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    Slalom
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    164 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 807 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2021
    C'est bien, les distributeurs commencent à sortir les films au ciné en outre-mer, ça évitera l'embouteillage à la reprise et ça nous permet de voir ce film, que je n'aurais sans doute jamais vu autrement.

    Slalom a une qualité qui permet d'effacer tous ses menus défauts : il est trouble... L'histoire qui est racontée est ainsi assez malsaine avec une ado qui vit seule, qui fait tout pour être championne de ski et qui doit gérer son corps, ses premiers amours, ses amis, sa mère, son coach et à part le ski... Il n'y a rien qui va.

    L'héroïne c'est donc une ado plongée dans le monde des grands et qui doit gérer toutes les conneries des adultes autour d'elle... et si sa mère absente c'est déjà une assez grosse connerie, la plus grosse reste son entraîneur. Et c'est là qu'éclate tout le talent d'acteur de Jérémie Renier (que j'adore). Il arrive à être dans l'ambigüité, à faire en sorte que son personnage ne soit pas immédiatement détestable alors que dans le fond il a tout pour l'être et même si ça n'a pas grand chose à voir ça m'a fait un peu penser à Clint Eastwood dans Les Proies.

    On sent dès le début quelque chose de dérangeant, le gars fait venir l'ado dans son bureau, la fait se déshabiller pour qu'elle se pèse, mesure sa graisse... Il n'y a pas réellement de geste déplacé, mais l'ambiance, l'éclairage, fait qu'on sent bien que tout ça n'est pas anodin, qu'il y a un truc louche, tout ça est froid, sans complicité entre les personnages... Et en même temps on voit que l'héroïne semble un peu fantasmer sur son entraîneur, elle joue les voyeuses en le regardant nu sous la douche.

    Ce côté un peu glauque est contrebalancé avec des moments où le personnage de Renier semble réellement l'aider à progresser, où il se réjouit vraiment des victoires de sa protégée... On d'ailleurs de très belles séquences de descentes en ski qui arrivent à être envoûtantes, notamment grâce à la musique (dont l'utilisation est un des points fort du film, parce la réalisatrice sait quand la couper pour qu'elle n'empiète pas sur l'émotion) tout en étant quand même dynamiques et prenantes.

    Et donc les personnages ne sont pas unilatéraux... C'est pareil pour la copine de l'héroïne, on sent qu'elle est jalouse, mais elle offre sans doute la plus belle séquence du film tout à la fin. Et tout ça permet justement de jeter le trouble et de mettre le spectateur mal à l'aise.

    Le défaut du film vient à mon avis du personnage principal qui lorsqu'il finit (logiquement) par se renfermer à cause de tout ce qui lui arrive donne quelque chose de déjà vu et de moins original finalement que tout le reste du film qui arrive à ne pas rester dans les sentiers battus. J'ai eu l'impression de voir un passage obligé moins intéressant que tout le reste...

    En tous cas ça n'entache de rien la prestation admirable de Noée Abita (qui est bien plus âgée que son rôle) qui fait parfaitement l'ado obligée de mûrir trop vite à cause de la vie... et malgré son âge réel, elle a vraiment l'air d'avoir 15 ans ce qui rend vraiment certaines scènes encore plus gênantes...

    Et puis il faut que la réalisatrice en faisant épouser au film le point de vue de son héroïne lui permet vraiment de briller. Elle est sur tous les plans et ça permet de comprendre son trouble à elle, ses sentiments et d'être empathique pour elle. Le tout sans que ça ne soit jamais explicité de manière lourdingue... C'est une ado, elle réagit comme un ado...

    Pour un premier long métrage, ça donne envie de voir la suite.
    critik+
    critik+

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2021
    Pour un sujet si sensible, il s'agissait de slalomer habilement entre les piquets de la lourdeur et du mélodrame. La réalisatrice pour son premier film a skié comme une débutante sur une piste noire en lieu et place de la verte. Durant la séance, j'ai alterné entre des bâillements sur des plans fixes maintenus trop longtemps et des moments de grande gêne devant des scènes explicites qui se prolongeaient indéfiniment sans doute pour s'assurer de la bonne compréhension du spectateur. C'est un film si médiocre sur un thème si délicat à traiter que mes voisins étouffaient des rires nerveux.
    Alice025
    Alice025

    1 514 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2021
    Film sur les abus sexuels dans le milieu du sport, ici en l'occurence dans celui du ski, entre une adolescente et son entraîneur. Noée Abita et Jérémie Renier sont fabuleux dans leur rôle respectif ; d'un côté l'ado timide qui en veut mais qui va finir par être totalement déboussolée et de l'autre le coach dur, efficace mais qui va franchir la ligne.
    Fred va petit à petit avoir une emprise sur Lyz, dérangeante malsaine et surtout tabou. Sujet sensible et bien traité, sans oublier de jolis paysages enneigés.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Bertrand W
    Bertrand W

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 mai 2021
    Il ne suffit pas d'avoir un sujet grave dans l'air du temps pour faire un bon film. Le scénario n'a aucun intérêt, aucune surprise ni aucune invention quelconque
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    125 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 septembre 2021
    une histoire d'emprise sur des pistes enneigées... je m'en pourléchais les babines par avance... aïe aïe aïe... après à peine 20 mn, une chape d'ennui m'est tombée dessus... peu de finesse psychologique, des scènes totalement inutiles (quand elle est prise en stop par exemple...), des acteurs qui jouent toujours pareil, des décors sans intérêt et une fin totalement ratée...!
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 août 2021
    Un premier "long" qui se propose de narrer le précoce cursus honorum de "Lyz" (prénom improbable, déniché sans doute par sa mère dans quelque niaiserie télévisuelle), 15 ans, en "sport/études" à la montagne (Savoie), puisqu'il s'agit de compétitions de "Slalom" : spoiler: championne de France, puis d'Europe en suivant - une participation aux championnats du monde promise. À moins que...
    Peut-on trouver quelque attrait à ce film (sélectionné pour le festival avorté en 2020, à Cannes - on se demande bien sur quels critères...) ? Description par le menu des entraînements de ski alpin, à l'usage des "espoirs" français ? Même cet aspect documentariste peine à remplir le contrat... spoiler: Dans le cadre du mouvement "Me Too" apppliqué au sport de haut niveau, et la réalisatrice ayant fait la confidence que son scénario était réaliste (elle-même en victime, à l'âge de son héroïne), on se dit qu'il s'agit d'abord, et surtout, d'un pamphlet contre l'"emprise" (un entraîneur de 40 ans abuse de son autorité et de son charisme pour s'occuper d'un peu trop près de son tendron de pupille).
    Mais les images sont brutes, l'appareil critique inexistant - alors, ce n'est que choses sordides, malsaines, livrées au voyeurisme.
    Coproduction oblige, spoiler: le rôle du pervers
    est assuré par le Belge Jérémie Renier, au minimum syndical. Quant à la jeune abusée (Noée - sic - Abita), elle tient un peu trop la posture de la sidération, et le registre du mutique, pour qu'on s'intéresse vraiment à son pourtant pitoyable sort. De la pellicule gâchée.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2020
    Slalom aborde un sujet délicat, à une époque où les langues se délient enfin et révèlent des affaires de violences sexuelles à l'encontre de mineur(e)s dans le monde du sport (judo, patinage, tennis, etc). Charlène Favier, sa réalisatrice, a été elle-même une victime durant son adolescence et si elle n'a pas voulu raconter sa propre histoire, elle n'en reste pas moins bien placée pour évoquer les tourments d'une très jeune fille qui subit emprise psychologique et agressions. Slalom est-il pour autant un film "dossier" ? Oui, en grande partie, car le film a clairement un message à passer mais la cinéaste le fait avec toutes les nuances possibles montrant quelles formes revêtent la domination et la dépendance, avec en outre la pression liée à l'entraînement intensif pour le sport de compétition et la découverte de son corps, pour une adolescente. Très centré sur son héroïne, Charlène Favier réussit son portrait psychologique mais échoue en partie à donner vie à son environnement qui, hormis son entraîneur, se réduit à quelques traits de caractères peu approfondis (la mère, ses camarades d'entraînement). Les compétitions en tant que telles sont platement filmées et ne participent que très peu à la dynamique du scénario. C'est le hors piste qui intéresse le plus Charlène Favier et la toxicité des relations d'un entraîneur avec une skieuse en devenir., tourmentée par les mutations de son corps. La mise en scène tire certes avantage du cadre grandiose de la montagne mais elle privilégie les gros plans pour mieux resserrer l'étreinte. Il est vrai que les deux interprètes principaux sont exceptionnels : Noée Abita et Jérémie Renier forment un duo crédible sans aucune faute de carre.
    amour13
    amour13

    26 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mai 2021
    Ce film est réalisé presque tout le temps lorsqu'il fait nuit, la première moitié est ennuyeuse et ensuite la relation entre l'entraineur et la skieuse est malsaine. En clair je déconseille ce film.
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2020
    Charlotte Favier a subi des violences sexuelles dans le milieu du sport lorsqu’elle était adolescente. C’est en 2014, alors qu’elle était à l’atelier scénario de la Femis dans le but d’écrire un premier long métrage, qu’elle a commencé l’écriture du scénario de Slalom : pour un premier film, elle avait besoin de faire appel à ce qu’elle avait de plus fort en elle et, même si "Slalom" ne raconte pas sa propre histoire, il en est incontestablement imprégné. Son film fait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020 et il a reçu le soutien de la Ligue des Droits de l’Homme. Le film est important par son sujet mais son déroulé est trop prévisible et la mise en scène manque de relief. Heureusement, la qualité de l’interprétation et la beauté des images viennent s’ajouter au sujet pour en faire un film « fréquentable ».
    Abus Dangereux
    Abus Dangereux

    38 abonnés 108 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2021
    Lyz (Noee Abita), 16ans, intègre une formation de ski études à Bourg Saint Maurice. L’entraîneur de la section, Fred (Jérémie Renier), dur et exigeant va vite déceler la graine de championne dans cette jeune fille ambitieuse. Attiré par cette sportive de haut niveau en devenir, il va déraper et exercer sur elle une emprise physique intime en plus de son exigence d’entraineur. D’autant plus facilement que Lyz est livrée à elle-même (parents divorcés, et mère éloignée). Bien évidemment psychologiquement perturbée, elle va se perdre un temps avant de finalement réussir à atteindre l’objectif sportif voulu dans la souffrance et de rejeter l’entraîneur de manière cinglante, laissant le spectateur libre d’imaginer le devenir de l’histoire. La grande force du film est de ne pas être manichéen, car on sent bien que Fred n’est pas un prédateur sexuel récurrent et que pareil dérapage ne lui est certainement jamais arrivé. Ce film sombre (avec en plus une grisaille hivernale dominante) et dérangeant est superbement interprété par Jérémie Rénier (ce n’est pas une surprise) et par Noée Abita, véritable révélation. La mise en scène, pour un premier film est impressionnante avec notamment, des scènes de ski extrêmement bien filmées. La qualité de la photographie aidant, on peut le qualifier d’oppressant et il ne peut laisser le spectateur indifférent. Une réussite indéniable
    Olivier G.
    Olivier G.

    3 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 juin 2021
    Avoir attendu si longtemps pour voir ça ! histoire sans intérêt avec des filles qui chialent et une image bien pourrie. Parlons en des images, à peine de 3 mn de descente filmées durant tout le film pour un résultat médiocre (je fais mieux avec mon smartphone). Cette réalisatrice n'a rien compris au sujet de son film et n'a certainement jamais dépassée sa première étoile en ski, elle n'a donc rien compris aux motivations de son personnage et ne nous fait absolument pas ressentir l'adrénaline d'une descente, fuyez si vous aimez le ski ! Pour le reste pas de dialogue (c'est tellement plus facile), cinéma minimaliste subventionné comme on aime tellement en faire dans notre beau pays.
    Ciné-13
    Ciné-13

    93 abonnés 887 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2021
    Première partie difficile : le coaching est artificiellement brusque, la relation est malsaine dès le début et la skieuse est un peu absente avec peu de charisme.
    Quelques scènes font monter la pression et l'intérêt : caresses dans la voiture, regard de désemparée vis-à-vis de sa mère quand elle doit accepter d'être hébergée par son coach. regards troubles,...
    Beaucoup trop de scènes de nuit...
    Seulement 2 scènes de descente filmées. Le film n'est vraiment pas axé sur les sensations de compétition.
    Et la fin nous laisse déçus...
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juin 2021
    Vu le 20210521, avis le 20210523
    *.*
    Je suis passé à côté de ce film. Pour moi, il ne montre pas bien ce qu'il essaie de montrer mais il est possible que ce soit simplement moi qui n'ai pas compris.
    *.*
    *Spoil - déroulé du film - enchainement de scènes avec avis personnel sur le sens que je leur donne*
    *.*
    spoiler: Elle peut voir son entraîneur nu sous la douche. Souci de mixité selon le sexe et les âges. Je ne sais pas dans quelle mesure une telle chose est possible mais cela m'a semblé douteux. *.* reprise de l'avis le 20210603 question posée "Pourquoi vises-tu les podiums ?" -> Je ne sais pas, j'en ai envie. Montre une envie pas forcément très affirmée, une personnalité qui pourrait être influençable puisqu'elle n'a pas une idée d'elle-même, de ses envies. *.* Pour Noël vu que tu n 'as que deux jours, tu peux appeler ton père, moi je vais à Bilbao : les parents ont leurs soucis. Leur fille n'est probablement pas leur priorité ou à tout le moins, sous prétexte qu'elle est en pensionnat, qu'il y a d'autres adultes (les professeurs) pour s'en occuper, ils peuvent s'en décharger. Elle se retrouve seule, avec un sentiment d'être incomprise de ses parents. La mère ne comprend pas dans la scène que sa fille a envie de passer noël avec elle même si elle n'a que deux jours à passer avec sa mère. *.* Son atout, c'est qu'elle n'a pas peur. Il faut se lâcher. -> Première fois qu'elle est reconnue, appréciée. Mais c'est aussi une façon de dire que son succès au ski viendra de son abandon à son entraineur, qu'elle doit se remettre entre ses mains, s'abandonner à lui. *.* Discussion sur la menstruation -> entrée dans l'intimité. Durant la première partie du cycle, on dispose de plus de force musculaire -> c'est normal d'entrer dans l'intimité, c'est le besoin du sport. Les règles, c'est beau, c'est cosmique -> il n'y a rien de honteux, cela ne devrait même pas relever de l'intime. Plus d'intimité + c'est toi qui a choisi de faire du sport et de perdre cette intimité + de toute façon ce n'est pas honteux, il n'y a rien d'intime -> destruction en règle de l'intimité de la skieuse. *.* Fais gaffe avec fred, tu te casses une jambe et tu n'existes plus. -> une telle phrase peut développer un sentiment d'insécurité qui pousse lyz encore plus vers fred pour qu'il la protège alors même que c'est lui qui peut l'abandonner. De mémoire dans la scène, on voit une fois de plus que Lyz est passive, elle reçoit les coups et ne s'en indigne pas. Elle s'enfonce dans une spirale ou elle est de plus en plus victime et ne réagit pas. *.* Maintenant il faut suer, il faut gagner. Juste après, il y a une image de Montagne avec une diagonale qui traverse l'écran. L'image est belle, est réussie. D'autant plus que ce qui suit est la scène du téléphérique avec le loup que fred dit voir. On revoit une image en réponse à cette première image, une nouvelle image de montagne avec la même diagonale dessinée par les cables du téléphérique. J'ai bien apprécié cette première image et j'ai pensé que c'était une bonne idée cette seconde image en réponse quelques seconde à peine plus tard. Ces deux images sont discrètes et il me semble que la réalisatrice a correctement mis ses images au service de son histoire, sans chercher à faire d'effet de manche, de démonstration : regardez ce que j'arrive à faire. Cela montre que le film répond à un besoin fort de la réalisatrice de transmettre son expérience (de belles images plus ostentatoires auraient signifiées que la réalisatrice aurait voulu montrer qu'elle était devenue réalisatrice avant tout. Là, elle est réalisatrice pour répondre à son besoin d'expression). *.* 2nde victoire de Liz : ça y est, un lien fort est créé entre liz et son entraineur. Le succès rapproche. Elle doit probablement son titre de championne de france à son entraineur et celui-ci peut se permettre de projeter ses envies sur elle, son potentiel se concrétise et il peut tout imaginer pour elle. *.* Lorsqu'ils font l'amour sur une surface réfléchissante, j'ai trouvé l'image réussie et en particulier la main à plat rejointe par l'autre. - On remarque au passage qu'il n'y a pas de consentement. Consentement qui de toute façon serait contestable, mais en la circonstance, une absence de refus ne vaut pas un consentement je pense. -> cela montre l'égoisme de l'entraineur, Liz devient un outil, un objet à sa disposition dont il peut faire ce qu'il veut. *.* Le fait que Liz n'appelle pas sa mère pourrait alerter sa mère, cela pourrait être un signe que quelque chose de particulier se passe pour Liz, sa mère pourrait s'inquiéter plus de sa fille. A la décharge de la mère dans le film, c'est qu'il n'est pas particulièrement dit qu'avant le sport étude, la mère et la fille étaient très liées. Il est fort possible que leur relation soit plus ou moins distante depuis un certain temps. Il est même fort possible que Liz appelle peu sa mère depuis le début de son sport étude. Du coup, la mère peut aussi légitimement ne pas avoir de raison de s'inquiéter particulièrement puisqu'elle n'a pas la possibilité de se rendre compte de changement. Je ne sais plus à quel moment Liz a des soucis de résultats scolaires, mais les résultats scolaires aussi devraient être un signe annonciateur de changement dans la vie de Liz). *.* Le coach aime friser les limites. C'est aussi ce qu'il fait avec Liz. Si ça se sait, ça peut détruire sa carrière d'entraineur. Je ne pense pas que la film suggère explicitement que fred tire du plaisir de l'interdit, mais il ne l'exclu pas pour autant. *.* Je n'ai pas bien compris la scène ou Liz et sa mère son enlacées. Comment elle arrive, ce qui amène Liz à pleurer. Peut-être que Liz pleure parce qu'elle réalise que sa mère ne la comprend pas. Sa mère vient de dire qu'elle est surprise que Liz s'entraine encore si peu de temps avant une compétition. Est-ce que le film suggère à ce moment là que Liz souffre de la pression qu'elle subit et que la présence de sa mère lui apporte un réconfort, un relâchement qui la fait pleurer ? Je ne l'ai pas particulièrement vu à l'écran. Peut-être que la scène suggère que la mère croit que Liz a peur de perdre la course et qu'en réalité Liz a peur de perdre son entraineur si elle perd la course. Je n'ai pas bien compris ce que cette scène est supposée montrer. Peut-être que la scène est supposée montrer que Liz s'aperçoit qu'elle s'entraine au lieu de profiter de la présence de sa mère et que cela déclenche une prise de conscience chez Liz, les pleurs de Liz pourraient alors être qu'elle prend à ce moment là une décision de rupture dans sa vie. *.* Du fait que cette scène n'est pas bien intelligible (ou que c'est juste moi qui ne l'ai pas comprise), la réaction de Liz lorsque Fred lui parle de ses projets d'avenir pour l'année suivante m'a semblé mal amenée, incompréhensible. Je comprend ce qu'elle signifie mais je ne comprend pas pourquoi ou comment cette réaction arrive.


    Il me semble au final que le film est assez littéral, les scènes montrent globalement ce qu'il y a à comprendre. Je ne pense pas qu'il y ait plusieurs façon de comprendre le film, sauf la fin que justement je n'ai pas comprise. Soit je suis passé à côté du film, soit son scénario pêche un peu de précision et comme les scènes reflètent simplement le scénario lorsque celui ci a une faiblesse, cela se ressent sur le film.
    Sven E
    Sven E

    3 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mai 2021
    film répugnant. limite pornographique.
    la dimension sportive est quasi absente.
    quel message fait-il passer ?.......
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2021
    Savoir dire NON aux avances déplacées d'un entraîneur de sport de 35 ans quand on est une jeune fille de 15 ans et que l'on est loin de sa famille et totalement sous l'emprise de ce coach, voilà un sujet bien tabou (et d'actualité) dans lequel se lance la réalisatrice Charlène Favier, avec un certain talent et une certaine finesse, il faut bien le reconnaître.
    Le sport choisi pour aborder ce thème délicat est ici le ski, ce qui nous transporte au grand air frais et pur de la montagne, avec en prime de très belles images de cimes enneigées.
    Les deux comédiens jouent très juste, Jérémie Renier (vu dans "Cloclo" en 2012 ) est parfait dans ce rôle de manager de club alpin franchissant petit à petit la limite. Noée Abita est également irréprochable de bout en bout.
    Malgré quelques défauts, une assez bonne surprise pour un sujet si délicat.
    Site CINEMADOURG.free.fr
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