Mon compte
    Seuls sont les indomptés
    Note moyenne
    4,1
    335 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Seuls sont les indomptés ?

    52 critiques spectateurs

    5
    11 critiques
    4
    24 critiques
    3
    11 critiques
    2
    4 critiques
    1
    1 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2019
    Sur un scènario admirable de Dalton Trumbo, cette oeuvre nous raconte la rèvolte et le dèsespoir d'un homme! Un cowboy de la vieille ècole, solitaire, romantique, un peu anarchiste, nommè Jack Burns (dont le rôle est magnifiquement interprètè par Kirk Douglas) voit sa vie menacèe par les progrès de la civilisation industrielle, qui restreint peu à peu sa libertè et contrecarre sans cesse son besoin d'indèpendance! Le dècor des grands espaces de l'Ouest, fait certes rêver, mais n'est plus celui d'une nature sauvage ouverte à l'action civilisatrice de l'homme blanc ; au contraire, ce dernier mutile la nature en la couvrant de clôtures de fils de fer barbelès! Cheval contre autos et hèlipcotère, la lutte s'avère inègal! Mais personne n'oubliera ce final poignant sous une pluie battante! La mort du western se trouve en quelque sorte sur cette route 66 près de Tijeras Canyon! Chef d'oeuvre...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 octobre 2016
    Ce film là on ne pourrait même pas le qualifier de western crépusculaire, la nuit est déjà tombée, les vachers n'existent plus, il n'y a plus que Jack et peut-être son ami Paul qui aspirent encore au grand air, mais on se rend bien vite compte que ce dernier a lui aussi abandonné la liberté pour se conformer à la société. Jack est seul, avec sa jument, il refuse d'écouter, il refuse de se soumettre, de se conformer, il est libre, il va là où il veut, quand il veut, ni la société, ni ses prisons ne sont des limites pour lui.

    Et ça c'est beau.

    Aussi beau que le retour à la réalité est dur et extrêmement triste, sans jamais trop en faire. La musique sait s'arrêter pour ne faire entre plus que les cris du cheval et le clapotis de la pluie... c'est déchirant.

    Ce film c'est la quête, que l'on sait impossible d'échapper à la société, de vivre comme on l'entend, avec ses propres valeurs, sans que l'on vienne l'emmerder. Le héros solitaire, qui va et vient... le punk à chien américain des années 60... j'aime cette figure, mais je la trouve parfois assez mal traitée, notamment dans des films comme Easy Rider, mais c'est peut-être car j'aurai sans doute plus d'attachement à un cheval qu'à une moto, et que parcourir le mode à dos de canasson me vend bien plus du rêve qu'en enfourchant une pétrolette. Reste que l'idée est la même, un type qui veut vire hors de la société, mais que la société ne veut pas laisser en paix.

    Encore que, là, j'ai trouvé le personnage du shérif joué par Matthau vraiment intéressant, on est loin du flic haineux qui veut absolument trouver sa proie et le traquer sans répit, il le fait car c'est son travail, sans réelle passion, sans plaisir et il semblerait même parfois vouloir que ce fugitif parvienne à s'enfuir, qu'il l'envie. Peut-être que les représentants de la société sont juste jaloux...

    Enfin, dans tous les cas, même si la fin est connue, le film réussi à faire naître une forte tension, on s'attache au personnage de Douglas, à sa jument et lorsqu'il pense à l'abandonner car il s'en sortirait mieux sans elle, c'est déchirant. Et c'est permis par la simplicité du dispositif, un homme et son cheval, traqués dans la montagne.

    D'ailleurs toute la partie avant cette traque est très intéressante elle aussi. Je pense notamment aux discutions avec Gena Rowlands, où elle dit qu'elle ne veut rien avoir à faire avec les hommes, mais qu'elle a besoin d'eux pour avec de enfants. On voit également l'évolution qu'elle permet chez le personnage de Paul, son mari, qui devait être comme Douglas auparavant, mais qui s'est attaché, conformé et qui accepte la sentence que la société lui impose. Ce que ça dit en toile de fond est assez beau puisque ça dit que la femme est à la base de la société, que c'est elle qui attache l'homme à un lieu, une terre et des règles, puisqu'elle a besoin de lui pour élever leurs enfants, pour bâtir quelque chose qui ne peut être bâti et où elle et ses enfants seraient des boulets s'ils allaient où le vent les guidaient.

    D'où finalement les deux figures du cowboy, le cowboy solitaire qui chevauche vers le Soleil couchant en fin de film et celui qui s'installe avec sa dulcinée à cultiver une terre. Sauf que peu importe lequel on est, la société nous rattrape quoique l'on fasse, sauf que celui qui cultive sa terre a quelque chose à perdre et peut donc être assimilé, civilisé, l'autre nom, il restera l'un des derniers mustangs sauvages que tentera d'attraper avec violence et après un long combat Gable dans les désaxés...
    Henrico
    Henrico

    133 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2015
    Tout rend ce "Lonely Are The Brave" élligible pour le label de film culte. D'abord, sa distribution. Kirk Douglas est admirable et sa prestation d'acteur est supportée par toute une pléiade de petits et moyens rôles absolument extraordinaires, y compris celui de la rétive jument. Il est étonnant que l'acteur n'ai pas reçu cette année-là l'oscar pour sa performance. Une performance à laquelle il faut ajouter l'ensemble du projet, car c'est Douglas en personne qui a fini une bonne partie de la réalisation. Et c'est aussi lui qui assurait la production du film. "Seul Sont Les Indomptés" est aussi formidable en raison de sa portée philosophique, mise en relief par une succession de situations et de dialogues, en apparence simples, mais qui sont empreints d'un puissant symbolisme. Entre autres, une traversée compromise d'un désert, coupé en deux par une nationale, incarnant un urbanisme intrusif et fatidique. Ou encore, un chapeau rejeté sur la route par une pluie impitoyable indiquant la tournure irrémédiable que prend le destin du héros. Ou bien, des non-dits entre une femme et un homme qui dévoilent, plus que leurs phrases, la nature de leur amour, et la raison de la paternité non assumée du héros. Autant de beautés révélées, à la lumière de paysages grandioses.
    Guillaume182
    Guillaume182

    120 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2013
    Voilà le genre de film que j'aime.

    Simple, classe, Beau et tellement vrai.

    Une critique du mode de vie Américain.

    Tout y passe.

    Le concept de propriété illustrer ici par Douglas sur son cheval qui tombe sur une clôture.

    L'immigration, le vagabondage, les indiens emprisonner (sans doute pour alcoolisme).

    La guerre de Corée est évoquer avec cet ancien combattant alcoolique et violent.

    La police pas toujours irréprochable surtout quand on vois l'ignoble flic qui provoque Kirk.

    Le mode de vie américain contemporain confronter au mode de vie des cowboys.

    Les temps on changé et la vie est dure pour les indomptés que ce soit les cowboys et les Indiens.

    Un beau film plein de nostalgie, politique, mais aussi poétique avec la mise en scène contemplative et la relation particulière entre Kirk et le cheval.

    Mise en scène magnifique, des scènes techniquement remarquables.

    Des acteurs excellents, un cheval qui en à vu de toutes les couleurs.

    Un scénario remarquable.

    Un classique.
    dagrey1
    dagrey1

    86 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2016
    Seuls sont les indomptés (Lonely are the brave) est un film de David Miller tourné en 1962. Jack Burns interprété par Kirk Douglas est un "sans domicile fixe à cheval" qui vit de l'air du temps dans une Amérique qui a lancé à pleine vitesse la société de consommation. Il décide de rendre visite à son vieil ami Paul incarcéré pour délit d'opinion. Pour se faire, il se fait incarcérer lui même...
    Avec ce film, le réalisateur aborde le changement de société que vivent les Etats Unis et les conséquences pour ceux qui ne suivent pas la voie tracée...Jack Burns est un personnage au bon fond, qui a eu une enfance difficile et qui veut s'affranchir de la vie moderne...cela lui coûtera cher. Dans le rôle principal, Kirk Douglas tout sourire et au mieux de sa forme, est très bon. On saluera également la performance de Gena Rowlands dans le rôle de Jerri Bondy, l'épouse de Paul et de Walter Matthau toujours un peu décalé qui apporte un peu de légèreté au film.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2014
    Film préféré de Kirk Douglas, "Seuls sont les indomptés" est en effet une très belle ode à la liberté et à l'individualisme. Jack Burns, vivant encore comme un cowboy tout droit sorti des westerns de John Ford ou d'Howard Hawks, est un homme qui ne se fait pas au monde moderne et à ses valeurs, plein de barrières et d'interdits. On sent bien que Dalton Trumbo met un peu de lui dans ce magnifique scénario, transformant l'évasion de Burns en une dernière balade aux allures de western, un adieu à un mode de vie happé par le modernisme des années 60. Dans le rôle principal, Kirk Douglas est parfait, semblant également se sentir proche de ce personnage solitaire mais romantique. En shérif qui organise les recherches pour Burns sans pour autant vouloir vraiment l'attraper, Walter Matthau est également très bon et la mise en scène de David Miller (ou de Kirk Douglas à ce que raconte certaines personnes comme quoi Douglas, producteur du film aurait été énervé par la lenteur de Miller et aurait pris les rênes de la mise en scène) correspond parfaitement à son sujet. Que ce soit avec un peu d'humour lors de la scène d'introduction ou avec beaucoup de tristesse et de pessimisme lors de la scène finale, le film est prenant de bout en bout et son propos, même bien des années après, reste d'actualité.
    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2010
    Très beau film, malheureusement trop méconnu. Film assez mélancolique que ce western où Kirk Douglas court après une époque rêvée qui n'existe plus et tente d'échapper au monde moderne comme en témoigne la première scène: un cowboy allongé sur le sol, qui contemple le ciel. Le spectateur peut penser que l'action se déroule à la grande époque de l'ouest jusqu'a ce qu'un avion vienne déchirer le silence. Film sur la place de l'individu dans une société qu'il rejette, sur la liberté de mener son existence comme on l'entend. Fin magnifique et tragique où le héros est une dernière fois ratrappé par la modernité.
    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2018
    L'histoire est très linaire, voire simpliste (pour ne pas dire cucul), mais fonctionne parfaitement, grâce à une direction d'acteur impeccable. Si on peut regretter les scènes de bagarre un peu grotesques, celles impliquant Douglas et sa jument sont simplement fabuleuses. Côté interprétation, il convient de souligner le second rôle extraordinaire de Walter Matthau, il est rarissime qu'un second rôle soit aussi bien travaillé, on pourrait dire aussi la même chose de celui de Gene Rowland. Miller nous dresse un portrait terrifiant de ce qu'est devenu le monde, brisant les rêveurs mais laissant les sadiques s'exprimer. Le point de vue sexuel est également intéressant, Douglas rêve de prendre la place de son ami auprès de Rowland, il est d'ailleurs à deux doigts de la faire, mais refuse de sacrifier son amitié… Chef d'œuvre : non ! Mais très grand film, oui assurément !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    "Lonely are the brave" est un film d'une vivacité remarquable. Comment peut-on ne pas apprécier Kirk Douglas dans le rôle de Jack, cowboy, perdu dans le monde moderne aspirant à la liberté éternelle où il n'y aurait plus de frontière? L'authenticité du personnage nous plonge inlassablement dans les fabuleux délices de l'inconnu, cet homme affranchi de toute responsabilité qui mène sa vie de son plein gré, sans se soucier de la modernité qui devient de plus en plus omniprésente et qui contient des effets pervers, comme on le constatera à la fin du film spoiler: avec l'accident et la mort du cheval (la modernité triomphe, analyse personnelle évidemment).
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    664 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2017
    Nous voici en face d'un western un peu particulier puisque "Seuls sont les Indomptés" se déroule dans les années 1960 et raconte la dérive d'un cowboy des temps modernes nostalgique des temps révolu. Et l'ensemble s'avère bien passionnant à suivre et ce grâce à un superbe Kirk Douglas, à un sujet fort et émouvant et aussi pour la mise en scène particulièrement réussi de David Miller. On passe donc un excellent moment devant ce western moderne qui s'avère assez original dans son style.
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2012
    Un film qui se passe dans les années 60 entre Western et polar pour un héros qui vit encore dans son époque de cowboy réalisé par David Miller !! Un cavalleros se met en tète d'aller en prison pour faire évader son frère qui, de bonnes raisons de finir sa peine de 2 ans, le laisse s'évader seul. Le cowboy fera chemin avec son cheval Whisky dans des paysages montagnardes pour le Mexique mais les trajets sont longs et périlleux et la police de plus en plus rugueuses. Le héros romantique vit dans son monde et ne comprend pas trop l'air du temps, une variation qui m'a beaucoup séduit à l'époque ou le genre Western était encore à la mode en Amérique. Kirk Douglas incarne un personnage sympathique et attachant avec son cheval et on est de tout coeur avec eux dans l'échappée. Walter Matthau est excellent en chef de police vanneux, Gena Rowlands dans un de ses premiers roles au cinéma et un role secondaire nommé George Kennedy dans la peau d'un surveillant de prison qui participe à la cavale un peu dérangé dans sa tète. Soulignons aussi la musique virevoltante de Jerry Goldsmith. A découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 septembre 2019
    Il y a un peu du Nouvel Hollywood avant l’heure dans les libertés que prend la première partie avec l’efficacité attendue d’un scénario hollywoodien. Le problème, c’est que le style des années 60, relativement classique et étriqué, crée des attentes auquel le film ne répond pas. Résultat, le film paraît très bancal : personnages à peine esquissés, problèmes de rythme, enjeu principal pas vraiment passionnant, remplacé par un autre enjeu en cours de route... Ensuite, le récit s’épure et rappelle des spectacles plus récents, comme les films de traque des années 90 (Un monde parfait, Thelma et Louise), légèrement mâtiné de buddy movie animal façon Sauvez Willy. C’est dans cette partie que le film séduit et déploie sa très belle réalisation, mais l’ensemble reste boiteux et la mollesse du début n’est que partiellement rattrapée par l’efficacité de la suite.
    coperhead
    coperhead

    19 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2019
    "Seuls sont les indomptés" est un superbe hommage à la liberté . Jack Burns, vivant encore comme un cowboy avec son cheval comme fidèle compagnon est un homme qui refuse l'américaine moderne et florissante. Dans le rôle principal, Kirk Douglas est remarquable de même que Walter Matthau en shérif tenace.
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2010
    Un film d'une force rare, à mi-chemin entre le western moderne, le road movie et l'introspection psychologique... Le résultat est un pur régal, dominé par l'interprétation magistrale d'un Kirk Douglas qui montrait alors au monde toute l'étendue de son talent en vieux cow-boy solitaire épris de liberté et de grands espaces. Un film emprunt d'une grâce indicible, rehaussé par un caractère écologique indéniable et d'une beauté plastique saisissante. Jamais démonstratif (sa grande force), "Seuls sont les indomptés" fait la part belle aux seconds rôles (Walter Matthau exceptionnel) et aux petits détails d'ambiance qui permettent au film de prendre son ampleur. Un petit chef-d'oeuvre.
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2007
    Du beau cinéma, amer et désenchanté, comme il arrivia à Hollywood de les faire dans les années 50. Cette opposition entre un cowboy refusant de se plier à l'évolution "technologique" du pays est il est vrai parfois un peu languissante, mais n'en reste pas moins que l'ensemble garde une réelle authenticité, et c'est tout de même un bien beau personnage qui nous est offert ici, d'autant plus que certaines scènes sont d'une justesse incroyable, et que le film se révèle au final profondément touchant. Kirk Douglas est une nouvelle fois remarquable, et tire incontestablement ce film vers le haut. Une réussite.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top