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    Dans la chaleur de la nuit
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    4,0
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    119 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Un film qui malheureusement reste d'actualité malgré ses 47 printemps ! J'ai entendu et lu pas mal d'âneries de la part de certains critiques et même certains très prestigieux en avouant que ce long-métrage est une accumulation de clichés mais il n'en reste pas moins vrai que beaucoup de ses séquences transpirent le vécu et le racisme ordinaire : je pense notamment à la scène au début où Virgil Tibbs (Sidney Poitier) est arrêté pour délit de faciès et qu'il a sur lui de l'argent. Aujourd'hui cette scène paraîtrait banale et pourtant cela arrive encore. Qu'on aime ou pas, "Dans la chaleur de la nuit" reste un excellent thriller (Il a d'ailleurs été nominé à l'époque pour le Edgar Allan Poe Award !) et les deux acteurs principaux sont simplement formidables : Rod Steiger (Qui vient récemment de nous quitter) est impressionnant de justesse. Un rôle de policier aux relents racistes qui au contact du policier de la ville va devenir quelqu'un de différent. Le film reste aussi un témoignage d'une époque trouble. De plus je trouve très intéressant l'opposition entre la différence de conception du travail de la police rurale et celle des villes. Plusieurs niveaux de lecture et une mise en scène tendue. C'est bien filmé et très bien joué. Je n'ai pas besoin d'en dire plus concernant la musique aux accents du sud signée Quincy Jones et la chanson de Ray Charles. Un film qui a fait date et qui reste un chef d'oeuvre .... Pour moi en tout cas !
    Nico591
    Nico591

    39 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2013
    Classique qui retrace une enquête policière se déroulant dans le Mississipi alors encore en pleine ségrégation raciale, dont va devoir faire face l'inspecteur noir chargé de résoudre ce meurtre.
    L'histoire est certes conventionnelle mais très bien réalisé et interprété par deux très bons acteurs.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2010
    Le premier policier noir du cinèma est le lieutenant Virgil Tibbs campè par le remarquable Sidney Poitier, hèros de ce grand succès de Norman Jewison qui n'est pas sans lourdeur à cause du cabotinage de Rod Steiger qui, malgrè une sobriètè qu'on ne lui connaissait pas - reçut un Oscar pour le rôle du shèrif raciste! Chargè d'èclaircir une affaire de meurtre dans le Mississipi, Tibbs se heurte à l'hostilitè de ses collègues qui n'admettent pas qu'un Noir puisse les commander, bien qu'il soit leur supèrieur hièrarchique! "In the Heat of the Night" possède une atmosphère, qu'exprime bien le titre! Les seconds rôles ne sont pas en reste avec Lee Grant qui incarne une veuve alcoolique et le regrettè Warren Oates qui joue un policier! Poitier sera ègalement le hèros de "Appelez-moi Monsieur Tibbs" qui contient l'une des plus longues poursuites pèdestre de l'histoire du cinèma! Honnête et une date dans l'effort d'un certain cinèma amèricain social...
    bsalvert
    bsalvert

    320 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2011
    Une histoire, une atmosphère, un acteur, un film réussi.
    Freaks101
    Freaks101

    127 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2011
    Avec ce film, Sidney Poitier ouvrait la voie à toute une série de personnages de flics afro américains, bien avant la vague de blaxploitation des 70’s. Norman Jewison fait le portrait d’une petite ville typique du sud des états unis : ses préjugés, son racisme latent… Au côté de Poitier on retrouve Rod Steiger dans un personnage de flic solitaire touchant, et Warren Oates dans un de ses premiers rôles important. Le montage est signé Hal Ashby, la musique Quincy Jones.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    Un film dont la cote n'a cessé de dégringoler avec les années pour atteindre aujourd'hui une juste évaluation : celle d'un film qui n'a pas les moyens de ses ambitions. Non pas que Norman Jewison ait mal fait son travail, le film est très bien réalisé, bien photographié par Haskell Wexler un des meilleurs chefs opérateurs de l'époque, mais parce que le scénario présente trop de situations forcées auxquelles on ne croit pas. On se demande d'abord pourquoi Sidney Poitier n'annonce pas sa qualité d'officier de police au moment où on l'arrête. Il se laisse amener, insulter et presque molester avant que les flics se rendent compte de leur bévue. Pourquoi ensuite la veuve de la victime qui demande à ce que l'enquête soit confiée au policier noir disparait complètement de l'histoire ? Pourquoi n'est-il plus question de la famille noire qui accueille Sidney Poitier chez elle le temps de l'enquête ? Qu'est ce qui justifie que Sidney Poitier reste là pour mener cette enquête-ci alors qu'il est flic dans un autre état ? Pourquoi le premier suspect emprisonné reste-t'il en prison après qu'on l'ait innocenté ? Et alors que l'enquête piétine on se met à accuser des gens brutalement sans explication pour les disculper aussi vite sans plus de commentaires. Reste un discours sur le racisme primaire des blancs à l'encontre des noirs dont on s'étonne depuis chez nous qu'il fut encore à fleur de peau à la fin des années soixante. Reste Rod Steiger, bien mais pas au point de mériter l'oscar qu'on lui a donné pour ce rôle. Reste aussi Sidney Poitier dans son personnage habituel de noir qui se contrôle face à la provocation. Il n'a pratiquement joué que ça jusqu'à un âge avancé. Le potentiel des personnages secondaires est sous-exploité, sans doute pour rester centré sur les deux vedettes dont on sait par avance vers quels rapports elles vont évoluer. Reste aussi Qunicy Jones qui dans ces années-là écrivait pour le cinéma des bandes originales ne ressemblant à aucune autre.
    moonboots
    moonboots

    46 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2010
    un bon film, le parti pris politique ne prend jamais le pas sur le thriller, les acteurs sont excellents
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2010
    Oscar du Meilleur Film 1967, "Dans la chaleur de la nuit" présente une enquête intéressante par moment captivante du début jusqu'à la fin mais reste au final très conventionnelle, elle est surtout ici une toile de fond qui a un film qui dénonce le racisme parfois de façon un peu trop didactique, et qui trouve surtout son intérêt dans la confrontation entre les deux personnages principaux qui a-priori tout oppose mais qui ont un même objectif. C'est Rod Steiger, pour son interprétation où il a cabotine franchement à mort avec tous les tics style Actor Studio existants, qui a eu l'Oscar (et on peut se demander pourquoi!) mais c'est sans conteste sur les épaules de Sidney Poitier, excellent, que tient pratiquement tout le film. Le meilleur film, et de loin, que j'ai vu du réalisateur Norman Jewison donc c'est dire qu'il est très loin d'être un grand cinéaste.
    yayo
    yayo

    55 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2012
    Ce film non seulement d'être un portrait amer d'une certaine époque de l'amérique, et aussi un très bon policier. Sydney Poitier aura marqué à jamais le statut de l'acteur noir dans le cinéma américain.
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2016
    Alors qu'un meurtre vient d'être commis dans une petite ville du sud des États-Unis, un noir va d'abord être mis en accusation... jusqu'à ce que la police découvre qu'il est lui aussi officier et qu'ils vont devoir collaborer sur l'enquête.

    Quintuple lauréat à la cérémonie des oscars 1967, In the Heat of the Night nous immerge dans le sud profond des États-Unis où le racisme est encore très présent, tant dans les mentalités que dans les institutions. Sorti à l'heure où la lutte pour les droits civiques était sur le devant de la scène, il en est bien évidemment question ici et, autant le dire tout de suite, c'est un peu le point décevant du film. Sans que ce soit très préjudiciable, Norman Jewison manque de subtilité, insiste un peu trop dessus et le schéma du film n'en est que plus prévisible (la leçon donnée par Poitier aux péquenauds blancs racistes et incompétents).

    Excepté cela, c'est plutôt bien écrit et ficelé par Jewison, l'enquête est intéressante, tout comme son avancement et il met en avant la confrontation entre les deux protagonistes, aux mêmes objectifs mais aux idéologies opposées. Obligé de travailler ensemble, on assiste peu à peu à la destruction des idées préconçues que ces sudistes pouvaient avoir sur les noirs tandis que Jewison gère bien l'avancement de l'enquête et les nouveaux éléments tombants peu à peu, bien qu'elle passe souvent au second plan.

    La réussite du film vient surtout de l'intense mise en scène de Jewison, tout comme sa façon de nous immerger dans le sud des États-Unis, de mettre en place une ambiance chaude, moite et de plus en plus prenante ainsi que de nous donner l'impression d'être aux côtés des personnages. Tout est plutôt bien orchestré, le rythme est adéquat et In the Heat of the Night bénéficie aussi d'une excellente bande-originale ainsi que de solides interprétations, Sidney Poitier et Rod Steiger en tête, tenant à eux-deux le film sur leurs épaules.

    Si Jewison ne se montre guère subtil pour dénoncer le racisme ancré dans les mentalités de certains américains, il démontre tout de même un vrai savoir-faire dans sa mise en scène, mettant en place une ambiance moite et une confrontation intense entre les excellents Sidney Poitier et Rod Steiger.
    Akamaru
    Akamaru

    2 801 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2010
    Un policier très intéressant par bien des aspects,et avant-gardiste par sa manière d'aborder frontalement le racisme primaire,à une époque où il était monnaie courante aux Etats-Unis.Dans une petite ville du Mississippi,un shérif intolérant et colérique est contraint de faire équipe avec un inspecteur noir de passage,pour résoudre un crime plus complexe qu'il n'y paraît.Les échanges de ces 2 forts caractères sont forcément mémorables,et on apprécie l'évolution de leurs rapports.Rod Steiger(qui obtient là son seul Oscar),cabotin et finement subtil tient tête à un Sidney Poitier digne et confiant qu'elle que soient les épreuves.L'intrigue policière,au second plan,se révèle plutôt captivante et révélatrice des ravages des préjugés et des analyses hâtives."Dans la chaleur de la nuit" constitue un véritable objet anti-raciste,magnifié par la musique de Quincy Jones et la chanson du générique de Ray Charles.L'atmosphère,pesante,restitue bien l'ancrage du racisme.Grande précision des gestes et des regards pour signifier ce fléau.Norman Jewison délaisse sa coutumière mise en scène démonstrative,pour une fine observation des moeurs raciaux,porté par son duo vedette.
    Julien D
    Julien D

    1 102 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2012
    Sydney Poitier incarne dans ce film un personnage qui devint un symbole de l’intégration ethnique puisqu’il s’agit le premier policier noir de l’histoire du cinéma américain. Le scénario repose moins sur l’investigation elle-même que sur le duo que doivent faire malgré eux, pour le résoudre, le shérif raciste d'un petit village du fin-fond du sud des Etats-Unis et ce flic noir de passage. Celui est forcement victime de l’intolérance omniprésente qui y règne ressentie à travers l’atmosphère oppressante de la mise en scène et le comportement antipathique, voire violent, des habitants locaux. L'évolution positive qui se fera en parallèle des relations entre les deux personnages est un bel appel à la tolérance et une dénonciation intelligente des préjugés ancrés dans la mentalité de beaucoup d’américains.
    Stephenballade
    Stephenballade

    354 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2018
    Pas moins de 5 Oscars sont venus récompenser ce film : meilleur film, meilleur acteur pour Rod Steiger, meilleur montage, meilleur scénario adapté et meilleur mixage de son, tout cela à l’occasion d’un anniversaire, celui des 40 ans de la plus prestigieuse des cérémonies. Pour continuer sur le chapitre des anecdotes, c’est la première fois qu’un film américain interdit aux moins de 13 ans obtient l’Oscar du meilleur film. Ah ben zut, je viens de m’apercevoir que c’était précisé dans les anecdotes de tournage. Moi qui avais pris l’info ailleurs et qui pensait amener un scoop… enfin quand je dis « scoop », c’est une façon de parler, bien entendu. Alors comme ça, "Dans la chaleur de la nuit" a été interdit aux moins de 13 ans ? Cinquante ans plus tard, il y a de quoi s’interroger sur cette restriction qui n’a plus lieu d’être. D’ailleurs, il semble qu’elle n’est plus. Bien des choses ont changé en un demi-siècle... A commencer par la discrimination des noirs, dont la lutte comptait Sidney Poitier parmi ses fers de lance. Alors il parait logique que ce dernier ait pris le rôle principal, dans lequel il engage toute sa détermination à faire instaurer le respect par un claquant « Appelez-moi Monsieur Tibbs ! », réplique par ailleurs classée dans le top 100 des meilleures répliques du cinéma américain. Cependant la discrimination raciale n’a pas été prise de front, puisque nous avons d’abord affaire à une intrigue policière, en intégrant le concept du « se trouver au mauvais endroit au mauvais moment » afin de se donner l’occasion d’exploiter la question de la discrimination. C’est là que réside tout le génie du scénario et de la mise en scène. S’appuyant sur le roman éponyme de John Ball et sur sa bonne transposition scénaristique (merci Stirling Silliphant), le réalisateur Norman Jewison a su planter le décor : une petite bourgade, un cadavre, un shérif buté et le passage d’un homme noir. Direction est prise sur le Mississippi, un choix (soit du romancier, du scénariste, voire du réalisateur) sans doute pas anodin puisque cet état est un de ceux où la discrimination était la plus forte. La nuit a enveloppé la ville de Sparta de sa pénombre et de sa lourde chaleur d’été, mais le travail de la police locale continue. Alors qu’il fait sa ronde en voiture, l’adjoint au shérif découvre le cadavre d’un industriel qui était sur le point de monter une usine. Un peu plus loin, à la gare, il tombe sur un voyageur tranquillement assis à attendre patiemment sa correspondance. Sa couleur de peau et l’argent qu’il a sur lui suffisent à le désigner coupable. Dès lors tous les éléments sont réunis pour faire de ce film un polar noir dans la plus pure tradition du genre, encore en vogue en cette année 1967. L’ambiance y est lourde et malsaine. Impossible pour le spectateur de ne pas être choqué par les propos des flics blancs envers ce personnage, et en même temps, impossible de ressentir une empathie quelconque envers cet homme noir à la stature fière et peu amène. Bon en même temps, en un temps où la discrimination est encore un phénomène courant, et en considérant le lourd tribut qu’a dû subir le peuple noir, il y a de quoi être endurci. Endurci, le visage impassible, l’homme noir ne la ramène pas comme si le lourd héritage des exactions commises sur plusieurs générations de son peuple. En attendant, il préfère que les choses se révèlent d’elles-mêmes. Mis face à face contre leur gré, le shérif et Monsieur Tibbs (ah ben il tient à ce qu’on l’appelle ainsi, alors moi j’ai choisi de ne pas aller à l’encontre de ce qu’il veut) vont être pris dans un affrontement qui doucement va glisser vers une certaine complicité que ni l’un ni l’autre ne reconnaîtra. C’est donc d’un jeu tout en finesse que les deux acteurs principaux vont nous gratifier. Et dans ce jeu de l’évolution de la psychologie, ils sont remarquables, notamment Rod Steiger, lequel n’a pas volé son Oscar. En effet, il a beau se cacher derrière son physique de grosse brute qui se targue d’avoir l’autorité (matérialisée aussi par le viril masticage permanent de chewing-gums), il n’en demeure pas moins quelqu’un d’influençable et d’impressionnable. Face à lui, un homme sûr de sa science et qui entend l’imposer dans l’enquête à laquelle il se retrouve mêlé. En somme, bien que restant tous les deux dans le masque, Rod Steiger et Sidney Poitier sont superbes d’intensité. La finesse et l’intensité dans leur jeu ont aussi un autre avantage : celui de masquer la lenteur du récit. Cela dit, cette lenteur risque d’en rebuter plus d’un, mais comment rester insensible à cette ambiance malsaine balancée par les notes de Quincy Jones dont les premières sont chantées par la voix reconnaissable entre mille de Ray Charles sur la chanson du même nom que le film ? Non, vraiment, "Dans la chaleur de la nuit" ("In the heat of the night" en V.O.) est un film remarquable en tous points : le rythme, bien que lent, est parfaitement maîtrisé, la lumière également et la photographie avec. En plus du formidable jeu d’acteur, le spectateur appréciera tout cela à condition qu’il sache regarder ce film avec un œil d’époque. Cela dit, si vous êtes fans des polars noirs, foncez, vous ne serez pas déçus. Sachez en attendant que le succès fut tel que deux suites ont été tournées (1970 et 1971), ainsi qu’une série mais bien plus tard. Ce n'est pas un hasard...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 mai 2016
    Impossible, en regardant ce film, de ne pas penser à Mississippi Burning (si on l'a déjà vu, cela va de soi) : une intrigue policière dans le Mississippi et du racisme sont au centre des deux œuvres, toutefois là où Mississippi Burning mettait en place une atmosphère tendue et violente, Dans la chaleur de la nuit préfère montrer l'évolution de la relation entre un policier noir du nord révolté contre le racisme et un flic blanc raciste. Alors certes la dénonciation du racisme est bien là, et il subsiste dans le film une sorte de violence, mais on se concentre tout de même plus sur les personnages (d'ailleurs très bien écrits) et l'intrigue. Et ce n'est pas plus mal, car ça permet au film de rester captivant et de ne pas tomber dans un didactisme facile. Au final c'est un bon petit polar comme je les aime, le contexte du racisme sudiste en plus, qui oppose deux acteurs de génie, chacun au sommet de son art. Que demander de plus ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 octobre 2010
    Très, très bon film. Je dois l'avouer je ne connaissais pas en encore le jeu d'acteur de de Sidney Poitier et je ne suis pas deçu. Ce film est fort tant pas la relation qui s'installe entre les deux flics, que par la relation qu'entretient la population avec ce héros noir. La scène de la claque mais aussi celle de la gare où le shérif vient chercher Poitier (j'adore la syncronisation de la musique sur les pas du shériff), sont des scènes très fortes qui résume très bien le film. Bon en clair j'ai adoré "Mister Tibbs".
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