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    L'Année dernière à Marienbad
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    81 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    17 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 mai 2024
    De la rencontre entre Alain Resnais et Robbe-Grillet est né un film forcément avant-gardiste, élitiste, incontestablement original mais, pour qui ne parle pas le langage des auteurs, inévitablement hermétique. Sur le fond comme sur la forme, le film déconcerte et déroute, agace et ennuie en vertu d'un mode de narration, d'un formalisme et d'une direction d'acteurs très singuliers pour ne pas dire inintelligibles. Pour ma part, passé la curiosité initiale, je suis resté à la porte.

    Dans un château et son parc, aux contours géométriques, des personnages, comme des ectoplasmes en tenue de soirée, figés et indéfinis, semblent eux aussi faire partie du décor, décor unique dans lequel un inconnu poursuit une femme de ses souvenirs. C'est le plus souvent par de longs monologues que l'inconnu tente de convaincre Delphine Seyrig qu'ils se sont rencontrés l'année précédente à Marienbad. Elle ne se souvient pas, lui se trompe peut-être et tous les deux errent dans les couloirs luxueux du château, fantômatiques et étrangement compassés.
    Dans cet univers mondain et hiératique qui constitue la base de l'esthétique baroque du film, le propos m'a échappé complètement, trop complexe, et cette forme d'intellectualité et de mystère ne m'a pas séduit.
    ned123
    ned123

    130 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 février 2024
    J'ai vu un film... "L'année dernière à Marienbad"... C'est un film réalisé par Alain Resnais, qui a été récompensé à la Mostra de Venise réalisé en 1961.
    Ce film expérimental a une narration complexe, une esthétique visuelle très (trop ?) stylisée et des dialogues obsédants et répétitifs...

    L'histoire se déroule dans un château mystérieux où un homme tente de convaincre une femme qu'ils se sont rencontrés l'année précédente à Marienbad, bien que la femme ne se souvienne pas de lui...

    Il faut une grande attention... Et une grande patience (1h30 qui paraissent beaucoup plus)... pour accepter les partis pris de cette histoire non-linéaire et à des séquences, posées comme des tableaux.
    Il est à noter la performance de Delphine Seyrig, fascinante...

    Malgré tout, la narration ambiguë et déconcertante n'a pas aidé... Le film est difficile à suivre. Et son approche expérimentale peut ne pas convenir à tous les goûts.
    (je me suis clairement ennuyé... 😅)
    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    36 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2024
    Le film vaut pour sa recherche esthétique poussée, originale et réussie, en noir et blanc, que ce soit pour les décors ou les mouvements de la caméra. Par contre, ce cinéma expérimental, qui avoue traiter de l'ennui dans une station thermale, est vraiment très très contemplatif...
    Nanon Gardin
    Nanon Gardin

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2023
    Le temps et la mémoire. J'ai vu l'Année dernière à Marienbad quatre fois à sa sortie (une fois même deux fois de suite en restant dans la salle), et je l'ai revu deux fois récemment. Je viens de lire avec amusement les critiques qui lui ont mis zéro.
    Je n'ai qu'un regret, c'est que Proust n'ait pas vu ce film. Comme j'aurais aimé connaître sa réaction et ses commentaires. L'homme revisite son passé avec la même intensité que le narrateur de la recherche, et c'est cette intensité et l'art de Resnais qui lui permet de revivre... et d'emporter finalement sa sublime proie. Va-t-elle ressusciter dans ses bras ?
    Piercenogan
    Piercenogan

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 octobre 2023
    chef d'œuvre tout simplement. Vraiment l'un des plus beaux film que j'ai pu voir. D'une beauté formelle assez rare, on comprend qu'on est devant un grand film dès la sublime scène d'introduction passant arpentant les pièces de ce châteaux avec la voix et la musique lancinante. Musique absolument géniale et ce choix de n'avoir aucune musique intra diégétique est excellent. Tout est réussi dans ce long métrage. Ce subtil melange entre rêve, fiction, souvenir et réalité qui nous perd c'est absolument fascinant. Un de mes éléments préféré est sûrement le fait que le mari gagne toujours au jeu des allumettes contre l'amant mais c'est celui-ci qui finit par "gagner" son épouse en partant avec elle et on sent qu'il le sait, c'est d'une ironie tragique absolument parfaite. En bref une œuvre magistrale à voir absolument.
    Aaron
    Aaron

    14 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2023
    Un long labyrinthe d'enchaînements, de décors et de dialogues, qui abreuve un océan d'hypnose dans lequel nous n'avons qu'à flotter.
    cinono1
    cinono1

    266 abonnés 1 995 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2022
    C'est une œuvre très originale et difficile d'accès. Un film mental et sensoriel, autour de du désirvet de l'amour, la possession et l'absence, le vide de l'existence, le rêve.Tout les contraires sont invités au service d'une mise en scène glaçant et sophistiqué dans ce château où déambulent des personnages élégants et énigmatiques. Après un début vraiment difficile, on finit par être envoûté par cette peinture froide autour de ces deux êtres. Un film qui peut être autant adoré que détesté. Est ce que j'ai aimé ? Plutôt non, est ce que j'ai été intéressé ? oui sans aucun doute
    stans007
    stans007

    19 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2022
    Un film qui laisse le spectateur libre d’interprétation : s’agit-il d’une histoire rêvée, vécue, refusée ? Le baratin insistant et persuasif aura-t-il raison de l’emprise d’un mari qui gagne toujours ? Ou refus d’un passé trop engageant ? Un film hermétique, énigmatique qui laisse le spectateur perplexe. L’univers singulier du texte d’Alain Robbe-Grillet tourné en Bavière, au château de Nymphembourg. Lion d’Or à Venise en 62.
    Bernard D.
    Bernard D.

    102 abonnés 609 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2022
    « L’année dernière à Marienbad » (1961) est un film culte de la nouvelle vague qui a fait couler beaucoup d’encre. Alain Resnais a filmé sans le modifier le roman de Alain Robbe-Grillet, pilier du nouveau roman, qui a fait également le découpage du film mais sans assister à son tournage. Nous sommes plongés dans le labyrinthe d’un vieil hôtel de luxe baroque avec ses lustres, ses miroir, ses décors de stuc luxuriant contrastant avec la froideur rectiligne de son jardin à la française. Les clients y déambulent comme des spectres avec de temps à autre une parole mondaine et banale. Dans ce monde de « morts-vivants », Mr X (Giorgio Albertazzi) est le seul à parler, à agir et il va rappeler à Mme A (Delphine Seyrig) qu’ils se sont rencontrés l’année dernière et promis de s’aimer. Mme A apparaîtra au début comme les autres clients de l’hôtel, figée et neutre pour progressivement se remettre à bouger, à vivre et – après la scène du verre cassé au bar de l’hôtel – admettre que oui peut-être… et le film de se terminer par le départ de Mr X et de Mme A qui sortent de l’hôtel sans qu’on en sache plus. Le rôle du joueur invétéré (Sacha Pitoëff), peut-être le mari de Mme A, est plus ambigu même si in fine il semble bien que ce soit lui qui tire les ficelles de ce jeu de rôles comme s’il s’agissait du surmoi castrateur du moi (Mr X) et du ça (Mme A)... le tout dans un jeu de théâtre puisque le film dure le temps de la pièce de théâtre Rosmer jouée ce soir-là à Marienbad.
    Un film très esthétique, qu’il convient de voir à plusieurs reprises au cours de sa vie pour en saisir les perches d’interprétation qu’Alain Resnais nous tend.
    Pour la petite histoire, ce film ne devait pas sortir après sa visualisation par les producteurs mais il a été vu dans des séances privées et finalement présenté à la Mostra de Venise avec l’obtention du Lion d'Or qui a débloqué son exploitation et des avis très partagés à sa sortie des critiques et des spectateurs !
    Charlotte28
    Charlotte28

    98 abonnés 1 793 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    Un film concept dans lequel il faut accepter de se laisser porter pour en apprécier non seulement l'élégante mise en scène éclairée d'une sublime photographie mais surtout le jeu intellectuel qui nous guide dans les labyrinthes embrumés de la pensée du duo principal. Ainsi que l'expliquait Resnais, il s'agit de proposer une œuvre cinématographique semblable à une statue, soit différente selon le point de vue adopté pour la contempler. Un exercice de style audacieux, mémorable, parfaitement exécuté, riche de diverses interprétations mais dénué de toute considération émotionnelle, lui conférant la froideur du marbre qu'il cherche à retranscrire...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 656 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 mai 2021
    C'est la bêtise la plus prétentieuse à laquelle la majorité des étudiants en cinéma sont soumis. Des heures et des heures de est ce que je vous connais je suis sûr que je vous connais et si on prenait du champagne oui je vous connais vous me connaissez et je vous connais. Voilà pour l'intrigue la réalisation est assez jolie mais je suis complètement opposé à la nouvelle vague. Même si ce style sans substance peut être divertissant pour certains lorsqu'il répète littéralement la même chose pendant 94 minutes qu'on dirait cinq heures il donne envie de ce couper les veines et de ne jamais revenir à Marienbad...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    235 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2021
    Chef-d'œuvre d'intelligence et d'audace expérimentale pour les uns, coquille au formalisme désuet, vide ou absconse, pour les autres, ce film a beaucoup divisé lors de sa sortie et continue de diviser. Après avoir sollicité Marguerite Duras pour le scénario de son précédent long-métrage, Hiroshima mon amour, Alain Resnais s'est tourné vers Alain Robbe-Grillet pour le scénario de celui-ci. Scénario très "Nouveau Roman", donc. Monologues incantatoires, descriptions détaillées du quotidien, répétitions et variations, jeux sur la réalité et l'imaginaire. Pas de dramaturgie classique. Pas de certitudes narratives pour le spectateur. Mais un dispositif mental où l'on entre, ou pas. Un dispositif ouvert aux conjectures et interprétations multiples. Où il est question de vide existentiel, de séduction, d'amour, des choses du conscient et de l'inconscient... Pour peu que l'on soit intrigué et pas rebuté d'entrée, pour peu que l'on accepte un temps d'adaptation, alors on peut goûter, de plus en plus au fil des minutes, le charme unique de ce film, la cohérence totale de cette expérience de cinéma. On peut apprécier sa qualité littéraire, son rythme envoûtant, sa langueur trouble, inquiète ou passionnée, son orchestration minutieuse, ses travellings d'une élégance folle, sa poétique des espaces, son dédale d'images et de sons via un montage déroutant, son noir et blanc magnifique... Mais aussi son esprit de construction, déconstruction, reconstruction, entre passé, présent, futur. Et surtout sa volonté de sortir de l'inertie et du vide. Cela semble être à la fois la volonté du personnage de l'homme à l'accent italien et celle du réalisateur, Alain Resnais, pour ce film, pour tous ses films d'ailleurs. Sortir des sentiers battus, aller vers l'inconnu, accepter de se perdre pour mieux se trouver ou trouver l'objet de ses désirs. C'est toute la beauté de cette écriture filmique inédite, mystérieuse et fascinante.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    606 abonnés 2 793 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mars 2021
    L’Année dernière à Marienbad porte en lui les germes du grand cinéma de Marguerite Duras, preuve s’il fallait en trouver une de la proximité de ladite autrice avec le mouvement du Nouveau Roman en dépit des distances affichées. Et si L’Année dernière à Marienbad porte autant, c’est qu’il est beaucoup, qu’il invente une forme visuelle et langagière dont la prouesse principale tient à l’articulation d’une démarche libertaire et d’une somme de cloisons contre lesquelles se débattent des personnages. Personnages pris entre profondeur douloureuse – les principaux – et artificialité faisant d’eux des fantoches – les autres. Devant ce spectacle d’une humanité à l’agonie, perdue dans une réalité incertaine que perturbent les fantasmes individuels, nous ne pouvons qu’éprouver un malaise, un bien fascinant malaise, conscients de trouver là non ce que nous étions venus chercher mais ce que nous redoutions encore d’exprimer et d’affronter : l’effondrement du sens commun. Car la seule communauté proposée par le long métrage d’Alain Resnais est celle d’une agrégation de solitudes qui s’éprouvent dans la douleur de substituer à l’indicible une somme de rituels, de raccorder leurs passions à celles immortalisées par les statues de pierre du luxueux hôtel. Le long métrage ne cesse de bouger, il arpente les couloirs d’un vaste labyrinthe comme lui-même engagé dans une quête de l’autre absent ou spectral. Aussi pourrions-nous en proposer une lecture psychologique (ou psychologisante), la succession de plans dessinant un espace mental, à l’instar du court métrage Toute la mémoire du monde (Alain Resnais, 1956), dont le cœur serait un grand trou noir dans lequel s’engloutissent, lentement mais sûrement, tous les personnages.
    Mamar6
    Mamar6

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2021
    Film magnifique, hypnotisant et déroutant. Je n'ai pas compris à quoi j'assistais avec la tête mais avec les tripes. Les thématiques (le souvenir, l'absence, la peur de l'inconnu ou encore la persévérance) m'ont traversé grâce à une mise en scène magistrale. Les plans sont d'une fluidité incroyable et d'une beauté folle (m'ayant fait penser au plans séquences et lents travellings de Shining). Le montage permet de nous perdre dans les temporalités, voire nous fair douter du réel, pour créer un climat onirique et le tout en impressionnant par l'ingéniosité des méthodes utilisées. Le scénario est maigre voire inexistant mais c'est secondaire lorsqu'autant d'émotions peuvent émerger par la réalisation. C'est une expérience de cinéma, à n'en pas douter un très grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 novembre 2020
    Alain Resnais est un cinéaste novateur qui ouvre une nouvelle voie hors des sentiers battus avec ce film. Une poésie cinématographique sur le thème d'une histoire onirique. Avec une intrigue assez forte qui nous pose la question de savoir qui est en train de vivre un rêve, l'homme ou la femme. Vraiment tous les éléments pour faire un chef-d'œuvre du cinéma sont en place. Malheureusemnt la réalisation ne permet pas d'atteindre le but recherché. Pourtant j'ai l'esprit ouvert à la diversité des créations artistiques. A aucun moment je je suis senti entrer dans un rêve.

    Je ne donnerais qu'un seul exemple. La musique entêtante et répétitive (voulue par le metteur en scène), devient soulante et contrarie l'adhésion à l'histoire. D'accord, le but est d'entrer dans un cauchemar envahissant. Mais pour la plupart des spectateurs ces éléments cauchemardesques déclenchent plutôt un réflexe de rejet, d'où l'ennui, la monotonie, la lassitude et l'embarras. Etonnement, après le mot fin, le générique (sans texte) s'accompagne d'une mélodie autrement intéressante pour bien vous informer qu'on est sorti du cauchemar.

    Il n'y a pas assez d'effort, de recherche et de subtilité de la part de Resnais pour permettre à tout un chacun de s'approprier cette histoire ésotérique ou tout au moins de la ressentir. Resnais a le mérite d'être à contre courant de la nouvelle vague des années 60, et c'est pour cela qu'on le vénère. Mais quand on compare dans les mêmes années, ce film à la puissance novatrice des films de cinéaste comme par exemple Stanley Kubrick, on comprend que Resnais est passé à côté de son film.
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