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    Théorème
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    92 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 novembre 2023
    Un drame troublant et transgressif mais trop austère et déroutant dans lequel l’ange du désir (au regard bleu hypnotisant de Terence Stamp) révèle les pulsions refoulées d’une famille bourgeoise. 2,25
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2023
    La vie paraît bien fade quand on a rencontré le fils de Dieu.
    Le film plaît selon ce qu’on y voit. En cela on peut dire qu’il est très bon.
    C’est une allégorie de la croyance.
    Voilà des gens qui sont maintenant incompris. Comment vivre une vie d’homme après cette rencontre divine? En tout cas selon Pasolini ce sera dans le malheur ou la souffrance.
    J’ai trouvé le propos très intéressant et le style captivant.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juin 2021
    Comme les habitants de la caverne de Platon une famille italienne aisée se rend compte que la vie qu'elle mène est inauthentique et superficielle. Mais vers qui se tourner quand on découvre que la vie que l'on a menée n'était qu'une supercherie la religion le sexe ou l'art. Autant de questions passionnantes d'autant plus aujourd'hui plus de trente ans après le tournage de ce film. Le capitalisme a réussi à s'adapter à toutes les critiques et à devenir plus subtil ses spectacles nous enveloppant dans un océan d'images et de marques du berceau à la tombe qui peuvent toutes donner un sens et remplir ces espaces vides et le tout à un prix raisonnable. Il est donc fascinant de se demander ce qui pourrait arriver à quelqu'un dont le processus de création de valeur serait brisé. Hélas les questions philosophiques passionnantes ne font pas un bon film. En plus de ses importantes limitations techniques notamment un mauvais travail de caméra un mauvais montage et une mauvaise histoire Théorème ne tient pas la route. Les personnages sans exception sont ternes ils sont des absences plutôt que des présences. Que leurs vies soient déchirées n'a pas vraiment d'importance pour nous car ces personnes n'ont jamais compté pour nous de toute façon. Le but était peut-être de les présenter comme des personnages ordinaires de dire ça pourrait être nous mais à partir de telles généralités il n'y a pas grand-chose à quoi accrocher nos émotions. Stamp est le catalyseur de tous ces changements et bien que nous n'ayons que peu d'impression sur son caractère son regard son énergie ne séduit pas. Seul parmi des personnages insignifiants jusqu'à ce qu'il les réveille il n'agit pas sur le monde il le subit...
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2021
    Ils sont cinq, père, mère, enfants, servante à fantasmer sur sa beauté, sa bouche, ses slips… Comment se remettre de son départ ? Film ésotérique éminemment esthétique, également croisade soixante-huitarde classique contre l’ordre établi. Musique de Ennio Morricone et… Mozart !
    TUPINIER Olivier
    TUPINIER Olivier

    3 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mars 2021
    C'est une étrangeté qui laisse perplexe. Ce film ennuyeux, mal fichu et daté, déroute à défaut de choquer. On est en droit d'attendre autre chose de Pasolini que cet exercice de style bizarre et rebutant, qui a si mal vieilli !
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mars 2020
    Certes la forme de « Théorème » mérite que l'on s'y attarde quelque peu. En dépit de nombreuses maladresses, sa poésie est indéniable et justifie que l'on puisse parler de ce film en des termes élogieux : oui il s'agit certainement d'une des œuvres cinématographiques les plus abouties de Pasolini. Toutefois la qualité formelle de « Théorème » reste relative : le montage est bancal, les prises de vues ne sont pas toujours très inspirées ni toujours bien maîtrisées, l'interprétation est plus qu'inégale... Je suis peut-être le seul à penser une telle chose à propos de Pasolini : autant sa qualité d'artiste est difficile à remettre en cause, autant sa qualité de cinéaste me laisse un peu dubitatif (une fois encore c'est bien sûr relatif !)… Surtout que si l'on s'attarde sur ce qu'il a à nous dire dans le présent long métrage, la perplexité est de mise... Le fameux « théorème » à la base de son film tient plus du paralogisme que d'une approche bouleversante de la « vérité » ! La rédemption par le sexe ? Moui, pourquoi pas, mais l'on ne s'étonnera pas de rire aux dépens du réalisateur italien devant ces élucubrations capillotractées, débitées avec un sérieux imperturbable et un sens de l'emphase assez désarmant (Pasolini massacre allègrement le « Requiem » de Mozart, réduit à une simple rengaine soutenant des images en manque de puissance). Par ailleurs le problème est que Pasolini développe son « théorème » selon un schéma très convenu, tout en usant d'un symbolisme désuet et pas toujours très subtil. Sans parler de cette vision marxiste pour le moins rétrograde... Alors bien sûr on pourra soutenir qu'il faille garder à l'esprit l'humour du cinéaste italien, ce qui permet d'avaler plus sereinement la pilule, il est vrai. Mais regardons les choses en face : Pasolini met plus en scène son désarroi face à l'existence qu'autre chose, il s'agit avant tout d'un « cri » maladroitement exprimé, avec les réponses qu'il croit pouvoir y apporter. C'est bien sûr un geste émouvant, mais limité. Un film digne d'intérêt donc, mais à mon sens pas un chef-d’œuvre du 7e art, loin de là.
    Critique à retrouver sur mon blog : https://artetpoiesis.blogspot.com/
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 novembre 2019
    Dire que nous avons probablement adoré ce film dans la mouvance de années 70. PPP ose tout à l'époque, brise les tabous bourgeois et la toute puissance de l'Eglise. C'est quand même très intello, hermétique, et les quelques belles images de volcans ne peuvent nous sauver de l'indifférence et de l'ennui, ni les acteurs pas mauvais mais réduits au silence par décision du maître. Témoignage d'une époque révolue et surévaluée. DVD vo - novembre 2019
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2019
    Appeler son film Théorème, est-ce que c’est un moyen de se protéger contre les démonstrations critiques ? Pasolini n’en a sûrement pas besoin, ayant déjà obtenu à Laura Betti le prix de la meilleure actrice au Festival de Venise. Festival à l’occasion duquel le film a même reçu temporairement un prix de l’Office International du Film Catholique, avant qu’il ne soit révoqué suite à l’avis du pape & que Pasolini soit inculpé pour obscénité.

    Comme quoi le film partage partout & de toutes manières. Pourtant tout est séparé à l’image : les couples, mais aussi les scènes pieuses des gros plans sur les entrejambes, focus dénotant une sensualité exprimée envers rien, comme un désert du désir aussi mis en images par un VNI (volcan non identifié) qui semble servir de décor comme de châtiment aux tourments de l’âme & du corps – ce qui serait compréhensible si le film n’était pas lui-même un châtiment pour le spectateur.

    Aussi obsédé (& je ne veux pas dire obsessionnel) qu’il peut être exagérément dévot, Théorème est une ode imagée à l’art brut qui semble avoir fait des auditions dans la galerie de Francis Bacon. Il trouve sa note juste dans la catatonie qui l’envahit peu à peu, faisant ressortir le dimorphisme de ses personnages sans besoin de mots ou d’inexpression – enfin.

    À la réflexion, le film manque d’absolu, comme miné de l’intérieur par un besoin de se faire bien entendre qui ne fait pas partie, par exemple, de l’état d’esprit du personnage du peintre absolu dont les confusions deviennent des fontaines de créativité. On n’a pas besoin de s’ennuyer dans l’art brut, il peut être absurde & noir sans circonvoluer ni se perdre entre des Don Juan apathiques & des passions qui s’enchaînent plutôt que de se déchaîner.

    →https://septiemeartetdemi.com/
    aldelannoy
    aldelannoy

    32 abonnés 326 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2019
    Cliché de dire que c'est un chef d'oeuvre.

    La technique du cinéma est ici merveilleuse. Cela se manifeste en particulier par le fait que bien des choses qui se déroulent ici se passent complètement de dialogues (ou pire, de voix off, le truc intello typique qui fait, par exemple, que Barry Lyndon n'est pas un chef d'oeuvre).

    S'il y a de l'esthétisme dans ce film, cela ne vient qu'en supplément, en décor, l'esthétisme est secondaire, il arrive parce que le mouvement de l'image que l'histoire raconte inspire des chemins vers la beauté artistique.

    La foi, l'amour (dont l'acte physique n'est ici qu'une métaphore) sont les thèmes de cet évangile cinématographique mystique.

    Relevons cependant que ce théorème vient poser bien plus de questions qu'il ne résout de problèmes mathématiques.
    ferdinand75
    ferdinand75

    450 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2020
    Film revu en 2019, qui a beaucoup vieillit . Toute cette idéologie marxiste , néo christique paraît bien dépassé. On comprend bien la 1ere parti du film avec l’arrivée de cet ange , faussement naïf, qui va séduire tous les membres de cette famille ,masculin et féminin. Mais cette « libération sexuelle » puis sa disparition soudaine vont amener une 2e partie de film trop abstraite, trop ultra- chrétienne . La servante rentrera en lévitation dans sa campagne retrouvée, la jeune fille déflorée va s’enfermer dans un mutisme absolu . . La mère de famille, très belle Silvano Mangano, va devenir une cougar avant l’heure , ramassant les jeunes éphèbes au bord des routes. Quand au père il va donner son usine aux ouvriers et partir nu sur les pentes d’un volcan. Tout cela paraît même ridicule, et cette rédemption du capitalisme sauvage par le sexe triste , glauque puis par l’extase mystique paraît bien ridicule. Pasolini ; icône des années 70, nous livre ici un cru , passé, sans saveur , éventé .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juillet 2019
    Le film est excellent, le drame est là des les premières secondes et la fin est à en pleurer tant la parabole est bien choisie
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    38 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2019
    Théorème est un film étrange, dont il faut imaginer la sortie sulfureuse à l'époque. Car soyons honnête, il fallait oser le faire en 1968. L'œuvre a probablement participé à une certaine ouverture de l'esprit, c'était dans l'air du temps. Etait-ce nécessaire de briser le moule d'une société bien pensante ? Etait-ce nécessaire de laisser place au plaisir charnel, au risque de perturber la santé mentale de certains ? Car c'est bien ce qui passe dans ce film… Alors pourquoi ? Après un demi-siècle, tout a changé, et la foutaise est de rigueur. Mais ce qui est certain, c'est que ce théorème ne s'assimile pas de la même façon à 15 ans, 25 ans ou 55 ans. Pour preuve, il suffit de se remémorer le regard de cet homme nu, perdu dans le désert et hurlant sa détresse… Pasolini avait tout compris depuis longtemps...
    MouaisBof
    MouaisBof

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 février 2019
    Trop de plans queue dans ce film.
    Trop de bites, où chaque scène est infiniment sexualisée. Trop de plans qui ne veulent rien dire, je me suis beaucoup ennuyé en regardant ça. Comme beaucoup d'artistes "modernes" et connus, il est assez largement surcoté à mon gout. Il n'y a pas grand chose à dire de plus.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2018
    Théorème est l’adaptation cinématographique par Pier Paolo Pasolini de son propre roman. Récompensé à la Mostra de Venise en 1968, il remporta également le Prix de l’Office Catholique du Cinéma. Un comble, puisque que le Vatican condamnera cette œuvre de moralement dangereuse et qu’un procès s’ouvrira. Un jeune homme rend visite à chaque membre d’une famille bourgeoise puis les laissera désemparés par leurs désirs inachevés pour lui. Une tension sexuelle s’installe en effet au début de l’histoire. Pourtant la seconde partie part très loin dans la remise en question des protagonistes. La jeune fille sombrera dans un état léthargique, le fils s’improvisera artiste, la mère s’offrira sexuellement à des inconnus, le père donnera son usine à ses ouvriers et la bonne volera littéralement au-dessus d’une maison. Bref, le cinéaste le plus controversé d’Italie part dans un délire de fantasme catholico-érotico-mathématique pour son Théorème plus qu’inaccoutumé.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 décembre 2017
    Il y a près de 50 ans, ce film, vu alors en salle, m'avait profondément ennuyé. Eh bien, aujourd'hui, le verdict est toujours le même. En fait, ce film n'a pas mal vieilli : il était déjà vieux lors de sa sortie.
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