Avis sur Curiosa

Ce film relate une histoire vraie.
J'ai apprécié ce film très beau, délicat, bien interprété.
J'ai passé un bon moment.
Dommage que ce film soit peu distribué.

Pour éponger les dettes de la famille, Marie de Heredia épouse le poète Henri de Régnier, mais c’est Pierre Louÿs qu’elle aime. Pierre est poète, érotomane et grand voyageur. C’est avec lui qu’elle va vivre une initiation à l’amour et à l’érotisme à travers la photographie et la littérature.

Curiosa est un biopic dramatique français de Lou Jeunet de 2019.

Le film s’inspire de la jeunesse de Marie de Heredia (Marie de Régnier) et Pierre Louÿs, grands noms de la littérature française du 19ème siècle et début du 20ème.

Curiosa raconte la passion amoureuse entre Marie de Heredia, l’une des trois filles d’une famille bourgeoise endettée, contrainte d’épouser Henri de Régnier, un poète fortuné qu’elle n’aime pas.

Elle va nouer une passion intense avec Pierre Louÿs, voyageur, poète, photographe et amateur de femmes.

Curiosa est un drame sentimental et sensuel plutôt réussi. A travers les relations amoureuses de ses protagonistes et du trio amoureux que forme Marie, Pierre et Henri, Curiosa nous montre combien la passion physique est irrépressible et que, sans le désir et la chair, l’amour ne peut éclore, d'où l'impasse amoureuse entre Marie et Henri .

Après Un amour impossible, Niels Schneider interprète ici de nouveau un séducteur cynique et un amant insatiable sans états d’âme. Le moins que l’on puisse dire est que ni son côté volage, ni son incapacité à se fixer sentimentalement ne l’empêcheront de connaître un succès ravageur auprès de ses conquêtes.

Noémie Merlant lui donne la réplique dans le rôle de Marie de Héredia, avec beaucoup de cran dans un film où les scènes de nu sont nombreuses. L’actrice y incarne une femme libre, très différente de l’idée que l’on peut se faire de la femme bourgeoise au XIXème siècle.
Figurent également au casting Camilla Jordana (Zohra Ben Brahim), Benjamin Lavherne (Henri) et Amira Casar (La mère de Marie).

Le film est accompagné par une bande originale très moderne, composée par Arnaud Rebotini, fondateur du groupe de musique électronique Black Strobe.

Bien que l'histoire soit simple, Lou Jeunet a réalisé une oeuvre d'une grande finesse. Certes, elle filme des corps en toute liberté, sans tabous, mais derrière la chair se cache l'histoire d'une passion, de la quête d'un amour, d'un absolu et de ses aléas. Les paysages, décors et costumes sont ceux de la Belle époque mais le propos reste extrêmement moderne. Cette oeuvre hédoniste s'appuie sur une esthétique symboliste superbe. Les plans sont originaux et la a photographie est magnifique. Un petit plaisir.

Une femme mal mariée prends comme amant l homme qu elle aimait ami de son mari cocu complaisant.
l amant fait l éducation séxuelles de la belle oie blanche qui finit par le marier avec sa soeur et les parties fines restent en famille
C'est assez banal et si la fesse est belle l histoire est molle

Librement inspirée de la relation entre les auteurs du XIXe siècle Pierre Louÿs et Marie de Régnier, "Curiosa" s'intéresse à l'initiation à l'amour et à l'érotisme d'une jeune femme. Il y a d'un côté l'amour d'une femme pour un homme et de l'autre, la passion d'un homme pour le corps des femmes. Pierre est incapable de se satisfaire d'une seule femme donc il enchaîne les conquêtes que ce soit au niveau professionnel ou privé. Une situation que Marie a du mal à accepter étant folle amoureuse de lui même si elle a dû épouser un autre homme par défaut. En parlant de l'éveil sexuel, Lou Jeunet aborde un sujet intergénérationnel et propose un film très sensuel et plein d'érotisme. La particularité, si on peut appeler ça ainsi, c'est que tout est montré et raconté à travers les actes d'un homme. On a l'impression d'assister à un fantasme masculin alors que le film est bien réalisé par une femme. En tant que tel, ça aurait été bien de développer cette emprise émotionnelle qu'à cet homme sur cette femme. C'est un point vraiment sous-développé dans le film, la réalisatrice préférant s'attarder sur le côté érotique assumé de son film. Lors de la première partie sur le triangle amoureux, le film fonctionne bien grâce à des scènes joliment filmées sans vulgarité et des acteurs qui mettent la bonne intensité dans leur jeu par contre, les faits deviennent redondants vers la moitié de l'histoire avant une dernière partie ennuyeuse et sans grand intérêt. Derrière ses scènes pleines de sensualité, "Curiosa" est un film très moyen qui ne raconte finalement pas grand-chose.

Il est étonnant de voir que « Curiosa » est réalisé par une femme, car il semble être la retranscription du fantasme masculin. « Curiosa » est un film érotique qui déshabille intégralement Noémie Merlant et Camélia Jordana. Triangle amoureux et sexuel dans le Paris bourgeois de 1895, des femmes posent sous l’œil photographique, voyeur et collectionneur du personnage de Niels Schneider. L’esthétisme forcé et la musique électro d’Arnaud Rebotini ne se colle pas du tout à l’époque du film. Ce contraste semble d’ailleurs mal assumé et rend ce film de Lou Jeunet un porno non sensuel.
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Très beau film narrant des faits véridiques.
Ce film possède un charme fou et une superbe musique.
J'ai failli pas le voir car il est très peu distribué.
Et comme j'apprécie les histoires qui se passent à une autre époque, ce fut pour moi un plaisir de le voir.

Nul. L'histoire d'une pauvre fille très influençable qui pense qu apprendre à donner du plaisir aux hommes suffit à les rendre amoureux. Aucune empathie pour elle. Quant à camélia Jordana, bonjour la vision des algériennes de l'époque prêtes à coucher avec tous les hommes blancs qu elle croise pour pouvoir rester en France ,joli message quand on voit les causes qu elle défend dans la vie. Film niais , qualité du son digne d'un court métrage étudiant. Pourquoi faire un film là dessus ?

Un très beau film, passé inaperçu et qui est pourtant une perle rare dans le cinéma français. Tout d’abord un sujet très intéressant : le trio principal, quoique très célèbre, n’est plus très présent dans l’histoire : J.M. De Hérédia, poète , membre de l’académie française, , n’est plus étudié , Pierre Louys, reste surtout connu par les adaptions cinématographiques de ses livres « Bilitis » de Hamilton ou la « Femme et le pantin », de Buñuel, et Marie de Reigner , très célèbre à son époque , est une écrivaine oubliée. Mais le film est une réussite par sa mise scène, moderne, impressionniste, illuminée. Un mélange de genre, film en habit ; costumes et décors d’époque, mais alternant le moderne, des angles de prises de vue très originaux, des gros plans , des digressions poétiques.. Et surtout un érotisme flamboyant, onirique, c’est le premier film de femme où je ressens un érotisme « différent », les jeux avec la chevelure de Camilla Jordana (très bonne), des plans de miroir montrant des toisons luxuriantes, des poses lascives pour des séances photos très belles, des plans de nus masculins aussi du très beau Niels Schneider , on ne dénude pas que le corps des femmes, mais aussi les attributs masculins. C’est radieux et envoutant. Au niveau musique : une superbe bande son électro de Arnaud Rebatini, que j’ai découvert à cette occasion et dont je me régale maintenant. Lou Jeunet a réellement un grand talent et tout le film est un régal, comme un cadeau inattendu du cinéma français, une pépite. Bien sûr les trois acteurs principaux sont excellents , Benjamin Lavernhe en mari impuissant , mais voyeur excité, et la très belle Noémie Merlant éblouissante , sexy, envoutante , au corps profondément sensuel , qui a tout d’une très grande. . . Bravo encore à Lou Jeunet, en attendant impatiemment un prochain Opus .

Pour son premier long métrage Lou Jeunet nous offre un film subtilement amoral et à l’érotisme débordant . Le scénario est assez banal avec cette femme mal mariée qui prend comme amant l'homme qu'elle aimait auparavant . Mais l’intérêt du film n'est pas là mais plutôt dans l'initiation à l’amour et à l’érotisme à travers la liaison photographique et littéraire que Marie va vivre avec lui .

Une photographie poétique avec des plans floraux intercalés. Une bande son détonante et pourtant adaptée à l'atmosphère labyrinthique. L'histoire érotique d'une artiste qui s'épanouit dans la volupté.

Singulier triangle amoureux et littéraire que celui de Curiosa avec l'écrivain Paul Louÿs, la romancière Marie de Heredia et le poète Henri de Régnier. Le premier est l'amant de la deuxième qui est l'épouse du troisième lequel est le meilleur ami du premier. S'y ajoutent ponctuellement la maîtresse algérienne de Louÿs et sa future femme, soeur de Marie. Ouf. Outre ses talents d'auteur, Paul était un séducteur patenté et un érotomane distingué. C'est principalement cet aspect-là, via la photographie, que met en avant le premier long-métrage de Lou Jeunet de même que sa liaison passionnelle avec Marie qui y acquiert son émancipation sexuelle. Il faut bien que les corps exultent mais la chair est plus triste que sensuelle malgré les efforts de la réalisatrice qui habille la nudité des amants par une musique électronique volontairement anachronique. Modernité que de crimes on commet en ton nom. Faussement osé, d'un érotisme répétitif et plat, le film cache sous ses atours audacieux un scénario banal qui ne parvient pas à faire comprendre la personnalité profonde de Louÿs et de sa très chair amie, pas plus que du mari trompé et complaisant. Ce pourrait être un vaudeville mais le film se prend très au sérieux avec sa reconstitution d'époque, sa mise en scène souvent maniérée et ses dialogues ampoulés. L'interprétation de Noémie Merlant (qui est beaucoup plus vibrante dans Portrait de la jeune fille en feu) et de Niels Schneider, même fréquemment dépouillés de leurs vêtements, donne quelques couleurs à Curiosa mais ne l'empêche pas d'être assez ennuyeux.

En tant que Photographe, j'aime assez les images et les nus, présentés de façon assez Artistiques ! Malheureusement l'histoire et les personnages ne suivent pas du tout, c'est tellement mou et chiant, on s'ennuie beaucoup trop ...

Un film lourd et sans relief mais qui veut se donner des grands airs.
La prise de vue et l'éclairage sophistiqués ainsi que le jeu précis des deux acteurs principaux ne sauvent pas un ensemble prétentieux et finalement insipide.
Si l'on ajoute à cela une Camelia Jordana qui gagne encore en vulgarité (mais ça, on commence à en avoir l'habitude), ainsi qu'une partition musicale épouvantable et au rabais, réalisée exclusivement au synthétiseur sans aucune finesse ni créativité, on obtient un objet que l'on va s'empresser d'oublier très vite.

film très pauvre, assez niais et creux. Prétexte à des scènes érotiques d'un commun sans égal. Il fallait vraiment qu'il pleuve pour que je ne sorte pas de la salle.