acteurs : Robert Dowmney Jr et Scarlett Johansson mais ce qui est dommage c'est qu'on les voit très peu ou à peine.
Ce qui est dommage aussi c'est que ce film est très mal distribué en salles et il fera donc pas beaucoup d'entrées.
En tout cas j'ai passé un bon moment de détente.

Feel-good-movie fade voire insipide. Où est donc le sel qui lui vaut un tel enthousiasme ? Scénario, mise en scène et réalisation me semblent de la mauvaise popote. Je ne me retrouve décidément pas dans cette cuisine américaine en papillotes et où la vie quotidienne passe par les réseaux dits sociaux ; ce n'est pas digeste. Malheureusement, cette culture américaine -qui nous fait par ailleurs manger souvent des remakes à sa sauce et dont on se passerait bien- a réussi à s'imposer jusque dans nos assiettes et nos salles.

John Favreau réalise avec #Chef, un bon petit feel-good movie plutôt sympathique. Le scénario ne brille pas par son excellence, mais ce film reste un bon petit divertissement. On sent que Favreau s'est vraiment investi dans la production, réalisation et personnage principal de son film. Cela nous change des codes données avec Iron Man. Il est possible d'y voir beaucoup de choses dans ce film, une critique amère des grands restaurants, et des patrons tyranniques (Merci le guest Dustin Hoffman), une remise en question de soi, de son talent, besoin de prendre du recul après une douloureuse situation qui va emmener l'excellent Chef de cuisine Carl Casper au chômage, pour finalement rebondir grâce à l'appui et les conseils de son ex femme, d'une amie oenologue (guest la sulfureuse Scarlett Johansson) et l'ex de son ex femme (je sais c'est pas simple ;) alias son pote Robert Downey Jr qui apparaît pour un court instant mais qui en impose à la Tony Stark). Ce rebondissement se fera au travers de la nourriture de rue, grâce à un camion restau où Casper va reprendre confiance en lui, et rouler tout le long de l'Amérique pour vendre ces succulents sandwichs. Alors certes cela fait road movie alimentaire, pour la 2nde partie du film, mais on ne peux nier qu'il y a une volonté de la part du réalisateur qu'il a fini par encaisser les mauvaises critiques de ses anciens films, par le biais du personnage de Casper, et il aborde sereinement ce film. Il y a aussi une super promotion pour Twitter dans ce film et pour les vidéos virales du net, l'ère du 21 ème siècle présente ses avantages, mais aussi ses inconvénients dans le film. Enfin, le thème majeur est la réconciliation d'une relation complice père fils en transmettant son savoir de cuisinier à son fiston, qui finira par travailler avec son père à bord du "el Jefe". Dommage, pour la fin et la prise de position de vouloir plaire à tout public, car la direction orienté vers la fin, est mal orienté et aurait tendance à décrédibiliser le film. Sinon, ce film fait malheureusement l'apologie de la "mal bouffe" des systèmes fast food comme quoi c'est cool, et même si dans le fond, la motivation est personnelle pour Favreau ça me dérange qu'on fasse l'apologie des paninis et hot dog préférés à de la bonne cuisine. Mais bon hormis les 2 éléments dérangeant à mon sens pour la morale, Twitter et son apologie, et l'apologie de la mal bouffe, on ne pourra nier que John Favreau prend sa revanche sur ses détracteurs et réalise un bon petit divertissement familiale.

Je n'ai pas de haine spéciale envers Jon Favreau, c'est un yes man qui ne m'était pas totalement antipathique car il avait réalisé le seul Marvel digne d'intérêt : Iron Man, très classique dans son scénario, mais apportait une dose de fun et de dérision vraiment sympa, ce qui sauvait l'ensemble. On sait que ce n'est pas un grand réalisateur, qu'il ne sait pas mettre en scène lorsque ça bouge un peu et qu'à ce niveau Shane Black a fait beaucoup mieux.

Cependant Chef c'est un film profondément antipathique (notons que j'utilise le titre anglais et pas le titre français avec le magnifique dièse devant (oui j'utilise dièse, même pas mot dièse, ça rend les gens fous)). Pourquoi ? Parce que, franchement, au début je pensais que c'était juste les distributeurs français qui ont craqué avec le dièse. Sauf que nom, ce film, en plus de son classicisme fait la promotion de Twitter tout le long durant. Mais ce qui est rigolo (enfin si on arrive à en rire), c'est que Favreau joue le type honnête et sensible, qui veut faire bien les choses, je me demande si ce n'est pas en rapport à Iron Man 2 qui c'était fait descendre par la presse et les spectateurs et qu'il ne dit pas : "j'avais les mains liées". Il dit également qu'il refuse de faire de la promotion pour des articles sur Twitter. Mais son film est une grosse pub pour Twitter... C'est affligeant... Il expose lui-même sa malhonnêteté.

On passe bien sûr outre tous les clichés sur les "artistes", les "producteurs", les "critiques"... Parce que sinon on n'aurait pas fini. Mais j'aimerai revenir sur le fond du film, outre l'éloge de la malbouffe, bien que je ne sois pas un bienpensant, je remarque toute la vulgarité de la nourriture qu'il veut promouvoir, cette promotion du rêve américain.

Parce que non, je n'aime pas le rêve américain, pourquoi ? Car j'aime ce qui est vrai, ce qui existe, ce qui est réel. Le rêve ne m'intéresse que dans sa vérité. Là on assiste à des clichés éculés sur le type doué qui va s'en sortir grâce à l'aide d'une multinationale (Twitter) et de son talent, qui va renouer le contact avec son fils et son ex-femme le tout sous le regard de Dieu qui bénit chaque jour l'Amérique. Il n'en faut pas plus pour que je sois pris de nausées.

Affligeant ? Le mot est faible !

Qui n'a jamais vu ça ? Le film ne propose rien qui n'est pas déjà vu ? C'est ça l'originalité que veut nous vendre le personnage du film ? le savoir faire ? Parce qu'il n'y a ici ni l'un, ni l'autre...

Et le personnage de Johansson il sert à quoi ? Il disparaît comme ça du film... Sans doute qu'il bloquait la petite réconciliation de la petite famille américaine parfaite... Mais alors pourquoi le mettre ?

Et puis c'est long, c'est long, mais long... Long pour rien du tout... parce que tout le film est prévisible...
Je n'accepterai pas le fait que le film soit "sympathique" ou "divertissant" tant chaque scène est de la propagande, de la publicité, de la lobotomie et extrême grasse...

Film dispensable ? Non. Film néfaste.

Un film sur la bouffe, et accessoirement sur les relations père-fils d'un chef cuisto en perte de créativité qui va se relancer en partant sur les routes en vantant les mérites de la sandwicherie cubaine.

Sur le papier ça m'a un peu fait penser à l'excellent "The Van" de Stephen Frears, mais cette fois c'est Jon "Iron Man" Favreau qui propose un menu alléchant avec quelques valeurs sures au casting (John Leguizamo, Scarlett Johansson ou encore Dustin Hoffman et Robert Downey Jr), je dois dire que la mayonnaise prend bien dès le début, on est dans un registre léger et divertissant, on passe réellement un bon moment même si l'écriture ne fait pas dans la subtilité.
Favreau s'amuse de la démocratisation des réseaux sociaux et l'expose comme un moyen utile pour les auto-entrepreneurs et également ses limites et ses dangers, c'est plutôt malin même si d'un sens on pourrait voir ça comme une immense pub pour Twitter.
Bon par contre il ne faut pas être en période de régime quand on regarde ce film, car on nous sert de la bouffe quasiment à chaque plan, si votre frigo est vide vous allez souffrir car ça file une dalle monstre, on nous grille du bœuf, des toasts, des oignons sous le nez, donc préparez vous à ce niveau là ...
En ce qui concerne les enjeux paternels du personnage de Favreau c'est plutôt bien amené, on ressent sa maladresse et l'évolution de leur complicité, certains moments sont très "mignons" et drôles (notamment la scène de la fécule de mais). Mais à un moment du film j'ai finalement constaté un problème majeur, car en fait il met un temps monstrueux à se mettre en place, enfin pour ce qui aurait dû être exploité à fond, c'est à dire le road trip, car il n'occupe à peine qu'un tiers du film et est coupé brutalement par un raccourci scénaristique assez vulgaire pour ne pas dire complètement bidon, c'est vraiment dommage de finir sur un ressenti aussi négatif, comme si Favreau avait dû rendre sa copie avant l'heure, bizarre.

"#Chef" est un sympathique film familial plutôt divertissant et qui ne manque pas de fraîcheur, seulement force est de constater qu'il manque véritablement de saveur et qu'il se perd dans son fil conducteur pour le rendre réellement efficace, ça sonne un peu comme un gâchis et on reste malheureusement sur notre faim.

Chef, réaliser et scénariser par Jon Favreau.
Jon est un super réalisateur et acteur... Un des meilleurs qui fait les deux en ce moment.
Il reste quand même pas exceptionnel même si moi je l'adore en tant qu'acteur (secondaire).
Dans ce film un peut "personnel" il veut nous montrer son vrai talent.. A t-il réussi ?
Moyennement..
Ce film a deux parties en réalité,
La première partie du film qui est centrer dans le restaurant est juste parfait et exceptionnelle !
Frais, styler, avec une mise en scène et un montage assez bon, la musique est bonne, et avec une vrai confrontation dans le film, une problématique qui donne de l'intensité et qui rend le film intéressant spoiler: avec ce critiqueur de cuisine
.
La deuxième partie du film où le fameux camion apparaît... est sympa certes mais tout le film se démolit et devient très lourd...
Scarlet Johansson qu'on voit toute la première partie du film... La deuxième elle disparaît totalement du film..
Comme son ancien patron, son ancien resto où il travailler. ainsi que l'intensité, une problématique, une confrontation etc... Tout disparaît dans la deuxième partie... Le film devient ennuyeux agaçant sans intensité, sans une vrai problématique ni rien..
C'est deux film totalement différent.. On se concentre juste sur la relation père/fils qui est très vite résolu (oui, les moment père/fils sont doux, mignon et agréable mais reste très pauvre pour tenir 1h de film)..
Puis aussi de Twitter et les sandwich Cubain.. pas plus.
Tout va bien.. Donc plat, inintéressante, perte total d'intensité...
Dommage..
Sinon le casting est formidable avec un Jon Favreau qui est bon mais peut mieux faire, il manque plus d'intensité et d’énergie dans le caractère de son personnage (comme au début ou il pète sont plomb), et les Scarlet, Vergara où (le retour de) Hoffman qui sont super aussi...
L’insertion de Twitter et Vine est assez bien fait.
La mise en scène et le montage sont bon surtout avec la nourriture.
Manque aussi un peut plus d'humour.
Bref, magnifique première partie, dommage que sa finissent comme sa.

Ce film est une pub géante pour Twitter en fait ... le gamin nous bassine les trois-quarts du film avec ça, un peu lourd à la fin...
Sinon c'est le casting qui m'a donné envie de voir le film, mais en fait les acteurs connus ne font que des apparitions... et au final le film et son histoire ne se révèlent pas terrible... je m'attendais à mieux, c'est long et ennuyeux. 1,5/5

Un film qui se présente comme un feel good movie et qui aborde, dans un registre léger et optimiste, l’univers de la cuisine. Malheureusement, la réalisation peine véritablement à démarrer et présente une histoire mince et bien peu palpitante, au cours de laquelle on regrettera l’omniprésence des réseaux sociaux. De plus, malgré un joli casting de seconds rôles (Dustin Hoffman, Scarlett Johansson, Robert Downey Jr.), le film multiplie facilités, clichés et longueurs inutiles, tout en écartant crédibilité et traits d’humour. Une réalisation insipide !

Très surprise par le film au vu des plutôt bonnes critiques. Nous avions envie d'une comédie et d'un feel-good movie, comme annoncé et quel choc. Nous avons réussi à esquisser au mieux un sourire pendant tout le film. Beaucoup de longueurs, des scènes inutiles qui durent, mais durent (et un peu trop de musique sans savoir ce qu'elle fait là). Et la fin invraisemblable qui ne me laisse pas du tout un goût de feel-good comme espéré, mais plutôt #wtf ? Bon, c'est peut-être rigolo de voir ce que les américains considèrent comme étant de la bonne nourriture, mais à part cela... Vraiment très déçue.

l'enthousiasme des comédiens (et la découverte de seconds rôles de renom) appuyé par une super bande son retombe vite dans ce scénario prévisible et qui ne décolle toujours pas au bout de 45min. trop de bavardages, un manque de rythme et l'ennui guette jusqu'à lasser finalement.

Même s’il semble désireux de s’éloigner des blockbusters pour signer un feel-good movie plus intimiste, Jon Favreau n’hésite pas à convoquer un casting prestigieux pour assurer le rayonnement de son nouveau film, avec notamment Dustin Hoffman, Scarlett Johansson ou encore Robert Downey Jr dans des petits rôles. S’il ne réussit à être réellement appétissant, ce road-trip culinaire a au moins le mérite de nous prouver que les notions de grande cuisine et culture américaine ne sont pas forcément antithétiques. Mais au-delà de ce déploiement de bonne volonté gastronomique, et de la sous-intrigue sur la transmission filiale, on peut facilement lire dans le parcours de ce chef une allégorie de la carrière du réalisateur, lui-aussi fatigué d’être critiqué de reproduire les mêmes recettes préfabriquées (Iron Man 1 & 2, Cowboys & envahisseurs…) et motivé par une volonté de création libre ne nécessitant pas de gros budget. Le rapport entre ce créateur (qu’il s’agisse du cuistot ou du cinéaste) et la critique, via des provocations passant par les réseaux sociaux, semble être une évolution de son métier qui interloque Favreau, et qu’il a su traiter, au risque de sembler un peu dépassé, mais avec toujours beaucoup de bonne-humeur, dans sa comédie débordant (jusqu’à saturation ?) de chaleur humaine.

Après avoir laissé Shane Black continuer de massacrer Iron Man, Jon Favreau s'en est allé vers d'autres conquêtes. Son adaptation pourrie de Cowboys contre Envahisseurs ayant prouvé qu'il ne pouvait pas à chaque fois faire mouche, l'acteur-réalisateur est revenu à ses premiers amours : la comédie. Se mettant pour la première fois en scène dans le rôle-titre, Favreau tourne ici un long-métrage pétillant où un chef cuisinier décide de se reconvertir et délaisse ses cuisines chics pour parcourir les routes à bord d'un food truck aux côtés de son fils et de son meilleur ami. Un sujet original qui apporte un vent de fraicheur à la comédie américaine... Soyons clairs dès le début, #Chef ne révolutionnera rien et joue même des classiques clichés inhérents à ce type de comédie gentillettes dont le scénario pourrait être adapté pour une de ces innombrables téléfilms sur la une le dimanche après-midi. Plein de bons sentiments mais surtout doté de séquences cocasses et d'une mise en scène envolée, le long-métrage s'avère pourtant réjouissant, cette histoire de cuistot malgré lui distant avec son fils qui va apprendre à devenir un vrai père en l'embarquant dans son aventure culinaire est typiquement extraordinaire mais très touchante et on se prête facilement au jeu. Ainsi, on rit souvent et on reste surtout étonné de voir un sourire sur nos lèvres durant presque deux heures. Pari réussi donc pour Favreau qui gère aussi bien derrière que devant la caméra. Car il y a aussi un casting dingue dans #Chef, entre Favreau himself très à l'aise et attachant en héros-titre, le toujours aussi fringant John Leguizamo, la plantureuse Sofía Vergara, le jeune et très convaincant Emjay Anthony ainsi que les petits rôles de Dustin Hoffman, Oliver Platt, Scarlett Johansson et même le caméro de Robert Downey Jr. (on reste en famille), l'interprétation est aux petits oignons. Mélangeant donc brillamment film culinaire, road movie attendrissant et l'importance (et les dangers) des réseaux sociaux, ici Twitter, Jon Favreau nous livre la comédie de la rentrée, ni plus ni moins.

Une très agréable surprise... Comme quoi, il ne faut pas toujours s'attarder sur certaines critiques de personnes n'ayant évidemment pas les mêmes goûts que vous... Donc, un film tendre, émouvant et aussi très instructif sur le monde de la cuisine aux USA...

Film parfait ! Le scénario est vraiment très bien. Le casting est super !! Les effets sont très bien réaliser !