Avis sur Evil Dead 2

Grosso-modo, ce deuxième volet de la trilogie est le même que le premier. La même cabane, la même trappe, les même arbres violeurs, et un Bruce Campbell qui joue toujours aussi mal (mais on aime ça). La seule différence se fait au niveau du ton employé par Sam Raimi. "Evil Dead 2" est moins horrifique, mais beaucoup plus délirant que le premier. La scène où Ash poursuit sa main coupé est digne d'un épisode de Tom & Jerry. Encore une fois, on rit beaucoup devant Evil Dead, et on sursaute un peu. C'est tout ce que l'on demande.

Suite d'un film d'horreur tchip que je n'avais pas vraiment aimé, Evil Dead 2 fait partie des suites supérieur a l'original. Bien supérieur. Pour bien des raisons, Sam Raimi signe ici un film fort sympathique, avec certes des effets spéciaux très vieillot, mais qui font partie de son univers et surtout, lui donne un cachet unique . Cette fable d'horreur , est un très bon film, flippant par moment, puis hilarant grâce au délire total dans lequel il part. Unique et déjanté, Evil Dead 2 possède une réalisation excellente, offrant des plans d'anthologie, et un scénario d'une débilité assumént sympas, et un 4/5 juste pour le plan où Ash tire dans la tête du démon avec un canon scié en balançant un one liners. Un plan totalement débile, mais tellement classe ! Un très bon film

Sam Raimi a décidé de se lâcher complètement pour cette suite d'"Evil Dead". En moins de dix minutes, il "résume" efficacement le premier volet pour ensuite plonger son héros (Bruce Campbell, dont le jeu déjanté est ici mis à l'honneur) dans une avalanche d'horreur plus cartoonesque que vraiment flippante. Il sort alors le grand jeu et plonge le spectateur dans un délire visuel hallucinant où une main tente de tuer son propriétaire, le mobilier d'une cabane éclate de rire et les têtes décapitées continuent à parler. Les trouvailles scénaristiques de Raimi sont aussi étonnantes que sa mise en scène, sans doute une des plus inventives jamais vues depuis Orson Welles, osant des plans complètement fous qui s'intègrent parfaitement à cet univers où le gore et l'humour noir font bon ménage. Le résultat est donc fou, complètement libre et soumis à la volonté de son metteur en scène qui s'amuse ici comme un petit fou. Et ce bonheur de cinéaste est partagé allégrement avec jubilation.

L'effet de surprise en moins mais toujours aussi efficace, « Evil Dead 2 » n'a d'autre prétention que de divertir et le fait bien, à coup d'idées judicieuses et plus ou moins dégueulasses, sans pour autant que notre intérêt baisse du début à la fin. Après, je le répète : il faut prendre cette suite pour ce qu'elle est, mais si vous êtes adeptes de ce genre d'humour barge dynamitant allègrement les codes du genre tout en restant respectueux de ce dernier, alors vous vous sentirez comme un poisson dans l'eau devant ce délire signé par un Sam Raimi alors toujours aussi irrévérencieux. Bref, s'il eût été plus logique de terminer la trilogie par le troisième volet et non le second, me voilà à jour concernant l'une des œuvres geek les plus mythiques qui soient, et ce plutôt à juste titre : appréciable (le film autant que d'être à jour).

Evil Dead 2 est le meilleur de la série. Même si j’ai une affection particulière pour le 3, le deuxième épisode est clairement le mieux abouti, et le plus ingénieux.
Côté casting peu d’acteurs connus, en dehors de Bruce Campbell à ses débuts, mais des personnages haut en couleur et des interprètes visiblement complices, qui prennent le film avec sérieux ou ce côté « semi-sérieux » qu’on retrouve dans pas mal de comédies décalés, notamment celles de Leslie Nielsen. Ça fonctionne bien, Campbell incarne une figure mémorable, et autour de lui on a des acteurs investis et des créatures variées très amusantes. Les méchants forment quand même une sacrée galerie, il y a beaucoup de monstres, et on prend un vrai plaisir à suivre leurs affrontements.
Le scénario est, comme pour le premier film mais en mieux, porté par un rythme très costaud, par son humour noir présent mais sans trop, et surtout Evil Dead 2 assume aussi son statut de vrai film d’horreur. Ok c’est souvent drôle, ok ce n’est pas vraiment effrayant, mais quand même, le film sait être sombre, violent, et alors que souvent le mélange fonctionne mal dans le cinéma d’horreur, là on tient à la fois un film fendard et volontiers effrayant pour un public un peu sensible. En tout cas c’est alerte, bien fichu, l’action est solide, le final prometteur, tout cela roule avec générosité et soin, et c’est l’essentiel.
Sur la forme Raimi a plus de budget et signe donc un film plus réussi que le 1. De bons effets spéciaux à l’ancienne, une ambiance sombre attrayante, des effets horrifiques nombreux et plutôt réussis, le tout servi par une bande son de qualité et des décors appréciables quoiqu’un peu limités. Je note aussi que la mise en scène de Raimi, bien que toujours imaginative est moins originale que dans le premier film. Il reprend globalement des formules similaires.
Reste qu’Evil Dead 2 est un très bon film de genre, un des classiques des années 80, qui conserve beaucoup de saveur et que la dimension comique originelle fait qu’il ne vieilli pas tellement, et s’apprécie même. 4.5

Dans cette suite le ton horrifique est toujours présent et l'angoisse est au rendez vous. Mais le ton et plus cartoonesque que dans le premier volet,l'humour est omniprésent. Certes les trucages date d'une autre époque mais il ne faut pas s’arrêter à cela, c'est le ton humoristique est grand guignolesque du film qui prime. Sam Raimi réussit un parfait mélange d'horreur et d'humour.

Evil Dead 2 : On avait cru tout voir dans le premier, et bien non. Car le premier était déjà très spécial et délirant. Mais alors la il en rajoute une couche ^^. Encore plus délirant, plus parodique car la oui, il assume sont coté comique. Car quand on voit le gars qui se met une tronçonneuse à la place du bras : c’est utile mais il faut le faire pour avoir eu cette sacrée idée. Et puis, avec la main décalée, la réaction de personnages et tout. Enfin, c’est encore plus disjoncté que le premier mais ça s’assume dans son délire : le tout et n’importe quoi ^^. Ensuite, le film a eu un plus gros budget donc c’est mieux pour les effets spéciaux mais la réalisation signé Sam Raimi n’a pas perdu ton son intelligence. Car c’est toujours aussi magnifiquement bien filmé, avec une mise en scène aux petits oignons et donc c’est que du bon et Sam Raimi n’a pas perdu de son talent. Ensuite, coté scénario : c’est encore plus délirant et déjanté que le premier, la ça va très loin dans le délire. Avec de l’humour et du parodique assumé (avec la fin qui est très inattendu ^^ il faut le dire). Et puis les personnages toujours aussi décalé. Surtout Ash interprété par l’acteur fétiche de Sam Raimi : Bruce Campbell qui est encore une fois énorme et encore plus décalé. Voila, ils ont réussit à faire pire dans le mieux dans ce second volet. Car si vous aimée ce genre de délire : ce film va être jouissif et juste énorme pour vous. C’est spécial et dérangeant mais c’est ce qui rend ce film si particulier et unique : a voir au moins une fois car ce délire vaut le détour ou pas ^^.

Moi qui espérais quelque chose de moins déjanté que le premier, je me suis clairement mis le doigt dans l'oeil. "Evil Dead 2" est encore plus barré que son prédécesseur. N'étant déjà pas un grand adepte des mélanges de genre (notamment comédie et horreur), je dois dire qu'ici on est servi ! Lampes et têtes de cerf qui se marrent, des corps qui volent dans tous les sens, des personnes possédées aux visages plus improbables les uns que les autres... j'aimerais pouvoir apprécier mais à mélanger les genres de cette façon je ne sais plus trop à quoi m'accrocher. Et puis bon contrairement au dernier film d'épouvante de Sam Raimi "Jusqu'en enfer" (2009), je n'ai pas eu d'angoisse ou de frissons à un seul moment. Certes, les temps ont changé et les effets horrifiques n'étaient pas les mêmes mais je n'adhère pas au concept.

Cette suite/remake du chef-d'oeuvre de Sam Raimi souffre de quelques problèmes de rythme, mais explose tous les codes établis, au profit d'une palette de gags absurdes et burlesques irrésistibles !

Remake ? Non. Reboot ? Pas vraiment. Evil Dead II est, par bien des aspects, différent de son prédécesseur; ici on retrouve le personnage d'Ash moins timide, plus "dur à cuire". Les premières minutes s’annoncent déjà comme une sorte d’avertissement pour un spectateur qui ne connaîtrait pas l'univers d'Evil Dead. Ici, l'humour l'emporte sur l'horreur mais la folie et le gore sont toujours au rendez-vous. L'humour ( très noir ) présent dans le film ne fera malheureusement pas rire tout le monde mais la qualité des maquillages ( déjà présente dans le premier ) et des effets spéciaux ( remettons-nous dans le contexte, nous sommes en 1987 avec un budget de 3 000 000 $ ) très bien fait. La mise en scène est toujours efficace mais le film en soi à néanmoins vieilli tous comme le son et évidemment le doublage français, qui donne l'impression d'avoir été fait dans les années cinquante. Malgré ces quelle détails Evil Dead II Dead by Dawn reste une agréable surprise six ans après le premier du nom. Merci à Sam Raimi de nous avoir offert cette saga horrifique-comique culte !

Aussi incroyable que cela puisse paraître, Sam Raimi semblait s’être bridé pour le premier "Evil Dead". Il devait certainement craindre que son film, déjà très disjoncté, peine à se trouver un public. Mais le succès ayant été au rendez-vous, voila que Raimi se décide à remettre les couverts avec un seul objectif : se lâcher totalement ! A la croisée des chemins entre la folie, l’ultra-gore, le kitsch et la dérision, cet "Evil Dead 2" surpasse de loin toutes nos attentes et nous réjouie au plus au point. Un ovni d’un autre monde, une merveille dans le genre.

Evil Dead 2 repart de l'instant précis où se terminait le premier (Littéralement. Le trait d'union le plus parfait qui soit entre deux films) tout en s'en détachant progressivement. Il gagne en générosité, en second degré, en citations, en capacité de partage avec son spectateur ce qu'il perd en singularité, caractère anxiogène d'un premier opus recroquevillé sur lui-même et ses névroses. Le face à face entre Ash et sa main dans le deuxième opus en est l'illustration parfaite : en apparence la mécanique minimaliste, outrancière de l'original, en réalité l'un des plus beaux hommages rendus par le cinéma moderne à celui du muet comme à la grande époque du cartoon US. Fantastique et généreux le cinéma de Sam Raimi. Déjà !

Mieux que le premier volet, moins bon que le troisième. Le burlesque fait son entrée, il reste discret par rapport à "Evil Dead 3", il est parfois pénible (les pitreries du héros sont assez énervantes), mais l'effort est louable. Les scènes d'action sont un peu brouillonnes mais intéressantes. Les effets spéciaux sont à mourir de rire tellement ils sont ridicules, ce qui est une constante dans la série des "Evil Dead". L'histoire est toujours aussi alambiquée, mais bon on réussit à comprendre qu'il y a le héros, les faire valoir destinés à crever dans l'atroces souffrances, et les gros vilains qu'il faut dégommer. C'est, au final, un divertissement que je qualifierais d'honnête.

Evil Dead 2 est un des plus grands moments du cinéma d’horreur ! Les faux plans-séquences sont magistraux et plus révolutionnaires qu’ils n’y paressent ! La bande-son est superbe ! Le scénario quasi inexistant, que je qualifierai plutôt de minimaliste, se suffit à lui seul ! Ajoutez à cela une bonne tranche de gag et de situations débiles, vous passerez sans nul doute un bon moment pour peu que vous aimiez ce genre de film !

Le metteur en scène Sam Raimi signe ici le meilleur opus de la trilogie. En effet, Evil Dead 2 a son lot de scènes cultes et jubilatoires. Le cinéaste a adopté une mise en scène survoltée et virevoltante, le rythme du film est frénétique, les scènes gores sont légions et inventives, mais le côté poussé à l’extrême tourne le tout en dérision. L’acteur principal, Bill Campbell, nous livre une prestation inoubliable pour un personnage qui l’est tout autant. Seul point noir, les effets spéciaux ont mal vieilli (budget restreint oblige), cependant cela n’altère en rien la qualité du film.