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    Cold War
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    205 critiques spectateurs

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    vidalger
    vidalger

    291 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2018
    Si, comme dans son précédent film (Ida), Pawlikowski atteint la perfection technique, de la qualité des images à l’intelligence de la mise en scène, le propos se perd toutefois dans les circonvolutions d’une histoire follement romantique mais racontée avec trop d’emphase. La beauté de ce couple - remarquablement interprété, par ailleurs-, ses tourments, compliqués par une situation politique périlleuse, se diluent quelque peu dans un mélo de roman-photo. Attention, le rythme alangui et les ellipses du scénario peuvent conduire le spectateur à une douce somnolence.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2018
    Dans la Pologne communiste de l'immédiat après-guerre, Wiktor (Tomasz Kot) est chargé de rassembler les trésors de la musique populaire et de créer une troupe folklorique. Il fait à cette occasion la rencontre de Zula (Joanna Kulig), une jeune femme récemment sortie de prison après avoir tenté de tuer son père. Entre le chef d'orchestre et la jeune femme, la passion éclate. Le couple vivra pendant une quinzaine d'années, de part et d'autre du Rideau de fer, une relation contrariée par les aléas de l'Histoire.

    Après un premier film remarquable et pourtant passé inaperçu, "My Summer of Love", Pawel Pawlikowski a connu la gloire grâce à "Ida". Le film, qui racontait l'histoire d'une jeune novice en proie au doute à la veille de prononcer ses vœux dans la Pologne communiste des années cinquante, a obtenu l'Oscar du meilleur film étranger, un BAFTA, un Goya. Il a fallu patienter près de cinq ans pour voir son film suivant - en attendant l'an prochain son adaptation du "Limonov" d'Emmanuel Carrère.

    Pour écrire "Cold War", Pawel Pawlikowski, né en 1957 à Varsovie, exilé en Occident à l'adolescence, en Allemagne, en Italie puis en Angleterre où il s'installe définitivement et effectue le début de sa carrière jusqu'à son retour en Pologne en 2013, s'est librement inspiré de l'histoire de ses parents. Ils étaient, dit le réalisateur, follement amoureux l'un de l'autre et incapables de vivre ensemble. Leur histoire d'amour fut mise à mal par l'exil, la séparation forcée, les retrouvailles retardées. Tel est le sujet de "Cold War", un film au titre bien mal choisi ; car si la Guerre froide constitue en effet l'arrière-plan de cette histoire, c'est la relation entre Wiktor et Zula, qui n'a rien de belliqueuse, ni de froide, qui en constitue le centre.

    "Cold War" ressemble à Ida. Même noir et blanc poétique. Même format carré de l'image. Même paysages enneigés et glacials. Même Pologne étouffant sous la chape de plomb du communisme. Même élégance de la mise en scène - qui méritait largement le prix reçu pour ce motif à Cannes en mai.

    Alors pourquoi trois étoiles seulement et pas quatre voire cinq ? Parce qu'à la différence de "Ida" qui m'avait bouleversé, "Cold War" ne m'a pas ému. Parce qu'à force de garder l'émotion à distance, le film de Pawel Pawlikowski m'a laissé sur le bord du chemin. Parce que la perfection de chaque plan, les traits parfaits de Joanna Kulig, l'âpre beauté des chants polyphoniques slaves m'ont sidéré plus qu'ils ne m'ont touché.
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 399 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    " cold war " prix de la mise en scène du dernier festival de cannes par le réalisateur d' "Ida " oscarise fut en dessous de mes espérances. En effet j'ai eu du mal à m'enthouaisme devant cette histoire d'amour impossible trop froide à mon goût, cependant j'ai trouvé la photographie sublime, avec une élégante mise en scène et certaines belles chansons .
    bendelette
    bendelette

    16 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2018
    Intéressante cette recherche d'artistes du peuple au début du film,mais la suite,cette histoire d'amour ne m'a guère touchée ,et la vue de Paris est digne d'un touriste,manque le béret et la baguette.Il y a de très belles images,en noir et blanc,style rétro,mais cela ne suffit pas à faire un bon film.
    William Dardeau
    William Dardeau

    29 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 janvier 2019
    Le réalisateur polonais de ce COLD WAR se surestime ; il ne suffit pas de tourner en noir et blanc pour donner une âme à une histoire d’amour slave (donc triste !) se déroulant dans les années 50. Beaucoup de clichés (le Paris jazzy) ; je n’ai pas trop saisi l’intérêt de l’œuvre ; mais Joanna Kullig est irradiante
    Maite.ferhat
    Maite.ferhat

    56 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 octobre 2018
    Je n'ai malheureusement pas grand chose à dire sur ce film tant il est creux. Le scénario de départ est pourtant intéressant, mais mal exploité, et bien trop vite expédié. Une histoire d'amour sans grand intérêt, et si mal racontée qu'elle en devient peu crédible.
    Le Prix de la mise en scène à Cannes est peut-être justifié par le noir et blanc, une format de film inhabituel, et encore... Je m'interroge encore sur la question.

    "Cold War", je valide le titre pour son ennui et sa froideur.
    kingbee49
    kingbee49

    30 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2019
    Déception. Les ellipses, les invraisemblances et autres partis pris figés de mise en scène étouffent franchement l'émotion qu'on aurait du ressentir à la vue de ce film. Cela manque de passion, de chair, de souffle, de folie....Et c'est dommage, parce que, comme tout le monde l'a remarqué, "Cold War" est absolue réussite esthétique avec des cadrages et un noir et blanc sublimes. Bon, allez, une étoile pour Joanna Kulig, quand même...
    rogerwaters
    rogerwaters

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2018
    Le cinéaste polonais qui nous a donné le superbe Ida nous revient avec une œuvre auréolée d’un prix de la mise en scène à Cannes et des critiques globalement très favorables. Certes, le moindre plan (en format carré, très à la mode mais très surfait) est superbe et témoigne d’un sens du cadre remarquable. Toutefois, le réalisateur oublie un peu trop souvent d’y faire pénétrer la vie. Ainsi, son film d’amour passionnel entre deux êtres que tout oppose, y compris la géopolitique, est d’une extrême froideur, au point de figer les sentiments sur place. On a du mal à se passionner pour ces deux personnages dont on ne sait jamais s’ils sont vraiment amoureux ou s’ils se servent l’un de l’autre. Leurs mésaventures sont contées avec un vrai sens de l’ellipse, au risque de faire paraître anecdotique leurs tribulations. Au final, le film se regarde sans déplaisir, mais on reste un peu extérieur à tout cela, comme devant une belle vitrine que l’on est invité à contempler, mais dont le contenu nous serait systématiquement substitué. Un peu frustrant.
    Didier L
    Didier L

    27 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    On peut comprendre que le film ait obtenu le prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes plutôt que celui du scénario. Si le noir et blanc est aussi somptueux que celui de "Ida", si les cadrages fascinent par leur finesse, si le sens de l'ellipse de Pawlikowsky est toujours aussi maîtrisé, le scénario, quant à lui, ne se révèle être qu'une simple bluette et les atermoiements des protagonistes finissent par lasser. L'autre déception immense réside dans le fait que l'histoire se situe durant les pires années de la guerre froide, période qui n'est jamais exploitée politiquement mais seulement pour sa reconstitution esthétique. A vouloir miser sur la seule élégance de sa mise en scène, le réalisateur livre un film froid et sans chair.
    mindstyle
    mindstyle

    6 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Après avoir lu le synopsis, je m'attendais à une explosion d'émotions et au violent déchirement de deux passions contrariée par le contexte politique de la Guerre Froide.
    Au début du film, je me suis même demandé si je ne m'étais pas trompé de salle, mais non, c'était bien Cold War.

    Que dire, sinon que cette histoire d'amour ressemble plus à une amourette qu'autre chose ? Les numéros joués par Zula sont agréables à entendre et à regarder, ce qui fait que le film repose essentiellement sur cette actrice qui accroche indéniablement le regard, et dont le visage exprime ce mélange de tristesse et de dureté typiquement slave.

    En dehors de cet aspect, le film ne génère pas vraiment d'émotions et l'attente a donc été quelque peu déçue.
    modeinetout
    modeinetout

    6 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2018
    J’attendais beaucoup de ce film, une bande annonce qui m’avait interpellé. Bilan un noir et blanc et un jeux de lumière qui méritent d’etre souligné. Par moment on se croirait dans un studio de chez Harcourt.
    Mais finalement je suis restée spectateur des très belles images sans rentrer dans l’histoire.... Le grand Amour mérite bien plus de profondeur, nous sommes restés dans du très superficiel
    icniv
    icniv

    12 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 octobre 2018
    Un début ahurissant, des plans magnifique et un noir et blanc aussi appréciable et discret que dans Ida. Une histoire extravagante, pourquoi pas, une tranche de vie d'après guerre, intéressante. Hélas, l’histoire d'amour (malgré tout), devient collante, envahissante et tourne pathos à l'américaine. Le carnage, dommage.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2018
    Tout expliquer. Tout surligner. Aurait-on oublié que le cinéma est (aussi) l'art de la suggestion ? Cold War, à l'opposé de la majeure partie des films d'aujourd'hui, est écrit sous forme d'épure, un récit construit autour d'ellipses qui se concentre sur une histoire d'amour qui court sur 15 ans entre la Pologne et Paris en passant par la Yougoslavie et Berlin. La chaleur d'une passion vouée à la tragédie au temps de la guerre froide. Un exercice de style qui adopte une certaine distance, raccourcit les dialogues, préfère les intermèdes musicaux (somptueux) aux longs discours. Autant dire que Pawel Pawlikowski fait appel à l'intelligence et à la sensibilité du spectateur pour combler les vides ou, plus exactement, pour rédiger sa propre intrigue qui différera selon sa connaissance de la période de part et d'autre du rideau de fer. Presque drame musical, Cold War est aussi très proche des mélodrames muets du merveilleux Frank Borzage, avec ses amants maudits. Chef d'oeuvre esthétique et de mise en scène, le film propose un vrai pari narratif, déconcertant et cadencé, dont la froideur apparente cache une grande pudeur. Héroïne sublime et poignante, Joanna Kulig s'impose par un jeu subtil et intense. Au niveau d'une Nina Hoss dans Phoenix de Christian Petzold.
    joelle g
    joelle g

    77 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2020
    Le noir et blanc du film nous plonge d’office dans les années 50....c’est beau...nostalgique....rétro....
    Ceci étant appuyé par la structure du film....un peu à la manière de sketchs.....qui se succèdent de villes en villes.....de périodes en périodes....
    Mais du coup brise l’ambiance amoureuse...passionnelle....
    un peu déçue au final....
    Fanadri123
    Fanadri123

    18 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2018
    Cold War conte l’amour impossible entre un musicien épris de liberté et une jeune chanteuse passionnée pendant la guerre froide. Le gris universel de l’époque soviétique se retrouve dans le choix du noir et blanc pour le film du réalisateur polonais Pawel Pawlikowski. Ce drame shakespearien où Joanna Kulig et Tomasz Kot livrent une prestation de haut vol, est avant tout une œuvre universelle. L’importance de la musique est à souligner où elle fait ici office de troisième personnage. Avec sa photographie soignée et sa réalisation maitrisée, Cold War emportera le prix de la mise en scène.
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