Les Passagers de la nuit
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 Kurosawa

617 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 17 septembre 2014
Une intrigue bien menée bien que pas toujours très compréhensible (le charme du film noir), des idées de mise en scène particulièrement convaincantes, notamment dans l'usage de la caméra subjective, et des acteurs hyper charismatiques: "Les Passagers de la nuit" a donc des atouts à faire valoir. Toutefois, le film est inégal en terme de rythme et son final optimiste est pour le moins décevant tant il est contradictoire avec l'impasse dans laquelle se trouvait le personnage principal. Réellement prenant par instants, plus ennuyant d'autres moments, l'intérêt du film réside essentiellement dans le charme imparable de ses deux magnifiques acteurs.
Top of the World
Top of the World

79 abonnés 153 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 19 septembre 2014
Ce polar réalisé par Delmar Daves ne manque pas d'originalité. L'utilisation de la caméra subjective est notamment brillante et totalement justifiée par une idée de scénario audacieuse qui voit apparaître Humphrey Bogart plus tard que prévu ! Sinon, le couple qu'il forme avec Lauren Bacall est évidemment génial, absolument fascinant par son intensité et la complémentarité des deux stars. Là où le film déçoit quelque peu, c'est dans son scénario qui n'a pas la rigueur des meilleurs polars et /ou films noirs de l'époque. On note ainsi que la conclusion est assez faible et une incohérence est assez troublante: Bogart joue ici le rôle d'un brave type innocent mais est plutôt filmé comme un gangster, certes doté d'un sens moral. On pardonne ces quelques maladresses pour retenir l'essentiel : une esthétique irréprochable, des fulgurances saisissantes, un rythme qui ne faiblit que rarement et surtout le couple Bogart /Bacall, définitivement immortel.
bobmorane63
bobmorane63

209 abonnés 2 033 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 8 décembre 2017
Un polar surprenant sur la forme artistique aussi bien que dans l'intrigue par le cinéaste mais aussi scénariste talentueux Delmer Daves !! C'est le premier film que je vois du duo Humphrey Bogart et Lauren Bacall qui étaient un couple dans la vie mais aussi des vedettes qui se partager l'affiche comme ici avec "Les passagers de la nuit" . Au départ de l'histoire, on ne voit pas le visage du personnage principal qui est un évadé de prison recherché par la police, on voit des mouvements de caméra comme si on était à l'écran dans sa tète prisonnier . La police le recherche mais il trouve refuge chez une dame qui le connaît bien. Dans un taxi à la sortie de l'appartement , le chauffeur le reconnaît et lui donne un conseil de faire une chirurgie au visage, ce qu'il fera et on voit le héros avec des bandelettes sur le visage pendant un petit moment avec une tète nouvelle auquel peu de personnes peuvent le reconnaître. Il mène son enquète pris dans un traquenard. Je m'attendais à un film policier classique, j'ai été sidéré par tout on va dire, c'est habilement bien écrit, une mise en scène plus que propre au genre avec intelligence des comédiens hors pairs avec son duo de vedettes principaux Humphrey Bogart et la belle Lauren Bacall. Un chef d'oeuvre.
Sonia K.
Sonia K.

19 abonnés 157 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 19 décembre 2018
Ce film devrait obtenir le César des navets: scénario invraisemblable, cousu de fil blanc du début à la fin. Lauren Bacall la séductrice à quatre sous, qui regarde toujours par en dessous (il paraît que cela a beaucoup de charme !!!), est exaspérante. La fin, on l'imagine dès le début: ils s'aimeront et auront, sans nul doute, plein de petits n'enfants. Quant au bon premier tiers du film, le réalisateur ne s' est même pas donné la peine de nous présenter un Bogart au visage différent: dans "Le Miroir à deux faces", André Cayatte l' a pourtant fait avec bonheur; cela ne doit pas être bien difficile! . L' ensemble est au plus haut point kitch et sans intérêt; on ne croit pas une seconde à cette histoire alambiquée à souhait, sans queue ni tête et parfaitement incompréhensible
soniadidierkmurgia

1 281 abonnés 4 232 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 17 octobre 2022
« Les passagers de la nuit » sort au moment où Humphrey Bogart est au sommet de sa gloire. Le film sera un succès qui peut aujourd’hui appeler quelques réserves. Le projet était porté par Humphrey Bogart qui avait beaucoup apprécié le roman de David Goodis paru en feuilleton en 1946 dans la presse. Jack Warner qui ne peut rien refuser à sa star avalise l’initiative qui est confiée à Delmer Daves, réalisateur expérimenté qui vient de terminer « La maison rouge » avec Edward G. Robinson. La grande particularité du film provient de l’utilisation de la caméra subjective qui ne fait apparaître Bogart à l’écran qu’au bout d’une heure. Procédé déjà utilisé par Abel Gance pour son « Napoléon » en 1927 mais aussi plus récemment et de manière radicale et astucieuse mais aussi une pointe d’humour par Robert Montgomery dans « La dame du lac » (1946) où son personnage n’apparaît jamais face à l’écran dans le film. Rouben Mamoulian pour l’introduction de « Dr, Jekyll and Mr. Hyde » en 1931 y avait lui aussi eu recours pour créer d’emblée le climat d’angoisse de son film. Delmer Daves qui adapte le roman de Goodis, adopte une posture intermédiaire qu’il pense sans doute imparable du fait du retournement de situation qui fera apparaître enfin Humphrey Bogart à l’écran. Une bonne part du suspense est de toute évidence censée provenir de cette construction narrative un peu baroque. Mais son personnage qui n’est en réalité qu’un spoiler: quidam moyen pris dans la tourmente d’un meurtre qu’il n’a pas commis va rendre l’attente du spectateur un peu vaine
. Ce d’autant plus que les incohérences vont bon train et que l’intrigue semble à plusieurs reprises patiner. Heureusement, Lauren Bacall dans toute sa splendeur est solidement présente par son regard qui n'a peut-être jamais été aussi perçant. Mais elle semble bien seule pour combler les lacunes narratives qui s’accumulent. Bogart, enfin apparu, semble comme chloroformé et pour le coup bien loin de son autorité habituelle. Une occasion manquée qui ne constitue pas la meilleure performance du duo qu’il vaut mieux découvrir ou revoir dans « Le port de l’angoisse » (1944) et « Le grand sommeil » (1946) tous les deux dirigés par Howard Hawks ou encore dans « Key Largo » (1948) de John Huston. Reste, les magnifiques vues de San Francisco qui sont la grande réussite du film et parviennent à elles seules à maintenir un certain climat d’angoisse.
Romain Z
Romain Z

14 abonnés 246 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 3 février 2022
Avec le souvenir d'une chose d’emblée discréditée par ce gadget grotesque de la caméra subjective. Nouvelle vision réhabilitatrice de ce 3e et avant-dernier film du couple Bogard-Bacall qui piochant ça et là dans les codes du Film Noir s'avère être à la réflexion un excellent petit film de série. Bien sur on très en deçà de l'ambition formelle d'un Hawks qui signa les 2 précédentes réalisations réunissant le couple mythique ,mais en petit maître talentueux D. Daves parie plutôt sur l'alchimie naturelle du duo et l'on se laisse gagner par l'émotion et quand même ,par le sentiment que Bacall comme le chante Jo Stafford dans la B.O , est vraiment " Too marvelous for words" .
Roub E.

1 093 abonnés 5 104 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 23 août 2018
C’est très clairement un classique. Un film qui a traversé les décennies sans subir les affres du temps et paraître trop vieillot en le regardant aujourd’hui. Et ceci principalement grâce à une mise en scène virtuose, surtout dans la première partie avec sa caméra subjective qui nous met à la place du fugitif joué par Humphrey Bogart. Il forme dans ce film avec Lauren Baccall un des couple mythique du cinéma, les deux dégagent une prestance incroyable à l’écran. On peut reprocher au film ses rebonds scenaristiques pas toujours crédibles ou trop simplistes, mais le reste est tellement soigné qu’il reste à ce jour un excellent polar à découvrir.
Hotinhere

637 abonnés 5 128 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 7 août 2015
Un polar original marqué durant sa première partie par l’utilisation de la caméra subjective et interprété par le couple mythique Bacall-Bogart mais au scénario complètement improbable.
halou
halou

133 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 septembre 2014
Le scénario bien ficelé de bout en bout (aucun temps mort et de bons rebondissements), les acteurs impeccables et charismatiques (couple Bogart-Bacall crevant l'écran), les décors d'un San Francisco brumeux avec une ambiance lourde et évidemment cet emploi de la caméra subjective dès le début à cette époque en font un classique des années 40.
mistermyster
mistermyster

65 abonnés 1 328 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 21 avril 2021
Film Moderne au demeurant, puisque l'on ne voit le héros, les yeux dans les yeux bien après le début du film, cela n'a pas contribué au succès du film lors de sa sortie en salle, car voir apparaitre Bogart que 45 minutes après le commencement, c'est culoté.
Le charme de cette jeune, frêle et énigmatique Lauren Bacall est intact et tient la dragée haute à son homologue masculin.
L'histoire est à la hauteur de nos attentes, et elle va même au delà, puisque le final est aux antipodes de ce que l'on a l'habitude de voir.
Même si Delmer Daves n'est pas Howard Hawks, cela reste un bon cinéaste, qui nous offre un grand film noir, sans temps mort avec des personnages hauts en couleurs, même en noir et blanc.
Gustave Aurèle
Gustave Aurèle

155 abonnés 2 460 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 16 janvier 2019
Le couple Bacall/Bogart est la principale attraction de ce film dépourvu de scénario et peu crédible dans l'action.
JR Les Iffs
JR Les Iffs

86 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 12 décembre 2018
Film de Delmer Daves de 1948
Film noir avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall
Sur un scénario assez rocambolesque, le récit classique de l'homme traqué accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Échappé de prison, il est recueilli par une femme qui a des relations avec le vrai coupable. Il est de plus soupçonné de deux autres meurtres... spoiler: Et il réussit à s'enfuir : happy end.

Bien réalisé techniquement, efficace quant aux actions, des bons décors, des extérieurs bien filmés en noir et blanc, des acteurs de qualité (surtout Lauren Bacall), des dialogues pas trop simplistes, tout cela rend agréable la vision de ce film.
Néanmoins quelques événements semblent un peu exagérés quant à leur vraisemblance.
Le début du film en caméra subjective est bien venu. Les motifs du premier meurtre sont un peu vagues...
Dave le nantais
Dave le nantais

42 abonnés 24 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 janvier 2016
Tous les ingrédients sont réunis ici pour faire de ces passagers de la nuit un grand film noir : Humphrey Bogart et son allure débonnaire inégalée, Lauren Bacall, LA femme fatale de l'âge d'or hollywoodien, un scénario alambiqué où rien n'est totalement blanc ou noir, une réalisation inventive de Delmer Daves, plutôt réputé pour ses westerns et une photo sublime. Avis aux amateurs du genre, n'hésitez-pas à visiter ce "dark passage" !
Ykarpathakis157

5 279 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 août 2021
Les Passagers de la nuit c'est presqu'un chef-d'œuvre et c'est l'un de films mes préférés avec Bogart. Delmer Davies capture la magie des années 1940 de San Francisco des escaliers en bois qui épousent les collines aux cornes de brume en passant par les ascenseurs de l'atrium enveloppés de lumière et par certains des meilleurs rôles que j'ai jamais vus. Tom D'Andrea et Housely Stephenson sont merveilleux dans le rôle du chauffeur de taxi si intelligent mais si décent et dans celui du chirurgien plasticien à la fin d'une sombre alliance. Agnes Morehead est un ennui persistant qui se transformé en méchanceté absolue. Elle est aussi bonne que des ongles grattés sur un tableau noir et vous ne pouvez pas détacher vos yeux de sa Madge. Lauren Bacall et Humphrey Bogart lient le tout avec une grâce discrète. L'histoire se termine et on a envie de retrouver ce petit café en bord de mer au Pérou...
MemoryCard64
MemoryCard64

51 abonnés 375 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 21 décembre 2015
Les Passagers de la nuit marque une nouvelle réunion du couple Bogart/Bacall, qui n'en finissent plus de s'aimer, à la ville comme à l'écran. Ils participent une nouvelle fois à un film policier reprenant quelques codes du film noir. La première scène fait preuve d'une grande efficacité et plonge directement le spectateur dans l'action. Elle s'ouvre sur l'évasion d'un homme de la prison de St-Quentin. Dès ce moment, le réalisateur noue un lien entre le héros et le public : la mise en scène s'attache tellement à cet évadé qu'elle finit par en épouser le point de vue. La caméra en vue subjective propulse le spectateur au cœur de l'action, au côté du condamné à mort. Ils partagent ainsi le même étonnement lorsqu'une femme, qui semble connaître le criminel, lui offre spontanément son aide. Ce début mystérieux est un des atouts du film : des questions soulevées dès le début (quel crime a commis le prisonnier, quelles sont les motivations de la jeune femme...) trouveront leur réponse bien plus tard, à travers des explications livrées au compte-goutte. Par ailleurs, la vue subjective crée une ambiguïté autour de l'identité du prisonnier. Son visage ne sera pas montré avant qu'il ait recourt à la chirurgie esthétique pour changer d'identité. A partir de ce moment là, la mise en scène revient vers quelque chose de plus classique et perd en intensité, ce qui est dommage car le scénario reste intéressant et amène plusieurs petits retournements de situation sympathiques. De plus, quelques scènes véhiculent une certaine émotion grâce aux gros plans sur les yeux des acteurs. Deux restent en tête : le regard très doux de Bogart quand Bacall lui retire ses bandages, et les yeux embués de larmes de la jeune femme après une discussion difficile. On retiendra du film les fulgurances de la première demi-heure, amenées par une réalisation audacieuse, qui se raréfient dans la suite du film. L'enquête se laisse suivre sans déplaisir, mais reste sur un chemin balisé.
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