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Dix ans avant les Soprano ou les coup de blues du parrain De Niro, Sidney Lumet réalisait cet improbable "Family Business" qui jouait à fond la carte de l'humour et de la dérision dans les affaires de la mafia. Coup d'essai, coup de maître. Le trio Connery/Hoffman/Broderick fait mouche à chaque scène qui les réunit. Un vrai petit bijou d'humour noir mâtiné d'une belle réflexion sur la famille. A voir avec ou sans bas de soie sur la tête !
Ca aurait pu être très bien. Malheureusement la mayonnaise ne prend pas, et cette comédie dramatique ne nous provoque que peu d'émotion.
Sean Connery, Dustin Hoffman et Matthew Broderick, cambrioleurs de père en fils! Affaires de famille et casse du siècle dans une excellente comèdie policière (un peu oublièe aujourd'hui) de Sidney Lumet! Avec "Family Business", le spectateur prend plaisir à s'embarquer dans un fric-frac impossible! Un mèli-mèlo familial à l'amèricaine qui prend son temps et dont le jeu nous apporte des èmotions et des plaisirs, d'une belle qualitè! Après avoir vu ce film qui fut èreintè par la critique en cette fin d’annèe 1989, ceux qui ne connaissent pas encore la filmographie du grand Lumet auront largement envie de s'y plonger! On applaudit le formidable trio d'acteurs qui nous offre un catalogue de leur savoir faire et les rèpliques, souvent cocasses de Sir Connery! Un vrai plaisir...
Un Sidney Lumet oublié, probablement en raison de son relatif échec au box office et des critiques peu glorieuses de l'époque. Il est vrai que le film contient quelques tares.
Un petit fils ayant à peine quitté le MIT, et déjà décidé à commettre son premier coup. Ou une intrigue de casse qui ne sera pas vraiment finalisée. Mais en réalité, ce qui intéresse le réalisateur n'est pas le volet criminel de l'intrigue.
Car "Family Business" est avant tout un drame familial. Où trois générations s'entrechoquent. Le senior (Sean Connery, habitué de Sidney Lumet) fier de ses années de criminel. Le père (Dustin Hoffman) content d'avoir coupé les ponts de cette vie, et qui cherche à choyer son fils. Le junior (Matthew Broderick) écrasé par la protection de son paternel, et attiré par les activités excitantes de son grand-père.
Si le film contient un peu d'humour, le fond sera bien sérieux. Exploitant ces trois acteurs en forme (Sean Connery en tête), leur alchimie, et les failles de leurs personnages respectifs.
Du Sidney Lumet mineur, mais loin d'être inintéressant.
Un petit fils ayant à peine quitté le MIT, et déjà décidé à commettre son premier coup. Ou une intrigue de casse qui ne sera pas vraiment finalisée. Mais en réalité, ce qui intéresse le réalisateur n'est pas le volet criminel de l'intrigue.
Car "Family Business" est avant tout un drame familial. Où trois générations s'entrechoquent. Le senior (Sean Connery, habitué de Sidney Lumet) fier de ses années de criminel. Le père (Dustin Hoffman) content d'avoir coupé les ponts de cette vie, et qui cherche à choyer son fils. Le junior (Matthew Broderick) écrasé par la protection de son paternel, et attiré par les activités excitantes de son grand-père.
Si le film contient un peu d'humour, le fond sera bien sérieux. Exploitant ces trois acteurs en forme (Sean Connery en tête), leur alchimie, et les failles de leurs personnages respectifs.
Du Sidney Lumet mineur, mais loin d'être inintéressant.
Une nouvelle fois Sidney Lumet s interroge sur les liens du sang en nous montrant ici un braquage fomenté par le petit fils, le père et le grand père. Le ton est à la comédie dans la première partie, avec des personnages haut en couleur, plein de gouaille. Mais au fur et à mesure il prend un ton plus dramatique quand les choses vont mal tourner. Ce n est clairement pas sa plus grande réussite, le film donne souvent l impression de ronronner malgré un Sean Connery en pleine forme en vieux malicieux toujours en train de chercher quelle sera sa prochaine arnaque.
Premier point : quel plaisir de voir Sean Connery et Dustin Hoffman se donner la réplique, respectivement Jesse et Vito, père et fils.
Deuxième point : l’idée du casse à l’initiative du petit-fils Adam sous les traits de Matthew Broderick dont le père Vito pensait en faire le modèle de la famille est bien trouvée.
Troisième point : l’idée que le casse soi-disant sans problème ait mal tourné est sympa… ce qui l’est moins c’est l’issue du casse qui me pose souci.
spoiler: Tel que Sidney Lumet nous présente la scène, les voitures de police semblent encore assez éloignées d’Adam qui se fige comme un lapin pris dans les phares. On le voit courir, s’arrêter, puis de nouveau courir, puis s’arrêter. Il semble avoir encore du temps pour rejoindre père et grand-père assis dans la voiture. Laquelle voiture est sur une voie rapide parallèle à la route où se situent Adam et les voitures de police qui s’apprêtent à le cueillir. Route séparée par une rangée d’arbres de surcroît. Adam va même jusqu’à envoyer les documents à travers cette rangée d’arbres ! Bref, il avait le temps de sortir de cette route pour rejoindre la voiture de ses aïeuls qui auraient pris la poudre d’escampette. Il aurait fallu à la police traverser la rangée d’arbres, ce qui aurait considérablement ralenti leur poursuite. Peut-être, me direz-vous, que la police avait moyen de bifurquer sur la voie express. Adam devait le savoir…
M’ouais… pas convaincu du raisonnement et encore moins de cette séquence.
A moins qu’il y ait vraiment quelque chose qui m’ait échappé.
spoiler: J’aurais aimé surtout que l’issue du film ne soit pas morale en raison du caractère de Jesse. Or tout est rentré dans l’ordre avec la mort de Jesse.
Sidney Lumet voulait surtout se focaliser sur la relation père fils à deux étages : Jesse-Vito, Vito-Adam.
Ça n’a pas fonctionné pour moi.
A voir en V.O pour la voix agréable de Sean Connery… et celle de Dustin Hoffman très reconnaissable… si vous voulez.
Deuxième point : l’idée du casse à l’initiative du petit-fils Adam sous les traits de Matthew Broderick dont le père Vito pensait en faire le modèle de la famille est bien trouvée.
Troisième point : l’idée que le casse soi-disant sans problème ait mal tourné est sympa… ce qui l’est moins c’est l’issue du casse qui me pose souci.
spoiler: Tel que Sidney Lumet nous présente la scène, les voitures de police semblent encore assez éloignées d’Adam qui se fige comme un lapin pris dans les phares. On le voit courir, s’arrêter, puis de nouveau courir, puis s’arrêter. Il semble avoir encore du temps pour rejoindre père et grand-père assis dans la voiture. Laquelle voiture est sur une voie rapide parallèle à la route où se situent Adam et les voitures de police qui s’apprêtent à le cueillir. Route séparée par une rangée d’arbres de surcroît. Adam va même jusqu’à envoyer les documents à travers cette rangée d’arbres ! Bref, il avait le temps de sortir de cette route pour rejoindre la voiture de ses aïeuls qui auraient pris la poudre d’escampette. Il aurait fallu à la police traverser la rangée d’arbres, ce qui aurait considérablement ralenti leur poursuite. Peut-être, me direz-vous, que la police avait moyen de bifurquer sur la voie express. Adam devait le savoir…
M’ouais… pas convaincu du raisonnement et encore moins de cette séquence.
A moins qu’il y ait vraiment quelque chose qui m’ait échappé.
spoiler: J’aurais aimé surtout que l’issue du film ne soit pas morale en raison du caractère de Jesse. Or tout est rentré dans l’ordre avec la mort de Jesse.
Sidney Lumet voulait surtout se focaliser sur la relation père fils à deux étages : Jesse-Vito, Vito-Adam.
Ça n’a pas fonctionné pour moi.
A voir en V.O pour la voix agréable de Sean Connery… et celle de Dustin Hoffman très reconnaissable… si vous voulez.
Ne nous voilons pas la face, le seul et unique intérêt du film est son casting, quel plaisir de voir ces acteurs se donner la réplique, et toujours une mention spécial à Sean Connery, dès qu'il est dans une scène, elle prend de l'ampleur, elle se détache du reste du film et c'est bien là son défaut.
Le film est assez inégal, Sidney Lumet qui n'est pas un nouveau dans ce monde du cinéma à l'air de filmer ses acteurs comme un fan, il dispense tant de temps à l'un puis à l'autre, il n'y a pas vraiment d'enjeu, ce casse fait doucettement rire, mais allez haut les cœurs, des acteurs de cette trempe ça ne se néglige pas.
Pas désagréable mais sans grand enjeu.
Le film est assez inégal, Sidney Lumet qui n'est pas un nouveau dans ce monde du cinéma à l'air de filmer ses acteurs comme un fan, il dispense tant de temps à l'un puis à l'autre, il n'y a pas vraiment d'enjeu, ce casse fait doucettement rire, mais allez haut les cœurs, des acteurs de cette trempe ça ne se néglige pas.
Pas désagréable mais sans grand enjeu.
Une comédie policière très agréable. Avec son casting de luxe et son scénario original le film n'a pas vieilli. Sean Connery est parfait en vieux gangster toujours prêt pour un nouveau coup. Dustin Hoffman est excellent en homme mûr qui veut à tout prix protéger son fils et lui éviter de suivre les traces du grand-père. Enfin Matthew Broderick compose à merveille un jeune homme fasciné par les exploits de son grand-père et qui vit une relation difficile avec son père. Un trio impeccable pour ce film réussi qui nous fait passer un moment très divertissant.
"Family Business" ne compte pas parmi les films phares de la foisonnante filmographie de Sidney Lumet. Après le très réussi "A bout de course" sorti un an plus tôt "Family Business" apparaît comme une sorte de parenthèse récréative pour Lumet qui retrouve pour la cinquième et dernière fois Sean Connery, son acteur fétiche.
La transmission héréditaire qui était déjà au centre de "A bout de course" mais aussi de "Daniel" se trouve ici incarnée par trois générations avec en tête Jessie (Sean Connery) le patriarche, voleur et jouisseur intégral suivi de son fils Vito (Dustin Hoffman) devenu un prospère boucher en réaction à son éducation et de son petit-fils Adam (Matthew Broderick) brillant étudiant qui hésite à suivre la route toute tracée qui s'ouvre devant lui.
Le scénario écrit par Vincent Patrick joue sur la confrontation entre Jessie et Vito qui règlent leurs comptes via celui qui est à la croisée des chemins. Immédiatement une incohérence dans le choix du casting saute aux yeux. En effet, Sean Connery à peine plus âgé qu'Hoffman peut difficilement passer pour son père morphologiquement parlant. On comprend dès lors aisément qu'Adam soit beaucoup plus enclin à suivre le roublard Jessie qui n'a pas son pareil pour séduire tous ceux et celles qui s'approchent de lui. Cette incohérence semble avoir gêné Dustin Hoffman visiblement sur la réserve.
Cet imbroglio familial va emmener bien malgré eux les trois hommes sur un projet de casse auquel chacun adhère pour des raisons diamétralement opposées. L'aspect policier du scénario intéresse moyennement Lumet qui met peu d'entrain à en décrire les contours, s'intéressant plus aux joutes oratoires entre les trois hommes où grand spécialiste des films de procès, il est nettement plus dans son élément.
On sourit souvent notamment grâce à l'abattage de Sean Connery qui écrase un peu ses deux partenaires. Le film suit doucement son bonhomme de chemin sans trop de ruptures de tons propres à relancer l'intérêt. Finalement le film se laisse voir même si l'on ne peut tout de même s'empêcher de penser que le registre de la comédie légère n'était pas celui où Lumet excellait.
La transmission héréditaire qui était déjà au centre de "A bout de course" mais aussi de "Daniel" se trouve ici incarnée par trois générations avec en tête Jessie (Sean Connery) le patriarche, voleur et jouisseur intégral suivi de son fils Vito (Dustin Hoffman) devenu un prospère boucher en réaction à son éducation et de son petit-fils Adam (Matthew Broderick) brillant étudiant qui hésite à suivre la route toute tracée qui s'ouvre devant lui.
Le scénario écrit par Vincent Patrick joue sur la confrontation entre Jessie et Vito qui règlent leurs comptes via celui qui est à la croisée des chemins. Immédiatement une incohérence dans le choix du casting saute aux yeux. En effet, Sean Connery à peine plus âgé qu'Hoffman peut difficilement passer pour son père morphologiquement parlant. On comprend dès lors aisément qu'Adam soit beaucoup plus enclin à suivre le roublard Jessie qui n'a pas son pareil pour séduire tous ceux et celles qui s'approchent de lui. Cette incohérence semble avoir gêné Dustin Hoffman visiblement sur la réserve.
Cet imbroglio familial va emmener bien malgré eux les trois hommes sur un projet de casse auquel chacun adhère pour des raisons diamétralement opposées. L'aspect policier du scénario intéresse moyennement Lumet qui met peu d'entrain à en décrire les contours, s'intéressant plus aux joutes oratoires entre les trois hommes où grand spécialiste des films de procès, il est nettement plus dans son élément.
On sourit souvent notamment grâce à l'abattage de Sean Connery qui écrase un peu ses deux partenaires. Le film suit doucement son bonhomme de chemin sans trop de ruptures de tons propres à relancer l'intérêt. Finalement le film se laisse voir même si l'on ne peut tout de même s'empêcher de penser que le registre de la comédie légère n'était pas celui où Lumet excellait.
La promesse d’une bonne comédie n’est pas tenue et je ne peux qu’exprimer ma frustration face à ce « Family Business ». Et pourtant, l’affiche a vraiment de la gueule - Sean Connery, Dustin Hoffman, Matthew Broderick - mais mise à part quelques bonnes répliques, le film en soit, que l’on doit pourtant à Sydney Lumet, beaucoup moins.
Frédéric M.
La force de cet film réside dans son casting de stars, impeccable servi et l'histoire des diverses relations père>fils. Au final, pas beaucoup d'actions, le braquage ne dure pas longtemps, mais les conséquences avant et après sont édifiantes. Le film est captivant par ses personnages
Après un démarrage quelque peu laborieux, cette comédie dramatique prend son envol pour nous conter une fiction intéressante. Humour et même un peu d'action dans cette histoire qui commence par un polar pour muter vers un drame familial. La réalisation de Sidney Lumet se révèle sans faille, décortiquant parfaitement les personnages incarnés par deux monstres sacrés du cinéma que sont Sean Connery et Dustin Hoffman. Matthew Broderick (le petit fils) réalise lui aussi une belle prestation d'acteur. Le réalisateur Américain nous propose de belles scènes avec la communauté Irlandaise du Bronx à New-York.
En voilà une sacrée famille!! Voyous de père en fils. Un héritage qui se transmet comme le besoin de respirer. Jessie est à l'image du patriarche bon vivant, jamais rassasié, même avec l'âge, toujours animé par le grand frisson. Son fils, Vito, est beaucoup plus réticent face à de telles ambitions qui conduisent inévitablement jusqu'à la case prison. Il s'est rangé dans une petite vie bien posée, chose qui ne lui ressemble pas non plus. Adam, le petit-fils, quant à lui, compte bien reprendre l'affaire. C'est lui même qui organise un coups soi-disant peu risqué et censé rapporter gros. Mais lorsqu'on joue avec le feu, il faut s'attendre à se brûler. La vision de Sidney Lumet sur cette comédie de braquage singulière, était visiblement de faire ressortir le drame shakespearien, la gravité d'un geste à priori anodin. Alors qu'an final, on frise la tranche de rigolade. Il faut dire que le casting est à la fête. Le trio Sean Connery, Dustin Hoffman et Matthew Broderick fait une belle brochette d'interprètes. Entre les préparatifs d'un braquage et le côté judiciaire, Family business (1989), se regarde en bon divertissement ludique et réaliste, bien qu'un peu lent. A voir une fois. 3/5
Un film mineur dans la filmographie du réalisateur de "12 Hommes en Colère". Par bien des aspects ce film est décevant. Rien qu'au niveau casting on peut lui faire des reproches : le cabotinage quasi-incessant de Sean Connery n'est pas du meilleur goût, le personnage mou de Dustin Hoffman et celui de tête à claques de Matthew Broderick donne souvent envie au spectateur de leur filer des baffes. Côté intrigue ce n'est guère mieux : elle est (très) longue à se mettre en place et suscite rapidement l'ennui parce qu'elle n'est pas intéressante (les personnages n'ont pas de charisme, sauf peut-être celui de Connery), pas aidée par une réalisation qui manque de pêche à tous les niveaux et à tout moment du film. l'humour qui nous est dispensé est rarement drôle, et le dénouement décevant. Pas grand-chose à sauver de ce "Family business" donc.
Lumet a peu abordé le registre comique et il est étonnant de le voir toucher du doigt un genre qui n'a pas eu ses faveurs.
Certes on n'est pas ici totalement face à une comédie, mais finalement à un scenario dont les aspects dramatiques sont bien présents lorsqu'on regarde le film avec attention.
Lumet, qui cherchera à édifier le spectateur pendant toute la durée de son œuvre, n'a pas oublié de toucher certains de ses thèmes favoris.
Ainsi, il aborde de nouveau dans " family business " (1989), la distinction entre l'immoralité et l'illégalité, le lien ( familial et communautaire- les policiers et truands irlandais assistent conjointement et réciproquement aux funérailles d'un des leurs, mais aussi realisateur / comédien avec cette énième collaboration avec Sean Connery), l'atavisme, les valeurs à transmettre...
Mal reçu à sa sortie et sans doute mal compris, " family business " vaut, malgre son manque de rythme à certains moments, même si il me semble être un petit opus d'un grand réalisateur.
L'interprétation est aussi réussie que le casting, même si Mathew Broderick manque trop de charisme pour servir le film. Mais la faiblesse de son interprétation et de sa présence sont largement compensées par Sean Connery et Dustin Hoffman eux, vraiment à la hauteur, tout comme les seconds rôles toujours méritants.
La première demi-heure est certainement la plus accomplie dans cette histoire de casse qui n'est finalement qu'un prétexte pour aborder les thèmes précités.
Les aficionados de Lumet qui veulent connaître l'ensemble de sa filmographie, ceux de S. Connery et de D. Hoffman ne le manqueront pas.
Certes on n'est pas ici totalement face à une comédie, mais finalement à un scenario dont les aspects dramatiques sont bien présents lorsqu'on regarde le film avec attention.
Lumet, qui cherchera à édifier le spectateur pendant toute la durée de son œuvre, n'a pas oublié de toucher certains de ses thèmes favoris.
Ainsi, il aborde de nouveau dans " family business " (1989), la distinction entre l'immoralité et l'illégalité, le lien ( familial et communautaire- les policiers et truands irlandais assistent conjointement et réciproquement aux funérailles d'un des leurs, mais aussi realisateur / comédien avec cette énième collaboration avec Sean Connery), l'atavisme, les valeurs à transmettre...
Mal reçu à sa sortie et sans doute mal compris, " family business " vaut, malgre son manque de rythme à certains moments, même si il me semble être un petit opus d'un grand réalisateur.
L'interprétation est aussi réussie que le casting, même si Mathew Broderick manque trop de charisme pour servir le film. Mais la faiblesse de son interprétation et de sa présence sont largement compensées par Sean Connery et Dustin Hoffman eux, vraiment à la hauteur, tout comme les seconds rôles toujours méritants.
La première demi-heure est certainement la plus accomplie dans cette histoire de casse qui n'est finalement qu'un prétexte pour aborder les thèmes précités.
Les aficionados de Lumet qui veulent connaître l'ensemble de sa filmographie, ceux de S. Connery et de D. Hoffman ne le manqueront pas.
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