Avis sur Frère des ours

Une Véritable Perle. Après l’hilarant Kuzco L'Empereur Mégalo, Les Studios Disney reviennent en force avec leur nouveau grand classique qui nous emmène dans une aventure initiatique pleine de magie ou règnent le conflit entre les Ours et les Indiens. Pour Commencer la Mise en Scéne est fluide tout en étant trés soignée avec de Sublimes paysages ainsi que des Graphismes d'excellente fracture et qui est servi par jolie BO de Mark Mancina ainsi que des magnifiques Chansons composer par Phill Collins qui réussit a nous faire passer par toutes les émotions tout en collant magnifiquement au long métrage. Ensuite l'Histoire est quand a elle Habilement Ficeler mais surtout trés Profond en utilisant des thèmes universels comme l'Homme contre la Nature ainsi que les liens Fraternels qui n'entre jamais dans la pathos,ajouter a cela des Séquences de Transformations particulièrement somptueux mais aussi quelques morceaux de bravoure épiques mais qui n'oublie pas pour autant son Humour particulièrement tordant qui donne lieu a quelques mises en situations très cocasses tout en faisant la part belle a l'Emotion qui est trés présente en parvenant a nous prendre a la gorge et a nous émouvoir a travers quelques Scènes Déchirantes et Poignantes. Enfin les Personnages sont Attendrissants et Irrésistibles avec en prime une Distribution Vocale irréprochable qui est composer du talentueux Bruno Choel qui est excellent en prêtant sa voix au personnage de Kenai un Jeune Indien turbulent et inconscient qui vouent une véritable haine aux ours et qui suite a un terrible événement se voit transformer malgré lui en Ours Sauvage dont le personnage entame une quête spirituelle qui lui réservera des surprises, a ses cotés notre jeune héros est rejoint par l'adorable et bavard ourson Koda double impeccablement par Gwenaël Sommier qui sont vite rejoint dans cette belle aventure par un duo d'élan composer de Muche
et Truc qui sont parfaitement doubler par les inséparables Kad Merad et Olivier Barroux en passant par les hilarants Béliers doubler respectivement par Omar Sy et Fred Testot sans oublier Nanaka la shaman de la tribu auquel appartient Kenai qui est brillamment doubler par Annie Cordy qui apporte pleine de sagesse a ce personnage ainsi que les deux frères de notre héros par son jeune frère Denahi et son grand frère Sitka qui sont doubler merveilleusement par Damien Boisseau et Boris Rehlinger. En Conclusion, Frère des Ours est un magnifique Dessin Animée qui renouent de la plus belle des manières l'age d'or des Studios Disney et qui s’avère a la fois Tolérant,Drôle,Tendre et Magique dont les Grands comme les plus petits seront amplement séduit par ce nouveau grand classique Disney a voir ou a revoir impérativement.

Frère des ours ! 44ieme long-métrage d'animation Disney. Ce que j'adore avec ce studio, c'est que dès qu'il adapte une culture étrangère, il ne fait pas les choses à moitié en exploitant ces cultures. On l'a bien vu avec Pocahontas mais c'était limité à cause des colons mais ici, on explore les traditions et la cultures inuits en Alaska !

Je vais traiter le héros et ses frères en rapport avec leur totem qui est un symbole puissant pour comprendre leur évolution.

Kenai : Chasseur inuit, doublé par l'excellent Bruno Choël dont sa voix fonctionne mieux en mode ours, est sur le point de devenir un homme. Son totem est l'ours de l'amour mais Kenai ne semble pas de cet avis prouvant qu'il n'est pas encore un homme car il n'est pas en communion avec son animal totem. Pour l'aider dans sa quête, il va se retrouver transformer en ours où il apprendra à aimer cet animal, vénéré par les inuits qui apparait dans plusieurs de leurs contes. Attention, pour la première fois, Disney va exploiter l'amour fraternel donnant du sens au titre. Durant son voyage, Kenai va apprendre à aimer les ours comme si c'était ses frères et cela dans le personnage de Koda l'ourson. On pourrait aussi remarquer une forme de regret et de rachat pour Kenai envers Koda puisqu'il a tué sa mère. A la fin, il finira par saisir l'importance de son totem et deviendra un homme....ou plutôt un ours.

Denahi : Il a le totem de la sagesse. Même s'il est plutôt farceur et bagarreur, il sait être sage et sérieux lors des moments difficiles. Suite à la mort de son frère Stitka, il perdra la raison et entrera dans une colère folle jusqu'à ce que l'amour d'un frère lui fait retrouver la raison.

Stitka : Il a le totem de l'aigle éclaireur. Etant l'ainé, il doit guider ses deux frères sur la bonne route et celà même après sa mort sous la forme d'un esprit, l'esprit d'un aigle. Dont on le verra à plusieurs reprise pour continuer sa mission de guider ses frères. En parlant des esprits, j'adore comment les personnages les vénèrent et croient en eux jusqu'à même dessiner des peintures les illustrant.

Koda est disons complémentaire à Kenai dans sa quête d'amour. Il est mignon, attachant et nous apporte un bon moment d'émotion.

Il y a aussi Truc et Muche, deux élans dont l'un doublé par Kad Merad. Pour des sidekick, ils sont plutôt bon et très drôles. et apporte un moment de fraternité pour aider Koda a comprendre ce qu'est un vrai frère.

Le thème est celui de l'amour fraternel mais aussi de l'union de l"homme avec la nature. Lors de la scène des saumons, on aperçoit que les ours sont comme les hommes, une famille.

Animation : Comme avec Pocahontas, on a un total respect des chara-design inuits, de leurs coutumes et de leur vêtements. Les ours sont à la fois réaliste et aussi attrayant tellement ils se comportent comme des hommes. Tous ça accompagné d'une animation des plus fluides mais là où c'est beau, c'est les lumières qui touchent la terre. C'est un véritable spectacle d'aurore boréales illuminant le ciel où les esprits se baladent (notons que les esprits ont une apparence ressemblant à des peintures rupestres).

Décors : Varié, chatoyant et magnifique ! Que ça soit les montagnes, les glaciers gigantesques, la forêt, on sent cette sensation de nature comme si on était aussi des animaux. Le coin des saumons est un véritable parc aquatiques à ours qui à l'air tellement fun qu'on aimerait les rejoindre.

Musique : Comme avec les chants africains pour le Roi Lion, on nous sert des chants inuits très immersif et donnant plus de puissance lors de la scène de transformation. Les tambours prévenant le danger, génial. Mais le must reste Phil Colins et ses magnifiques chansons.

Les Grands esprits : Introduit la mentalité de la culture inuit en nous chantant les louanges de l'union de l'homme et de la nature comme quoi nous sommes pareils aux animaux.

Je m'en vais : Juste une belle chanson de voyage qui est un plaisir à écouter.

Bienvenue : Chanson du rendez-vous des saumons nous souhaitant la bienvenue dans cette grande famille qui connait la joie, l'amour,....

Emotions : une joie immense de revoir ce film et tous bons moments entre Kenai et Koda. Frisson lors de la traque de Denahi surtout dans les geysers où la couleur rouge montre la folie de ce dernier. Tristesse quand Koda apprend la vérité sur sa mère, on a vraiment de la peine pour lui qui se sent trahi.

Avis Personnel : J'ai beaucoup aimé le fait que la lumière soit liquide, donnant une allure mystique et la fraternité que fait preuve ce film réussit à m'émouvoir à chaque fois.

Conclusion : Et vous ? Quel est votre animal totem ?

Un bon film devenu un grand classique des fabuleux studios Disney !
L'histoire est satisfaisante et Kenai est convaincant.
Le jeune Koda est sympathique et très mignon, tous les personnages sont satisfaisants et bien élaborés.
Les images sont belles et les effets visuels sont bien réalisés.
Les décors sont plaisants et des paysages sont très beaux, le Grand Nord est bien conçu et appréciable !
Les objets et équipements sont convenables et l'ambiance est plaisante.
Les musiques sont bonnes et les gags et les répliques sont cool.
Les scènes cocasses sont amusantes et la séquence au rendez-vous des saumons est très agréable !
Les scènes sur la montagne où les lumières touchent la terre sont très bien faites et il y a de l'émotion, on est touché par le récit.
La morale sur le fait que nous sommes tous pareil est convaincante et les rebondissements sont efficaces.
Un Disney donc réussi avec un duo d'ours attachants dans un environnement très bien recréé avec les très jolis décors et à l'esthétisme soigné !

Bien que peu originaux, les thèmes abordés ici sont beaux et importants. "Frère des ours" est une belle fable sur la tolérance qui bénéficie du savoir-faire des studios Disney. C'est dommage que les quelques chansons soient anecdotiques.

Deux mille trois est une bonne année pour Disney qui nous gratifie de Frère Des Ours, un dessin animé à la hauteur de la réputation du studio. L'histoire ne m'a pourtant pas totalement convaincu au début mais plus les minutes défilent et plus j'ai trouvé ça profond et magique. J'ai aimé l'univers dans lequel on est transporté. Le message véhiculé est beau et la façon dont il est amené par l'histoire est bien trouvé. Les personnages sont touchants, notamment les animaux. Je les ais tous appréciés. Les deux élans apportent une touche d'humour bienvenue et la relation entre Kenai et Koda à coup de je t'aime moi non plus est très tendre. L'amour qui unie les trois frères est lui aussi bien retranscrit et se fait clairement sentir. Certaines scènes sont vraiment marquantes comme spoiler: les deux combats contre l'ours au début qui ont une ambiance angoissante et sont d'une intensité folle, magnifié par des chants ancien fait de percussions qui apportent une puissance aux images c'est juste incroyable! Mais il y a aussi le moment de la révélation sur la maman de Koda qui est juste bouleversant
. Et que dire de la scène finale qui est une des plus belle dans le genre tant elle est déchirante et prend aux tripes. Il faut dire que visuellement c'est splendide et que du coup tous ces moments sont d'une beauté rare. Le dessin est d'une belle finesse, les couleurs sont sublimes et les décors inspirés tout comme le design des personnages. Même le ciel nous offre des moments d'émerveillement tant aucun détail n'a été oublié. Artistiquement c'est un des plus beau dessin-animé du studio, rien que ça! Ils ont même penser au changement de format de l'image pour marquer la différence entre les deux corps de Kenai. Un de mes seul regret se trouve au niveau de la b.o. même si j'ai adoré les chants indiens je n'ai pas adhéré aux autres chansons même si elles sont efficaces et qu'elles ont leur place. C'est juste une question de goûts mais je les trouves un peu naïves. Pour le reste, Frère Des Ours vous fera pleurer et vous subjuguera par sa beauté c'est une certitude. C'est un dessin animé idéal pour tous les ages que je ne peut que vous conseiller car ce n'est pas le plus connu et pourtant il a des qualités énormes.

Frère des Ours est un Disney plutôt pas mal, qui, sans être extraordinaire, se regarde sans déplaisir ; la dernière production de qualité du studio de Mickey Mouse avant leur période de chute d'inspiration (marqué par de mauvais dessins animés tels que Chicken Little, Bienvenue chez les Robinson ou La Ferme se Rebelle).
L'histoire est assez séduisante, peut-être pas la plus originale ni la moins prévisible, mais avec un potentiel émotionnel bien exploité : un jeune homme rongé par sa haine vengeresse pour les ours se retrouve transformé en ursidé et doit faire face à sa nouvelle condition et à son ancien frère voulant le venger.
Le design est moyennement convaincant. Très sobre, il n'est pas moche, mais au final peu inspiré, là où Disney avait réussi à proposer une qualité graphique en adéquation avec l'univers décrit (comme pour Mulan ou Pocahontas). Ici, c'est très propre et très classique.
Le doublage (je l'ai vu en version originale) est très convaincant (Joaquin Phoenix impeccable pour son premier doublage). Les chansons pourtant signés Phil Collins, sont peu mémorables (à part peut-être Je m'en vais) car souvent utilisées en fond et non comme élément de la narration.
Honnêtement, un Disney d'assez bonne qualité.

connu des Disney et pourtant c'est pour moi une perle.
Très belle animation, une histoire touchante, émouvante, drôle...
Et surtout, les chansons sont vraiment magnifiques.

Très belle histoire que celle d'un jeune indien qui va se transformer en ours suite au meurtre d'une maman ours. Celui-ci va alors rencontrer le fils de la maman ours se devenir comme un frère pour lui. Amitié, aventure, famille, des thèmes cher à Disney et un conte pour tous et toute.
Bref : une animation réconciliant les hommes et les ours.

Dans un décor original et avec une histoire assez bien montée, Disney signe un nouveau classique dans la lignée moderne du Roi Lion ou Aladdin. Les paysages sont magnifiques, les personnages attachants et le voyage initiatique. Un classique instantané que tout grand ou petit doit avoir vu.

Dans un début de décennie assez compliqué pour Disney, débarque "Frère des ours", véritable retour aux sources pour la firme avec une histoire impliquant de la magie et des animaux, mais aussi des chansons et du grand spectacle. En bref, au vu de la situation de l'époque, ce long-métrage est arrivé au bon moment. Il a fait du bien à la firme et il est tout bonnement excellent ! La première chose qui frappe facilement lorsque l'on décide de le visionner, ce sera la singularité et l'attrait de cet univers. On sent un gros retour aux sources pour Disney, et le résultat est honnêtement très intéressant. Déjà, au niveau de l'animation et des dessins, ceux-ci étant très soignés, que ce soit pour les personnages ou les décors. On retrouve de vrais moments très hypnotisants au sein du film, comme Disney sait très bien le faire. Cela étant parfaitement renforcé par la claque que sont les musiques du film ! Je parle d'ailleurs aussi bien de la bande-son très puissante et assez onirique, avec beaucoup d'instruments, de percussions et un goût assez prononcé pour les chants, celle-ci rentrant donc parfaitement dans l'univers du projet. Tout comme les chansons que je trouve excellentes, alors que je ne suis pourtant pas le plus grand fan des chansons de la firme. J'ai donc vraiment passé un super moment devant tout cela, on retrouve une ambiance et une façon de faire que l'on avait plus vue depuis les années 90 du côté de chez Disney. Rien que le fait de nous remettre des personnages d'animaux en tant que héros, on ressent une véritable envie de revenir aux bases. Ces personnages seront d'ailleurs vraiment bien écrits. Comme chaque Disney, ils vont vivre des aventures qui les feront évoluer et qui développeront de nombreuses thématiques. Ici, on pourra retrouver pas mal de sujets, notamment tout ce qui va concerner la nature ou les animaux, toute une partie très spirituelle également, mais aussi l'amour fraternel. Des sujets intéressants et bien traités et qui vont amener de superbes séquences pour vous faire hisser tous les poils de votre corps. Ce projet est donc clairement le genre de film signé Disney que j'apprécie. C'est un ensemble grandiose, tout en restant simple et enfantin. Très sincèrement, il est de loin l'un des meilleurs que j'ai pu voir ! Pour conclure, un gros coup de cœur personnel !

Un des plus beaux Disney, vraiment très émouvant et jamais dans le fleur bleue...et pourtant je ne suis pas une fan de Disney, mais il faut avouer que la VHS a été vue et revue en boucle dans ma jeunesse, et il suffit qu'il repasse à la télévision encore aujourd'hui pour que je bloque dessus. L'ambiance naturelle dans ce qu'elle a de plus majestueux, le respect de la faune et l'apprentissage de l'amitié justement par l'inimitié, le fonds est déjà une réussite. Si en plus l'on ajoute la BO signée Phil Collins (chanteur que j'ai toujours adoré), qui est très inspiré autant en français qu'en anglais, il ne nous reste plus qu'à sortir les mouchoirs, car la fin a un potentiel émotions impressionnant. Sans tomber dans le côté abusif de certaines productions animées, l'émotion vient avec une véritable raison qui est soudée à l'intrigue, et l'on termine le film en sachant que l'on a vécu un très beau moment. Pour compenser le penchant émotionnel (qui rafle davantage les adultes que les enfants), le film se pare de délicieux moments de drôleries : les élans Truc et Muche (doublés par les truculents Kad et O !) qui sont intenables pour notre plus grand plaisir, mais aussi plusieurs seconds rôles comme les béliers têtus (Omar et Fred), Goliath (David Douillet) et même une apparition (vocale) d'Anny Cordy ! La relation entre les deux ours a évité d'être trop simple et linéaire, et l'on se demande vraiment jusqu'à la fin comment cela va se terminer. Entre régal des yeux par les magnifiques paysages, régal des oreilles grâce à ce cher Phil Collins, gags amusants et fin touchante, Frère des Ours accumule les excellentes idées qui en font un petit bijou à savourer encore et encore.

Très beau film ! La plupart des films d'animation tente de mêler l'humour et l'émotion. Ici, le film est plus concentré sur l'émotion, et il est impossible de rester insensible à ce film tant c'est juste magnifique !
Beaucoup de belles relations sont développées dans ce film: des relations entre frères, entre l'homme et l'animal, entre l'homme et l'inconnu, entre l'homme et la culture, entre les animaux,...
C'est vraiment un film à ne pas manquer car il donne beaucoup de plaisir et de tendresse.

Cette histoire est superbe !!! Je trouve qu'il n' y a rien de comparable qu'un dessin animé avec une histoire qui traite des Indiens d'Amérique !!! C'est tellement beau et spirituel !!! Des scènes foutent vraiment le frisson et c'est vraiment dommage que le milieu du film gâche un peu le plaisir avec un humour un peu trop omniprésent et surtout un peu pénible !!! Cependant la fin est superbe et je ne regrette pas de l'avoir revu !!

Une très belle légende indienne (à la sauce hollywoodienne). Le meilleur Disney des années 2000. Disney renoue avec ces films à grande émotion qui ont fait le succès de la firme dans les années 90. L'animation tout comme les décors sont fabuleux. La bande son n'avait pas été si soignée depuis Le bossu de Notre Dame.
Dommage que Disney ne revienne plus à cette animation traditionnelle car Frère des ours est au top de ce qui se faisait en 2D.

"Frère des ours" est un dessin animé agréable mais assez peu original dans la forme comme dans le fond. On a bien un changement de format en cours de film qui est assez inhabituel dans une production Disney, mais dans l'ensemble on trouve peu de choses marquantes dans la représentation de la nature – un comble pour un film à la morale et au cadre si écologistes. Les personnages sont néanmoins sympathiques, sans être pour autant inédits, et il y a quelques belles scènes, notamment celle de la transformation en ours, la seule qui essaye de toucher au grandiose via le surnaturel. L'intrigue en elle-même est assez intéressante, mais elle manque tout de même de palpitant."Frère des ours" a au moins le bon goût de ne pas contenir trop de dialogues stupides se voulant décalés comme c'est souvent le cas dans les films d'animation contemporains. On a bien un couple d'élan qui joue un peu dans ce registre mais sa présence n'est pas trop excessive et est dans l'ensemble étouffée par l'atmosphère naïve de l’œuvre. Les tentatives d'humour y sont d'ailleurs plutôt ratées. À l'évidence, le film s'adresse avant tout à un public enfantin mais, à l'inverse des grands Disney, il se partage plus difficilement avec les adultes tant le côté contemplatif est peu développé. La musique, qui compte quelques belles chansons, semble essayer d'étoffer l'éloge de la nature, mais elle vient souvent se superposer aux dialogues et réprime ainsi des scènes qui pourraient être intéressantes. Ainsi, on a droit au début à un ensemble de saynètes décrivant la vie dans la tribu, la voix de Tina Turner résonant dans le ciel. Cela aurait pu donner quelque chose de beau, mais la fébrilité de l'ensemble est telle que ce dernier paraît finalement anodin. Sans doute aurait-il mieux valu développer chacune des saynètes en de longues scènes contemplatives, ce qui aurait sûrement suscité quelque chose de touchant. De même, la musique vient inhiber la séquence dans laquelle Kenaï révèle sa vraie nature à Koda : il aurait été intéressant d'entendre ce que le jeune homme avait à dire, mais on n'a droit qu'à des images de la désillusion de l'ourson, aseptisation d'une certaine forme de douleur et de cruauté.