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    Martin
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    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 décembre 2012
    Etrange objet visuel dans l'étrange filmographie du maître ès zombie capable du meilleur ("the night of living deads" ou "dawn of the dead") comme du pire ("the crazies", "season of the witch"). Quelle consternation de tomber sur une qualité d'image si médiocre après avoir si bien travaillé dans son premier succès. Le scénario très creux n'offre pas une seule angoisse ou le moindre suspens, le personnage principal si peu charismatique ne supporte pas la charge imposante qu'il lui est confiée de tenir le film à lui tout seul. Plutôt à éviter même pour les fans.
    AMCHI
    AMCHI

    5 019 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    Souhaitant découvrir depuis longtemps ce film de Romero je peux dire maintenant que je l’ai vu que c’est une belle déception si je savais que Martin n’avait rien de gore par contre je croyais avoir droit à un film étrange, mystérieux et inquiétant. Malheureusement mise à part la scène d’ouverture réussie dans le train le reste du film n’est pas du tout filmé comme un film fantastique, finalement il se passe peu de choses dans Martin ; l’ensemble est vide et sans grand intérêt et en plus on ne s’attache jamais au personnage principal. A voir uniquement par curiosité.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 743 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2023
    Avec Martin, George A. Romero fait entrer le vampire dans la modernité : non plus une bourgade isolée mais New York, la « grosse pomme » comme indiquée par un contrôleur de train, l’associant à un fruit que l’on croque à pleines dents ; à l’esthétique romantique et gothique répond le choix de la chronique naturaliste, de tranche de vie composée d’activités et de déplacements quotidiens, de phrases d’usage et de banalités ; pas de gore autotélique mais un regard de chirurgien, assuré par le protagoniste principal qui veille à stériliser ses aiguilles, à rassurer ses victimes qu’il aborde tels des patients, qui procède avec rigueur et froideur – le générique d’introduction énumère les plans que l’on penserait empruntés à une opération chirurgicale : nettoyer les instruments puis le lavabo à l’aide d’une serviette blanche, utiliser du savon, ingurgiter des cachets.
    Cette démarche naturaliste, relevant du Nouvel Hollywood, immerge le vampire dans un paysage urbain dégradé auquel répondent des intérieurs à l’architecture stylisée ; celui-ci se heurte alors aux représentations stéréotypées du vampire que Romero convoque avec ironie : le recours hyperbolique à la religion, caractérisée pourtant par son impuissance et par le fanatisme qu’elle engendre, se caractérise par l’oncle Cuda aux allures de saint Georges, tout de blanc vêtu, qui vient chercher à la gare le diabolique Martin Matthias, dans le nom duquel nous entendons deux saints. Sans oublier le père Howarth, interprété par George A. Romero lui-même, curé amateur d’alcool qui se moque de l’office, laisse la parole à d’autres paroissiens, et affirme haut et fort avoir adoré The Exorcist (William Friedkin, 1973). Le film s’amuse avec l’imagerie horrifique du vampire, faisant de Martin la victime de préjugés avec lesquels il joue malicieusement – scène dans le jardin d’enfants où il sort de la brume déguisé en vampire, réduisant la cape, le teint blafard et les canines acérées en de simples accessoires d’épouvante constitutifs d’un déguisement de foire –, invalidant les symboles placés un peu partout dans la maison (l’ail aux portes, les croix sur les murs, les icones) pour mieux accentuer la détresse du personnage de Martin, désespérément seul, incapable de trouver une oreille attentive à qui raconter ses tourments.
    La mise en scène de Romero est à ce titre très précise : elle sépare par des plans resserrés sur le corps ou le visage de chacun les personnages alors qu’ils sont engagés dans un dialogue – ou semblant de dialogue – dans la cuisine, dans la chambre ou à l’extérieur ; les retrouvailles entre Martin et Cuda sont perturbées par la nécessité d’aller aux toilettes, l’amante finit par s’ouvrir les veines dans sa baignoire, l’animateur d’une chaîne de radio ne prend pas au sérieux celui qu’il appelle « comte ». « Longtemps j’ai souhaité mourir » répète notre vampire, frappé par la malédiction de son ancêtre Nosferatu avec laquelle il communique par flashbacks interposés (en noir et blanc) : il ne peut avoir que des relations sexuelles nocturnes, non consenties, avec une partenaire endormie, il est condamné à la nuit, rendu muet par son entourage. Si personne ne l’écoute véritablement, lui accorde une attention toute particulière à autrui, pas seulement pour assouvir sa soif de sang, dans son rapport quotidien au monde : il apparaît tel un spectateur des hommes, il apprend en regardant. S’il constitue le personnage principal détenteur de la focalisation et à l’origine de la voix off, il ne se place que rarement au centre de l’attention et lorsqu’il l’occupe, c’est en devenant l’objet des convoitises ou des frustrations individuelles.
    Romero fait donc entrer le vampire dans la modernité, entendue ici comme cadre géographique (la grande ville) et environnemental (friches industrielles, zones dégradées, violences urbaines), comme architecture intérieure (voir les plans sur les couloirs désertés de la maison), comme sensibilité psychologique voire psychanalytique, les analepses permettant un dialogue avec le passé et les traumatismes associés. Modernité cinématographique en somme, où le Nouvel Hollywood se joue des codes de l’épouvante traditionnelle et confond les genres (polar opposant trafiquants aux policiers, romance interdite, drame social, parodie). Le vampire devient une allégorie de questionnements métaphysiques qui découlent non pas d’une foi quelconque mais d’une expérience réelle et brutale du monde et du temps. Un chef-d’œuvre.
    zinjero
    zinjero

    18 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 avril 2012
    A 10 ans d'intervalle, Romero a fait deux bons films de genre : Night of the Living Dead (1968) et Dawn of the Dead (1978). Creuser dans la filmo de George c'est finir par se tourner vers Martin (1976). Malheureusement, malgré des intentions louables, c'est un film médiocre qui a passablement vieilli.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juin 2010
    Martin est un authentique chef d'oeuvre, un film de vampire épuré, intelligent et véritablement effrayant.
    La mise en scéne est sèche quasi clinique en ce qui concerne les meurtres ce qui les rend saisissant. La peinture de l'Amérique par Romero encore une fois est très critique, mais cette fois-ci c'est un sujet plus mystique qui préoccupe Romero: la mort des mythes, le triomphe du matérialisme sur le rêve. Tout au long du film un doute est entretenu, Martin est il un vampire comme lui et son oncle le croient, ou bien n'est il qu'un malade mental, un vulgaire sérial killer, les flashback en noir et blanc qui semble confirmer sa nature vampirique peuvent tout aussi bien être des fantasmes de Martin élaboré a partir des films d'horreur qu'il a vu et revu, ces scénes sont d'ailleurs construites comme des pastiches
    D'ailleurs a part lui et son vieil oncle personne ne croit a sa nature vampirique, l'Église apparait au cours d'une séance d'exorcisme comme dépassé et ridicule.
    la fin intervient brutalement et est absolument saisissante de nihilisme.
    faeriebandmetal
    faeriebandmetal

    42 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2008
    George A. Romero est plus le réalisateur connu pour ces films de zombies qui d’ailleurs sortira bientôt son prochain « Diary of the Dead », mais il a toujours affirmé que Martin était son film préféré de sa filmographie.
    Ayant un sujet très intéressant sur le vampirisme, pétant tous les codes du genre d’ailleurs plus ou moins repris par Carpenter dans son Vampires « l’ail, les croix, le soleil, ça marche pas… », Tout en y incluant un côté vachement aphrodisiaque.
    Martin est une œuvre majeure et immanquable, même si j’ai été agacé par le son complètement affreux du film, oubliant les trois quarts des bruitages et ce putain de recadrage DVD affreux font perdre une légère attention au film.
    L’acteur est stupéfiant, avec sa gueule tendre, l’air naïf et innocent nous ferait presque de la peine même lorsqu’il agit. Sans être forcément gore, le film pose plutôt des questions sur le personnage, sur sa psychologie etc… qui laissera toujours planer un certain doute au spectateur. Martin est-il vraiment un vampire ? Et c’est là que le film est d’une force incroyable, on ne cesse de changer d’avis à chaque fois.
    Martin est une œuvre complexe, fascinante, envoûtante et attirante, dommage qu’il y est ce côté fauché qui plombe un peu le tout. Mais Romero nous laisse, comme toujours, des séquences surprenantes qui laissent bouche bée (séquence d’intro du train, le final…). Je prie le ciel que ce film ne tombe pas entre les mains des prods afin de nous affliger un remake tout pourri d’un film qui se suffit à lui-même. Hélas je sens que ça va se produire malheureusement… Prions mes frères !
    lost 4/8/15/16/23/42
    lost 4/8/15/16/23/42

    14 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juillet 2012
    film assez moyen qui à très mal vieilli ce n'est pas un des meilleur romero
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 septembre 2010
    J'ai adoré ce film. On y suit la vie tumultueuse d'un buveur de sang nommé Martin qui ressemble plus à un Junki des 70's qu'à Dracula. D'ailleurs c'est là qu'est la particularité du film. Romero n'hésite pas à mélanger mythe et réalité. Sachant que la réalité de la drogue était d'actualité. Romero peut donc encore donner sa vision de la société tout en se faisant plaisir en l'incluant dans une histoire de "vampire". La mise en scène est efficace, les scènes de meurtres ultra réalistes nous entraînent dans le stress que vit Martin quand il tue. D'ailleurs il agit méthodiquement comme un serial killer. Il utilise des seringues afin d'endormir ses victimes puis taillade les veines afin d'en boire le contenu.La religion passe aussi à la casserole, Elle est ridicule et dépassée face aux problèmes de Martin. On assiste à une sorte de choc des générations entre une Eglise qui s'accroche à ses vieilles méthodes et un jeune vampire qui lutte pour son envie de sang, comme un drogué doit lutter pour obtenir sa dose.
    moonboots
    moonboots

    46 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2009
    Très bon petit film de Romero, fin, étrange, qui fait la preuve qu'il aurait pu être un grand auteur s'il n'avait pas cédé à la facilité de produire des films de zombies à la chaîne.
    Estonius
    Estonius

    2 453 abonnés 5 219 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2013
    En voilà une idée qu'elle est bonne de casser le mythe du vampire pour se le réapproprier sous la forme d'une psychose. On se prend d'ailleurs d'empathie pour ce jeune garçon et c'est là toute la malice de Romero de faire en sorte que les chasseurs de vampires à crucifix et autres exorcistes en prennent pour leur grade. Un doigt d'érotisme, une bonne scène centrale (celles des amants surpris), de bonnes idées (la radio, les inserts en noir et blanc) et un final choc. Le rythme eut été plus soutenu on tenait là un chef d'œuvre. (PS : Le curé amateur de bon pinard, est interprété par Romero lui-même)
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 février 2010
    Romero s'attaque au film de vampire et nous sert une oeuvre très particulière, plus tournée vers le drame psychologique réaliste que vers l'horreur pure. La mise en scène est un peu datée voire fauchée (les scènes en noir & blanc notamment - qui au passage sont là pour semer le doute sur les origines de Martin - ne sont pas vraiment du plus bel effet et restent grossières). La question qui reste en suspend tout au long du métrage : Martin est-il réellement un vampire ou "simplement" un psychopathe ?
    charly5766
    charly5766

    10 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2011
    Très très belle oeuvre de Romero !! Ce film parle de beaucoup beaucoup de choses, la religion, les croyances, la famille, la société, les vampires, les "monstres" ... C'est, je trouve, un film assez unique en son genre ! Sur ce coup là Romero m'a fait penser à Cronenberg dans sa façon de réaliser son film ... Martin est perturbant, on est à la limite entre le réel et l'iréel. Une prouesse !!
    Carne
    Carne

    71 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Quand un maître du fantastique s'attaque au mythe du vampirisme, cela donne Martin... Ce chef d'oeuvre de George A Roméro tourné dans des conditions précaires relate l'histoire d'un jeune homme convaincu d'être un vampire, mais surtout celle d'un gamin en mal d'amour. Plus psychologique que gore, Martin est un film assez lent qui peut rebuter mais à la mise en scène très travaillée (Les scènes d'agression sont réussies) et à la musique envoutante.
    Roméro joue beaucoup sur les codes du genre en tournant à la dérision les vampires comme le témoigne la séquence où Martin effraie son oncle avec un déguisement bidon de Dracula.
    Mention spéciale à Tom Savini (Futur spécialiste des effets spéciaux gores) et au caméo de George A Roméro en prêtre fumeur et bon buveur d'alcool donnant alors une vision assez provocante de l'église.
    Martin est un très bon film fantastique au final surprenant... A voir absolument !!!
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2017
    Formidable déconstruction de l'archétype du film de vampire par Romero, entre réalisme social à travers la complexité des relations humaines et imaginaire fantasmagorique stimulé par le cinéma lui-même, comme une sorte de fait divers qui se muerait en conte extraordinaire. Tout ça sous le point de vue d'un jeune garçon qui cherche sa place dans un monde qui n'a rien à lui offrir, se réfugiant dans ses obsessions, symptôme d'une crise post adolescente déconnectée de l'intérieur et tiraillée de l'extérieur.
    Film j'imagine très personnel de Romero, sensible et puissant, j'ai adoré.
    Terreurvision
    Terreurvision

    185 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 octobre 2012
    Pur film d'exploitation de la fin des années 70, Martin offre une relecture rafraichissante du mythe du vampire, mais ne parvient pas à se dépêtrer de son rythme beaucoup trop mollasson. Ce qui le place un cran en dessous de Morse, pour lequel on se passionne plus facilement. On remarque aussi d'étranges similitudes avec la série Dexter, dont il partage non seulement le titre qui se rapporte au personnage principal, mais également la solitude face à son mal, et l'utilisation de seringue pour neutraliser ses victimes... On relève Michael Gornick à la photo, Romero devant et derrière la caméra (tout comme Savini aux maquillages et acteur) et malheureusement un résultat mitigé parfois très éloigné des plus belles réussites du maître.
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