Avis sur Angel Heart

Cela faisait très longtemps que je ne l'avais pas vu, mais il semble qu' « Angel Heart », redécouvert au cinéma, passe un peu moins bien la seconde fois. Assez logique au vu de l'intrigue, éminemment policière, mais je ne me souvenais pas de grand-chose, alors cela ne peut être la seule explication. Sans doute est-ce une question de rythme, j'avoue ne pas avoir réussi à me sentir autant concerné que prévu face à cette étrange enquête, jouant volontiers la carte du (semi-)fantastique, le scénario, parfois légèrement confus,souffrant d'un certain manque de densité sur la durée. Reste le (très) grand talent d'Alan Parker derrière la caméra, offrant quelques scènes particulièrement mémorables, une splendide photographie et un Mickey Rourke alors au sommet de son art, bien secondé par l'intrigante « absence-présence » de Robert De Niro, dont on pourra spoiler: toutefois regretter l'usage lourdaud fait dans les toutes dernières minutes dans cette logique « sataniste » (ces yeux jaunes, ça sent vraiment le choix de producteur!)
, la révélation finale, même déjà connue, restant suffisamment glaçante et incroyablement audacieuse (en y repensant, je trouve ça tellement dingue qu'on ait osé un tel choix en 1987!) pour nous rester en mémoire longtemps après la fin du générique spoiler: (au passage, cet « ascenseur pour l'Enfer », encore une belle trouvaille)
. Clairement pas mon titre préféré du cinéaste, donc, mais une expérience, au moins formelle, justifiant que l'on s'y arrête, ne serait-ce qu'une fois.

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas vu ce grand classique du cinéma fantastique ; Orchestré par Alan Parker et doté d'une impressionnante galerie de stars, « Angel Heart » est un thriller d'une noirceur totale. Le scénario, bien que simple ouvre beaucoup de perspectives : Un détective privé est chargé de retrouver la trace d'un ancien chanteur de charme amnésique dans l’Amérique d'après guerre. Le film commence comme un polar mais l'ambiance devient rapidement glauque et menaçante au fur et à mesure que le détective avance dans son enquête. Magie vaudou et satanisme sont au rendez-vous dans la moiteur d'une Louisiane particulièrement malsaine et hostile. La montée de l'angoisse est constante tout au long du film, jusqu'à la surprenante révélation finale. Cet excellent film ne prend pas une ride malgré les années (et c'est rare!). Je vous le conseille, c'est un de mes films fétiches depuis des années.

"Angel Heart" mélange avec talent le personnage de détective privé aux cheveux gras et à l'imperméable usé du film noir américain, et l'intrigue fantastique regorgeant de symboles mystiques et de jeux de lumières inquiétants du giallo italien. Le tout filmé dans la chaleur moite de la Nouvelle Orléans. L'enquête nous tient en haleine jusqu'au bout avant de se terminer dans par un coup de théâtre magistrale, qui nous laisse baba. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avant de voir ce film, et autant dire que je n'ai pas été déçu !

Ce film est pour moi le plus grand film de tous les temps. J'ai dû le voir une bonne dizaine de fois et je continue à découvrir à chaque fois des éléments nouveaux qui m'avaient échappée à la lecture précédente. Que ce soit l'histoire qui vous scotche littéralement, le jeux des acteurs, la musique ou l'incroyable atmosphère tout est parfait. Il n'y a rien à redire, c'est transcendant. Certes Mickey Rourke a une collection de navets à son actif mais peu importe vu sa prestation dans ce film il restera à jamais un grand acteur pour moi. Quant à Allan Parker, les mots me manquent pour qualifier son génie. Du très très grand grand cinéma.

"Angel Heart" est un film que j'adore, notamment pour son ambiance glauque et angoissante, ainsi que pour son scénario retord, qui égrène les indices tout le long du récit avant de nous révéler la vérité dans un excellent et surprenant final. Commençant comme un simple polar, dans lequel on suit l'enquête d'un détective, Harry Angel (Rourke), lancé sur les traces d'un chanteur nommé Johnny Favourite, le film bascule très vite vers le fantastique lorsque Angel quitte la froideur de New-York pour l'atmosphère chaude et malsaine de la Louisiane. Une véritable sensation de malaise saisit le spectateur à mesure que le détective avance dans ses investigations et pénètre dans le monde occulte du vaudou. Mickey Rourke impose son charisme impressionnant dans ce qui est sans doute son meilleur rôle. Face à lui, on retrouve un excellent et glaçant Robert de Niro, dont les apparitions dans le film sont d'autant plus marquantes qu'elles sont rares. La reconstitution du New-York des années 50 est remarquable et la moiteur de la Louisiane est presque palpable. Enfin, Trevor Jones a composé une très bonne musique, qui accentue l'atmosphère étrange de cette oeuvre. "Angel Heart" est le film d'Alan Parker que je préfère avec "Midnight Express".

Un polar excellent !!! On ressort de ce film, complètement ébloui, le scénario est remarquablement bien construit et la bande originale, la photographie et la réalisation le servent à merveille. On est très loin d'un thriller classique, Alan Parker fait preuve d'une très grande technique, il arrive à instaurer un climat d'angoisse et une intrigue qui grandit au fur et à mesure de l'histoire. On suit le parcours du personnage principale avec un très grand intérêt. En parlant de personnages, le réalisateur bénéficie tout de même d'un très bon casting. Robert De Niro et Mikey Rourke sont deux très bons acteurs du cinéma. "Angel Heart" est quoi qu'il en soit une très grande réussite en tout point !

Fabuleux thriller. Avant seven, il y eut angel heart, référence absolue pour ce qui est des ambiances d'une noirceur phénomènale. Rourke alors au fait de sa gloire , y trouvait l"un de ses rôles majeurs , et donnait parfaîtement le change à un De niro angoissant et mystérieux à souhait . Glauque et doté d'un scénario canon , angel heart est l'une des dernières réussites d'alan parker, avant son long chemin de croix ponctué de navets monumentaux tel docteur kelloggs , evita et autres bienvenue au paradis...

Machiavélique film à twist, Angel Heart est bancal, crade, nauséabond, et tellement réussi. Mickey Rourke tient ici, de mon point de vue, son rôle le plus dur et le plus marquant. L'ambiance est sombre, les scènes sont crues, le malaise est permanent. Puis, en 5 minutes, tout s'explique, et là, mieux vaut s'accrocher. Génial.

Personnellement, j’adore ces films qui arborent ces ambiances de vieux polars. Rien que pour cela, « Angel Heart » marque des points. Mais bon, tout pourrait tomber à plat s’il n’y avait pas cette ambiance moite de la Nouvelle Orléans derrière et surtout cette intrigue assez inattendue mais qui en fin de compte a su me séduire. A cela s’ajoute en plus une très bonnne interprétation et une réalisation bien suave et moite comme je les adore. « Angel Heart » ne révolutionne donc rien, mais sait se faire un bon classique comme je les aime.

Angel Heart est vraiment un excellent film,une pure merveille, avec une ambiance glaçant,glauque, malsain, très noire, très mystérieux et surtout très prenant. La réalisation et les plan de caméra sont vraiment magnifique, des plan de caméra calme, posé et redoutablement efficace et une mise en scène qui est vraiment magistrale. Le scénario est bien travaillé, captivant du début jusqu'à la fin, avec beaucoup de mystère, de suspense et de rebondissement. Et un twist final assez bluffant et inattendu. Vraiment bravo. Ensuit les acteurs, que dire, il sont vraiment excellent, très inspiré, mention spécial a Mickey Rourke qui est très impressionnant et charismatique, d'ailleurs sont personnage est juste énorme: charismatique et avec aussi son humour noire qui est le bienvenue.Robert de Niro est aussi génial et très flippant aussi. Les musiques colle parfaitement a l'ambiance qui est juste énorme. Très gros travaille a souligne sur l'ambiance: Bravo. Voila un film qui donne très dérangeant qui donne des sueur froide. A voir absolument, un pur chef oeuvre.

Très étonnant mélange de film noir et de fantastique gore,"Angel Heart"(1986)permettait au réalisateur Alan Parker de montrer la face la plus sombre de son talent.Le film commençe comme une banale enquête d'un détective privé borderline dans le New York de 1955,se poursuit dans la Louisiane moîte,pour finir en confrontation venant des enfers.La symbolique y est très puissante,et si les effets ne sont pas toujours du meilleur goût,on peut difficilement nier la semi-réussite de cette atmosphère sombre,poissarde,réversible.Mickey Rourke,au faite de sa gloire,trouvait en Harry Angel un personnage plus trouble et équivoque que lui-même.Ses 4 rencontres avec un Robert de Niro effrayant,à contre-emploi représentent des sommets de tension.Malheureusement,tout est loin d'être parfait.L'intrigue extrêmement bancale et difficile à suivre,n'est qu'un prétexte pour en arriver à la présence du Diable sur Terre et à sa manipulation des vivants.On y parle d'âmes damnées,de rites vaudous à base de poulets éventrés,de meurtres sanguinolents,d'immisciation du fantastique de façon improbable.Tout cela est superficiel,et mis en scène de façon très quelconque.Le spectateur est mystifié par un tour de passe-passe plus intempestif que choquant.

Le film parfait selon moi. Un rythme oppressant, une ambiance incroyable qui sent bon les arômes cajuns et le vaudou, un scénario à vous déchirer le cerveau, des acteurs infaillibles... Bref la liste de mes éloges resterait sans fin tant ce film m'a marqué. Je le placerais sans hésiter dans la liste très réduite de mes films préférés.

Avec « Angel Heart », Alan Parker metteur en scène anglais venu de la publicité tout comme les frères Scott ou Hugh Hudson, s’attaque au film noir à la sauce vaudou en chevauchant hardiment le thème de Faust de nombreuses fois utilisé dans l’histoire du cinéma. Il adapte «Fallen angels » un livre de William Hjorstberg paru en 1978 dont l’accroche figurant sur la couverture mentionne : «Quand Chandler rencontre l’Exorciste». En 1985, alors au sommet de sa popularité, il est contacté par le producteur Elliot Kastner qui lui donne carte blanche pour l’écriture du scénario. Alan Parker expliquera qu’il s’est très largement éloigné du récit de William Hjorstberg. Ce qui n’est pas étonnant quand on sait que son cinéma répond à des exigences visuelles qui conditionnent en partie l’intrigue. Harry Angel, un privé incarné par Mickey Rourke est contacté par un dénommé Louis Cyphre pour lequel Robert de Niro livre une stupéfiante interprétation, remplie d’un raffinement maniéré où les cheveux longs tirés en arrière et soigneusement retenus par un catogan en remontrent aux ongles longs et à la canne à pommeau roulant dans le creux de la main. Sans parler de l’œuf dur délicatement écaillé après avoir été roulé sur l’accoudoir du siège où Louis Cyphre est majestueusement assis. Il est demandé au détective interloqué de partir à la recherche d’un certain Johnny Favorite, crooner à la gloire envolée ayant séjourné en hôpital psychiatrique. Mickey Rourke lui aussi au sommet de sa gloire est ici la nouvelle incarnation revue et corrigée des Philip Marlowe, Tony Rome ou Lew Harper. Il est comme il se doit, le privé miteux englué dans des petites affaires tout juste bonnes à payer le loyer quand débarque une enquête à priori trop grosse pour lui. Incontestablement, Alan Parker a bien retenu tous les ingrédients et dogmes du film noir des années 1940. Mais il a décidé de les pousser à leur paroxysme à travers cette histoire empreinte des rites vaudou afin de tirer tout le parti esthétique d’un genre tombé en désuétude après quinze ans de gloire. Certains critiquerons à l’époque de sa sortie cet exercice de style assumé qui se déploie dans tous ses excès (bleus et rouges saturés, angles expressionnistes, grilles d’ascenseurs ou pales de ventilateurs prémonitoires,…) un peu au détriment d’une intrigue pourtant captivante qui se relâche à cause d’une caméra trop occupée à faire briller les somptueux décors qui entourent le héros. Si on ne peut hisser le film au niveau des meilleurs Fritz Lang, Billy Wilder, Otto Preminger ou Robert Siodmak, on doit lui reconnaître quand même bien du charme. Quoiqu’il en soit, plus de trente ans après sa sortie en salles, « Angel Heart » fascine toujours autant par ses partis pris esthétiques (visuels et sonores). C’est sans aucun doute ce que voulait Alan Parker tout récemment décédé.

De belles images de Louisianne dans ce Thriller noir et trouble savamment orchestré par Alan Parker et sublimement porté par Mickey Rourke. La mise en scène et la photographie sont d'une grande classe, comme la BO qui se révèle diaboliquement suave. A noter également la participation de Charlotte Rampling et la remarquable présence de Robert De Niro qui se montre diablement efficace. Dommage que ce scénario très tarabiscoté soir aussi sanglant.

La première vision de ce film en VHS vers 1987 m'avait déjà bien remué les tripes, je l'ai revu plus tard, puis plus récemment sur le câble, et c'est toujours aussi vertigineux. Alan Parker reprend le thème du film noir pour le faire basculer dans le fantastique total. Ce polar à l'ambiance lourde qui décline le thème de Faust, aurait pu sombrer dans le ridicule en opposant un privé sur le retour aux rites vaudous, à l'occultisme et au diable. Mais il évite cet écueil et constitue un choc avec son atmosphère glauque, mystérieuse, envoûtante, poisseuse et diabolique, son côté violent et dérangeant, son aspect visuel torturé et constellé de symboles à décrypter (les grilles et barreaux), la caméra de Parker qui offre des plans crades avec une lumière diffuse... Mickey Rourke alors à son apogée, y est sensationnel, et ses scènes avec un De Niro barbu et aux doigts crochus mémorable en Louis Cyphre, sont fascinantes, même si elles sont courtes. Un polar fantastique absolument renversant.