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    À la recherche du bonheur
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "À la recherche du bonheur" et de son tournage !

    Une histoire vraie

    A la poursuite du bonheur s'inspire d'une histoire vraie, celle de Chris Gardner (Pursuit of happyness est aussi le titre de l'autobiographie que celui-ci a publiée en 2006). Né en 1954 dans le Wisconsin, issu d'un milieu modeste, Geidner s'oriente vers une carrière de médecin avant de se lancer dans le monde de la finance. Mais il se retrouve bientôt à la rue, seul avec son fils de 5 ans. A force de volonté, il parviendra à remonter la pente, jusqu'à faire fortune en montant une maison de courtage. Le producteur Mark Clayman dit avoir été ému aux larmes en entendant à la télévision Chris Gardner faire le récit de sa descente aux enfers. "Il faut absolument que j'obtienne les droits !" a-t-il lancé à sa femme à la fin du programme. Il précise aujourd'hui : "Pour moi, ce n'était pas l'histoire d'un pauvre qui devient riche mais l'émouvante histoire d'une relation père-fils", déclare-t-il. Une fois l'accord de Geidner obtenu, le producteur James Lassiter, associé de Will Smith au sein de la société Overbrook Entertainment, a rapidement envoyé la cassette au comédien, alors en plein tournage d'I, Robot à Vancouver. La réponse positive est arrivée moins de 24 heures plus tard. Selon l'acteur, "cette histoire est l'incarnation du rêve américain".

    Smith & son

    Le fils de Will Smith est interprété par le propre rejeton de la star, Jaden Smith, la mère étant la comédienne Jada Pinkett. L'enfant fait ses débuts au cinéma, mais il avait déjà donné la réplique à son père dans la série All of us.

    Muccino, bons baisers d'Hollywood

    Auteur de Juste un baiser et Souviens-toi de moi, l'Italien Gabriele Muccino est décidément très courtisé par Hollywood. Avant de réaliser A la recherche du bonheur, son premier film américain, il avait été contacté dès 2002 par Miramax pour réaliser un remake de Nous nous sommes tant aimés d'Ettore Scola (un projet qui ne s'est pas encore concrétisé). Un remake qui a en revanche bel et bien vu le jour, c'est celui de Juste un baiser, devenu Last kiss, réalisé par Tony Goldwyn, interprété par Zach Braff et sorti en 2006. Cette année-là, Alain Chabat avait choisi Muccino pour mettre en scène le remake américain d'Un petit jeu sans conséquence de Bernard Rapp, mais, à la suite de désaccords artistiques entre le producteur et le cinéaste, l'Italien s'est retiré du projet.

    Le bonheur, sans faute ?

    La faute d'orthographe intentionnelle du titre ("happyness" et non "happiness") trouve son explication dans une scène du film.

    Un tournage, une ville

    A la recherche du bonheur a été tourné en soixante jours, majoritairement à San Francisco. Le producteur exécutif Louis D'Esposito commente : " San Francisco est une petite ville, très belle, mais où il est difficile de se déplacer. Nous avions environ 242 scènes à tourner et nous avons essayé de les grouper pour qu'il y ait le moins de déplacements possible pour l'équipe. "

    Le San Francisco des années 80

    Pour les décors, il a fallu recréer la ville de San Francisco au début des années 80. Le chef décorateur J. Michael Riva, commente : "Dans les années 80, tout le monde fumait, la publicité et les affiches étaient naïves, innocentes, les cols de chemise étaient boutonnés, il y avait des voitures en mauvais état, et on jouait Raging Bull au cinéma du coin... Notre travail consistait à injecter dans les images toute ces petites choses qu'on ne remarque pas forcément, plutôt que de choisir une optique très marquée."

    Motivations

    L'acteur Will Smith explique pourquoi il a eu envie de participer à ce projet : "Ce pays est fondé sur l'espoir que toute personne ayant suffisamment de volonté et de détermination peut réussir sa vie. Nous avons tous envie de croire qu'il est possible, en partant du bas, d'atteindre le sommet. Chaque fois que vous voyez quelqu'un faire preuve de cette grandeur et de cette détermination, vous vous posez naturellement la question : "Est-ce que j'en serais capable ?". On se dit : "Est-ce que j'aurais été suffisamment homme, père et mari pour faire face comme il l'a fait ?". Je me suis posé toutes ces questions, et cela m'a donné envie de faire découvrir son histoire."

    Liberté nécessaire

    Lorsque Chris Gardner a donné son accord à Escape Artists, il a appréhendé les changements et les libertés prises sur les événements réels pour les adapter au film. Il a travaillé régulièrement avec le scénariste Steve Conrad pour répondre à toutes ses questions et donner son opinion sur le script. Chris Gardner : "Steve était lui aussi de Chicago, ce qui me rassurait. Je lui ai raconté mon histoire, et ensuite il a décidé quels éléments il allait utiliser pour le film. Steve a tout de suite été très clair sur le fait qu'il était un scénariste et non un biographe. Je me suis dit dès le début que j'avais accepté que ce film soit fait, et qu'il fallait que j'accorde à Steve la liberté artistique dont il avait besoin."

    Changements majeurs

    La véritable histoire de Chris Gardner a subi deux changements majeurs dans le film. Dans la réalité, le fils de Chris était encore un bébé, alors que dans le film, il a cinq ans. De plus, l'indemnité qu'il a reçu lors de son stage a été supprimée dans le film.

    Du reportage au grand écran

    La première version du scénario a été très appréciée, et a laissé une très forte impression au producteur James Lassiter : "Lorsque j'avais regardé le reportage, je m'étais dit que c'était une fantastique leçon de vie, mais je ne voyais pas comment en faire un film. Quand j'ai lu le scénario, j'ai été impressionné et bouleversé. Steve Conrad avait saisi l'essence même de ce que devait être le film... Dès lors, Will et moi étions partants. "

    Muccino sinon rien

    James Lassiter et Will Smith ont insisté pour que ce soit le cinéaste italien Gabriele Muccino qui réalise le film. Will Smith explique ce choix : "J'avais vu les deux derniers films italiens de Gabriele et j'avais été séduit par la façon dont il comprend la complexité des émotions, dont il les appréhende, et par sa manière de les dépeindre à l'écran.". Lassiter ajoute : "Lorsque nous avons rencontré Gabriele à Paris, il s'est montré passionné par le sujet. Mais ce qui nous a convaincus, c'est ce qu'il nous a dit : "Vous, les Américains, vous ne comprenez pas réellement le rêve américain. Il faut être un étranger pour réellement en saisir l'esprit." Nous avons réalisé tout ce que sa vision pouvait apporter au film."

    Une collaboration réussie

    Gabriele Muccino a été ravi de sa collaboration avec Will Smith. Il témoigne : "L'approche de Will est complètement honnête. Il y a chez lui une pulsion, un besoin de faire quelque chose de différent, de dramatique et d'authentique. L'emmener dans ce voyage a été un immense plaisir. Nous avons eu une relation fantastique, j'ai beaucoup appris de lui, et je crois – j'espère – que cela a été réciproque."

    Un casting enfantin

    Avant de choisir le fils de Will Smith pour le rôle de Christopher, les producteurs ont auditionné plus d'une centaine d'enfants. Jason Blumenthal raconte : "Après cela, nous avons rencontré Jaden Smith, et c'était le jour et la nuit. Jaden était l'enfant qu'il nous fallait. Il avait la sincérité, la franchise, le naturel. Nous avions trouvé l'enfant idéal pour le rôle !"

    L'avis d'un père

    Will Smith explique comment le tournage s'est passé avec son fils : "Au début, je redoutais, étant son père, d'avoir des difficultés à me concentrer sur mon interprétation. Mais la réalité s'est révélée tout autre. Quand je regardais Jaden et que je voyais dans ses yeux la douleur et la colère du petit Christopher, cela ajoutait à la réalité de la scène et j'avais vraiment le sentiment d'échouer en tant que père. Cela provoquait chez moi une émotion très puissante, qui me submergeait littéralement."

    Une complicité père-fils

    La complicité réelle qui unit Will Smith à son fils a été transposée à l'écran. Le réalisateur explique comment il a réussi à la capter: "Le meilleur exemple est celui des blagues "toc toc" dans le film. Elles n'étaient pas dans le scénario original, mais un jour, j'ai entendu Jaden dire à son père une de ces devinettes pendant les répétitions. J'ai pensé que ce serait une bonne idée d'introduire cette légèreté dans le film et que cela fonctionnerait aussi comme un reflet de l'état moral de l'enfant. Bien que son père et lui connaissent l'enfer, le gamin sourit toujours et il continue à dire ces blagues "toc toc", ce qui montre finalement que son père parvient à lui épargner le pire."

    Une approche particulière

    L'actrice Thandie Newton, qui interpète le rôle de Linda, la mère de Christopher, explique l'approche qu'elle a utilisé pour ce personnage : "Je suis très consciente, de par mon travail passé et aussi de par ce que j'ai connu dans ma vie, que la santé mentale et la dépression peuvent conduire une personne à se sentir incapable de continuer. Je ne crois pas que beaucoup de gens auraient pu endurer cette situation familiale. Moi-même, je n'en aurais pas été capable. C'est très important que l'on comprenne la douleur qu'éprouve Linda, la souffrance qui est la sienne quand elle quitte sa famille."

    Acteur et révérend

    L'acteur qui incarne le révérend Cecil Williams n'est autre que... lui-même ! Dans la première version du scénario, le révérend Williams n'y figurait pas, mais Chris Gardner a réussi à l'imposer en appelant directement le producteur Todd Black. Par la suite, les producteurs ont fait appel au révérend pour qu'il passe une audition pour son rôle. Ce dernier confie : "J'ai dû auditionner pour le rôle, puis j'ai été engagé par les producteurs pour jouer mon propre rôle dans le film. J'ai toujours eu envie de faire du cinéma ! Il y a un certain temps, j'ai eu un tout petit rôle dans un film, mais travailler sur celui-ci a été une expérience très différente. C'est mon premier rôle majeur dans un film, et je me joue moi !"

    Première rencontre

    Le révérend Williams se remémore sa première rencontre avec Chris Gardner : "Je l'ai repéré alors qu'il faisait la queue, dans les années 80. Il tranchait sur les autres parce qu'il était le seul homme à avoir toujours un bébé dans les bras, même quand il faisait la queue. Je savais qu'il avait quelque chose à offrir. Il était toujours élégant, toujours volontaire. Je savais qu'il allait dans des endroits, qu'il essayait de trouver du travail, mais j'ignorais qu'il avait autant d'assurance et de bonnes intentions. Lorsque Chris est finalement parti pour Chicago et a commencé à remonter la pente, surtout côté finances, il m'a appelé. Il m'a dit : "Je veux faire un don. Vous êtes mon église, mon foyer. Vous m'avez aidé, et maintenant je veux vous aider à mon tour." Chris est l'une de ces personnes qui reçoivent puis qui donnent en retour. "

    Message d'espoir

    Pour Thandie Newton, le message du film est le suivant : "J'espère que les gens qui verront ce film s'en inspireront, qu'il les poussera à avoir foi en eux. Quand on regarde cet homme, son histoire, et que l'on se dit que c'est vraiment arrivé, on n'en apprécie que plus les richesses que la vie nous offre et cela nous aide à trouver la force et le courage de surmonter les difficultés.". Will Smith ajoute : "Il y a vingt-cinq ans, Chris était un sans-abri. Ce genre d'ascension sociale est un rêve pour beaucoup de gens. Savoir que cela est réellement arrivé trouve un écho en chacun de nous."

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