Avis sur Santa & Cie

Assez sceptique avant la séance, j'en suis ressortie sous le charme. Le nouveau film d'Alain Chabat mélange bien le côté merveilleux en ces fêtes de fin d'année et le côté humoristique qui plaira aussi bien aux petits qu'aux grands. La première partie du film est la meilleure, le contraste entre Santa et la découverte du monde réel est assez drôle. La scène du commissariat avec Gregoire Ludig et David Marsais est notamment géniale. Certains jeux de mots sont d'ailleurs très bien trouvés, les adultes comprendront. La deuxième partie tend vers une fin classique un peu mielleuse, mais le côté féerique prend tout de même le dessus et on ressort avec de jolies étoiles plein les yeux. Mention spéciale aux deux enfants du film, vraiment adorables !
C'est peut être un énième film de Noël, mais la touche Alain Chabat le différenciera sûrement de ses congénères.

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" Santa et Cie " sympathique comédie familiale de Alain Chabat .

L’histoire se déroule quelques jours avant le réveillon de Noël . Santa Claus alias le Père Noël ( Alain Chabat ) se hâte de préparé les derniers cadeaux qu’il devra livrer aux enfants la nuit de noël . Mais voilà que ses lutins chargés de fabriquer les cadeaux pour les enfants tombent tous malades en même temps . C’est un coup dur pour le père Noël . Il na pas d’autre choix que de rendre sur Terre avec ses rennes pour trouver un remède . Il va alors être embarquer dans de folles mésaventures ...

" Santa et Cie " est une sympathique comédie familiale sortit en 2017 mis en scène par Alain Chabat . Après avoir réaliser une pléiade de comédies délirantes ( " Didier " , " Astérix et Obélix Mission Cléopâtre " , RRRrrrr !!! " , " Sur la piste du Marupilami " ... ) l’acteur / réalisateur Alain Chabat a décider de mettre en scène un autre genre de comédie à savoir la comédie familiale de Noël . Et on peut dire qu’il a eu une bonne idée car le résultat est bien sympathique et drôle . L’intrigue est très sympathique avec donc le Père Noël qui va devoir bien malgré lui se rendre sur Terre pour trouver un remède pour ses lutins malades ou il va être confronter au monde des humains ce qui va l’embarquer dans une succesions de mésaventures drôles et délirantes . Un film remplit de séquences cocasses

spoiler: ( Le père noël qui se rend à la pharmacie pour trouver un remède , le Père Noël embarquer au commissariat , les quiproquos avec la hôte magique du Père Noël .... )


et de répliques amusantes . Même si on aurait pu exploiter un peu plus le filon comique du film , que le film contient des passages moins drôles et qu’on ne ris pas forcément aux éclats on s’amuse tout de même bien devant les déboires de ce Père Noël et on passe un bon moment de détente . C’est le genre de film parfait à mater en famille pendant la période des fêtes de Noël histoire de passer un bon moment ensemble et se mettre dans l’ambiance des fêtes de fin d’année .
Alain Chabat interprète parfaitement ce Père Noël confronter bien malgré lui au monde des humains . Il est bien drôle et amusant dans ce rôle . Le reste du casting tient également bien la route avec de sympathiques seconds rôles que notre Père Noël alias Alain Chabat va croiser au cour de son aventure .
Les décors , costumes et effets spéciaux qui donnent vie à l’univers du Père Noël ( l’usine du Père Noël avec ses lutins , son traîneaux magique et ses reines ... ) sont plutôt bien réussit et n’on pas à rougir face aux films américains du même style . Sa donne une bonne féerie qui devrait ravir les plus petits .

Pour résumer " Santa et Cie " est une sympathique comédie familiale drôle et divertissante qui devrait ravir les petits comme les grands . En tous cas le public a plutôt bien adhérer à ce sympathique divertissement lors de sa sortie en salle le film ayant réaliser un joli succès ( plus de 2 millions d’entrées ) . Un joli score pour ce genre de film de Noël .

"Cher Père Noël, cette année pour Noël je voudrais : une comédie française sur le thème de Noël avec pleins de gags et un humour poilant, Alain Chabat au meilleur de sa forme et des acteurs au top et aussi je voudrais de la magie, plein de magie !! Tant pis pour mes autres jouets, je les mettrais dans mon coeur".
6 décembre 2017....eh ben....c'est pas encore noël que Papa (Chabat) Noël nous offre déjà les cadeaux, et autant dire qu'on est plutôt bien gâtés cette année ! ^^ =D
Après 5 ans d'absence à la réalisation après l'adaptation cinématographique "blockbusteresque" en jaune et noir de la BD du singe léopard de Frankin, "Sur la piste du Marsupilami", ou il était également acteur avec Jamel Debbouze, hip hip hip Houba, l'ex Nul fait son retour devant comme derrière la caméra en grande pompe, et pas de n'importe quelle manière mais avec une comédie de Noël déjantée !
"Santa & Cie", cinquième film d'Alain Chabat en tant que réalisateur, après le très "réussix" "Astérix: Mission Cléopâtre" (2002), la comédie préhistorique potache et tirée par les cheveux "RRRrrrr" (2004) et l'exotique adaptation du Marsupilami en 2012 (malheureusement boudée par un grand nombre, m'enfin ça...les adaptation de BD au cinéma et les Français, ça fait généralement 2 ^^),
nous emmène en pleine période de fêtes de fin d'année.
L'histoire prend place à quelques jours des fêtes de Noël. Plus que quelque jours avant la tournée annuelle de distributions des jouets et pourtant, Santa et ses lutins ont encore du pain sur la planche avec toutes ces demandes de jouets exigeantes ! Et lorsque Clauss (Santa) descend faire un tour à la fabrique de jouets, pouf....voilà que ses 92 000 lutins tombent tous malades au même moments. C'est alors un cas d'extrême urgence pour Santa qui cherche désespérément un remède pour les soigner, et son seul remède justement se trouve être...de la Vitamine C, qui ne se trouve que dans les pharmacies loin de son petit chalet ou le barbu aimerait bien rester avec sa belle Wanda. Santa n'a donc d'autre choix de de descendre à Paris pour tenter de trouver 92 000 tubes de vitamine C avant que n'arrive le 25 Décembre et que la magie de Noël soit perdue.
Mais comment faire pour "acheter" autant de Vitamine C en si peu de temps ? Comment faire pour faire comprendre que Noël est en danger dans un Paris urbain contemporain ou le Père Noël n'est qu'une icône commerciale et ou les gens ne semblent plus aussi sensibles qu'avant à la fantasy ?
Comment rallier des alliés à sa cause ? Et si l'aide en question venait d'un simple père de famille avocat ??
Voilà pour le pitch global.
Verdict : un vrai petit cadeau de Noël que cette comédie française savoureuse, légère et bon enfant ! Alain Chabat à travers ce film, orchestre un magnifique et généreux partage de son âme d'enfant avec le spectateur, qu'il soit petit ou grand.
Après avoir mit les gros moyens (40 millions d'euros de budget) avec Marsupilami, Serge Karamazov alias Jules César alias le Père Noël alias Chabat (tout ça XD ^^), reviens à quelque chose de plus sobre mais non moins ambitieux en nous cuisinant ici une dinde bien garnie qui nous régale de 1001 façons !
Avec un scénario qui sonne un peu comme une blague de fin de repas de réveillon (c'est vraiment parti d'une blague en plus ^^), Chabat nous invite dans le traineau pour une balade sous les flocons...mais pas aussi tranquille qu'on pourrait le penser car tout ça part très vite dans une aventure décoiffante au croisement entre "Les Visiteurs" (1993) et "Le Père Noël est une ordure" (1982) dans une transposition contemporaine du bon vieux style Burlesque avec un Santa Clauss totalement en décalage avec la ville, bourrée de gags et de répliques plus délicieuses les unes que les autres (surtout pour les insultes xD).
L'histoire de "Santa & Cie" tient sur un post it, ressemblante à une succession de situations semblables à des scènes de théâtre, mais elle n'en est aucunement pauvre en rebondissements et en péripéties, une fois que le traineau a décollé on est lancé dans cette folle aventure devant laquelle quiconque aura gardé son âme d'enfant et une place à la magie dans son coeur, prendra un réel plaisir non dissimulé à rire de bonne humeur.
Si "Santa & Cie" s'inscrit dans la continuité des comédies populaires façon "Les Ch'tis" ou autres films de Noël US tels que "Super Noël" de John Pasquin (1994), si l'emballage reste plutôt d'occasion, si bien entendu tout ça est une stratégie commerciale pour faire un carton calculé au box office pour les fêtes, Chabat reste très honnête dans ce qu'il nous propose et surtout, il ne tombe pas dans la lourdeur des clichés du genre habituels nan, ce film est véritablement habité par une aura de magie de Noël, l'acteur du "Goût des autres" d'Agnès Jaoui (2000) tient les rennes (euh...les rênes pardon....ba du tss !) et les tient bien, jamais le traineau ne se perd dans un blizzard scénaristique juste là par masquer grossièrement une facilité ou une pauvreté scénaristique (même si il est vrai qu'il est plutôt regrettable que le film soit majoritairement gelé dans les dialogues).
La ou la magie de Noël s'opère vraiment, là ou l'enchantement fait mouche, c'est véritablement lorsque le film parle du sujet même de la magie de Noël ! Là, le film gère mais impeccablement l'émotion avec beaucoup de féerie. Dans une certaine mesure, ce dernier film de Chabat me rappel assez le "Il était une fois" ("Enchanted") de Disney, entre animation et prises de vu réelles sorti en 2007 avec la princesse jouée par Amy Adams, notamment dans tout ce touchant sous texte sur l'esprit fantaisiste. Comme la Princesse de Disney qui s'était retrouvée projetée à New York ou personne ne croyait aux contes de fée et à la fantaisie, ici on a un Père Noël qui se retrouve plongé dans un monde ou Noël a perdu toute sa magie pour tomber dans le banal.
Et finalement, Santa Chabat a autant besoin de nous que nous, avons besoin de lui !
Visuellement, Chabat s'est quand même laissé allé à un petit délire sympa notamment avec spoiler: toute la séquence du début dans la gigantesque fabrique de jouets ou l'atelier est visuellement un grand délire créatif et coloré frôlant presque le psychédélique parfois !

Niveau jeu d'acteur, Alain Chabat est un bon gros nounours en peluche au grand coeur, attendrissant et touchant, dont la maladresse du à sa marginalité n'a pas finit de nous faire nous taper des barres ! Les autres acteurs semblent aussi beaucoup s'amusés en se prêtant au délire du réalisateur (les gars du Palmashow notamment) et finalement, s'ils restent des seconds rôles basiques, tous réussissent à apporter leur petit (on regrettera que la participation d'Audrey Tautou sois si minime par contre).
Par contre, je préviendrais juste que finalement, les gags les plus drôles sont essentiellement concentrés dans la bande annonce.
Bon, au final, "Santa & Cie" est un vrai petit plaisir, un cadeau de Noël en avance du Père Noël Chabat qui décidément ne me déçois jamais. Même si "Santa & Cie" n'est pas son meilleur, le film possède une vraie magie et abrite l'âme d'enfant d'un réalisateur "grand gamin" qui plus que jamais, même à plus de 20 ans, nous donne envie de re-croire au Père Noël !
A voir maintenant si on va pas avoir affaire à un carton à la "Famille Bélier" à 7 millions d'entrées en 2014, peut être pas mais à mon avis, mon petit doigt me dit qu'il n'est pas impossible que dans quelques années, "Santa & Cie" vienne squatter le créneau des films de Noël d'M6 ect entre deux volets de "Maman j'ai raté l'avion" ou les Astérix....

« Santa & Cie » aura été une sacrée surprise !
Mais pas du tout dans le sens espéré...
En effet, j’ai beau essayé de retourner ce film de tous les côtés, ou le mettre sens dessus dessous comme le fait Santa Claus avec sa hotte, rien de merveilleux, de féerique, ou de magique ne s’y trouve pour m’emporter, m’emballer et m’envoler à bord de ce traîneau porté par le vent...
Tout d’abord, le scénario n’a rien de fluide et de léger, tout est heurté, saccadé sans qu’aucune situation ne nous fasse sourire ou rêver un minimum...
Les personnages sont le plus souvent outranciers dans leur description, dans leurs agissements et Alain Chabat lui-même n’a pas l’air de croire en ce qu’il représente, l’air un peu blasé sur les bords et donc, nous aussi... au point de nous ennuyer !
C’est quand même dommage à ce niveau, et même un comble pour une comédie de cet acabit !
De plus, l’histoire est faite de rebondissements pas toujours inspirés qui se succèdent sans trop de cohérence ou de logique, comme si on avait cherché tout ce qu’il était possible de trouver dans les clichés déjà vus pour être drôle, et donc en veux-tu, en voilà...
Et justement par cet empilement sans queue ni tête, ça ne fonctionne que trop rarement, mis à part quelques moments par ci, par là comme l’apparition inattendue et étonnante de Bacri !
Les deux petits Maëlle et Mathis sont les seuls à nous attendrir, tandis que même les lutins n’inspirent pas de réelle sympathie...
Quant aux décors façon carton pâte de l’univers du Père Noël, là aussi ceux-ci sont loin de nous amadouer, sauf peut-être quelques jouets amusants et leur transformation, mais nous sommes à des lieues de la folie délirante de Tim Burton !
La fin nous fait certes un certain effet et quelques trouvailles nous illuminent les yeux enfin, mais c’est un peu trop tard...
Noël est passé ! Le Père Noël l’a vraiment raté cette fois avec un cadeau bien trop décevant...

Cette excellente comédie, écrite et réalisée par Alain Chabat, nous propose une histoire à la fois sensible et drôle. Truffée de bons mots et d'idées originales, elle nous offre une BO attrayante de Matthieu Gonet, des décors magiques, des scènes fantastiques et des effets visuels féeriques.
A l'affiche, si Alain Chabat est comme toujours excellent, cette comédie nous propose un casting très intéressant avec un clin d'œil sympathique de Jean-Pierre Bacri et la douce présence d'Audrey Tautou. Bruno Sanches se révèle efficace dans le rôle de Magnus le lutin, Golshifteh Farahani et Pio Marmai forment un joli couple de parents, leurs deux enfants sont véritablement craquants.

Santa & Cie, le nouveau film d'Alain Chabat a le pouvoir de ramener les compteurs à zéro sur les esprits de Noël. Des vœux réalisables pour cette production dont le résultat s'avère drôle, malin et pétillant ! L'ex Nuls en chef, dont l'hilarant Astérix & Obélix: Mission Cléopâtre célèbre cette année son 15e anniversaire. L'acteur-réalisateur s'appuie souvent sur des longs métrages familiaux tels que le sympathique mais inégal - Sur la piste du Marsupilami - et avec son nouveau film, c'est dans l'ambiance des sapins, des cadeaux, des rennes et des flocons que Chabat arrive à nous séduire ! Sa nouvelle création débute magiquement spoiler: avec Santa et son épouse, faisant un tri des lettres d'enfants. Ensuite, le Père Noël se rend à l'endroit où les lutins construisent les cadeaux, ce qui permet d'admirer cet univers magique.
C'est très coloré et les effets spéciaux sont forts réussis ! spoiler: Mais subitement, les 92 000 lutins tombent malades à quelques jours du 25 décembre et Santa débarque à Paris pour trouver les 92 000 tubes de vitamine C pour les faire guérir...
Voilà un tout autre environnement où il va découvrir un spoiler: autre monde,
et c'est ici que cela devient amusant ! spoiler: Il est recueilli par une famille qui l'accepte et qui l'aidera dans sa tâche.
Santa est comme l'un des Rois Mages des Inconnus spoiler: ne comprenant jamais
les mots des parisiens. Les répliques lancées sont cocasses, et Chabat lance pas mal de jeux de mots sans pour autant être vulgaire spoiler: - lutin de merde, les zorros, vous me faites tous skié... -
mais également des références comme spoiler: La Cité de la peur.
Les caméos ne manquent pas à l'appel spoiler: - Jean Pierre Bacri en Père Noël (rouge), Patrick Timsit, Kyan Khojandi (Bref).
Certains passages sont hilarants notamment spoiler: à la pharmacie dans lequel Santa cherche de la vitamine C pour ses lutins ou encore la scène de l'interrogatoire au poste de police -
avec bien entendu de l'émotion sur une finale un peu spoiler: mielleuse
mais nécessaire. Il y a bien une séquence spoiler: Mais subitement, les 92 000 lutins tombent malades à quelques jours du 25 décembre et Santa débarque à Paris pour trouver les 92 000 tubes de vitamine C pour les faire guérir... 0
qui fait réfléchir... Une musique sympathique avec en prime celle de spoiler: Mais subitement, les 92 000 lutins tombent malades à quelques jours du 25 décembre et Santa débarque à Paris pour trouver les 92 000 tubes de vitamine C pour les faire guérir... 1
sur Santa en fin de générique ! Le casting est vraiment très attachant et on sent que les acteurs ont une réelle complicité. En tête l'humoriste Alain Chabat, qui après une courte apparition dans le blockbuster de Luc Besson - Valérian et la Cité des mille planètes - se rattrape en faisant le show dans son propre film et s'avère très à l'aise dans la peau de ce Père Noël (vert), Pio Marmaï est très bien, de même pour la ravissante Golshifteh Farahani (vu dans Paterson). Les deux enfants sont mignons. Le duo du Palmashow que forme David Marsais et Grégoire Ludig en flic sont très drôles de leurs quelques apparitions. Et Audrey Tautou est magnifique, spoiler: Mais subitement, les 92 000 lutins tombent malades à quelques jours du 25 décembre et Santa débarque à Paris pour trouver les 92 000 tubes de vitamine C pour les faire guérir... 2
A mentionner que Bruno Sanches avec la fille de Chabat, Louise en lutin (92 000) font du bon boulot ! Bref, Santa & Cie est une comédie qui se distingue par sa fantaisie absurde et qui peut remplir le bonheur des parents mais surtout des enfants. On retombe en enfance grâce à ce film ! Un beau cadeau de Noël.

Difficile de juger ce film....
Il un bien loin le temps où Alain Chabat faisait de grandes comédies et c'est dommage !
Santa & Cie reste un très bon film, très agréable à regarder. Les effets spéciaux sont féeriques mais on est loin de la grande comédie et c'est bien dommage. Par contre mention spéciale aux comédiens qui jouent très bien et les enfants sont prometteurs.
En ce qui concerne l'histoire, une fin sans doute un peu trop facile mais bon...
C'est un film à voir avec le temps qu'il fait en ce moment, il est sympathique à regarder mais si vous voulez une bonne tranche de rire je ne le vous conseille pas.

Alain Chabat est surtout connu pour son humour absurde et son second degré inébranlable, et ce depuis "Les Nuls" où il s'est fait connaitre puis jusqu'à dans ses long-métrages en tant que réalisateur ("Didier", "Astérix et Obélix - Mission Cléopatre", "RRRrrr !!!" et "Sur la piste du Marsupilami"). "Santa & Cie" se place sous le signe de Noël et de la famille, mélangeant magie et humour décalé comme la bande-annonce semble l'annoncer. Malheureusement, comme c'est souvent le cas, elle est une compilation des meilleurs moments du film. En effet, suite à un démarrage féérique et convaincant, présentant le Père Noël dans son habitat naturel avec sa femme (super drôle Audrey Tautou) et ses 92.000 lutins (le charismatique Bruno Sanches et ses grimaces), on perd tout ce charme dans un cadre réaliste et quotidien où la magie s'atténue complément. En effet, le Père Noël doit à tout prix chercher des vitamines pour guérir ses lutins qui sont tous tombés malades, on ne sait comment ni par qui ! Il atterrit alors d'urgence à Paris avec son traineau et se voit confronter au milieu urbain commercialisé de la période des fêtes de fin d'années. Alain Chabat apporte un décalage léger mais néanmoins comique dès les premières péripéties invraisemblables qui lui arrive dans notre monde, à l'image des "Visiteurs" qui découvraient notre société contemporaine ou "Un indien dans la ville" avec nos traditions. Mais l'humour s'estompe progressivement lorsqu'il rencontre les personnages de Pio Marmaï et Golshifteh Farahani, couple borné et dépassé par le rythme du quotidien. On comprend alors que le rôle du Père Noël consistera à inviter la magie en cette période de fin d'année au sein de ce foyer au bord de la crise. Trop réaliste, pas assez enchanteur voire même plutôt long dans le déroulé de l'intrigue qui ne se résume qu'à l'attente de la livraison du stock de vitamines et à comment occuper le temps jusque là. Le jeu des jeunes acteurs, des seconds rôles, les petites blagues sympas de Chabat et la féérie à l'échelle américaine du début ne suffisent pas pour nous convaincre... Il manque évidemment quelque chose pour combler une longueur et un ennui qui s'installent. On aurait aimé une féérie plus omniprésente, un Père Noël moins flemmard (on peut pas dire que Chabat s'est démené niveau interprétation) et des rebondissements à la hauteur de cette scène d'ouverture ! Heureusement, la fin nous réconcilie un peu avec ce vide flottant, ramenant magie, Audrey Tautou et musique de Noël. Au final, "Santa & Cie" n'égalise pas le nanard du "Marsupilami" mais se retrouve quand même bien loin derrière les désormais classiques "Mission Cléopatre" ou "RRRrrrr !!!"... Dommage, on a l'impression que le défi est relevé, mais en apparence seulement...

Quelle déception ! Non seulement je n'ai pas ri ( à peine souri par moments ) mais pire, je me suis franchement ennuyée assez rapidement. La bande annonce montre les meilleurs gags. J'espérais que l'histoire décollerait à un moment mais rien. Le scénario est fouilli les dialogues pas assez percutant et l'histoire un peu gnangnan. Où est passé le mordant d'Alain Chabat pas très inspiré pour le coup. !

Mis à part 2-3 répliques amusantes, c'est un coup pour rien, un beau ratage. La construction est en plus chaotique, sans saveur, tout tombe à plat. Je ne comprends absolument pas toutes ces critiques positives, ou alors il existe deux versions de Santa & Cie...

l'humour dA Chabat est resté dans la foret du Marsupilami. il a perdu tout ce qui lui donnait cet humour décalé . là c'est plus que poussif, pas drôle, la "magie" frôle la bêtise la plus absolue, on s'ennuie ferme, rien ne fonctionne, c'est sans intérêt, et pourtant l'idée était bonne et savoureuse, donnage, il a cassé un beau jouet.

Fuyez c'est une daube!
Fatigant, sans charme, avec un Alain CHABAT en mauvais doublage et une succession de scène incohérentes avec quelques touches d'humour et de références "cultes".
J'avais hâte de sortir.
Une étoile pour la scène avec BACHRI (qui dure 27 sec.) et pour quelques acteurs (les parents et les enfants) qui sont très bons malgré tout.

Le début de Santa & Cie laisse penser que Alain Chabat a un peu trop regardé les films de Tim Burton et son insistance à décrire le pays du Père Noël en deviendrait presque pesant. Heureusement, le départ du bon Santa vers la Terre et sa confrontation avec le réel suscite des décalages qui, s'ils n'épaississent que modérément le scénario, permettent au moins au film de ne pas reposer uniquement sur des effets spéciaux aussi réussis fussent-ils. Pour autant, l'esprit des Nuls n'est que rarement convoqué, dans le strict respect d'un spectacle familial de saison qui se permet tout de même de temps en temps quelques embardées amusantes et une poignée de scènes loufoques, surtout vers la fin. Les yeux écarquillés des quidams qui assistent aux trucs magiques de Santa permettent de comprendre là où veut en venir Chabat à savoir jouer sur le merveilleux et retrouver la part d'enfance qui sommeille en chaque adulte. D'où l'importance des rôles dévolus à Golshifteh Farahani et Pio Marmai, excellents tous les deux. Les embûches de Noël sont des péripéties distrayantes qui viennent appuyer la thèse, si tant est que l'on puisse utiliser un tel terme, pour ce qui reste une pochade gentille et inoffensive mais ma foi plutôt charmante. On est loin de l'esprit originel des Nuls, certes, ou même de Didier, mais qu'importe le flocon pourvu qu'on ait un peu d'ivresse.

C'est plein de choses sympa, de répliques bien trouvées.mais la mayonnaise ne prend pas, je ne rentre pas dans le film. Ceci dit, en y pensant, j'ai réalisé que ça m'arrive souvent avec les films d'Alain Chabat donc, si vous avez beaucoup aimé les précédents, vous devriez aimer celui-ci également.

Les louanges pleuvent pour ce conte de Noël à la française orchestré par Alain Chabat. Mais en dépit de toute la sympathie que l’on peut avoir pour cet illustre monsieur du rire français, son « Santa et Cie » est loin de l’excellence qu’on veut bien lui accorder. C’est une tentative honnête et pétrie de bonnes intentions de vouloir concurrencer les américains sur le terrain délicat du film familial de Noël mais il faut avouer que si ce n’est pas un naufrage en bonne et due forme, c’est plutôt raté. Si les enfants pourront y trouver leur compte, il n’en est pas de même pour les adultes. Un peu comme dans l’horripilant « Sur la piste du Marsupilami », le tort de Chabat est de dissoudre son humour, à la base excellent, sur une tartine de niaiserie enfantine un peu trop présente. Il manque fortement du second degré attendu et de ce qui faisait le sel de son meilleur film à ce jour « Astérix : Mission Cléopâtre », mélange parfait entre humour Canal et film d’aventures familial.

Le début du film emprunte fortement dans son décorum au « Charlie et la chocolaterie » de Tim Burton. On ne parlera pas de plagiat mais on ressent une forte influence voire ressemblance dans la fabrique de jouets du Père Noël et de ses lutins avec l’usine à chocolat du Charlie du film précité. Les effets spéciaux sont performants, il n’y a rien à dire et on attend de voir la suite. Mais si quelques décalages sympathiques entre Santa Claus et les parisiens qu’il rencontre ainsi que quelques gags bien amenés prêtent à sourire, tout cela rentre bien trop vite dans le rang et on finit par trouver le temps bien long et tout cela plus que consensuel. La dose de bons sentiments prompts à émerveiller les enfants est bien présente mais il manque d’un humour plus percutant et récurrent à destination des adultes.

Pourtant, on sent que l’idée de base était bonne et que le savoir-faire de l’ancien Nul aurait pu accoucher d’une comédie délirante comme savent le faire (en général) les américains. Mais cette dose d’impertinence et de loufoquerie semble être passée à la trappe. Alors on finit par décrocher en dépit d’une durée réduite à une heure et demie, montre en main. Tout juste se régalera-t-on de l’apparition très drôle de Jean-Pierre Bacri, de répliques qui égratignent notre société de consommation ou de bons jeux de mots pourtant bien trop rares. Comme si Chabat avait le cul entre deux chaises entre sa volonté d’offrir un film familial pour les Fêtes de fin d’année et sa capacité à dynamiter un postulat à priori fait pour lui. C’est malheureusement la première option qui prédomine de manière trop forte en occultant ce qu’aurait pu être « Santa et Cie ».