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    The Wrestler
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "The Wrestler" et de son tournage !

    Lion d'or, Golden Globe...

    Le film est reparti grand gagnant de la 65ème Mostra de Venise, avec le prestigieux Lion d'Or récompensant le meilleur film. A noter que le président du jury Wim Wenders a précisé que Mickey Rourke aurait remporté le prix du meilleur acteur si le règlement du festival n'avait pas stipulé qu'un film ne pouvait être récompensé deux fois. Il suffisait de patienter : Rourke a décroché en 2009 le Golden Globe du Meilleur acteur pour sa prestation.

    L'arène Aronofsky

    Le parcours de Randy Robinson, catcheur hasbeen, évoque forcément celui de Mickey Rourke, acteur considéré comme ringard après avoir été une star dans les années 80. Rourke raconte : "Darren Aronofsky m'a dit : "Tu es un grand acteur qui a bousillé sa carrière et que plus personne ne veut engager. Tu feras tout ce que je te dis, tu ne me manqueras pas de respect et tu ne sortiras pas la nuit." Je me suis dit : il doit avoir beaucoup de talent pour oser me parler sur ce ton. Mon personnage est un laissé-pour-compte, vivant dans un mobile-home. Sa femme l'a quitté, sa fille est devenue une junkie. C'est un rêveur qui vit comme une merde. Il vit dans la honte. J'ai fait le parallèle avec ma propre vie il y a 15 ans où les choses n'ont pas très bien marché (...) Darren Aronofsky m'offre une vraie seconde chance. Cette fois, je ne peux pas la manquer. Je vais leur montrer, à ces enfoirés, que je ne suis pas fini ! Et je vous le dis : je vais décrocher un Oscar !""

    Pas vu au cinéma

    Darren Aronofsky, qui confie n'avoir jamais été fan de catch, précise ses intentions : "(...) j'avais très envie de mettre ce sport à l'honneur, car si on a réalisé énormément de films de boxe, on n'a jamais consacré de long métrage au catch. C'est l'un des spectacles qui mobilisent le plus les foules aux États-Unis ! (...) Ce qui m'intéresse, c'est d'explorer des mondes méconnus parce que, selon moi, la force du cinéma, c'est d'emmener le spectateur dans des univers que l'on ne connaît pas (...) Je crois bien qu'on n'a encore jamais vu une scène comme celle qui se déroule dans le vestiaire, lorsque les catcheurs se préparent au combat. Par ailleurs, j'ai toujours été intrigué par les gens qui utilisent leur corps dans leur art."

    Gnons et Onion

    Le scénario de The Wrestler est signé Robert D. Siegel, jusqu'alors connu comme ancien rédacteur en chef de The Onion, journal satirique américain. Depuis The Wrestler, il est passé lui-même à la réalisation avec Big Fan, un film présenté à Sundance en 2009, et dont l'action se situe non pas dans l'univers du catch, mais dans celui du football américain, à travers la rencontre mouvementée d'un fan avec la star de son équipe favorite...

    Catcheur... if you can

    Au départ, Darren Aronofsky avait envisagé de faire un film d'époque, pour ne pas avoir d'ennuis avec la pusisante fédération américaine de catch. Mais pour des raisons de budget, il a choisi de réaliser une oeuvre contemporaine. "On s'est penché sur les matchs de catch qui se déroulent dans des salles de seconde zone, dans le New Jersey et dans le reste des États-Unis (...) Beaucoup de vétérans de ce sport s'y produisent et c'est comme ça que j'ai eu l'idée de m'attacher à un ex-champion de catch sur le retour (...) plus je me documentais sur ce milieu, plus je me rendais compte qu'il y a beaucoup de tristesse et d'amertume chez les catcheurs (...) Ils n'ont pas de syndicat, pas de retraite et pas de couverture sociale. On rencontre des tas de catcheurs qui faisaient salle comble au Madison Square Garden il y a une dizaine d'années et qui, aujourd'hui, sont au bout du rouleau. Le taux de mortalité chez les catcheurs est tout simplement hallucinant."

    Tournage

    Le tournage de The Wrestler a été tourné sur 35 jours, une durée record car très courte pour un long-métrage.

    Ne chassez pas le naturel

    Loin de la débauche d'effets visuels de ses précédents films, Darren Aronofsky a opté pour un style quasi-documentaire. "J'ai donc fait appel à la directrice de la photo Maryse Alberti qui a collaboré à beaucoup de documentaires. Je me souviens notamment d'une scène qui n'était pas prévue dans le scénario. À la fin d'un match, j'ai dit à Mickey d'aller dans les vestiaires et les autres catcheurs ne savaient pas qu'on allait débarquer. On a tout filmé caméra à l'épaule et on a suivi Mickey à travers la foule. Les autres catcheurs ont été formidables : comme ils sont habitués à la présence des caméras, et que ce sont de vrais pros du spectacle, ils se sont comportés de façon totalement naturelle. Il s'est passé la même chose pour la scène du supermarché. La plupart des clients sont de vrais clients et, tout en étant conscients de la présence de la caméra, ils se sont comportés avec naturel. Le supermarché est resté ouvert et, pendant qu'on tournait, les gens ont continué à faire leurs courses, comme si de rien n'était." Idem pour les scènes de catch : "On a privilégié les décors naturels et on a travaillé avec de vrais fans et de vrais catcheurs (...) D'ailleurs, tous les catcheurs qu'affronte Mickey sont des professionnels. On n'a fait appel à aucun cascadeur."

    Rourke seigneur du ring

    Mickey Rourke, qui fut lui-même boxeur professionnel -et qui joua le rôle d'un boxeur dans Homeboy en 1988- revient sur les différences entre la boxe et le catch : "Au début, c'était très dur parce que je viens de la boxe et qu'il a donc fallu que j'aille à l'encontre de toutes les règles que j'avais apprises. En boxe, il faut être aussi rapide que possible et affronter son adversaire sans qu'il ne devine vos coups. En revanche, dans le catch, tous les gestes sont chorégraphiés et réglés, comme dans un ballet (...) je ne pensais pas qu'on pouvait autant souffrir. J'ai reçu plus de coups en trois mois d'entraînement qu'en seize ans de boxe. J'ai même dû passer trois IRM en l'espace de deux mois (...) j'avoue que je n'avais pas beaucoup de respect pour ce sport, d'autant que je viens de la boxe et que les boxeurs ont tendance à mépriser les catcheurs. Une fois que j'ai surmonté mes préjugés, j'ai compris qu'il s'agissait d'un sport très physique où on peut se faire mal."

    Un entraînement intensif

    Afin de se préparer au rôle, Mickey Rourke a suivi un entrainement intensif, chapeauté par des catcheurs professionnels, tels Afa Samoan, Jon Trosky ou Tommy Farra, -ces deux derniers ont par ailleurs un petit rôle dans le film. "Darren a fait installer un ring dans son bureau où je me suis entraîné deux heures par jour", confie l'acteur, qui ajoute : "Cela faisait déjà trois ou quatre mois que je faisais de la musculation pour un autre projet quand j'ai appris que j'allais tourner The Wrestler. Mais il m'a fallu prendre près de 20 kg pour le rôle et j'ai essayé de faire ça bien, en y allant doucement. J'ai absorbé beaucoup de protéines et de fer, et j'ai soulevé des poids plus lourds que ceux que je soulève d'ordinaire. J'avais un entraîneur israélien formidable, lui-même lutteur professionnel. Il m'a astreint à une véritable discipline : il me réveillait à 7 heures du matin tous les jours, et moi je me planquais sous les draps ! J'ai bossé très dur et j'ai fait de la musculation quotidiennement, y compris pendant le tournage au rythme d'une heure par jour." Le réalisateur révèle que Rourke a non seulement très étudié attentivement le scénario, mais qu'il a aussi réécrit la plupart de ses dialogues.

    Casting

    Nicolas Cage avait été pressenti pour le rôle. Il avait même commencé à se renseigner et à étudier le monde des catcheurs...Darren Aronofsky avait également songé à Sylvester Stallone, amis celui-ci s'apprêtait déjà à faire son retour dans Rocky Balboa...

    Play et Boss

    Pour la musique de The Wrestler, Darren Aronofsky collabore une fois de plus avec le compositeur Clint Mansell, qui avait déjà signé la musique de Pi, The Fountain et Requiem for a Dream. Parmi les nombreux groupes de rock qu'on entend sur la BO figurent les Guns'n'Roses : c'est Mickey Rourke qui tenait personnellement à utiliser une de leurs chansons. Il a donc contacté son ami Axl Rose, qui les a autorisés à utiliser leur chanson gratuitement. Enfin, le chanteur Bruce Springsteen a composé le morceau qu'on entend sur le générique final. "S'il l'a fait, c'est uniquement pour Mickey dont il est l'ami. Il adore ses films et, quand il a su que Mickey jouerait le rôle, il a eu envie de lui faire ce cadeau", révèle le réalisateur, qui précise : "Il a écrit la chanson à partir du scénario, ce qui est sans doute beaucoup plus difficile qu'après avoir vu le film. C'était vraiment extraordinaire."

    Margolis imprime sa marque

    Le comédien Mark Margolis figure au casting des quatre longs métrages réalisés par Darren Aronofsky.

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