Avis sur À la belle étoile

C’est marrant mais les films gastronomiques et culinaires me font toujours un effet au visionnage. Et dans ce film, il est facile de remarquer le travail dans ce film et il est franchement bien. L’histoire se tient mais est un peu inégale ; la mise en scène est magnifique mais le montage me pose un problème.

La réalisation est le gros point fort du film ; et la première chose que j’ai remarquée, c’est le travail sur la lumière. Effectivement, le chef opérateur a bien géré l’image, que ce soit sur les séquences de cuisine ou de rêverie en extérieur ; rien n’est laissé au hasard. Appuyé par un cadrage, le film arrive à créer une photographie très contemplative. Je trouve que la musique est très surprenante ; elle est puissante mais n’arrive pas au moment où elle pouvait, ce qui est un bon point bien sûr. Au-delà de la musique, le son est très fort et a constamment de l’impacte. Par contre, le montage est un peu synonyme de labyrinthe : en effet, l'alternance de flashbacks avec le présent, suivi par une ellipse, est un peu disgracieux et pourrait nous perdre au début.

Le scénario nous plonge directement dans les faits ; cela peut être bien fait, mais il y a un gros manque d’information. Sinon, le récit en lui-même est très prenant et visuellement magnifique. L’histoire est vraiment touchante et bouleversante parfois. Par contre, je trouve qu’il y a très peu d'acteurs qui sont convaincants ; Riadh Bellaiche arrive à s’affranchir de sa personnalité et joue très bien ; les autres n’ont d’évolution remarquable et c’est bien dommage. Pour le coup, l’évolution du personnage joué par Riadh Bellaiche est belle et totalement cohérente vis-à-vis de ce qu’on nous montre (il manque un peu de background). Le film arrive à me tenir du début jusqu’à la fin grâce à son récit très intéressant.

Je conseille ce film, en espérant que ce film n’est pas édulcorer la réalité. La mise en scène est carrément convaincante et illustre un scénario très touchant ; malgré un montage complexe, le film m’a séduit.

Etant une admiratrice de pâtisserie, je me suis laissée tenter par ce film. Et belle découverte surtout au niveau du jeu de Riadh. J'étais assez sceptique de voir un influenceur à qui on attribue un rôle mais au final, j'ai changé d'avis dès les premières secondes du film. Il joue merveilleusement bien et on est happé par son histoire. Les images sont magnifiques, et le sujet du film est bouleversant. Très belle réalisation!

J'ai eu la chance d'assister à l'avant première hier.
Quel film incroyable. Je suis bluffé par la qualité de réalisation.
C'est le premier long métrage de Sebastien TULARD, mais je le suis depuis quelques temps. Il a fini son éclosion et nous livre sa première oeuvre à un niveau rarement atteint pour une première dans ce métier.
Ce film est touchant, drôle par moment, parfaitement maitrisé de bout en bout par le casting impeccable. Les acteurs sont justes et le ton précis.
Que dire de la démonstration de force de Riadh Belaiche qu'on attendait certainement pas non plus à ce niveau.
Nous assistons à bien plus qu'un film, avec "A la Belle Etoile". Nous assistons à la naissance de futurs grands talents du cinéma Français. Oui on sait encore faire des films magnifiques. Et celui-ci est un modèle du genre.

Vu en avant première le 17 janvier au Kinépolis de Lomme, en présence de Sébastien Tulard (le réalisateur) et de Riadh Belaïche (l'acteur principal). Une belle soirée, avec deux personnes... un peu stressées au début (c'était leur première avant-première !) et finalement volubiles et pas avares d'anecdotes et de secrets de fabrication.
"A la belle étoile", c'est d'abord une histoire vraie (celle de Yazid Ichemrahen, né en 1991 à Épernay, devenu champion du monde de pâtisserie). Une histoire qui n'est pas sans rappeler celle de l'excellent film "l'ascension" (avec Ahmed Sylla) et pour cause : ces deux films ont été produits par Laurence Lascary.
Ces deux films ont un thème commun : Ce n'est pas parce qu'on est né (et qu'on a grandi) dans une cité du 9-3 (pour "l'ascension") ou qu'on a passé sont enfance et son adolescence dans des foyers pour mineurs et des familles d'accueil (pour "A la belle étoile") qu'on ne peut pas être quelqu'un de positif, de passionné, de travailleur, de courageux, d'avoir un but dans la vie, d'être capable de se dépasser.... et finalement d'atteindre ses rêves.
Riadh Bélaïche (plus connu pour ses talents d'instagrameur et de youtubeur) se révèle être un bon acteur, avec un jeu tout en sobriété et en justesse, même dans la scène (difficile) du rejet de sa mère. Sébastien Tulard use (et abuse un peu) de ses talents de spécialiste du SFX (certaines images de pâtisseries font penser à des pubs télé pour le chocolat Lindt !) mais le film est bien monté, les flash-backs entre le Yazid jeune adulte et le Yazid enfant sont parfaitement maîtrisés et alimentent la progression dramatique du film.
Franchement, pour deux débutants, l'un à la réalisation, l'autre comme acteur, chapeau !

Film très réussi qui raconte une belle histoire, émouvante sans jamais tomber dans le pathos / larmoyant : le ton juste!
Le rythme est bon grâce à un montage qui évite les longueurs, les touches d'humour sont bien dosées, esthétiquement c'est aussi très réussi (les plans en extérieur notamment), avec un joli fil directeur sur les étoiles... on passe un très bon moment!
Pour un premier "premier rôle", l'acteur principal réalise aussi une belle performance, jamais surjoué, il endosse le personnage avec brio et bénéficie d'un capital sympathie inébranlable.

Magnifique film!!!!! Bravo pour la sensibilité et l l'exactitude ! Bravo au réalisateur ! Bravo pour cette interprétation magnifique! Merci!
Dommage que le directeur de Path peu sympathique é ne vous ait pas laisser rester plus! Quel magnifique duo lors de l avant premier ce soir dans l agglomération dijonnaise ! Vous avez envie de partager et d'échanger, vos personnalités sont a l image de votre magnifique film!

Au top ! Film pleins d'émotions très belles transitions. Le jeux de lumière est top et on découverte Riahd en tant qu'acteur et ça marche bien ! Issues d'une histoire vrai ce qui rend le film encore plus touchant ! Bravo

Sébastien Tulard semble avoir trouvé les ingrédients de son film dans le placard de la télé : un gros morceau du "Meilleur pâtissier de M6" saupoudré de "Famille d'accueil de France3" et ça donne un étrange feel-good social dans le petit monde du dessert. Le résultat n'est pas indigeste mais tout de même un peu lourd : trop de pathos, de violons, de ralentis, de clichés et ce suspense lors de la finale du championnat du monde des pâtissiers : gagnera-t-il ou gagnera-t-il ? Et bien-sûr, puisque l'intrigue est tirée d'une histoire vraie, on a droit aux photos d'archive au générique de fin . Sébastien Tulard, il faudra mettre moins de beurre et moins de chantilly la prochaine fois.

Inspiré du parcours de Yazid Ichemrahen, devenu aujourd'hui un grand chef pâtissier, cette réalisation de Sébastien Tulard nous catapulte dans le petit monde de la cuisine, section desserts.
L'influenceur et comédien Just Riadh est plutôt convaincant dans le costume toqué de cet apprenti, talentueux de ses mains, mais vivant une jeunesse chaotique de foyers en foyers.
On pourrait se dire : "Encore un film sur l'ascenseur social mettant en avant les valeurs travail, rigueur et audace, saupoudré d'un minimum de savoir-faire et d'un peu de réussite côté rencontres".
Certes...
Mais sans sortir du lot de façon exceptionnelle, cette biographie vaut tout de même le détour, avec son voyage sucré (et légèrement salé) de 110 minutes en direction du championnat du monde des créateurs de plaisir de fins de repas.
Rythmé et assez succulent.
Site CINEMADOURG.free.fr

Je suis allé voir "À la belle étoile" avec l'envie de sortir de la séance des pâtisseries plein les mirettes et c'est triste à dire mais le film est une déception comparé aux attentes et au marketing déployé pour promouvoir.
À la belle étoile retrace le parcours de Yazid Ichemrahen, qui, après avoir grandi dans une famille d'accueil et dans des foyers, se passionne pour la pâtisserie à l'âge de 14 ans.
Il se forme, notamment en tant qu’apprenti, auprès du chocolatier Pascal Caffet – Meilleur Ouvrier de France et Champion du Monde de Pâtisserie –, des pâtissiers Angelo Musa – Sacré Champion du Monde de Pâtisserie en 2003 et M.O.F. pâtisserie en 2007 – et Philippe Conticini ainsi qu’à l’école de Joël Robuchon. Yazid Ichemrahen obtient en 2014 le titre de Champion du monde des desserts glacés.
Dans la version cinéma, Yazid n’a qu’une passion, la pâtisserie. Elevé entre famille d’accueil et foyer, le jeune homme s’est forgé un caractère indomptable. D’Epernay à Paris en passant par Monaco il va tenter de réaliser son rêve : travailler chez les plus grands chefs pâtissiers et devenir le meilleur.
Just Riadh un influenceur algérien fait le job et il est plutôt bon acteur.
Las.... le film est desservi par un montage assez catastrophique qui nous fait rapidement perdre le fil du récit et qui accumule les séquences sur l'enfance difficile du pâtissier ( ok une ou deux fois mais on est mitraillés de flash back à n'en plus pouvoir ....)
Un beau gâchis alors que tous les ingrédients étaient réunis pour que ce moment de cinéma soit aussi gourmand que l'art culinaire qu'il défend

Superbe film, emouvant du debut à la fin, des interpretations parfaites, très prenant, on ne peut decrocher du personnage principal et être prit d'empathie en chaque scène. Magnifique

Il ne faut pas s'arrêter à cette forme de complainte communautariste qui occupe le premier tiers du film et qui peut faire décrocher. Cette partie trop longue à mon gout n'a pour but que de poser la situation du personnage principal. La partie intéressante débute ensuite et arrive enfin dans le sujet principal. L'acteur principal joue plutôt bien. S'il n'avait pas été donné autant de temps et d'importance à la première partie, j'aurais donné une meilleure note.

Très bon film, Riadh est un très bon acteur, histoire qui donne de l'espoir de suivre sa passion et ses rêves.

Je viens de voir en avant-première à EPERNAY ce film que j'ai trouvé très beau et très émouvant, De très belles images. Une belle histoire fortement inspirée de l'histoire vrai de Yazid I. enfant balloté de foyers en foyers, rejeté par sa mère, confié à une famille d'accueil aimante et à l'écoute, Yazid aime la pâtisserie, et rêve de devenir champion du monde de pâtisserie. Le tout ponctué de flash back sur son enfance. Premier long métrage de Sébastien TULARD.

Parcours en dent de scie mais exemplaire dans la determination pour cet homme. Le film lui est moyennement réussi avec par exemple le personnage jeune et adulte pas du tout ressemblant , des acteurs sans plus sauf l’éducateur et une mise en scene très classique.