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    Doubles Vies
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    185 critiques spectateurs

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    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 janvier 2019
    Doubles vies est le premier film que je vois en salle en 2019. Son seul intérêt c’est de donner l’assurance que tout ce que je pourrai voir cette année sera forcément bien mieux. En effet ce film est une insulte à l’intelligence. Il est fait d’1h40 de bavardages sur trois registres : des repas entre bobos avec les conversations idoines, des dialogues entre couples légitimes ou illégitimes, dialogues qui n’ont rien à envier à la plus plate littérature. Et last but not least un discours sur la modernité qu’aucun Que sais-je n’oserait publier. Il doit s’agir de chapitres entiers sur l’e-publishing pour les Nuls ou de pages Wikipedia sur les statistiques de ventes d’e-books et autres livres audio sans oublier de placer le mot algorithme. Bien sûr tout cela se passe dans les appartements bureaux cafés et lieux de villégiature assortis aux personnages. La mise en scène n’a pas d’intérêt. Et en plus c’est souvent très mal joué mais il est difficile d’en vouloir aux comédiens qui ont à dire de tels dialogues.
    AZZZO
    AZZZO

    268 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 janvier 2019
    Il y a un plan extraordinaire à la fin du film : un scooter qui traverse la garrigue pendant 20 secondes. 20 belles secondes où l'on n'entend personne parler ! Enfin ! Quel bonheur ! Parce qu'à part ces 20 secondes, le film est une interminable diarrhée verbale. Olivier Assayas prend prétexte de discussions chics entre amis intellos pour nous délivrer son point de vue sur l'avenir du livre, internet, la télé, les séries, la politique et tout ce qui peut transiter sur le zinc d'un café parisien. Comme pour toute bonne diarrhée, ce qui en sort ne mérite pas d'être ici nommé. Car à l'instar des personnages du monde littéraire dont parle son film, Olivier Assayas ne semble pas être à la page. Quid de l'avenir du livre-papier et du livre-numérique se demande-t-il ? (c'est le sujet principal). Jean-Claude Carrière et Umberto Eco avait disserté sur ce sujet dans "N'espérez pas vous débarrasser des livres"... il y a 10 ans !
    circusstar
    circusstar

    112 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 janvier 2019
    Un film bien bavard, avec de mauvais dialogues pompeux et incompréhensibles, beaucoup d’ennui donc, quelques personnes ont quitté la salle au fil de l’eau. Chacun et chacune ont une double vie, qui comme la première est parfaitement inintéressante. Nora Hamzawi tire de façon brillante son épingle du jeu et amène une bouffée d’air frais !
    jvjerry
    jvjerry

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 janvier 2019
    Aucun ressort dramatique. Ce film laisse le spectateur sur le bord de son siège, prêt à partir de la salle tant le bavardage prétentieux sur l’avenir du livre papier / numérique qui constitue le seul objet du film est inintéressant. Même les coucheries des uns avec les autres ne font sciller personne, ni les acteurs ni le spectateur. Tout le monde s’ennuie ferme. La moitié de la salle s’en est allée avant la fin de la première moitié du film.
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 janvier 2019
    un groupe de bobos plus snobs que snobs philosophent sur le devenir de l'édition entremêlé d'histoire de "fesses" plus que d'amour c'est tellement excessif que ça en devient risible mais pas de drôlerie , ça ne sert a rien qu'a ennuyer le spectateur, la seule chose que l'on retient c'est que maintenant pour faire "bien" on ne mange plus a table, mais l'assiette dans la main
    Bénédicte B
    Bénédicte B

    277 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mai 2020
    Film insupportable et ridicule. Dès le début, s'ouvre le bal de scènes statiques (et même figées) mises au service de seules discussions intellectuelles. Dans la 1e scène, la discussion porte sur des questions de ligne éditoriale, en matière de publication de roman. Alors on se dit : "bon, c'est mal parti, c'était sans doute une maladresse". Mais la 2e scène arrive, où il s'agit cette fois de format d'édition : papier ou numérique ? Puis finalement aucune scène ne rattrape l'autre et on est obligé de constater que Olivier Assayas, qui a pourtant fait quelques bons films, échoue à éviter le piège n°1 du cinéma français, dans ce qu'il a de plus mauvais : les scènes de café (ou de salon, chambre, etc.) pour ne servir que du bla-bla. Surtout que : discussions intellectuelles ? Bah non, même pas, car tous les dialogues ne proposent que des PLATITUDES d'une banalité affolante. Et c'en est au point que je pose une question, qui me parait plus que légitime : pourquoi est-ce que ce film a été écrit, financé, tourné ? Parce que Olivier Assayas (et ses potes, fussent-ils acteurs ou techniciens) avaient besoin d'argent ? Je crois que oui. Et c'est scandaleux, car au-delà du mépris aristocratique vis-à-vis du public qui s'exprime là-dedans, c'est vraiment prendre les spectateurs pour de seuls jambons bons à perdre leur argent.
    Pierre-Jean B
    Pierre-Jean B

    17 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 juin 2019
    Un film prétentieux et faussement intello qui endort plus qu'il ne divertit. Les dialogues poncifs et pompeux s'enchainent sans laisser la moindre chance à quelques silences qui seraient pourtant les bienvenus. Ça pérore, ça jacasse, ça palabre et on s'ennuie grave. Bref, un long métrage sans grand intérêt, sauf peut-être si vous hésitez à vous acheter une liseuse kindle.
    Mention spéciale à Nora Hamzawi qui joue comme une enclume.
    PL L
    PL L

    5 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 janvier 2019
    Pour ceux qui ne veulent pas lire plus, c'est mauvais et même très mauvais et encore plus dans la période actuelle que notre pays vis.

    Je suis parisien et pourtant quel malaise face à ce nombrilisme exacerbé d'une caste (et je pèse mes mots) d’intellectuels qui se regardent parler et penser...

    Le jeux des acteurs est vraiment très mauvais à un point qu'on a plus l'impression d'être face aux répétitions filmées...

    Bref pas bon
    Frédérique G.
    Frédérique G.

    6 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 janvier 2019
    Film hyper bavard où franchement on s'ennuie ferme, ca tourne en rond , j'ai failli partir avant la fin .Typique du milieu germano-pratin , complètement déconnecté de la " vraie vie" , on passe sa vie dans les cafés, les restos, les hôtels , les beaux apparts , les belles maisons à la campagne ou au bord de la mer ,, les dîners chez les copains qui génèrent des discussions interminables et fumeuses ,seule Juliette Binoche est crédible ( quoique tromper son mari alias Guillaume Canet avec Vincent Macaigne, , faut y croire !) et mention spéciale à Nora Hamzawi qui réussit à donner corps à son personnage .
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2019
    Alain (Guillaume Canet) est le nouveau directeur d'une maison d'édition respectée mais fragile. Pour la moderniser, il vient d'engager Laure (Christa Théret) en lui confiant le soin du développement numérique et a bientôt une liaison avec elle.
    Sa femme Selena (Juliette Binoche), une actrice devenue célèbre grâce à une série policière, trompe Alain avec l'un de ses auteurs, Léonard (Vincent Macaigne).
    Léonard est en couple avec Valérie (Nora Hamzawi) qui travaille auprès d'un parlementaire. Léonard vient de terminer son dernier roman, un "feel-bad book" selon ses propres termes, inspiré de sa vie. Mais l'insuccès de ses précédents romans, des "worst sellers", conduit Alain à refuser de le publier.

    Tout dans "Doubles vies" rappelle Woody Allen : son titre, son affiche, son intrigue passablement alambiquée comme la lecture des lignes qui précèdent en témoigne. "Doubles vies" a des airs de vaudeville bourgeois. Mais, à la différence des films de Woody Allen qui n'ont d'autre ambition que de faire rire leurs spectateurs, celle d'Olivier Assayas est de les faire réfléchir.

    Son titre est trompeur. Son sujet n'est pas la duplicité du monde de l'édition mais plutôt les défis auxquels il est aujourd'hui confronté. "La Fin du papier" ou "Bienvenue dans l'ère du livre électronique" auraient été des titres plus appropriés. Car c'est de cela dont il s'agit : la fin du livre-papier, la prolifération des blogs où chacun s'auto-proclame l'historiographe de son temps, la répugnance paradoxale des consommateurs à payer pour la culture - alors qu'ils paient sans barguigner pour acheter un ordinateur ou s'abonner à Internet.

    À ce stade deux jugements également pertinents peuvent être articulés. Le premier dénoncera la cuistrerie du propos, les longs tunnels dialogués horriblement artificiels (dans lesquels la malheureuse Christa Théret se noie alors que l'étonnante Nora Hamzawi éclate), l'horrible nombrilisme de ces élites germanopratines qui pratiquent l'adultère par ennui et l'auto-flagellation par fausse modestie.
    Le second au contraire soulignera la finesse du propos : "Doubles vies" est semé de réflexions pertinentes sur les paradoxes d'une époque où, quoi qu'on en dise, on n'a jamais autant lu ni autant écrit, sur le riche avenir du livre, édité en papier hier et accessible en ligne demain, sur le narcissisme des auteurs qui s'exhibent dans leurs livres auto-fictionnels mais qui finalement se réalisent en transmettant la vie.
    ro c
    ro c

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2019
    "Doubles vies" parle des rapports entre le numérique d'une part et l'information et l'édition traditionnelles d'autre part, mais aussi des modèles économiques, des stratégies commerciales, de l'image personnelle sur Internet, du respect de la vie privée, de la vérité et de la post-vérité, de la réalité et de la fiction, des fake news... et de la manière dont tout ça modifie les relations entre les individus et notamment dans les couples. C'est donc une réflexion très actuelle sur notre monde. C'est très intéressant, mais c'est parfois un peu démonstratif, chaque personnage étant chargé de défendre une thèse. On voit un peu les ficelles du film qui raconte une histoire pour faire passer des messages, mais, même si on entrevoit le point de vue de l'auteur, les autres points de vue ne sont pas pour autant dévalorisés, ce qui en fait un film nuancé. Au début, je l'ai trouvé bavard et un peu ennuyeux, mais l'excellent jeu de tous les acteurs fait passer ces textes avec pas mal de naturel. L'histoire de chassé-croisé amoureux passe au second plan et ne semble finalement qu'un prétexte. Un peu froid et intello donc, mais pas prise de tête et souvent subtilement drôle. Je le conseille.

    P.S. Je n'avais pas lu les autres critiques avant de rédiger la mienne et je suis surpris par le nombre de gens qui n'ont pas vu ni compris l'intérêt de ce film qui donne à réfléchir sur certains aspects de notre monde finissant. Bien sûr ce n'est pas la grosse comédie rigolarde, mais je trouve que les thèmes qui pourraient être angoissants sont traités avec une honnête objectivité qui laisse la porte ouverte à tous les possibles.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    27 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2019
    Olivier Assayas tente le pari d’un film débat, avant de chercher l’ultra divertissement. C’est un film qui met en avant le talent de ses acteurs avant de chercher à plaire au grand public. C’est une comédie unique en son genre parce qu’elle est très intellectuelle, ce qui n’empêche pas de rigoler ! Par rapport à ce que l’on a l’habitude de voir, les dialogues longs, ce qui donne le temps aux acteurs d’apparaître petit à petit dans l’histoire. C’est un casting qui crève l’écran et chacun apparition de comédien est un régal. Je regrette tout de même les faux raccords, très nombreux, dû à la volonté de créer des champs/ contre champs où l’on voit le personnage de face et de dos dans le même plan... au moins, il aura pris le risque !
    De la même façon que l’on peut reprocher à une comédie d’être « trop commerciale », celle-ci semble volontairement élitiste : c’est le gratin du cinéma français qui parle de l’avenir du livre, dans des décors bourgeois bohèmes où chacun exprime son opinion. Je peux comprendre aussi que les spectateurs puissent se sentir particulièrement " arnaqués ". La bande annonce ne révèle pas la lenteur des scènes, qui peuvent rendre frileux certains amateurs de comédies. Bref, avant d'aller à sa séance, il faut être prêt.e à réfléchir !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 août 2020
    Doubles Vies est typique de l'attitude snob des bobos parisiens dans le business dit culturel. C''est un pauvre vaudeville petit bourgeois, ennuyeux et pas bien filmé sur quelques petites affaires entre soi-disant amis de cet arrogant groupe de profiteurs. Nul doute que c'est l'une des nombreuses descriptions du déclin de l'ambiance de la société française et un bon signal de prévision avant les émeutes des gilet-jaunes. Beaucoup de choses, des discussions répétitives sur la numérisation de l'industrie de l'édition mais le tout en vain. Rien n'est résolu avec élégance car c'est terne, bavard et pédant. Essentiellement un film sur le nombril de l'industrie de l'édition. Je m'attendais à un film pour adultes intéressant et j'ai eu un type médiocre qui parle sans arrêt à la place. Un film complètement frustrant à regarder. Généralement je supporte le cinéma français mais pas ce film...
    nicolas t.
    nicolas t.

    54 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 janvier 2019
    Assayas s'essaye à la comédie à la Woody Allen et ça ne lui réussit pas.
    Le film est poussif avec des dialogues accumulant les banalités et clichés
    sur le monde contemporain. Ca se veut ironique ou grinçant, c'est juste
    pas drôle et laborieux. Filmé comme une sitcom sur les bobos parisiens et leur déboires
    sentimentaux, le vaudeville est bien faible.
    Les acteurs font ce qu'ils peuvent pour se sortir de leur caricature. Canet
    ne semble pas plus à l'aise ici que chez son copain GillesLelouche. Binoche encore une fois surjoue.
    Le couple Nora Hamzawi et Vincent Mac Caigne s'en sortent mieux.
    Quant à la jeune Christia Theret, on ne comprend pas la moitié de ses dialogues.
    Mais ce n'est au fond pas si grave...
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2019
    Un éditeur, un écrivain, une actrice, une assistante parlementaire ... Les personnages de Doubles vies ne représentent pas vraiment la France profonde. Et alors ? Il y a une belle ironie dans ce film qui n'est pas loin de caricaturer la comédie sentimentale à la française, très proche de l'image qu'a le cinéma français à l'étranger, que ce soit pour le louer ou le critiquer. Assayas, qui a toujours réalisé des films très écrits, littéraires même, parle ici d'un petit univers qu'il connait bien, celui des intellectuels parisiens qui pérorent sur l'état du monde et de la culture tout en menant une vie qui ne respecte pas nécessairement la morale qu'ils mettent dans les affaires qui ne ressortent pas du domaine privé. A l'écran, cela donne un long-métrage que certains jugeront sans doute trop bavard, un cinéma en chambre qui s'écoute quelque peu penser. Tout ce qui est dit n'est d'ailleurs pas d'une suprême intelligence mais c'est précisément dans le regard mi-moqueur, mi attendri d'Assayas vis-à-vis de ses personnages que réside l'intérêt principal de Doubles vies. Et notamment sur leurs petits mensonges et tromperies entre amis et au sein du couple dans une redéfinition de la carte du tendre, certes aucunement révolutionnaire mais totalement dans l'air du temps. S'y ajoute la manière élégante d'Assayas, avec une mise en scène sans ostentation mais comme souvent chez lui d'une grande fluidité. En outre, les acteurs sont à la fête dans son cinéma et brillent de mille feux de Canet à Binoche en passant par Macaigne et la moins connue mais toute aussi excellente Nora Hamzawi.
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