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    The Young Lady
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    145 critiques spectateurs

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    Thibaud G
    Thibaud G

    40 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2017
    Voilà une oeuvre désarçonnante, inattendue, enthousiasmante ! On se retrouve en Angleterre à l'époque victorienne avec une énième héroïne qui épouse contre son gré un homme qu'elle n'aime pas au sein d'une nature hostile, une campagne battue par les vents. On s'attend à une histoire comme "Les Hauts de Hurlevent", "The Duchess" ou une adaptation de Jane Austen et puis.... pas du tout ! C'est plutôt tendance "L'Amant de Lady Chatterley" d'abord et on sombre peu à peu dans une oeuvre à la Stanley Kubrick. Une image magnifique, une musique totalement absente qui ajoute au malaise qui grandit peu à peu, une demeure où les objets semblent régner en maîtres, des rebondissements surprenants, une réalisation soignée et haut de gamme. Et surtout une héroïne qui inspire d'abord la compassion chez le spectateur car, une fois une certaine intimité instaurée avec elle, on comprend son étouffement, son désir de liberté. Mais, progressivement, elle nous rend complice de ses agissements de plus en plus horribles. La mécanique est parfaitement agencée, c'est un beau moment de cinéma ! Quelle maîtrise et c'est encore plus admirable quand on sait qu'il s'agit d'une première oeuvre...
    virnoni
    virnoni

    93 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2017
    Je ne sais pas ce qui m'a gêné dans ce film au final car il est parfaitement réalisé, les interprètes sont très bien (mention spéciale pour Florence Pugh absolument magnétique et glaçante), les décors, les silences, l'atmosphère, les liens entre les personnages (la relation entre le bonne et la maîtresse de maison est hypnotisante), la photo. Tout est plutôt bien pensé et amené. Alors qu'est-ce qui bloque ? Le sens du film et le manque d'empathie avec les personnages, très horripilants parfois. C'est embêtant pour le couple central! Le palefrenier est bête à souhait et on peine à comprendre leur amour aussi soudain que violent - même si l'ennui semble les réunir c'est certain. Est-ce un portrait de la condition de la femme dans l'Angleterre du 19ème ? Est-ce celui d'une réelle psychopathe ? Car cette femme n'est pas une naïve qui découvre la vie. Elle est froide, forte, implacable, destructrice, passionnée. Double effet kisscool avec elle!!
    La fin vous glacera complètement... spoiler: pas d'issue pour elle - retour à la case départ
    . Bref, un film bien glauque, sombre, froid mais pas impersonnel pour autant. Intéressant mais quelque chose manque ou n'est pas assez clarifié pour moi.
    eliacam
    eliacam

    17 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2017
    Bon film classique en costume, un mélange du "diable au corps" et des "hauts du hurlevents" une prestation remarquable de la jeune actrice qui peut jouer l'ingénue comme la garce, un travail appuyé sur les sons et les bruits, et des plans qui ressemblent à autant de tableaux de l'époque classique
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2017
    "La Lady Macbeth du district de Mtsensk" est une nouvelle écrite en 1865 par un auteur russe aujourd’hui tombé dans l’oubli. Elle inspira Chostakovitch qui en fit un opéra en 1934 et Andrzej Wajda qui en fit un film en 1961. Venu du théâtre, William Oldroyd transpose ce court roman dans l’Angleterre victorienne.

    Au début on se croirait chez les sœurs Brontë : même landes désertes battues par les vents, mêmes aristocrates engoncés dans leur morale d’ascète, mêmes passions qui couvent sous la glace. La jeune Kathrine est mariée à Alexander Lester, un homme plus âgé qu’elle, propriétaire terrien, encore sous la coupe de son père. Leur nuit de noces est une catastrophe qui laisse la jeune femme traumatisée. On n’en dira pas plus sur l’intrigue sauf à révéler la lente transformation de la victime en bourreau et le basculement du film d’époque en film noir.

    La quasi totalité de "The Young Lady" se déroule entre les quatre murs du manoir des Lester, dont Kathrine cherche désespérément à s’évader. La maison n’a pas l’élégance feutrée de Downton Abbey. Ce serait plutôt la demeure d’un noble désargenté, d’un capitaine Fracasse au bord de la banqueroute. Aucune distraction, aucune musique, une domesticité réduite à son strict minimum. La mise en scène de William Oldroyd est au diapason, qui prend le parti d’un minimalisme jamais poseur.

    Tout repose sur Florence Puigh, la formidable actrice dans le rôle titre. Elle a la fragilité de la jeune fille obligée d’épouser un mari qu’elle n’a pas choisi. Elle a la moue sensuelle de la femme qui s’éveille à l’amour dans les bras d’un vigoureux palefrenier. Elle a dans le regard la lueur de folie de la meurtrière.
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2017
    La jeune et robuste Katherine est littéralement achetée, contre un lopin de terre concédé à sa famille (comme aimera à le lui rappeler son beau-père Boris), pour donner un héritier aux riches Lester - son époux, Alexander, la quarantaine, a le double de son âge. Ce genre d'union est monnaie courante dans l'Angleterre victorienne - l'action est en 1865. Ne pensez pas pour autant visionner une énième variation bovaryste du mal-être des dames du 19e siècle avec ce premier film ! Le titre original "Lady Macbeth" (d'après un roman russe) donne en effet la couleur du drame qui va se jouer (pour la perfidie et la tragédie) - qui commence cependant comme un "L'Amant de Lady Chatterley", avant la lettre (mari indifférent, épouse sexuellement frustrée, palefrenier disponible - contre garde-chasse chez Lawrence). William Oldroy, qui vient de la scène, comme sa scénariste Alice Birch, fait évoluer ses (rares) personnages dans un décor unique, somme toute très théâtral, avec un vaste manoir à courants d'air côté cour, et landes et forêts alentour côté jardin. Même quand la chair semble à la fête, les émotions sont bridées, l'atmosphère est pesante, l'action fort limitée. Peu de dialogues, peu de musique, peu de costumes - mais ce qui pourrait ressortir au seul tout petit budget, en contrainte matérielle, le metteur en scène en tire superbement parti, trouvant un vrai style cinématographique, incisif, voire glaçant, à souhait. Distribution d'inconnus (Christopher Fairbanks - Boris - excepté), tout à fait convaincants, Florence Pugh (dans le rôle-titre, écrasant) en particulier.
    mantykor R.
    mantykor R.

    1 abonné 39 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2017
    Actrice magnifique qui cache bien son jeu si je puis dire... Aucun superflu, film très épuré qui repose sur 1 actrice géniale ; la fin du film laisse sans voix
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    164 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mars 2017
    Un premier film à petit budget en costume : c'est osé mais le manque de moyen est parfois source de créativité. Adapté d'un roman, le scénario nous emmène dans un comté anglais où une jeune femme épouse un homme de deux fois son âge par obligation afin de faire naitre un héritier. Mais la jeune épouse ne sera pas si docile et va vite affirmer son caractère. Au départ, on ressent l'ennui du personnage puis les péripéties sont de plus en plus poussées et morbides et le manque de rythme entraine quelques longueurs. On lui donne raison à cette jeune femme, du moins au début. Puis petit à petit cela va trop loin et on décroche un peu. C'est du point de vue de la mise en scène que c'est intéressant. Le réalisateur arrive à nous faire ressentir l'enfermement de son personnage et son besoin d'évasion, d'indépendance et d'affirmation grâce à de très bons cadrages. Les plans dans la campagne sont superbes. L'absence de musique ajoute une ambiance pesante avec le vent soufflant continuellement. Les acteurs sont tous convaincants. Cette jeune actrice va faire parler d'elle. Un film moyen qui se démarque surtout visuellement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 avril 2017
    alors là on ne s'attend pas à un tel dénouement le film est intense on se laisse porter par l'action et les sentiments les lumières se ralument à la fin du film et un silence s'installe les spectateurs restent médusés
    ffred
    ffred

    1 497 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2017
    Les critiques avaient l’air dithyrambiques (enfin les extraits lues sur l’affiche), la rumeur excellente, tout pour que je me méfie donc. Mais non. Pour son premier film, William Oldroyd (venu du théâtre) réussit ce que peu de cinéastes réussissent du premier coup, le film parfait. C’est maitrisé de bout en bout, et sur tout les plans. La mise en scène est puissante tout en étant discrète, voir minimaliste. Cela aurait pu donner un drame sec, voir austère, ennuyeux et imbuvable, surtout que l’écriture (adaptation d’un roman russe du XIXè siècle) est tout aussi dépouillée. On part d’une chronique familiale rigide à l’époque victorienne dans la campagne anglaise, pour glisser dans le drame passionnel et le...
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2017
    Katherine regarde son mari à travers le voile de mariage et déjà, dans ce regard à la fois dur et désemparé, tout est dit. Les premières minutes du film, l'on croit à un nouveau récit romantique à la façon Maupassant où il est question de mariage contraint, d'amants, de mélancolie et de féminisme. En réalité, il n'en est rien. "The Young Lady" est le portrait macabre et touchant d'une jeune-femme, qui, derrière les apparences, est tout sauf une victime du sort que la vie lui réserve. A peine mariée à un homme brutal qui ne l'aime pas, elle s'éprend d'un jeune palefrenier. Elle n'a pas froid aux yeux dans ses grandes robes bleues. Elle observe le monde du haut de sa fenêtre comme pour mieux le dominer, elle ne craint pas le temps glacial des bords de mer, et surtout elle ne se laisse pas aller à la désespérance. Tout est mené à la baguette dans ce récit psychologique, conçu comme une épopée romanesque et en même temps une sorte de thriller haletant. Les réalisateurs jouent avec les lenteurs, le silence, comme pour mieux décrire le caractère complexe de leur jeune héroïne. La photographie est très belle, mettant en valeur des paysages de bord de mer magnifiques, et surtout le portrait d'une femme, solide et vulnérable à la fois, assise sur son divan. On pense à l'Adjani des années 90 avec plus de retenue et de nuance. Tout le film est d'ailleurs porté par cette jeune actrice, Florence Pugh qui crève littéralement l'écran. On ressort de ce "Young Lady" admiratif et transi de terreur. Un beau moment de cinéma.
    joelle g
    joelle g

    77 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2017
    Très agréable surprise que ce film...tout d'abord il nous plonge dans la vie dans la campagne anglaise fin 18ème siècle ....et relate la vie de Katherine , une jeune femme qui semble bien frêle au départ , pour se transformer en femme machiavélique , aveuglée par sa passion pour un jeune palefrenier...
    Une heure actrice inconnue ..mais belle , fragile , froide, calculatrice.....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 avril 2017
    très bon film rafraichissant même si le sujet est hard. déscription de époque révolue ?! pas sûr ...
    Jorik V
    Jorik V

    1 195 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2017
    Ce film d’époque qu’on a du mal à situer exactement dans le temps, probablement le XIXème siècle, se déroule dans les brumes de l’Angleterre victorienne. Vraisemblablement en Ecosse au vu des paysages glacés et des étendues de mousses infinies. Au début, il semble que « The Young Lady » se pare de tous les atours du drame romantique en costumes. Puis, le film opère un virage de plus en plus marqué vers le suspense et fait immanquablement penser à une version plus dure et radicale de « Madame Bovary ». Ce modèle ou cet hommage écrasant ne joue pas forcément en sa défaveur mais lui enlève toute l’originalité à laquelle il aurait pu prétendre, bien que les nombreux rebondissements déjouent habilement tous nos pronostics.

    Le force de cette œuvre est indéniablement son montage resseré et sa durée très courte (à peine une heure et demie) qui empêchent le spectateur d’éprouver quelconque ennui mais l’oblige à se concentrer sur un suspense malin qui va crescendo. Au fur et à mesure des événements on se demande comment va se terminer cette escalade meurtrière. Si on a du mal à ressentir la passion ressentie par la jeune héroïne envers le palefrenier du domaine, on comprend en revanche toute la frustration qu’elle peut éprouver dans ce rôle d’épouse mariée de force, sans amour et contrainte à la solitude dans une société aristocratique aux traditions verrouillées.

    La réalisation de William Oldroyd peine cependant à se sortir des carcans du film en costumes avec ces plans fixes excessivement froids et austères. Si le sujet laissait entendre une certaine critique de la condition féminine en ces temps-là et les abus d’une société patriarcale - donc un certain modernisme dans le propos - la forme reste, elle, terriblement poussiéreuse. La critique sociale et la manière dont est tenu le récit sont néanmoins admirables et on apprécie que la noirceur du propos soit revendiquée jusqu’à la dernière minute. « The Young Lady » se voit comme un premier film abouti et vénéneux auquel il manque juste un peu de panache et d’énergie dans son esthétique. A moins que ce ne soit le souhait du metteur en scène de corseter ses images autant que la poitrine de son personnage principal.
    Fanatoile
    Fanatoile

    15 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mai 2017
    Film décevant et plein d'invraisemblances par rapport à la vie quotidienne de l'époque. Comme souvent, l'affiche nous annonçait une grande réussite.... pas pour moi en tous cas. Je n'ai pas trouvé que le jeu de Florence Pugh soit génial ; le fait qu'elle invite son amant à partager ses repas revêtu du costume de son mari qu'ils viennent d'assassiner est complètement invraisemblable pour l'époque et j'ai eu vraiment du mal à croire à cette passion destructrice même si on tente de la comprendre au vu de sa vie quotidienne entre son beau père et son mari.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 avril 2017
    Après avoir pas mal hésité, je me suis décidé à aller voir ce film mais j'aurais aussi bien fait de m'abstenir. Cette adaptation de "Lady Macbeth de Mtsensk", le roman de Nikolaï Leskov transposé dans un décor anglais, m'a semblé invariablement sinistre, mal jouée et très peu convaincante. Tout y est d'une tristesse accablante au point que cela ressemble à du nihilisme. Même le chat qui apparaît lors de quelques scènes semble avoir été choisi parce que, parmi tous les chats du monde, on n'a pas trouvé de plus hideux! 3/10
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