Une famille
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Damien DURAN
Damien DURAN

22 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 mai 2025
Quel courage de s’attaquer à ses blessures les plus intimes! spoiler: Si la forme laisse à désirer , le fond est exceptionnel.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 1 avril 2025
Une archive qui peut paraître attendrissante pour d'emblée la balayer, Christine Angot fait preuve d'un courage admirable pour affronter ses souvenirs effroyables.

Un face à face écoeurant, frustrant et abject devant un déni dégueulasse.
Christine doit encore faire face à l'hypocrisie et au mépris de sa ''famille'', heureusement elle n'est plus seule pour obtenir ''justice''.

Trop longtemps déconsidérée, trop souvent bafouée et honteusement moquée, Christine Angot partage sa souffrance pour lutter contre l'inactivité et un silence ignoble.

Un grand bravo à Christine Angot, qui a su rester la tête haute face à toute cette horreur et qui a fait preuve d'une bravoure remarquable tout au long de sa vie.

Une Famille est une confrontation aussi désagréable que nécessaire, le silence étouffe encore trop de personnes.
RitchieGueko
RitchieGueko

22 abonnés 534 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 20 mars 2025
Une Famille est un documentaire de Christine Angot sorti en 2024.
Dans ce documentaire à la thématique très forte, l'autrice confronte les membres de sa famille (sa belle-mère, sa mère, son ex-mari, sa fille etc.) spoiler: face aux viols répétés qu'elle a subi dans son adolescence et lorsqu'elle était jeune adulte de la part de son père
. Ce documentaire transpire la vérité, tant cet épisode traumatisant semble encore marquer Christine Angot. Le spectateur baisse les yeux devant certaines conversations, tant certains font l'autruche face à la victime ( spoiler: la belle-mère et la mère de Christine notamment
). Ce qui dessert en revanche le documentaire, c'est le comportement agressif d'Angot qui veut nécessairement que les gens soient d'accord avec elle, ce qui empêche un dialogue de s'installer. En outre, certaines conversations semblent peu à propos avec le reste ( spoiler: la conversation avec l'avocat suite à la plainte déposée par la belle-mère ou encore la dernière conversation avec sa fille qui semble très mal à l'aise face à cet exercice
).
En conclusion ce documentaire est nécessaire tant il peut être impactant pour comprendre ce que ressent une victime de ce type de faits, mais reste maladroit dans son exécution.
Valjasa
Valjasa

1 abonné 4 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 11 mars 2025
Je suis assez sidérée par l'unanimité de la critique louangeuse de la presse, qui après avoir été dure avec Angot écrivaine pendant des années, est devenue dythirambique depuis que le sujet "inceste" est devenu plus que tendance, puisqu'elle ne parle que de ça, et puisqu'il faut être sans la moindre nuance du côté des victimes, comme avant on était sceptique avec elles, sans davantage de nuances. Mais le problème c'est qu'on parle de littérature ou de cinéma. les bons sentiments font-ils de bons livres ou films ? Non. Le besoin de se regarder le nombril et de gratter indéfiniment ses blessures... non plus ! On se sent même infiniment gêné à regarder ces histoires de famille qui ne nous regardent pas, car franchement, elle met en scène des gens qui n'ont rien demandé, avec des extraits très longs de ses films de famille, montrant sa fille, son mari, sans jamais sembler leur demander leur avis sur cette exposition médiatique, et bien sûr, concernant ceux qu'elle met le plus en cause comme sa belle-mère ou sa mère, sans jamais respecter leur droit à ne pas vouloir apparaître en public... disant leur nom, montrant leur maison, voire même leur sonnette dans le cas de sa belle-mère qu'elle force à lui ouvrir devant caméras et surtout à faire entrer ces dernières, car la vieille dame voulait lui parler, mais seule à seule. Chacun a sa vérité, Angot force tous les membres de son entourage à faire leur mea culpa, en les prenant en otages médiatiques, et c'est très malaisant. Agressive et violente, elle ne dit jamais ce qui doit la torturer au fond et qui fait qu'elle ne guérit pas de cet inceste même 40 ans après : sa propre culpabilité. Car bien sûr, rien n'est jamais tout noir ou tout blanc (on le savait, avant, au moins dans les oeuvres assez fines du point de vue psychologique)... et il est difficile de croire que cette fille de 13 ans qui n'avait jamais vu son père et avait un tel besoin d'amour paternel n'a pas accepté cette emprise, ne s'est pas laissée séduire tout en s'en voulant, surtout quand on sait le foutu caractère qu'elle a... bien sûr qu'elle aurait pu partir, dénoncer, dire non, et surtout, surtout, à 20 ans en mère de famille, alors qu'elle reprend elle-même contact avec ce père et couche avec lui dans la chambre au-dessus de celle de son mari ! Et aujourd'hui elle va voir celui-ci - devenu "ex", et on le comprend - pour lui reprocher de n'avoir rien fait, rien dit ! Mais qui l'obligeait à coucher avec son père à 20 ans, chez elle ? Qui l'oblige aujourd'hui à garder le nom de ce salaud, quelle n'a pourtant pas porté pendant ses 13 premières années ? Elle ne pose jamais la question, donc elle ne guérira jamais, puisqu'elle analyse les motivations et les réactions de tout le monde, sauf les siennes. Tout le monde autour est montré comme un bloc de lâches bourgeois qui se taisent ou qui se mentent, et lui mentent. Mais elle, blanche colombe et pauvre victime, ne s'aventure jamais à sonder les insondables profondeurs de l'ambiguïté humaine, et la sienne même... Et continuera toute sa vie à remâcher son histoire, à l'exploiter artistiquement, à l'exposer sous prétexte d'art et à en rendre responsable le monde entier. Sans jamais se demander si elle y a gagné quelque chose, à un moment, cet amour paternel qu'elle cherchait désespérément, cette célébrité littéraire après laquelle elle courait ? Cela n'a rien d'incompréhensible ni d'impardonnable et ce serait plus intéressant si ce documentaire était vraiment honnête, au lieu de nous montrer tout l'entourage de cette personne, entraîné dans son obsession, son idée fixe, touché et atteint par cela alors qu'elle aurait pu en préserver, au moins, sa propre fille ? Laquelle a l'air bien embarrassée, à la fin du documentaire, et finit, poussée dans ses retranchements par sa mère, par fondre en larmes... Gêne, encore... Doit-elle encore porter longtemps cette histoire qui n'est pas la sienne, pour essayer d'en libérer sa mère ? Pour finir, dans toute cette noirceur, une réplique drôle, au moins... mais d'un comique involontaire : lorsque Angot, apprenant la plainte déposée par la belle-mère qu'elle a livrée à la vindicte publique, s'exclame : "Mais ils n'ont aucune PUDEUR ! Vraiment aucune PUDEUR !" Cela doit être de famille...
shuffleup
shuffleup

7 abonnés 286 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 12 décembre 2024
Christine Angot lave son linge sale en public, son statut de victime l'autorise à cracher sa colère à la tête de ses proches, à livrer l'adresse de sa belle mère, diffuser des images non autorisées, s'affranchir de tout. Seule sa fille, l'enfant qu'elle aurait aimé être, incarne l'espoir.
Yann26
Yann26

1 critique Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 septembre 2024
La détermination pure face au déni et au mépris.
Une vraie leçon de courage.
Un cas d’école de résilience.
arbsn
arbsn

3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 23 juillet 2024
Véritable bombe qui vous explose au visage. Angot part à la recherche de ceux, dans sa famille, qui savaient ce qu’elle endurait (inceste de son père de ses 13 à 16 ans) sans avoir rien dit ou fait. Il ressort du doc une grande ardeur, une colère, et une violence aussi qui sont propres à Christine Angot. Il gêne aux entournures tellement c’est brut et intime. Il gêne aussi aux entournures parce qu’on se dit parfois qu’Angot a subit une telle violence qu’elle en vient à ignorer ou occulter celle qu’elle commet à son tour ; en tout cas elle la légitime par sa propre violence vécue comme supérieure (et objectivement on peut dire que c’est le cas).
Le doc brille par une réalisation sensible, poignante ; certains plans m’ont laissé complètement bouché bée par leur justesse et leur beauté (dispute devant une toile torturée de femme nue ; Angot pleure en mode mute ; plan resserré sur son visage qui souffre pendant une conversation…). La musique est parfaite et offre des respirations légères très bienvenues.
Grand documentaire.
MORGANE MONNEAU
MORGANE MONNEAU

1 critique Suivre son activité

5,0
Publiée le 27 mai 2024
Bravo et merci pour toutes ces femmes qui ne sont pas reconnue dans cette société mal saine
Très émouvant, Quel courage !!
Anne D.
Anne D.

3 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 24 mai 2024
Quand rien ne peut refermer une blessure béante. Quand chaque acte manqué la ravive et quand chaque parole qui ne naît pas de la réelle empathie augmente la brûlure qu'elle génère, alors seule l'obsession envahit les pensées, les paroles et les actes de la personne blessée et empêche de la sorte toute vie sereine, toute vie tout court.

Quand le mépris, énoncé haut et clair, vient encore et toujours entretenir la béance. Ce mépris des critiques littéraires, celui que l'on enrobe dans le soi-disant humour tendance des années 1999/2000, le mépris d'une plainte en justice dont la puissance destructrice est bien plus forte que l'empathie déclarée quelques jours plus tôt.

Ne restent que les débris d'un vase précieux et fragile intentionnellement jeté au sol il y a bien des années dont nul ne pourra jamais recoller les morceaux. J'ai quitté la salle avec le cœur lourd.
Bonave
Bonave

1 critique Suivre son activité

0,5
Publiée le 16 mai 2024
Ce film n'est rien d'autre qu'un déballage en public de la terrible rancoeur causée par un traumatisme important subi durant l'adolescence. Il n'y a aucun scénario, l'écrivain ne fait que profiter de sa notoriété pour lister toutes les personnes envers qui elle déverse injustement sa colère... Tout ce que je lui souhaite, c'est que ce "film" ait pu contribuer à diminuer un peu la rage qui la dévore de l'intérieur !
Fêtons le cinéma

762 abonnés 3 326 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 mai 2024
Pièce essentielle dans l’œuvre de Christine Angot, Une Famille interroge la réception privée et publique du témoignage de la victime, du silence qu’il génère dans cette première sphère, du bruit qu’il occasionne dans cette seconde, suivant une polyphonie d’autant plus pertinente qu’elle dévoile les limites de la théorie selon laquelle « le monde est ma représentation », ou plutôt les limites du refuge que certains trouvent en cette représentation singulière du monde, et en cela inattaquable forteresse d’une bourgeoisie préférant fermer les yeux. Il s’agit alors pour l’autrice de réfléchir sur l’art, qui n’est pas un espace où le vrai et le faux se mêlent – Angot réfute la définition du roman donnée par la dernière femme de son père – mais un espace où l’on prend conscience de ce que l’on est par le visionnage de ce que l’on a été, un espace de dialogue entre le passé et le présent, entre deux versions d’une même personne, entre l’individuel et le collectif.
Nul hasard si la fille de la romancière apparaît en ouverture et en clausule, à un âge différent : elle incarne le changement de génération et la modification profonde des mentalités, puisqu’elle a été élevée et a grandi dans la connaissance de l’inceste, là où sa mère l’a subi sans avertissement. Une Famille transmet une parole, n’est pas autocentré mais aussi décentré que possible, étendu à tous, comme l’atteste la plaidoirie à venir de l’avocat qui refuse de voir dans l’entrée de force au domicile de Mme Schwarz une atteinte à la vie privée. Regarder le film comme une œuvre privée reviendrait donc à placer Christine Angot dans une position de victime isolée, de refuser l’universalité du combat mené depuis son adolescence et qu’elle poursuit ici habilement en figurant par un montage subtil assemblant un matériau épars (photos, lectures, captations vidéo amateures) la douloureuse mais nécessaire communication.
Domvill
Domvill

12 abonnés 73 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 2 mai 2024
du cinema réalité, mal filmé et malsain dans lequel on a m'impression que la victimisation donne tous les droits....
Nath0301
Nath0301

57 abonnés 157 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 1 mai 2024
Depuis 20 ans que Christine Angot laboure le même sillon de son traumatisme, je me demandais ce qu'elle pouvait encore avoir à dire... en réalité pas grand chose. Ce qui est touchant dans le film, c'est de la voir Elle, fragile, indécise, marquée, abîmée, et soudain forte, agressive... Un des moment de vérité les plus poignants du film, c'est quand elle dit qu'elle en a marre de ressasser toujours la même histoire. On sent tout le poids de l'inceste qu'elle a subit, et à quel point sa vie en est et en sera toujours affectée.
Est-ce que ça suffit à en faire un film intéressant ? ça aurait pu, mais en fait non...Pas vraiment, parce qu'il n'y a pas le fameux dialogue qu'on aurait pu attendre... Le film aurait pu être une sorte d'enquête pour tenter de comprendre les mécanismes qui ont menés comprendre, il faut écouter, questionner, prendre le temps.
En réalité, comme d'habitude, Angot corrige, reprends, ne laisse pas parler ses interlocuteurs, les engueule et explose dès qu'ils ne disent pas ce qu'elle veut entendre. Alors, forcément, rien ne se passe de "vrai" les échanges sont très frustrants parce qu'on a l'impression que la parole n'est pas "libre" et n'est jamais vraiment juste. Elle est "téléguidée" par Christine Angot qui semble plus chercher de la compassion, des excuses, que la compréhension. Je ne sais pas si elle a eu ce qu'elle voulait et si ce film lui aura été utile. Je l'espère pour elle.
Juliette D.
Juliette D.

12 abonnés 7 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 30 avril 2024
Effectivement, on sent que même Angot est à fleur de peau, agressive, torturée, autocentrée... mais n'est-ce pas là une des conséquences du crime dont elle a été victime et qu'elle dénonce ? Ce reportage est donc dans le fond et dans la forme très instructif. Elle a fait comme elle a pu, avec ses propres ressources et faiblesses pour oser témoigner, lever le silence sur ces crimes insoutenables que personne ne veut (peut) voir. Je lui tire mon chapeau, bravo. Que ceux qui la critiquent se lèvent pour dénoncer aussi à leur façon l'inceste et ses désastres .
Hobeika Pecqueur
Hobeika Pecqueur

4 abonnés 15 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 avril 2024
Chère madame Angot
Merci pour votre courage, votre recherche de vérité
Merci, grâce à votre documentaire ,de nous montrer( si l'on ne le savait déjà) les procédés d'auto protection de chacun ( votre mère, belle mère, mari) pouvant aller jusqu'au déni, si vous n'aviez jamais écrit
Merci de nous mettre chacun devant notre propre miroir de conscience: qu'aurions nous fait?
Toutes les scènes sont poignantes: on retient ses sanglots mais pas les larmes silencieuses
On voudrait crier son dégout pour ces émissions d'un certain T Ardisson, débordant d'une violente vulgarité ( cette retransmission TV a été la scène la plus révoltante, de votre film, pour moi!)
Merci pour l'espoir représenté par votre fille et ce dernier regard sur la mer avec la voix de C Trenet.
Merci
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